Au Japon, l'entreprise "Piala Inc" donne à son personnel non-fumeur 6 jours de congés supplémentaires par an par rapport aux fumeurs pour compenser le temps que ces derniers consacrent aux pauses cigarette. C'est également une manière simple d'inciter les employés à ne plus fumer.
Commentaires préférés (3)
Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.
Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.
J’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.
Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.
Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.
La quête du bonheur, la quête de "sens", le rejet des "bullshit job", la créativité, le social doit absolument primer sur le présentéisme, les horaires à rallonge, les activités professionnelles sans but.
En plus, cela n'est pas en contradiction avec la production de valeur ajoutée ou les bénéfices d'une entreprises. La semaine à 4 jours, le télétravail, la flexibilité des horaires, les congés parentaux, les vacances ont tous prouvé à leur manière qu'ils ne nuisaient pas à la productivité, bien au contraire.
J’ai 33 ans et je suis un des seuls à oser dire non quand on me demande un truc en plus alors que mon planning est déjà complet. Je travaille dans la pub, nombreux sont ceux qui tapent 50h et + et disent que « de toutes façons c’est partout pareil ».
Mais bon sang, c’est partout pareil justement parce que tout le monde accepte en silence et participe à maintenir ce système vicieux en place !
Du coup, dès qu’il y a des stagiaires ou des petits nouveaux, j’essaie de les prendre sous mon aile et leur apprendre à se faire respecter.
Cela dit, en écrivant ce commentaire je me rends compte qu’effectivement, pour ceux ayant la vingtaine, c’est plus répandu.
J’ai connu deux démissions de stagiaires en un an et j’ai été le seul à les féliciter parce que ça demande un sacré courage de quitter un stage de fin d’études quand il ne convient pas.
Tous étaient là à dire « ouin ouin les jeunes ils veulent tout tout de suite », ben oui, quand tu t’engages dans un stage de 6 mois qui va conditionner ton entrée sur le marché d’un secteur extrêmement concurrentiel et que tu te rends compte que tu n’apprends rien, c’est normal de vouloir aller voir ailleurs !
Un stagiaire est là pour apprendre le métier, pas récupérer les tâches que l’on n’a pas envie de faire.
Tous les commentaires (52)
Au Japon, ils n'ont le droit qu'à 3 semaines de congés payés par an (contre nos 5 semaines). Cependant, en moyenne, ils n'utilisent que la moitié de ces congés soit une dizaine de jours par an
En effet, c'est assez mal vu de prendre des vacances (pour des raisons culturelles et historique). Imaginez donc leur réaction quand ils voient le calendrier de nos professeurs !
Bon, cela dit, j’ai jamais trop compris les gens qui se plaignaient des pauses fumeurs, comme s’il fallait fumer pour avoir le droit de sortir prendre l’air.
Je ne fume pas mais je sors quand même du bureau régulièrement, peut-être même plus que certains fumeurs, sans ça je ne tiendrais pas.
J’ai parfois l’impression que certaines personnes se mettent elles-mêmes la pression à ne pas décrocher de leur poste. Même en télétravail, j’ai des collègues qui me disent qu’ils ne dévissent jamais de leur chaise parce que « j’ose pas », et qui mange devant leur ordi, même chez eux. Quelle horreur de s’infliger cela à soi-même.
Pensez à vous avant tout les amis, vous pouvez vous donner autant que vous voulez pour un job pendant des années, le jour où l’on ne voudra plus de vous on ne prendra pas de pincettes. Ou le jour où votre corps et votre mental lâcheront, il vous faudra un temps fou pour vous en remettre.
Alors, ménagez-vous, autorisez-vous à décrocher et à dire non et si on ne vous laisse pas faire, posez-vous les bonnes questions car le seuil de non-retour en arrière ne prévient jamais et ce n’est qu’une fois que vous l’aurez franchi que vous réaliserez la futilité de vous être tué à la tâche.
La quête du bonheur, la quête de "sens", le rejet des "bullshit job", la créativité, le social doit absolument primer sur le présentéisme, les horaires à rallonge, les activités professionnelles sans but.
En plus, cela n'est pas en contradiction avec la production de valeur ajoutée ou les bénéfices d'une entreprises. La semaine à 4 jours, le télétravail, la flexibilité des horaires, les congés parentaux, les vacances ont tous prouvé à leur manière qu'ils ne nuisaient pas à la productivité, bien au contraire.
J’ai 33 ans et je suis un des seuls à oser dire non quand on me demande un truc en plus alors que mon planning est déjà complet. Je travaille dans la pub, nombreux sont ceux qui tapent 50h et + et disent que « de toutes façons c’est partout pareil ».
Mais bon sang, c’est partout pareil justement parce que tout le monde accepte en silence et participe à maintenir ce système vicieux en place !
Du coup, dès qu’il y a des stagiaires ou des petits nouveaux, j’essaie de les prendre sous mon aile et leur apprendre à se faire respecter.
Cela dit, en écrivant ce commentaire je me rends compte qu’effectivement, pour ceux ayant la vingtaine, c’est plus répandu.
J’ai connu deux démissions de stagiaires en un an et j’ai été le seul à les féliciter parce que ça demande un sacré courage de quitter un stage de fin d’études quand il ne convient pas.
Tous étaient là à dire « ouin ouin les jeunes ils veulent tout tout de suite », ben oui, quand tu t’engages dans un stage de 6 mois qui va conditionner ton entrée sur le marché d’un secteur extrêmement concurrentiel et que tu te rends compte que tu n’apprends rien, c’est normal de vouloir aller voir ailleurs !
Un stagiaire est là pour apprendre le métier, pas récupérer les tâches que l’on n’a pas envie de faire.
OUI.
C'est également le cas dans le monde de l'avocature et je me tue à leur dire (à mes amis) que c'est un cercle vicieux. Tout le monde veut devenir associé dès le stage et donc il faut écraser les autres au détriment de sa propre santé.
Dans le monde scientifique et dans l'ingénierie par contre, je trouve que la situation s'est améliorée.
La tu pars sur tes propres interprétation de la pensée des autres.
c'est comme si je disais que toi tu penses qu'eux une fois le nombre d'heures fini ,en plus de leurs seulement 3 semaine de vacances ils sont tranquilles et non plus de boulot.
Alors qu'en plus ils restent parfois dans ces jours de congés au travail pour compenser les jours,ou ils pourraient un jour tomber malade et donc être non productif pour la société...
a cela s'ajoute en moyenne approximativement 50/100 des heures supplémentaires qui ne sont pas payées.
Alors oui ,les Japonais peuvent être surpris quand ils voient le temps libre qu'on certain corps de métier.
Tout comme nous pouvons être surpris,de voir qu'il privilégient peut être trop (a nos yeux) leur emploi et l'intérêt commun au détriment de l'intérêt personnel.
Certains employés gobbent leur ramen en 3 minutes ce qui, vu le volume du plat, les assoment complètement. Ils retournent donc au boulot en 20 minutes mais ils pioncent sur leur clavier.
Ce qui n'est pas mal vu, puisque le dormeur a vraiment dû se donner à fond pour l'entreprise pour être si fatigué.
Ça et presenteisme effréné, ça donne une culture du travail très particulière.
Il faut arrêter de penser que le travail, c'est la vie. Ça y participe, mais ça ne doit pas la gouverner. Enfin, c'est mon avis...
Aucune évolution de salaire ou presque chaque année, très peu de chances d'avoir une promotion, et l'impossibilité de vivre dans autre chose qu'un clapier à Paris.
Donnez moi un appartement de 100m² en plein Paris et le salaire d'un ingénieur en 1970 et je vous les fais, les 50 heures.
Pour répondre à la question, je sais d'expérience que non, le travaille de prof ne s'arrête pas à leurs heurs de cours et qu'ils ont aussi des devoirs.
Vive l'inflation.
Enfin, j'ai une petite idée, mais je ne sais pas si elle correspond à la réalité...
Ce qui serait vu comme un avantage deviendrait une sanction déguisée ?
Mieux vaut peut être => fumer et ne pas avoir le choix.
Puis si un jour férié tombe un dimanche, il se répercute sur le jour ouvré suivant chez eux.
Donc certes, ils ont pas bcp de vacances mais ils ont pas mal de fériés.
sauf que.... augmenter les salaires augmente l'inflation dans un cercle vicieux. Ainsi à chaque augmentation d'indice pour justement compenser la hausse des prix, les entreprises augmentent leur prix pour compenser la hausse des salaires....(je sais que je ne t'apprend rien ici mais c'est pour ceux qui penseraient qu'augmenter les salaires est forcément une bonne idée pour lutter contre la pauvreté). C'est aussi pour cela que les gouvernement préfèrent souvent les aides ponctuelles des ménages qu'une augmentation généralisée des salaires.
Par contre, passer par la loi le SMIC à 1400€ est une fausse bonne idée. C'est très bien pour ceux qui le touche, mais moins bien sous d'autres aspects. D'un, ce sont les entreprises qui devront assumer cette augmentation (pas l'État) et, de deux, il y aura beaucoup plus de smicards en France. A se demander s'il servira encore à quelque chose de faire des études...
Il faudrait plutôt inciter les entreprises a redistribuer peut-être un peu mieux les richesses qu'elles produisent et, peut-être, sanctionner les investisseurs qui demandent des rendements à deux chiffres (soit supérieur à 10%/an) quand l'inflation n'atteint pas les 2%...
Vous avez dit redistribution des richesses par ruissellement ???