Pour déneiger, on pulvérise de l'eau chaude au Japon

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a écrit : Et l'eau, elle reste chaude ou bien elle gèle une fois en surface? Parce que ça serait la meilleure idée pour avoir une belle patinoire! A partir du moment où tu commence à arroser, tu ne peux plus arrêter sinon effectivement tu va empirer le phénomène. Mais à partir du moment où l'eau est "à volonté", ça ne pose pas spécialement de problème.

À mon avis c'est même mieux que saler, environnementalement parlant.

L'avantage indéniable de ce système, par rapport au salage des routes, est qu'il fait appel à un ressource locale, et qui, de plus a un impact minimal sur l'Environnement.

Sachez que le sel répandu sur la voirie durant un épisode de neige et de verglas.... se retrouve dans le sol et les cours d'eau. Nos amis Canadiens en savent grandement quelque chose.
Aussi, a un fabricant de sucre à partir de la betterave, lui est venu l'idée de faire usage du jus résiduel, afin de se prémunir de verglas et de neige sur les routes.
Il s'agit en réalité d'un mélange de sucre et de sel, qui a montré son efficacité jusqu'à des températures de -28 degrés Celsius.
Ceci ne supprime par l'emploi de sel, mais a au moins le mérite de diminuer son tonnage par deux.

Tout comme l'épandage d'eau chaude sur la voirie, il existe aussi au Japon (Sapporo, par exemple) le principe de "route chauffante", alimentée d'eau hydrothermale.
L'Islande -pays possédant d'immenses ressources en matière de géothermie- en fait usage pour chauffer des portions de routes, rues et trottoirs. Une anecdote SCMB était consacrée au sujet, en 2013.

La Belgique a également étudié ce sujet, mais en optant pour l'usage de billes de paraffine incorporées au revêtement de la route. Les résultats ne semblent pas avoir été assez probants, pour avoir eu une application commerciale.

Actuellement, plusieurs projets et applications de routes chauffantes, existent de par le monde, dont en France.
A la différence du système montré dans l'anecdote, il n'y a pas d'aspersion d'eau, mais de chauffage, au même titre que celui du chauffage au sol, dans une maison.
Le coût d'installation du réseau souterrain est assez prohibitif et ne peut donc être envisageable que sur des portions d'asphalte pouvant présenter un risque pour la sécurité routière : un endroit ombragé durant toute la journée, ou un péage d'autoroute (où il faut ralentir ou freiner), par exemple.
S'il est possible de faire usage d'une chaleur résiduelle issue d'un site Industriel proche, ça peut être financièrement rentable.
De même, il est possible de capter la chaleur de la route en été, puis de la stocker en sous-sol et de l'utiliser durant la période hivernale.

a écrit : Tu fais souvent du deux roues quand il gèle ? ;) "Lessiver" la route, c'est enlever les particules grasses qui sont rejetées majoritairement par les échappements des véhicules, ainsi que les trop plein de réservoirs des camions. Après un long temps sans pluie, si la première pluie n'est pas une pluie d'orage, ces particules se décollent du revêtement et rendent la route plus glissante.
C'est aussi valable pour les voitures, mais tous les motards en ont déjà fait l'expérience.
Et oui, il m'est arrivé d'avoir à revenir chez moi en moto après un fort épisode neige et verglas, de Lille à Douai, le 15 décembre 1999... 40 bornes sur la voie de droite de l'autoroute A1, dans la trace des camions, à éviter les congères qui se décollaient de leurs remorques... Épique !!!


Tous les commentaires (29)

Ça à l'air plutôt pas mal comme idée, et ça permet de "lessiver" les routes, sécurisant la circulation des deux roues.

a écrit : Ça à l'air plutôt pas mal comme idée, et ça permet de "lessiver" les routes, sécurisant la circulation des deux roues. Tu fais souvent du deux roues quand il gèle ? ;)

Pratique aussi pour les piétons ! Parce que ça fait bien mal quand tu glisses sur du verglas en sortant de chez toi. Ça peut casser une hanche ! Voire pire.
Mais bon, faut avoir des sources d'eau chaude...c'est pas applicable n'importe où.

Et l'eau, elle reste chaude ou bien elle gèle une fois en surface? Parce que ça serait la meilleure idée pour avoir une belle patinoire!

a écrit : Et l'eau, elle reste chaude ou bien elle gèle une fois en surface? Parce que ça serait la meilleure idée pour avoir une belle patinoire! A partir du moment où tu commence à arroser, tu ne peux plus arrêter sinon effectivement tu va empirer le phénomène. Mais à partir du moment où l'eau est "à volonté", ça ne pose pas spécialement de problème.

À mon avis c'est même mieux que saler, environnementalement parlant.

L'avantage indéniable de ce système, par rapport au salage des routes, est qu'il fait appel à un ressource locale, et qui, de plus a un impact minimal sur l'Environnement.

Sachez que le sel répandu sur la voirie durant un épisode de neige et de verglas.... se retrouve dans le sol et les cours d'eau. Nos amis Canadiens en savent grandement quelque chose.
Aussi, a un fabricant de sucre à partir de la betterave, lui est venu l'idée de faire usage du jus résiduel, afin de se prémunir de verglas et de neige sur les routes.
Il s'agit en réalité d'un mélange de sucre et de sel, qui a montré son efficacité jusqu'à des températures de -28 degrés Celsius.
Ceci ne supprime par l'emploi de sel, mais a au moins le mérite de diminuer son tonnage par deux.

Tout comme l'épandage d'eau chaude sur la voirie, il existe aussi au Japon (Sapporo, par exemple) le principe de "route chauffante", alimentée d'eau hydrothermale.
L'Islande -pays possédant d'immenses ressources en matière de géothermie- en fait usage pour chauffer des portions de routes, rues et trottoirs. Une anecdote SCMB était consacrée au sujet, en 2013.

La Belgique a également étudié ce sujet, mais en optant pour l'usage de billes de paraffine incorporées au revêtement de la route. Les résultats ne semblent pas avoir été assez probants, pour avoir eu une application commerciale.

Actuellement, plusieurs projets et applications de routes chauffantes, existent de par le monde, dont en France.
A la différence du système montré dans l'anecdote, il n'y a pas d'aspersion d'eau, mais de chauffage, au même titre que celui du chauffage au sol, dans une maison.
Le coût d'installation du réseau souterrain est assez prohibitif et ne peut donc être envisageable que sur des portions d'asphalte pouvant présenter un risque pour la sécurité routière : un endroit ombragé durant toute la journée, ou un péage d'autoroute (où il faut ralentir ou freiner), par exemple.
S'il est possible de faire usage d'une chaleur résiduelle issue d'un site Industriel proche, ça peut être financièrement rentable.
De même, il est possible de capter la chaleur de la route en été, puis de la stocker en sous-sol et de l'utiliser durant la période hivernale.

a écrit : Tu fais souvent du deux roues quand il gèle ? ;) "Lessiver" la route, c'est enlever les particules grasses qui sont rejetées majoritairement par les échappements des véhicules, ainsi que les trop plein de réservoirs des camions. Après un long temps sans pluie, si la première pluie n'est pas une pluie d'orage, ces particules se décollent du revêtement et rendent la route plus glissante.
C'est aussi valable pour les voitures, mais tous les motards en ont déjà fait l'expérience.
Et oui, il m'est arrivé d'avoir à revenir chez moi en moto après un fort épisode neige et verglas, de Lille à Douai, le 15 décembre 1999... 40 bornes sur la voie de droite de l'autoroute A1, dans la trace des camions, à éviter les congères qui se décollaient de leurs remorques... Épique !!!

a écrit : L'avantage indéniable de ce système, par rapport au salage des routes, est qu'il fait appel à un ressource locale, et qui, de plus a un impact minimal sur l'Environnement.

Sachez que le sel répandu sur la voirie durant un épisode de neige et de verglas.... se retrouve dans le sol et les co
urs d'eau. Nos amis Canadiens en savent grandement quelque chose.
Aussi, a un fabricant de sucre à partir de la betterave, lui est venu l'idée de faire usage du jus résiduel, afin de se prémunir de verglas et de neige sur les routes.
Il s'agit en réalité d'un mélange de sucre et de sel, qui a montré son efficacité jusqu'à des températures de -28 degrés Celsius.
Ceci ne supprime par l'emploi de sel, mais a au moins le mérite de diminuer son tonnage par deux.

Tout comme l'épandage d'eau chaude sur la voirie, il existe aussi au Japon (Sapporo, par exemple) le principe de "route chauffante", alimentée d'eau hydrothermale.
L'Islande -pays possédant d'immenses ressources en matière de géothermie- en fait usage pour chauffer des portions de routes, rues et trottoirs. Une anecdote SCMB était consacrée au sujet, en 2013.

La Belgique a également étudié ce sujet, mais en optant pour l'usage de billes de paraffine incorporées au revêtement de la route. Les résultats ne semblent pas avoir été assez probants, pour avoir eu une application commerciale.

Actuellement, plusieurs projets et applications de routes chauffantes, existent de par le monde, dont en France.
A la différence du système montré dans l'anecdote, il n'y a pas d'aspersion d'eau, mais de chauffage, au même titre que celui du chauffage au sol, dans une maison.
Le coût d'installation du réseau souterrain est assez prohibitif et ne peut donc être envisageable que sur des portions d'asphalte pouvant présenter un risque pour la sécurité routière : un endroit ombragé durant toute la journée, ou un péage d'autoroute (où il faut ralentir ou freiner), par exemple.
S'il est possible de faire usage d'une chaleur résiduelle issue d'un site Industriel proche, ça peut être financièrement rentable.
De même, il est possible de capter la chaleur de la route en été, puis de la stocker en sous-sol et de l'utiliser durant la période hivernale.
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Autre endroit où il faut se méfier du verglas : le dessus des ponts, là où il n'y a pas de terre qui radoucit la température de surface du revêtement. Bien souvent, la route n'est qu'humide quand le dessus du pont est verglacé...

a écrit : "Lessiver" la route, c'est enlever les particules grasses qui sont rejetées majoritairement par les échappements des véhicules, ainsi que les trop plein de réservoirs des camions. Après un long temps sans pluie, si la première pluie n'est pas une pluie d'orage, ces particules se décollent du revêtement et rendent la route plus glissante.
C'est aussi valable pour les voitures, mais tous les motards en ont déjà fait l'expérience.
Et oui, il m'est arrivé d'avoir à revenir chez moi en moto après un fort épisode neige et verglas, de Lille à Douai, le 15 décembre 1999... 40 bornes sur la voie de droite de l'autoroute A1, dans la trace des camions, à éviter les congères qui se décollaient de leurs remorques... Épique !!!
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Punaise, l'hiver 99, on s'en souviendra tous !

Donc plutôt que d'utiliser des équipements adaptés (pneus hiver par exemple) on préfère gaspiller de l'eau.

a écrit : Donc plutôt que d'utiliser des équipements adaptés (pneus hiver par exemple) on préfère gaspiller de l'eau. En quoi c'est du gaspillage ? Ils utilisent les sources d'eau chaudes...ça ruisselle et ça repart dans le circuit normal.

a écrit : En quoi c'est du gaspillage ? Ils utilisent les sources d'eau chaudes...ça ruisselle et ça repart dans le circuit normal. Parce-que rien ne dit que ça repart bien d'où ça vient.

a écrit : Donc plutôt que d'utiliser des équipements adaptés (pneus hiver par exemple) on préfère gaspiller de l'eau. On pourrait aussi adapter nos vies au climat et à la météo et ne pas le modeler comme bon nous semble ^^ mais bon ce n'est pas confortable et les gens aiment les choses confortables ^^.

a écrit : Pratique aussi pour les piétons ! Parce que ça fait bien mal quand tu glisses sur du verglas en sortant de chez toi. Ça peut casser une hanche ! Voire pire.
Mais bon, faut avoir des sources d'eau chaude...c'est pas applicable n'importe où.
À mon époque et c'est véridique, on découpait des morceaux de chambre à air de vélos/motos etc à mettre sous nos pieds pour ne pas glisser. Pour ma part, je pensais que ça marchait mieux que ce qui était laine et que nous fabriquait généreusement nos grands-parents
PS : c'était des sortes de lanières que l'on mettait par dessus les chaussures ..

a écrit : "Lessiver" la route, c'est enlever les particules grasses qui sont rejetées majoritairement par les échappements des véhicules, ainsi que les trop plein de réservoirs des camions. Après un long temps sans pluie, si la première pluie n'est pas une pluie d'orage, ces particules se décollent du revêtement et rendent la route plus glissante.
C'est aussi valable pour les voitures, mais tous les motards en ont déjà fait l'expérience.
Et oui, il m'est arrivé d'avoir à revenir chez moi en moto après un fort épisode neige et verglas, de Lille à Douai, le 15 décembre 1999... 40 bornes sur la voie de droite de l'autoroute A1, dans la trace des camions, à éviter les congères qui se décollaient de leurs remorques... Épique !!!
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Tu a fait comme moi? Te servir de tes pieds comme stabilisateurs au cas ou? ^^
Je confirme, c'est tout a fait possible de rouler en bécane sur la neige avec des pneus routes, a condition qu'elle soit pas tassée partout (sinon c'est Holiday on ice), mais c'est comme en bagnole, 50kmk max et on oublie les freins. ^^

Pour ton histoire de route et de petite pluie, je confirme aussi, ptite pluie de fin d'été et HOP sortie de route a 70kmk, bagnole à la ferraille, depuis jme méfie.

Pour l'anecdote, ca serait pas du luxe vers chez moi, comme dit plus haut, on a un vrai "virage de la Mort", toujours à l'ombre en hiver, mais personne ne s'est jamais tué parce que le virage tourne dans le sens de la montagne, par contre, des bagnoles pétées...

a écrit : On pourrait aussi adapter nos vies au climat et à la météo et ne pas le modeler comme bon nous semble ^^ mais bon ce n'est pas confortable et les gens aiment les choses confortables ^^. C'est dans notre nature de modifier la nature. Rien que la route n'est pas naturelle, si on a des bagnoles, c'est parce qu'il y a des routes. Sinon on aurait pas de bagnoles, on aurait des mules.^^

Après Speedrod a raison kekeupart, mais la liste est longue.

P.S, les pneus neige, ca sert a rien quand on sait pas conduire sur la neige. ^^

a écrit : À mon époque et c'est véridique, on découpait des morceaux de chambre à air de vélos/motos etc à mettre sous nos pieds pour ne pas glisser. Pour ma part, je pensais que ça marchait mieux que ce qui était laine et que nous fabriquait généreusement nos grands-parents
PS : c'était des sortes de lanières
que l'on mettait par dessus les chaussures .. Afficher tout
Du fil de fer, ca marche bien aussi.

Des peaux de phoque aussi... Brigitte va couiner! ^^

a écrit : Du fil de fer, ca marche bien aussi.

Des peaux de phoque aussi... Brigitte va couiner! ^^
La Madrague est en ébullition suite à votre commentaire ;) ^^

a écrit : Du fil de fer, ca marche bien aussi.

Des peaux de phoque aussi... Brigitte va couiner! ^^
Moi j'ai pas compris le rapport entre la femme du Président de la République Française et les peaux de phoque...

:)

a écrit : Moi j'ai pas compris le rapport entre la femme du Président de la République Française et les peaux de phoque...

:)
En fait, je pensais a Brigitte Bardot, pas à Brigitte Macron.

Mais tu a quel âge??? Tu est majeur, j'espère?! ... (autant Epoxy a 12 ans... va savoir!)