Plus de congés pour les non-fumeurs

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Au Japon, l'entreprise "Piala Inc" donne à son personnel non-fumeur 6 jours de congés supplémentaires par an par rapport aux fumeurs pour compenser le temps que ces derniers consacrent aux pauses cigarette. C'est également une manière simple d'inciter les employés à ne plus fumer.


Commentaires préférés (3)

Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.

Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.

J’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.

Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.

Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.

a écrit : Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.

Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.

J
’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.

Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.

Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.
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C'est une remarque que je partage et qui explique je trouve (en tout cas dans le monde du travail que je côtoie) un certain décalage entre des jeunes entrants sur le marché du travail qui veulent travailler en étant heureux et des "vieux" qui ne comprennent pas qu'on ne donne pas tout son temps à son travail et qui sont souvent au bord du burn-out.
La quête du bonheur, la quête de "sens", le rejet des "bullshit job", la créativité, le social doit absolument primer sur le présentéisme, les horaires à rallonge, les activités professionnelles sans but.

En plus, cela n'est pas en contradiction avec la production de valeur ajoutée ou les bénéfices d'une entreprises. La semaine à 4 jours, le télétravail, la flexibilité des horaires, les congés parentaux, les vacances ont tous prouvé à leur manière qu'ils ne nuisaient pas à la productivité, bien au contraire.

a écrit : C'est une remarque que je partage et qui explique je trouve (en tout cas dans le monde du travail que je côtoie) un certain décalage entre des jeunes entrants sur le marché du travail qui veulent travailler en étant heureux et des "vieux" qui ne comprennent pas qu'on ne donne pas tout son temps à son travail et qui sont souvent au bord du burn-out.
La quête du bonheur, la quête de "sens", le rejet des "bullshit job", la créativité, le social doit absolument primer sur le présentéisme, les horaires à rallonge, les activités professionnelles sans but.

En plus, cela n'est pas en contradiction avec la production de valeur ajoutée ou les bénéfices d'une entreprises. La semaine à 4 jours, le télétravail, la flexibilité des horaires, les congés parentaux, les vacances ont tous prouvé à leur manière qu'ils ne nuisaient pas à la productivité, bien au contraire.
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Et crois-moi que même chez les jeunes, ce n’est pas si évident.
J’ai 33 ans et je suis un des seuls à oser dire non quand on me demande un truc en plus alors que mon planning est déjà complet. Je travaille dans la pub, nombreux sont ceux qui tapent 50h et + et disent que « de toutes façons c’est partout pareil ».
Mais bon sang, c’est partout pareil justement parce que tout le monde accepte en silence et participe à maintenir ce système vicieux en place !

Du coup, dès qu’il y a des stagiaires ou des petits nouveaux, j’essaie de les prendre sous mon aile et leur apprendre à se faire respecter.
Cela dit, en écrivant ce commentaire je me rends compte qu’effectivement, pour ceux ayant la vingtaine, c’est plus répandu.
J’ai connu deux démissions de stagiaires en un an et j’ai été le seul à les féliciter parce que ça demande un sacré courage de quitter un stage de fin d’études quand il ne convient pas.
Tous étaient là à dire « ouin ouin les jeunes ils veulent tout tout de suite », ben oui, quand tu t’engages dans un stage de 6 mois qui va conditionner ton entrée sur le marché d’un secteur extrêmement concurrentiel et que tu te rends compte que tu n’apprends rien, c’est normal de vouloir aller voir ailleurs !
Un stagiaire est là pour apprendre le métier, pas récupérer les tâches que l’on n’a pas envie de faire.


Tous les commentaires (52)

Au Japon, ils n'ont le droit qu'à 3 semaines de congés payés par an (contre nos 5 semaines). Cependant, en moyenne, ils n'utilisent que la moitié de ces congés soit une dizaine de jours par an
En effet, c'est assez mal vu de prendre des vacances (pour des raisons culturelles et historique). Imaginez donc leur réaction quand ils voient le calendrier de nos professeurs !

Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.

Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.

J’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.

Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.

Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.

a écrit : Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.

Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.

J
’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.

Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.

Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.
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C'est une remarque que je partage et qui explique je trouve (en tout cas dans le monde du travail que je côtoie) un certain décalage entre des jeunes entrants sur le marché du travail qui veulent travailler en étant heureux et des "vieux" qui ne comprennent pas qu'on ne donne pas tout son temps à son travail et qui sont souvent au bord du burn-out.
La quête du bonheur, la quête de "sens", le rejet des "bullshit job", la créativité, le social doit absolument primer sur le présentéisme, les horaires à rallonge, les activités professionnelles sans but.

En plus, cela n'est pas en contradiction avec la production de valeur ajoutée ou les bénéfices d'une entreprises. La semaine à 4 jours, le télétravail, la flexibilité des horaires, les congés parentaux, les vacances ont tous prouvé à leur manière qu'ils ne nuisaient pas à la productivité, bien au contraire.

a écrit : Au Japon, ils n'ont le droit qu'à 3 semaines de congés payés par an (contre nos 5 semaines). Cependant, en moyenne, ils n'utilisent que la moitié de ces congés soit une dizaine de jours par an
En effet, c'est assez mal vu de prendre des vacances (pour des raisons culturelles et historique). Im
aginez donc leur réaction quand ils voient le calendrier de nos professeurs ! Afficher tout
Tu penses que les profs une fois les cours finis ou que ce sont les vacances, ils ne font rien et sont tranquilles?

a écrit : C'est une remarque que je partage et qui explique je trouve (en tout cas dans le monde du travail que je côtoie) un certain décalage entre des jeunes entrants sur le marché du travail qui veulent travailler en étant heureux et des "vieux" qui ne comprennent pas qu'on ne donne pas tout son temps à son travail et qui sont souvent au bord du burn-out.
La quête du bonheur, la quête de "sens", le rejet des "bullshit job", la créativité, le social doit absolument primer sur le présentéisme, les horaires à rallonge, les activités professionnelles sans but.

En plus, cela n'est pas en contradiction avec la production de valeur ajoutée ou les bénéfices d'une entreprises. La semaine à 4 jours, le télétravail, la flexibilité des horaires, les congés parentaux, les vacances ont tous prouvé à leur manière qu'ils ne nuisaient pas à la productivité, bien au contraire.
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Et crois-moi que même chez les jeunes, ce n’est pas si évident.
J’ai 33 ans et je suis un des seuls à oser dire non quand on me demande un truc en plus alors que mon planning est déjà complet. Je travaille dans la pub, nombreux sont ceux qui tapent 50h et + et disent que « de toutes façons c’est partout pareil ».
Mais bon sang, c’est partout pareil justement parce que tout le monde accepte en silence et participe à maintenir ce système vicieux en place !

Du coup, dès qu’il y a des stagiaires ou des petits nouveaux, j’essaie de les prendre sous mon aile et leur apprendre à se faire respecter.
Cela dit, en écrivant ce commentaire je me rends compte qu’effectivement, pour ceux ayant la vingtaine, c’est plus répandu.
J’ai connu deux démissions de stagiaires en un an et j’ai été le seul à les féliciter parce que ça demande un sacré courage de quitter un stage de fin d’études quand il ne convient pas.
Tous étaient là à dire « ouin ouin les jeunes ils veulent tout tout de suite », ben oui, quand tu t’engages dans un stage de 6 mois qui va conditionner ton entrée sur le marché d’un secteur extrêmement concurrentiel et que tu te rends compte que tu n’apprends rien, c’est normal de vouloir aller voir ailleurs !
Un stagiaire est là pour apprendre le métier, pas récupérer les tâches que l’on n’a pas envie de faire.

a écrit : Et crois-moi que même chez les jeunes, ce n’est pas si évident.
J’ai 33 ans et je suis un des seuls à oser dire non quand on me demande un truc en plus alors que mon planning est déjà complet. Je travaille dans la pub, nombreux sont ceux qui tapent 50h et + et disent que « de toutes façons c’est partout pareil ».

Mais bon sang, c’est partout pareil justement parce que tout le monde accepte en silence et participe à maintenir ce système vicieux en place !

Du coup, dès qu’il y a des stagiaires ou des petits nouveaux, j’essaie de les prendre sous mon aile et leur apprendre à se faire respecter.
Cela dit, en écrivant ce commentaire je me rends compte qu’effectivement, pour ceux ayant la vingtaine, c’est plus répandu.
J’ai connu deux démissions de stagiaires en un an et j’ai été le seul à les féliciter parce que ça demande un sacré courage de quitter un stage de fin d’études quand il ne convient pas.
Tous étaient là à dire « ouin ouin les jeunes ils veulent tout tout de suite », ben oui, quand tu t’engages dans un stage de 6 mois qui va conditionner ton entrée sur le marché d’un secteur extrêmement concurrentiel et que tu te rends compte que tu n’apprends rien, c’est normal de vouloir aller voir ailleurs !
Un stagiaire est là pour apprendre le métier, pas récupérer les tâches que l’on n’a pas envie de faire.
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"Mais bon sang, c’est partout pareil justement parce que tout le monde accepte en silence et participe à maintenir ce système vicieux en place !"
OUI.

C'est également le cas dans le monde de l'avocature et je me tue à leur dire (à mes amis) que c'est un cercle vicieux. Tout le monde veut devenir associé dès le stage et donc il faut écraser les autres au détriment de sa propre santé.
Dans le monde scientifique et dans l'ingénierie par contre, je trouve que la situation s'est améliorée.

a écrit : Tu penses que les profs une fois les cours finis ou que ce sont les vacances, ils ne font rien et sont tranquilles? une simple comparaison de jours de congés.
La tu pars sur tes propres interprétation de la pensée des autres.
c'est comme si je disais que toi tu penses qu'eux une fois le nombre d'heures fini ,en plus de leurs seulement 3 semaine de vacances ils sont tranquilles et non plus de boulot.
Alors qu'en plus ils restent parfois dans ces jours de congés au travail pour compenser les jours,ou ils pourraient un jour tomber malade et donc être non productif pour la société...
a cela s'ajoute en moyenne approximativement 50/100 des heures supplémentaires qui ne sont pas payées.
Alors oui ,les Japonais peuvent être surpris quand ils voient le temps libre qu'on certain corps de métier.
Tout comme nous pouvons être surpris,de voir qu'il privilégient peut être trop (a nos yeux) leur emploi et l'intérêt commun au détriment de l'intérêt personnel.

a écrit : Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.

Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.

J
’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.

Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.

Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.
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Au Japon ça peut même être plus débile que ça niveau déjeuner.

Certains employés gobbent leur ramen en 3 minutes ce qui, vu le volume du plat, les assoment complètement. Ils retournent donc au boulot en 20 minutes mais ils pioncent sur leur clavier.
Ce qui n'est pas mal vu, puisque le dormeur a vraiment dû se donner à fond pour l'entreprise pour être si fatigué.
Ça et presenteisme effréné, ça donne une culture du travail très particulière.

a écrit : Et crois-moi que même chez les jeunes, ce n’est pas si évident.
J’ai 33 ans et je suis un des seuls à oser dire non quand on me demande un truc en plus alors que mon planning est déjà complet. Je travaille dans la pub, nombreux sont ceux qui tapent 50h et + et disent que « de toutes façons c’est partout pareil ».

Mais bon sang, c’est partout pareil justement parce que tout le monde accepte en silence et participe à maintenir ce système vicieux en place !

Du coup, dès qu’il y a des stagiaires ou des petits nouveaux, j’essaie de les prendre sous mon aile et leur apprendre à se faire respecter.
Cela dit, en écrivant ce commentaire je me rends compte qu’effectivement, pour ceux ayant la vingtaine, c’est plus répandu.
J’ai connu deux démissions de stagiaires en un an et j’ai été le seul à les féliciter parce que ça demande un sacré courage de quitter un stage de fin d’études quand il ne convient pas.
Tous étaient là à dire « ouin ouin les jeunes ils veulent tout tout de suite », ben oui, quand tu t’engages dans un stage de 6 mois qui va conditionner ton entrée sur le marché d’un secteur extrêmement concurrentiel et que tu te rends compte que tu n’apprends rien, c’est normal de vouloir aller voir ailleurs !
Un stagiaire est là pour apprendre le métier, pas récupérer les tâches que l’on n’a pas envie de faire.
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Merci Marius. Je suis content que tu aies écris des faits et des idées que je partage (et je suis plus âgé que toi ^^). Comme ça, je n'ai pas à le faire :).
Il faut arrêter de penser que le travail, c'est la vie. Ça y participe, mais ça ne doit pas la gouverner. Enfin, c'est mon avis...

a écrit : C'est une remarque que je partage et qui explique je trouve (en tout cas dans le monde du travail que je côtoie) un certain décalage entre des jeunes entrants sur le marché du travail qui veulent travailler en étant heureux et des "vieux" qui ne comprennent pas qu'on ne donne pas tout son temps à son travail et qui sont souvent au bord du burn-out.
La quête du bonheur, la quête de "sens", le rejet des "bullshit job", la créativité, le social doit absolument primer sur le présentéisme, les horaires à rallonge, les activités professionnelles sans but.

En plus, cela n'est pas en contradiction avec la production de valeur ajoutée ou les bénéfices d'une entreprises. La semaine à 4 jours, le télétravail, la flexibilité des horaires, les congés parentaux, les vacances ont tous prouvé à leur manière qu'ils ne nuisaient pas à la productivité, bien au contraire.
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En plus des éléments que tu as énoncé, pour moi il y a aussi et surtout le retour sur investissement.

Aucune évolution de salaire ou presque chaque année, très peu de chances d'avoir une promotion, et l'impossibilité de vivre dans autre chose qu'un clapier à Paris.

Donnez moi un appartement de 100m² en plein Paris et le salaire d'un ingénieur en 1970 et je vous les fais, les 50 heures.

a écrit : une simple comparaison de jours de congés.
La tu pars sur tes propres interprétation de la pensée des autres.
c'est comme si je disais que toi tu penses qu'eux une fois le nombre d'heures fini ,en plus de leurs seulement 3 semaine de vacances ils sont tranquilles et non plus de boulot.
Alors qu'en plus ils restent parfois dans ces jours de congés au travail pour compenser les jours,ou ils pourraient un jour tomber malade et donc être non productif pour la société...
a cela s'ajoute en moyenne approximativement 50/100 des heures supplémentaires qui ne sont pas payées.
Alors oui ,les Japonais peuvent être surpris quand ils voient le temps libre qu'on certain corps de métier.
Tout comme nous pouvons être surpris,de voir qu'il privilégient peut être trop (a nos yeux) leur emploi et l'intérêt commun au détriment de l'intérêt personnel.
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Je cherchais comment expliquer mon point de vue et tu l'a fait mieux que moi merci !
Pour répondre à la question, je sais d'expérience que non, le travaille de prof ne s'arrête pas à leurs heurs de cours et qu'ils ont aussi des devoirs.

a écrit : En plus des éléments que tu as énoncé, pour moi il y a aussi et surtout le retour sur investissement.

Aucune évolution de salaire ou presque chaque année, très peu de chances d'avoir une promotion, et l'impossibilité de vivre dans autre chose qu'un clapier à Paris.

Donnez
moi un appartement de 100m² en plein Paris et le salaire d'un ingénieur en 1970 et je vous les fais, les 50 heures. Afficher tout
J'imagine que tu sous-entendais surtout le pouvoir d'achat des années 1970 avec ce salaire d'ingénieur ^^. Aujourd'hui un couple d'ingénieur sans enfant a du mal à devenir propriétaire...
Vive l'inflation.

a écrit : J'imagine que tu sous-entendais surtout le pouvoir d'achat des années 1970 avec ce salaire d'ingénieur ^^. Aujourd'hui un couple d'ingénieur sans enfant a du mal à devenir propriétaire...
Vive l'inflation.
Faudra un jour qu'on m'explique comment le PIB d'une nation peut augmenter sans que les salaires (bas et intermédiaires, à tout le moins) ne suivent...
Enfin, j'ai une petite idée, mais je ne sais pas si elle correspond à la réalité...

a écrit : Au Japon, ils n'ont le droit qu'à 3 semaines de congés payés par an (contre nos 5 semaines). Cependant, en moyenne, ils n'utilisent que la moitié de ces congés soit une dizaine de jours par an
En effet, c'est assez mal vu de prendre des vacances (pour des raisons culturelles et historique). Im
aginez donc leur réaction quand ils voient le calendrier de nos professeurs ! Afficher tout
Du coup les non fumeurs profitant de cet aubaine seraient encore plus mal vu ?
Ce qui serait vu comme un avantage deviendrait une sanction déguisée ?
Mieux vaut peut être => fumer et ne pas avoir le choix.

a écrit : Au Japon, ils n'ont le droit qu'à 3 semaines de congés payés par an (contre nos 5 semaines). Cependant, en moyenne, ils n'utilisent que la moitié de ces congés soit une dizaine de jours par an
En effet, c'est assez mal vu de prendre des vacances (pour des raisons culturelles et historique). Im
aginez donc leur réaction quand ils voient le calendrier de nos professeurs ! Afficher tout
Regarde un peu le nombre de jours fériés qu'ils ont :)
Puis si un jour férié tombe un dimanche, il se répercute sur le jour ouvré suivant chez eux.

Donc certes, ils ont pas bcp de vacances mais ils ont pas mal de fériés.

a écrit : Faudra un jour qu'on m'explique comment le PIB d'une nation peut augmenter sans que les salaires (bas et intermédiaires, à tout le moins) ne suivent...
Enfin, j'ai une petite idée, mais je ne sais pas si elle correspond à la réalité...
Dans certains pays comme le Luxembourg et la Belgique, les salaires (privés et publics) sont indexés sur l'inflation. Si l'inflation atteint 2,5% par exemple, il y augmentation automatique de l'indice et tous les salaires (et pensions) sont revalorisés pour correspondre au panier moyen.

sauf que.... augmenter les salaires augmente l'inflation dans un cercle vicieux. Ainsi à chaque augmentation d'indice pour justement compenser la hausse des prix, les entreprises augmentent leur prix pour compenser la hausse des salaires....(je sais que je ne t'apprend rien ici mais c'est pour ceux qui penseraient qu'augmenter les salaires est forcément une bonne idée pour lutter contre la pauvreté). C'est aussi pour cela que les gouvernement préfèrent souvent les aides ponctuelles des ménages qu'une augmentation généralisée des salaires.

a écrit : Au Japon ça peut même être plus débile que ça niveau déjeuner.

Certains employés gobbent leur ramen en 3 minutes ce qui, vu le volume du plat, les assoment complètement. Ils retournent donc au boulot en 20 minutes mais ils pioncent sur leur clavier.
Ce qui n'est pas mal vu, puisque le dormeu
r a vraiment dû se donner à fond pour l'entreprise pour être si fatigué.
Ça et presenteisme effréné, ça donne une culture du travail très particulière.
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C'est ça le français travail peu comparativement mais est plus productif sur ses heures de travail alors que eux c'est beaucoup de presenteisme. Si bien qu'un français est au final au moins aussi productif qu'un japonais si ce n'est plus alors qu'il dispose de beaucoup beaucoup plus de temps libre...

a écrit : Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.

Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.

J
’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.

Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.

Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.
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Je suis globalement complètement d'accord avec ta perception du travail que tu décris dans tes différents messages (j'avais moi-même démissionné de mon stage de fin d'étude...:) En revanche j'ai tendance à faire l'inverse de toi : je travaille d'une traite (ou presque), déjeune souvent rapidement, plutôt que de faire trop de pauses, par préférence personnelle déjà, mais aussi surtout car je préfère faire mon travail sur une plage de temps plus courte, terminer mes tâches plus tôt, pour rentrer chez moi voir ma famille ou mes amis. (et puis je n'ai de pression de personne vu que je suis mon propre boss... c'est d'ailleurs pas complètement vrai, on a aussi une pression sociale vis à vis de ses salariés, envie d'exemplarité etc.)

a écrit : Dans certains pays comme le Luxembourg et la Belgique, les salaires (privés et publics) sont indexés sur l'inflation. Si l'inflation atteint 2,5% par exemple, il y augmentation automatique de l'indice et tous les salaires (et pensions) sont revalorisés pour correspondre au panier moyen.

sa
uf que.... augmenter les salaires augmente l'inflation dans un cercle vicieux. Ainsi à chaque augmentation d'indice pour justement compenser la hausse des prix, les entreprises augmentent leur prix pour compenser la hausse des salaires....(je sais que je ne t'apprend rien ici mais c'est pour ceux qui penseraient qu'augmenter les salaires est forcément une bonne idée pour lutter contre la pauvreté). C'est aussi pour cela que les gouvernement préfèrent souvent les aides ponctuelles des ménages qu'une augmentation généralisée des salaires. Afficher tout
Entièrement d'accord avec ton analyse pour le cycle inflation=>hausse de salaire=>inflation. Mais augmentation du PIB signifie bien augmentation de la richesse du pays concerné, non ??? Je suis d'accord, nous sommes de plus en plus chaque année (démographie) pour partager ces richesses, mais quand même pas suffisamment pour que la richesse de chacun des bas et moyens revenus augmentent si peu. Si ???
Par contre, passer par la loi le SMIC à 1400€ est une fausse bonne idée. C'est très bien pour ceux qui le touche, mais moins bien sous d'autres aspects. D'un, ce sont les entreprises qui devront assumer cette augmentation (pas l'État) et, de deux, il y aura beaucoup plus de smicards en France. A se demander s'il servira encore à quelque chose de faire des études...
Il faudrait plutôt inciter les entreprises a redistribuer peut-être un peu mieux les richesses qu'elles produisent et, peut-être, sanctionner les investisseurs qui demandent des rendements à deux chiffres (soit supérieur à 10%/an) quand l'inflation n'atteint pas les 2%...
Vous avez dit redistribution des richesses par ruissellement ???

a écrit : Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.

Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.

J
’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.

Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.

Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.
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Je te rassure Marius, on est loin d’être surmené en France. Quand on voit la lenteur administrative et la qualité de service rendu, que ce soit dans le secteur publique ou privé, sous des (faux ?) prétextes de « sous-effectifs », de « Covid », de « conditions de télétravail (LOL) », de « pouvoir d’achat », etc…, je te promets qu’il ne faut pas s’inquiéter de la santé mentale et physique de bon nombre de français et françaises. Moi je n’ai qu’une seule chose à dire : « Regardez un peu comment ça se passe dans d’autres pays (pas forcément lointains) et mettez-vous enfin au travail !!! »