Le naufrage du Titanic a servi à un autre paquebot

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Grâce aux leçons tirées du naufrage du Titanic, le commandant du paquebot Royal Edward évita un nouveau drame en 1914. Ayant repéré l'iceberg au dernier moment, il choisit de le percuter de front en réduisant la vitesse, au lieu de virer de bord. Cette manœuvre sauva le navire et les passagers, car seuls les compartiments avant furent inondés.


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a écrit : Je suis toujours impressionné par ces "petits" bateaux (petit à côté des bateaux remorqués) qui ne payent pas de mine et qui développent une puissance de dingue (22 000 chevaux il me semble pour l'abeille bourbon... ça pousse !) Aujourd'hui, ça peut tracter un supertanker en pleine charge!!!

Bon, pas vite, mais suffisamment pour éviter "L'Amoco Cadiz 2, le retour"
Enfin, je l'espère...

a écrit : maintenant, oui

avec les "pods"

pour détailler, les propulseurs sont orientables, l'hélice et son moteur peuvent êtres mis à l'envers, tourner a 360 degrés en un "clic" où sur le coté pour se mettre a quai, à tel point que les plus modernes n'ont meme plus be
soin de remorqueurs.

Tous les navires ne sont pas équipés de ça, mais ca se généralise.

Par contre si ca tombe en panne... bon, on garde les remorqueurs! !! Au cas ou...

L'Abeille-Bourbon! URGENCE!!! On est en panne!!! !!! SOS!!!
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On ne peut pas qualifier ça de dispositif de freinage d'urgence. Inverser la propulsion n'arrête pas un navire qui a de l'erre. Le Costa Concordia pesait 114.000t, avançait à 15 noeuds et était rabattue vers la côte par 17 noeuds de vent. Il avait donc une inertie considérable. Il était obligé de tenter l'évitement. Même s'il avait eu des pods orientables à l'arrière et des propulseurs d'étrave à avant il aurait sûrement déchiré sa coque sur les rochers. Il devait barrer à droite pour ne pas taper l'avant suite à quoi l'inertie plus le vent le condamné à taper l'arrière. Les pods et propulseurs d'étrave offre une grande maniabilité à vitesse réduite pour les manœuvres portuaires mais ça n'arrête pas un colosse sur sa lancée vu qu'il y a une traction limitée dans l'eau.

a écrit : Je suis toujours impressionné par ces "petits" bateaux (petit à côté des bateaux remorqués) qui ne payent pas de mine et qui développent une puissance de dingue (22 000 chevaux il me semble pour l'abeille bourbon... ça pousse !) Petit bateau... il fait quand même 80m de long et 16.5m de large. Niveau longueur on n'est pas loin d'un stade de foot. Il a 4 moteurs 8 cylindres de 38L par cylindre, soit 1216L de cylindrée. Donc oui, 22.000ch, mais au final ça fait que 18ch/L. Et il a beau avoir 22.000ch (16.000kW) il a "qu'une" force de traction de 200t.

Le bateau : fr.m.wikipedia.org/wiki/Abeille_Bourbon

Les moteurs: www.makmed.fr/moteurs/moteurs-mak/m-32-c-propulsion/

a écrit : Petit bateau... il fait quand même 80m de long et 16.5m de large. Niveau longueur on n'est pas loin d'un stade de foot. Il a 4 moteurs 8 cylindres de 38L par cylindre, soit 1216L de cylindrée. Donc oui, 22.000ch, mais au final ça fait que 18ch/L. Et il a beau avoir 22.000ch (16.000kW) il a "qu'une" force de traction de 200t.

Le bateau : fr.m.wikipedia.org/wiki/Abeille_Bourbon

Les moteurs: www.makmed.fr/moteurs/moteurs-mak/m-32-c-propulsion/
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Certes mais c'est moitié moins qu'un petit porte-container pour deux fois plus de puissance.

De manière général, un remorqueur est petit et puissant. Dans les ports, les remorqueurs de 30 m sont dotés d’une puissance de traction de 80 tonnes.

200 tonnes de traction, ça suffit largement pour faire tourner un gros navire face au vent, maintenir sa position, pour avancer lentement contre le vent et face à la vague. Peut-être pas les plus gros porte-container du monde s'ils sont bien chargés mais la grande majorité des navires.
En exercice, l'abeille bourbon tracte sans problème le porte containeur Emma Maersk qui fait 400 m.

a écrit : On ne peut pas qualifier ça de dispositif de freinage d'urgence. Inverser la propulsion n'arrête pas un navire qui a de l'erre. Le Costa Concordia pesait 114.000t, avançait à 15 noeuds et était rabattue vers la côte par 17 noeuds de vent. Il avait donc une inertie considérable. Il était obligé de tenter l'évitement. Même s'il avait eu des pods orientables à l'arrière et des propulseurs d'étrave à avant il aurait sûrement déchiré sa coque sur les rochers. Il devait barrer à droite pour ne pas taper l'avant suite à quoi l'inertie plus le vent le condamné à taper l'arrière. Les pods et propulseurs d'étrave offre une grande maniabilité à vitesse réduite pour les manœuvres portuaires mais ça n'arrête pas un colosse sur sa lancée vu qu'il y a une traction limitée dans l'eau. Afficher tout Je te l'accorde, mais les pods sont beaucoup plus rapide pour faire machine arrière que de "renverser la vapeur" pour les machines à vapeur, et plus efficaces que de faire machines arrière avec les diesel-électriques actuels, car leur hélice est toujours orientée dans le sens souhaité.

Je crois que sur un navire, on ne pourra jamais faire plus efficace que ça.

a écrit : Certes mais c'est moitié moins qu'un petit porte-container pour deux fois plus de puissance.

De manière général, un remorqueur est petit et puissant. Dans les ports, les remorqueurs de 30 m sont dotés d’une puissance de traction de 80 tonnes.

200 tonnes de traction, ça suffit large
ment pour faire tourner un gros navire face au vent, maintenir sa position, pour avancer lentement contre le vent et face à la vague. Peut-être pas les plus gros porte-container du monde s'ils sont bien chargés mais la grande majorité des navires.
En exercice, l'abeille bourbon tracte sans problème le porte containeur Emma Maersk qui fait 400 m.
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Oui comme un 4x4 tracte sans problème un camion ou comme tu peux pousser à main nue un véhicule de plus de 2t. Avec un peu de puissance, la bonne démultiplication et du temps on fait des miracles :)

a écrit : Je te l'accorde, mais les pods sont beaucoup plus rapide pour faire machine arrière que de "renverser la vapeur" pour les machines à vapeur, et plus efficaces que de faire machines arrière avec les diesel-électriques actuels, car leur hélice est toujours orientée dans le sens souhaité.

Je
crois que sur un navire, on ne pourra jamais faire plus efficace que ça. Afficher tout
Le fait de pouvoir faire tourner les hélices ne change pas le mode de propulsion diesel/électrique. Et les propulseurs arrières font office de gouvernails donc peuvent être orientés perpendiculairement qu'à faible vitesse. En naviguant, pour faire machine arrière on inverse le sens de rotation de l'hélice on ne tourne pas les pods à 180°.

a écrit : Et comme pour le Titanic le Costa Concordia a souffert de mauvaises décisions avant et pendant la catastrophe. Je vous conseille cette vidéo très bien sourcée et très drôle sur ce sujet (en anglais) : youtu.be/Qh9KBwqGxTI Je confirme c'est bien de cette vidéo que je tenais l'information ;) . Pour un truc bourré de memes débiles et hilarants c'est plutôt bien documenté