En 1966, le Japon a connu une forte chute de la natalité. En astrologie japonaise, il s'agit d'une année "Hinoe Uma" (cheval et feu). La croyance populaire veut que les filles nées cette année sont vouées à détruire leur mariage. Pour éviter cette malédiction, les parents reportèrent les naissances (462 620 naissances en moins par rapport à 1965).
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Il est amusant de noter que même des futurs parents qui ne croient pas à cette malédiction peuvent malgré tout choisir de reporter une naissance pour éviter un « handicap » à leur fille plus tard !
Fichue superstition !
Pour mon aîné, on n'a pas réfléchi, on l'a fait à peu près dès qu'on a décidé d'en vouloir un. Pour les puinés, on a calculé de sorte que mon congé maternité soit optimisé, et qu'il soit prolongé par les vacances d'été.
Bon, bah si on avait appris qu'en naissant en 2022, notre enfant serait considéré comme un paria par la plupart de nos concitoyens, on aurait certainement réfléchi à l'idée de ne concevoir le petit que pour une naissance en 2023 et non en 2022.