Le métro londonien chauffe beaucoup

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Le métro de Londres, et en particulier la "Central line", devient de plus en plus chaud. Ancien, mal ventilé et très profond, il accumule la chaleur, même en hiver, au point que la température y dépasse régulièrement les 30°C, avec un record de 35,5°C. En un siècle, sa température moyenne a augmenté de plus de 11°C.

Depuis peu, une partie de cette chaleur, principalement issue du freinage des trains, sert à chauffer des logements.


Tous les commentaires (53)

a écrit : Ta définition du frein magnétique n'est pas bonne. Toi, tu penses grosso-modo à un électroaimant pour serrer des plaquettes, mais ça, c'est la définition du frein électromagnétique. Un frein magnétique, c'est tout sans contact et sans particule, mais ça transforme l'énergie cinétique en chaleur via les courants de Foucault, chaleur qu'il faut évacuer comme disait Nigenielec.
C'est utilisé dans les trains depuis plus d'un siècle. On en trouve parfois dans certains vélos d'appartement, ou même dans des camions. C'est très fiable, ça ne s'use pas, mais ça a certains inconvénients qui limitent son utilisation.
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Est-ce que l'inconvénient principal des freins à courant de Foucault ne serait pas qu'ils ne sont pas de véritables freins mais plutôt des ralentisseurs ?
Est-ce qu'un autre gros inconvénient ne serait t pas qu'ils ne permettent pas l'immobilisation complète d'un véhicule ?
Raison pour laquelle les trains et les poids lourds utilisant les freins à courant de Foucault sont équipés de freins à friction classiques.

a écrit : Il faut surtout un injecteur, qui regroupe tout ça mais surtout qui va synchroniser la phase (l'onde) du courant alternatif avec celle du réseau. Sinon si tu es au maximum de ton onde quand celle du réseau est au minimum, tu as un rendement calamiteux. Oui c'est le travail de l'onduleur de se synchroniser.

a écrit : Heureux les simples d'esprit comme un certain Perceval... Merci ArthOUr !! J'ai hésité à répondre en voyant le sérieux de ce commentaire...

a écrit : Ce ne sont pas seulement les systèmes de freinages des rames de métro, qui produisent de la chaleur résiduelle. Les moteurs, le frottement des roues, l'éclairage et la chaleur dégagée par les passagers, participent à ce medley calorique.
Ceci a donné l'idée à la ville de Paris (suite à la découverte
fortuite d'un escalier d'immeuble descendant directement jusqu'à une station de la ligne 11) d'installer une pompe à chaleur, afin de réduire la facture de 20 logements sociaux.
Il est fonctionnel depuis 2018, et d'autres initiatives de ce type sont en cours dans la capitale.

C'est également à Stockholm, que la chaleur résiduelle produite dans une gare, sert à chauffer des bureaux.

Et si vous vous chauffez... à la chaleur d'ordinateurs ?
C'est encore à Paris, que 304 ordinateurs (des QH-1), chargés de traiter des données bancaires, chauffent une résidence de 79 appartements.

Et aux eaux d'égouts ?
Eh bien oui !. C'est la riothermie, chargée de récupérer la chaleur de toutes les eaux sanitaires tièdes ou chaudes, versées dans le réseau du tout à l'égout.

Ou encore celle issue de la fermentation...
Voire même de procédés industriels les plus divers, requérant des hautes températures.

Un petit lien:
www.effy.fr/magazine/le-top-5-des-systemes-de-chauffage-les-plus-insolites
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.... Découverte "fortuite"... ?
tu peux nous en dire plus ?
ou donner une source,un lien.
car là tu tiens une anecdote

a écrit : Tous les chiffres que je trouve sur internet parlent plutôt de 100 W pour un adulte. Par contre, niveau sources, c’est pas vraiment ça.

Ton chiffre de 750 W, il vient d’où ?
Je tenais ça d'un chauffagiste depuis longtemps, mais j'ai dû être un peu trop crédule ( je n'ai pas vérifié l'info, Internet n'existait pas à l'époque...)

a écrit : Je tenais ça d'un chauffagiste depuis longtemps, mais j'ai dû être un peu trop crédule ( je n'ai pas vérifié l'info, Internet n'existait pas à l'époque...) Ca m'arrive de temps en temps, surtout ici, un vieux souvenir qu'on prend pour acquis, J'avoue avoir tiqué aussi mais on t'avait déja répondu.

"Un humain génère autant de bioélectricité qu'une batterie de 110 volts, les machines avaient trouvé là plus d'énergie qui leur en fallait..." (ref facile à trouver ;) )

a écrit : Ca m'arrive de temps en temps, surtout ici, un vieux souvenir qu'on prend pour acquis, J'avoue avoir tiqué aussi mais on t'avait déja répondu.

"Un humain génère autant de bioélectricité qu'une batterie de 110 volts, les machines avaient trouvé là plus d'énergie qui leur en fallait..." (ref facile à trouver ;) )
Matrix.

Grand film à décortiquer, scientifiquement parlant.
Il y a de quoi en écrire 10 anecdotes !!!!

a écrit : Si ca continue comme ça, déjà que le métro, c'est un peu l'enfer, il va bien trouver un moyen de le refroidir, ce bazar. Dans l'histoire, on pensait faire circuler des métropolitains à la vapeur, mais ca a pas bien marché, l'électricité a été LA solution,

Tout le débat que j'ai
lu est très intéressant, mais le commentaire de Nomatters souligne le problème majeur, les métros, faut que ca aille vite, les stations sont a 400 mètres les unes des autres en moyenne, accélérer vite, aller vite, freiner vite, débarquer-embarquer, accélérer vite, aller vite...
Le seul truc qui pourrait "rafraichir" un peu tout ça, c'est de réinjecter l'énergie cinétique dans le réseau électrique, mais à cette cadence infernale... Je crois que c'est rentable uniquement sur les trains à grande vitesse et peut être certaines rames intercités récentes (et les bagnoles électriques et hybrides bien entendu) parce qu'on peut anticiper le freinage, mais pas dans le métro où tout est mesuré au plus juste mais où l'objectif n°1 est de transporter des gens.... BEAUCOUP, VITE et PARTOUT!

Le métropolitain montrerait il ses limites??? Je le pense.

P.S, @Nomatters, vu que tu a l'air calé sur ce sujet, es ce que tu pense que le flux entre de rames 10. plus rapide à Paris qu'à Londres est du au fait que les métros parisiens sont sur pneus parce que c'est plus confortable pour les oreilles, mais surtout parce que ca permet d'accélérer et de freiner plus vite?
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Je travaille dans le ferroviaire et je trouve tes explications injustifiées. En quoi le fait de devoir toujours accélérer déccelerer rend la récupération d'énergie et surtout l'anticipation difficiles voire carrément peu pertinente ? Tu penses que le conducteur de rame pilote à vue, sans programmation? La différence par rapport à une lgv est que la récupération d'énergie se fera de façon plus abrupte, avec des à coup, plutôt que de simplement changer l'inertie du train pour une lgv,mais ce n'est pas un point bloquant. Comme pour le reste du métro, cela signifie des durées de vie et des maintenances plus contraignantes. Sur une voiture hybride en ville, le fonctionnement est le même, les changements de vitesses, arrêt et redémarrages sont fréquents, dans une moindre mesure. Quand à réinjecter l'énergie dans le réseau, il y a plusieurs technos, certaines étant plus adaptées à ces changements brusques (je ne suis pas un spécialiste). Pense à la différence entre une batterie et un super condensateur par exemple. Bref tu conclues rapidement que la techno lgv n'est pas applicable directement sur le métro (on s'en serait douté, les grandes infrastructures sont pas définition spécifiques), ce n'est pas pour autant qu'il n'y a aucune solution existante ou à creuser. Peut-être que c'est compliqué voire non pertinent, mais pas pour les raisons que tu évoques.

a écrit : Je travaille dans le ferroviaire et je trouve tes explications injustifiées. En quoi le fait de devoir toujours accélérer déccelerer rend la récupération d'énergie et surtout l'anticipation difficiles voire carrément peu pertinente ? Tu penses que le conducteur de rame pilote à vue, sans programmation? La différence par rapport à une lgv est que la récupération d'énergie se fera de façon plus abrupte, avec des à coup, plutôt que de simplement changer l'inertie du train pour une lgv,mais ce n'est pas un point bloquant. Comme pour le reste du métro, cela signifie des durées de vie et des maintenances plus contraignantes. Sur une voiture hybride en ville, le fonctionnement est le même, les changements de vitesses, arrêt et redémarrages sont fréquents, dans une moindre mesure. Quand à réinjecter l'énergie dans le réseau, il y a plusieurs technos, certaines étant plus adaptées à ces changements brusques (je ne suis pas un spécialiste). Pense à la différence entre une batterie et un super condensateur par exemple. Bref tu conclues rapidement que la techno lgv n'est pas applicable directement sur le métro (on s'en serait douté, les grandes infrastructures sont pas définition spécifiques), ce n'est pas pour autant qu'il n'y a aucune solution existante ou à creuser. Peut-être que c'est compliqué voire non pertinent, mais pas pour les raisons que tu évoques. Afficher tout Oh je ne me prétend pas spécialiste, mais je suis déja monté dans des cabines de conduite de train du genre qui desservent toutes les gares, ils accélèrent à fond jusqu'à 120, restent à cette vitesse 2 minutes et freinent fort, pas dans des TGV où ils accélèrent doucement jusqu'à la vitesse de croisière qu'ils gardent pendant une demiheure et coupent l'alimentation des moteurs 10 bornes avant la gare sans freiner, utilisant les freins électriques et mécaniques le moins souvent possible pour préserver le matos. C'est comme ça que je conduis en ville, d'ailleurs, et pourtant, j'ai un moteur thermique.

Deux utilisations différentes du transport, mais oui, un jour, j'imagine qu'on pourra faire ça avec les métros et les TER, car l'énergie est précieuse, économisons la. ;) Il est évident qu'ils y travaillent.

a écrit : Ca m'arrive de temps en temps, surtout ici, un vieux souvenir qu'on prend pour acquis, J'avoue avoir tiqué aussi mais on t'avait déja répondu.

"Un humain génère autant de bioélectricité qu'une batterie de 110 volts, les machines avaient trouvé là plus d'énergie qui leur en fallait..." (ref facile à trouver ;) )
Ça m'a un peu interpellé, cette affaire (et remis les choses à leur place :) ).
Un adulte consomme au repos en moyenne sur une journée 2000 kcal. Si toute cette énergie est transformée en chaleur, cela nous donne environ 2324 Wh (1kcal=1,16222Wh), soit environ une puissance de travail de 100W (96,85W pour être précis) pendant une heure.
On peut donc dire qu'un adulte peu actif possède une puissance de chauffe de 100W, je pense. Une erreur dans mon raisonnement ???

a écrit : Ça m'a un peu interpellé, cette affaire (et remis les choses à leur place :) ).
Un adulte consomme au repos en moyenne sur une journée 2000 kcal. Si toute cette énergie est transformée en chaleur, cela nous donne environ 2324 Wh (1kcal=1,16222Wh), soit environ une puissance de travail de 100W (96,85W pour ê
tre précis) pendant une heure.
On peut donc dire qu'un adulte peu actif possède une puissance de chauffe de 100W, je pense. Une erreur dans mon raisonnement ???
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Non, c'est bon, comme LyraeAB l'avait écrit.

a écrit : Mais les angles, c'est pas un peuple ? les angles de la télé-réalité