La France n'est pas un pays de propriétaires

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a écrit : Oui l’anecdote est orientée. C’est de l’économie à la française, on en dit peu, mais on fait croire à l’explosion des inégalités en se prétendant factuel alors qu’on a délibérément choisi des chiffres sans contexte.

Notamment en parlant d’une moyenne de l’UE qui inclut des anciens pays socialistes (Roumani
e, Slovaquie, Pologne, Estonie, Roumanie, Bulgarie RDA, Lituanie, Lettonie) où l’on a pu quasi gratuitement obtenir l’horrible HLM communiste que l’on a loué pendant 40 ans, et l’Europe du sud très endettée et très propriétaire. En Europe de l’Ouest, Allemagne, Pays Bas, Autriche, UK, nous sommes parmi les plus propriétaires et les moins endettés.

Ensuite le chiffre de 3,5% des gens qui possèdent la moitié du parc locatif privé, il faut comprendre que les locataires représentent eux 24% des ménages. Donc 12% des ménages vivent dans des logements possédés par 3,5% des ménages.

À l’inverse, 25% des gens vivent dans des logements sociaux, dont le coût à la société française (subvention par rapport au prix de marché) revient à 500,000€ en 40 ans en moyenne. Soit 2 fois une maison moyenne :-)

Arrêtez de nous faire croire à une France ultra inégalitaire.
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100 - 58 = 24 ?

a écrit : 100 - 58 = 24 ? Je comprends pas ces 24 pour 100, un commentaire parle de 21, je comprends pas non plus. Merci

Intéressant cette anecdote. Je trouve tout aussi surprenant le nombre de personnes qui ne se lancent pas dès qu'elles en ont les moyens dans l'achat de leur résidence principale.
Alors certes les taux d'emprunt sont hauts depuis 2 ans. Mais même avant 2020, mes amis trentenaires (et je ne parle même pas des plus jeunes) tergiversaient des lustres avant de se lancer. Et ce n'est pas nécessairement un pb financier....même les avocats parisiens tardaient à acheter.
On a énormément de français qui souhaitent garder une forme de liberté avant, plus tard, d'acheter le bien de leur rêve pour lequel ils s'endetteront au maximum de leur capacité.
Avec ma femme on a fait le pari inverse : on a acheté à 26 ans un T3 alors qu'on aurait plus acheter plus grand, plus beau et surtout avec un remboursement plus consequent. Gardant ainsi de la capacité d'emprunt. Dont on s'est servi pour acheter 2 appartements.
Et voyant que la banque systématiquement prenait en considération un estimatif des revenus locatifs à venir dans le calcul du taux d'endettement, ben on a pu réitérer l'opération encore et encore.
Et les mêmes amis parisiens de nous demander si on avait gagné au loto.
Pas du tout. Même avec 2 salaires inferieurs à 2000€ on peut jouer sur l'effet de levier de l'endettement.
Bon aujourd'hui c'est certain que le contexte bancaire est plus compliqué.

a écrit : Logement social ou pas ça ne change rien au propos de l’anecdote, 50% du marché est détenu par moins de 4% de la population.
Par ailleurs je ne la trouve pas orientée mais strictement factuelle, aucun jugement de valeur n’est émis.
Alors il y a quand-même un jugement dans l'anecdote qui affirme que 58% de propriétaire c'est peu. C'est quand-même la majorité des ménages! En Suisse - qui n'est pas dans l'UE est qui ne peut pas tirer la moyenne citée dans l'anecdote vers le bas - le taux de propriétaire est de 36%.

a écrit : Alors il y a quand-même un jugement dans l'anecdote qui affirme que 58% de propriétaire c'est peu. C'est quand-même la majorité des ménages! En Suisse - qui n'est pas dans l'UE est qui ne peut pas tirer la moyenne citée dans l'anecdote vers le bas - le taux de propriétaire est de 36%. En Suisse les prix sont hauts (même pour un salaire Suisse) et les banques demandent 20% d’apport minimum. Ca freine fortement l’achat !

a écrit : Intéressant cette anecdote. Je trouve tout aussi surprenant le nombre de personnes qui ne se lancent pas dès qu'elles en ont les moyens dans l'achat de leur résidence principale.
Alors certes les taux d'emprunt sont hauts depuis 2 ans. Mais même avant 2020, mes amis trentenaires (et je ne parle mê
me pas des plus jeunes) tergiversaient des lustres avant de se lancer. Et ce n'est pas nécessairement un pb financier....même les avocats parisiens tardaient à acheter.
On a énormément de français qui souhaitent garder une forme de liberté avant, plus tard, d'acheter le bien de leur rêve pour lequel ils s'endetteront au maximum de leur capacité.
Avec ma femme on a fait le pari inverse : on a acheté à 26 ans un T3 alors qu'on aurait plus acheter plus grand, plus beau et surtout avec un remboursement plus consequent. Gardant ainsi de la capacité d'emprunt. Dont on s'est servi pour acheter 2 appartements.
Et voyant que la banque systématiquement prenait en considération un estimatif des revenus locatifs à venir dans le calcul du taux d'endettement, ben on a pu réitérer l'opération encore et encore.
Et les mêmes amis parisiens de nous demander si on avait gagné au loto.
Pas du tout. Même avec 2 salaires inferieurs à 2000€ on peut jouer sur l'effet de levier de l'endettement.
Bon aujourd'hui c'est certain que le contexte bancaire est plus compliqué.
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Aujourd’hui les « rois du pétrole » de l’immobilier c’est ceux qui paient cash. Un acheteur qui va acheter un bien avec une chance d’échec de la transaction nulle, ca peut négocier fortement.

a écrit : En Suisse les prix sont hauts (même pour un salaire Suisse) et les banques demandent 20% d’apport minimum. Ca freine fortement l’achat ! C'est juste. Et on ne finit jamais de rembourser la banque.

a écrit : Si j'avais voulu vous "faire croire à une France inégalitaire", j'aurais plutôt repris les mots de ce fameux gauchiste qu'est Xavier Bertrand:

"Aujourd'hui, il vous faut six générations pour pouvoir accéder à la classe moyenne quand on est de la catégorie populaire. Il
y a un seul pays en Europe qui est derrière nous, c'est la Hongrie"

www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/faut-il-six-generations-pour-acceder-a-la-classe-moyenne-quand-on-est-issu-de-la-classe-populaire-comme-l-affirme-xavier-bertrand_4778561.html
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Et il faut qu'une génération pour passer de la classe moyenne à la classe des cancres.

-Tout sur le 8!
-Rien ne va plus!
^^

a écrit : Je ne veux pas généraliser à partir d'un cas personnel cependant j'ai loué jadis une petite maison de ville dans un petit village...
Les locataires payaient chaque mois un loyer qui aurait couvert le pret pour l'achat du bien en 20 ans...quand je leur ai demandé pourquoi ils n'achètaient pas i
ls m'ont répondu -surpris de ma question - que les banques ne prêtaient pas...ce n'est pas logique pour une société qui affiche vouloir être équitable.
Ainsi ils ne pourront pas acquérir un bien et à l'heure de la retraite ce sera encore plus difficile et je ne vous parle pas du prix des EHPAD...non franchement tout est fait pour maintenir les moins riches dans la dépendance... et ce n'étaient pas des fainéants, mais 1 petit salaire, des emplois precaires et 2 enfants c'est dur...
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Les banques fonctionnent sur les prévisions de rentabilité, si le risque est estimé trop grand, elles prêtent pas même si on a le fric, elles veulent des garanties absolues et se plaignent qu'il n'y ait pas assez d'investisseurs "fiables"

C'est quoi "fiable" ???

a écrit : Merci pour la réponse, et rien qu’à votre argumentation (prétendre à un argument d’autorité car venant d’un POLITICIEN de droite), je sens que ce ne serait pas très utile, surtout quand votre lien démonte ce que vous souhaitez dire.

Ce n’est pas grave, on est pas tous doué en économie, ou en immobilier, ap
rès tout c’est des études que l’on dénigre en France, et le niveau de votre anecdote, votre argumentation, et le reste, illustre cruellement le faible niveau de culture économique et financière de notre pays.

Effectivement en France à force de vouloir faire de la redistribution (petit rappel : un HLM pendant 40 ans coûte 2 maisons aux contribuables), on se retrouve avec une société où il est très difficile de s’enrichir par le travail, par contre les richesses sont obtenues par la naissance. Vous ne pourrez jamais être riche avec votre travail car vous serez largement ponctionné dessus, et c’est pour ça qu’en France les inégalités se transmettent de génération en génération !

Bref, votre désir absolu d’égalité crée un système qui renforce les inégalités en retour.

D’ailleurs, ironiquement, comme l’accès au crédit immobilier est plutôt libre, l’immobilier est le seul outil qu’a un français d’une classe populaire pour faire capitaliser les fruits de son travail et se constituer un patrimoine. 
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Votre commentaire est bourré de bêtises et vous prétendez avoir une culture économique. C'est savoureux.

Le logement social n'est plus subventionné par l'État depuis 40 ans. Aujourd'hui on versé directement des aides aux locataires, qu'il aille dans le ozrc privé ou public. C'est d'ailleurs pernicieux car on s'est rendu compte que les propriétaires augmentaient leurs loyers quand l'aide au logement augmentait.
Ensuite vous oubliez de dire que les propriétaires qui se lancent dans le logement social bénéficient d'avantages fiscaux, tout n'est pas basé sur la philanthropie. Mais c'est sûrement un oubli de votre part.
Quant à l'accès au crédit immobilier, il n'est pas libre mais conditionné aux ressources avec un plafond de 33% d'endettement (tout crédit confondu). Le gouvernement a voulu remonter ce taux à 40% récemment mais la fédération bancaire a refusé.
Enfin l'entreprenariat est bien plus efficace que l'immobilier pour s'élever socialement. Mais il faut un petit capital de départ.
Par contre je suis d'accord, le travail est trop taxé en France, plus que le capital par exemple. Et si l'on est les champions de la redistribution des richesses (et donc des taxations), je n'ai pas l'impression que la dépense publique permette vraiment de réduire la pauvreté en France.

Pour information, j’ai un reportage qui analysait le taux de propriétaire d’un pays par rapport à la richesse du pays et apparemment c’est corrélé. En effet les pays pauvres(albanie, roumanie…) ont un taux plus élevé de propriétaires et les pays(suisse, norvege…) les plus riches le moins élevé.
Donc soyons un peu content que la France ne soit pas parmis les pays où il y a le plus de propriétaires sinon cela voudrait dire que notre économie va mal

a écrit : Pour information, j’ai un reportage qui analysait le taux de propriétaire d’un pays par rapport à la richesse du pays et apparemment c’est corrélé. En effet les pays pauvres(albanie, roumanie…) ont un taux plus élevé de propriétaires et les pays(suisse, norvege…) les plus riches le moins élevé.
Donc soyons un peu
content que la France ne soit pas parmis les pays où il y a le plus de propriétaires sinon cela voudrait dire que notre économie va mal Afficher tout
Alors ce n'est pas tout à fait vrai. Oui les pays où il y a moins de propriétaires sont des pays à l'économie dynamique qui implique une grande mobilité des agents (FR, DE, NL, US...).
Par contre il est faux de dire qu'un pays à fort taux de propriétaires est un pays pauvre. Tu cites la Norvège, mais en fait non: 80% de propriétaires ! Le parc locatif est quasiment inexistant. Je pense qu'il faut aussi prendre en compte l'attrait du pays (tourisme, dynamisme culturel...), et dans ce domaine, en effet, la France est dans le peloton de tête.

a écrit : Aujourd’hui les « rois du pétrole » de l’immobilier c’est ceux qui paient cash. Un acheteur qui va acheter un bien avec une chance d’échec de la transaction nulle, ca peut négocier fortement. Ça dépend du but recherché. Lorsque les taux sont bas ou qu'on est un investisseur qui souhaite accroître son patrimoine il vaut mieux mettre un minimum d'apport personnel et emprunter un maximum pour garder sa capacité à financer d'autres biens. C'est aussi utile pour amortir les frais et réduire ses impôts.

En revanche, s'il s'agit de sécuriser de l'épargne, d'acheter une résidence principale, un bien très convoité ou que les taux sont hauts on aura plutôt tendance à acheter comptant si possible.

Tout dépend de la conjoncture, de l'objectif visé et de la situation de l'acheteur. C'est pour ça qu'il est impératif d'avoir un objectif clair et une simulation robuste avant de se décider.

a écrit : Intéressant cette anecdote. Je trouve tout aussi surprenant le nombre de personnes qui ne se lancent pas dès qu'elles en ont les moyens dans l'achat de leur résidence principale.
Alors certes les taux d'emprunt sont hauts depuis 2 ans. Mais même avant 2020, mes amis trentenaires (et je ne parle mê
me pas des plus jeunes) tergiversaient des lustres avant de se lancer. Et ce n'est pas nécessairement un pb financier....même les avocats parisiens tardaient à acheter.
On a énormément de français qui souhaitent garder une forme de liberté avant, plus tard, d'acheter le bien de leur rêve pour lequel ils s'endetteront au maximum de leur capacité.
Avec ma femme on a fait le pari inverse : on a acheté à 26 ans un T3 alors qu'on aurait plus acheter plus grand, plus beau et surtout avec un remboursement plus consequent. Gardant ainsi de la capacité d'emprunt. Dont on s'est servi pour acheter 2 appartements.
Et voyant que la banque systématiquement prenait en considération un estimatif des revenus locatifs à venir dans le calcul du taux d'endettement, ben on a pu réitérer l'opération encore et encore.
Et les mêmes amis parisiens de nous demander si on avait gagné au loto.
Pas du tout. Même avec 2 salaires inferieurs à 2000€ on peut jouer sur l'effet de levier de l'endettement.
Bon aujourd'hui c'est certain que le contexte bancaire est plus compliqué.
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Très content pour vous, tout a bien fonctionné, vous avez sûrement fait les bons choix. Mais comme tu le dis c'est un pari. Beaucoup de gens hésitent car ça demande du temps et de l'énergie de faire ce que vous avez fait. Ça implique de s'y mettre donc ça rogne sur le temps libre, ça implique aussi du stress et une part de risque. Si je reprends ton exemple de l'avocat, il a certainement beaucoup donné de sa personne pour arriver à une situation financière confortable, il fait certainement pas mal d'heures au boulot, donc ça ne m'étonnerait pas qu'il ait voulu profiter un peu de la vie avant de se lancer dans ce type de projet. Surtout qu'il sait que même si l'immobilier augmente il aura les moyens d'accéder à la propriété plus tard. Bref chacun voit midi a sa porte, vous avez initié tôt votre ascension sociale au travers de l'immobilier, il a misé sur une autre voie.