La première sage-femme "moderne" a formé des milliers de personnes

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Au début du XVIIIe siècle, Angélique du Coudray fut la première sage-femme "moderne", à une époque où la profession était encore exercée par des matrones religieuses et illettrées, sans formation médicale. Elle forma des milliers de sages-femmes et contribua à réduire la mortalité infantile.

Louis XV lui délivra un brevet royal l'autorisant à enseigner dans toute le royaume. Durant 25 ans, elle parcourut la France, formant près de 5000 praticiennes, en s'aidant notamment d'un mannequin obstétrique de taille réelle et très détaillé.


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a écrit : « Matrones religieuses et illettrées » Des femmes âgées prodiguant leurs soins en s'appuyant sur la prière et non sur des traités de médecine.

(Extrait de source):
« Elle a été une actrice importante du recul de la mortalité infantile à cette époque. Pédagogue mais pas naïve, cette aristocrate du cordon ombilical voyage entourée d'une véritable cour, financée par l'Etat, vendant manuels et mannequins à tour de bras, se heurtant à ses consœurs superstitieuses et aux médecins jaloux de sa royale protection.

Elle meurt riche, en 1789 à 75 ans, sa tâche accomplie : la mortalité infantile étant en nette régression ».

Sans remettre en question les progrès apportés par Angélique du Coudray, d'autres liens apportent une toute autre vision, étayée par plusieurs études historiques.

Une baisse de la fécondité des femmes Françaises, passant de 6 enfants à "seulement" 4,5. Ceci peut paraître paradoxal à première vue, mais la France se dirige vers une Transition Démographique, où les couples recherchent plus une descendance de qualité que de quantité. Or, à moindre nombre de grossesses, la probabilité de survie des nourrissons augmente.
Un autre phénomène jouera positivement: l'élévation de l'âge moyen du mariage et de la première maternité. La probabilité de complications, tant pour la mère comme l'enfant augmente, quand celle-ci est encore très jeune.
Un recours moindre aux nourrices. Les femmes allaitent leurs enfants sur des périodes plus longues, apportant tous les bienfaits nutritionnels et sanitaires bien connus aujourd'hui.

En parallèle, l'Agriculture à également fait quelques progrès, conduisant à une plus grande disponibilité Alimentaire.

Et enfin, même si le vaccin de la variole n'est pas encore là, elle est devenue endémique, au lieu de correspondre à des vagues épidemiologiques décimant des populations sans aucune immunité naturelle.

Entre autres sources consultées:
www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-france-xviiie-siecle-geant-demographique-9610/

books.openedition.org/pumi/23672?lang=fr#:~:text=4La%20premi%C3%A8re%20concerne%20le,pas%20%C3%A0%20vivre%20cinq%20ans%20!


Tous les commentaires (12)

Le mannequin obstétrique s’appelait-il Cynthia ? :)

« Matrones religieuses et illettrées »

a écrit : « Matrones religieuses et illettrées » Des femmes âgées prodiguant leurs soins en s'appuyant sur la prière et non sur des traités de médecine.

Elle a eu plus de succès que Semmelweis qui fut honnit de ses pairs et finit dans un hopital psy où on l'acheva

(Extrait de source):
« Elle a été une actrice importante du recul de la mortalité infantile à cette époque. Pédagogue mais pas naïve, cette aristocrate du cordon ombilical voyage entourée d'une véritable cour, financée par l'Etat, vendant manuels et mannequins à tour de bras, se heurtant à ses consœurs superstitieuses et aux médecins jaloux de sa royale protection.

Elle meurt riche, en 1789 à 75 ans, sa tâche accomplie : la mortalité infantile étant en nette régression ».

Sans remettre en question les progrès apportés par Angélique du Coudray, d'autres liens apportent une toute autre vision, étayée par plusieurs études historiques.

Une baisse de la fécondité des femmes Françaises, passant de 6 enfants à "seulement" 4,5. Ceci peut paraître paradoxal à première vue, mais la France se dirige vers une Transition Démographique, où les couples recherchent plus une descendance de qualité que de quantité. Or, à moindre nombre de grossesses, la probabilité de survie des nourrissons augmente.
Un autre phénomène jouera positivement: l'élévation de l'âge moyen du mariage et de la première maternité. La probabilité de complications, tant pour la mère comme l'enfant augmente, quand celle-ci est encore très jeune.
Un recours moindre aux nourrices. Les femmes allaitent leurs enfants sur des périodes plus longues, apportant tous les bienfaits nutritionnels et sanitaires bien connus aujourd'hui.

En parallèle, l'Agriculture à également fait quelques progrès, conduisant à une plus grande disponibilité Alimentaire.

Et enfin, même si le vaccin de la variole n'est pas encore là, elle est devenue endémique, au lieu de correspondre à des vagues épidemiologiques décimant des populations sans aucune immunité naturelle.

Entre autres sources consultées:
www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/histoire-france-xviiie-siecle-geant-demographique-9610/

books.openedition.org/pumi/23672?lang=fr#:~:text=4La%20premi%C3%A8re%20concerne%20le,pas%20%C3%A0%20vivre%20cinq%20ans%20!

a écrit : (Extrait de source):
« Elle a été une actrice importante du recul de la mortalité infantile à cette époque. Pédagogue mais pas naïve, cette aristocrate du cordon ombilical voyage entourée d'une véritable cour, financée par l'Etat, vendant manuels et mannequins à tour de bras, se heurtant à ses consœurs
superstitieuses et aux médecins jaloux de sa royale protection.

Elle meurt riche, en 1789 à 75 ans, sa tâche accomplie : la mortalité infantile étant en nette régression ».
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La fin est erronée.
"Angélique-Marguerite le Boursier du Coudray connue sous le nom de Angélique du Coudray (née en 1712 à Clermont-Ferrand, morte le 16 avril 17942, à Bordeaux) est une sage-femme française."
Wikipédia.

Cette information est corroborée dans plusieurs autres sources.

D'ailleurs, sous la Révolution, des chirurgiens ont tenté de s'en débarrasser et une enquête fut ouverte sur elle. Les très bons témoignages de la province l'ont innocenté.
C'est sous la Révolution qu'elle perd tout, car la République ne soutien plus son association et elle vend ses propres bien pour financer sa cause.

a écrit : Des femmes âgées prodiguant leurs soins en s'appuyant sur la prière et non sur des traités de médecine. Je viens de me rendre compte que les émoticones ne fonctionnent pas sur SCMB, donc mon message était tronqué ! La formulation utilisée dans l’anecdote m’a fait sourire car difficile de faire plus péjoratif…

a écrit : La fin est erronée.
"Angélique-Marguerite le Boursier du Coudray connue sous le nom de Angélique du Coudray (née en 1712 à Clermont-Ferrand, morte le 16 avril 17942, à Bordeaux) est une sage-femme française."
Wikipédia.

Cette information est corroborée dans plusieurs autres sourc
es.

D'ailleurs, sous la Révolution, des chirurgiens ont tenté de s'en débarrasser et une enquête fut ouverte sur elle. Les très bons témoignages de la province l'ont innocenté.
C'est sous la Révolution qu'elle perd tout, car la République ne soutien plus son association et elle vend ses propres bien pour financer sa cause.
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"Morte le 16 avril 17942"... Y a certainement un chiffre en trop là (j'espère !)
Mais lequel ?... ^^

a écrit : Je viens de me rendre compte que les émoticones ne fonctionnent pas sur SCMB, donc mon message était tronqué ! La formulation utilisée dans l’anecdote m’a fait sourire car difficile de faire plus péjoratif… Les émoticones ne fonctionnent pas uniquement sur l'application. Mais tu peux utiliser leur représentation par caractères, genre ;) , ^^ ou encore :p ...

a écrit : "Morte le 16 avril 17942"... Y a certainement un chiffre en trop là (j'espère !)
Mais lequel ?... ^^
1794 ;)

J'ai pris la source de l'anecdote, mais l'information est retrouvable sur plusieurs autres sources.