Alexandre le Grand aurait utilisé la première cloche de plongée

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Selon certains textes antiques, on doit la première cloche de plongée à Alexandre le Grand. Sur les conseils d'Aristote, il aurait fait fabriquer un engin baptisé "colympha" formé d'un grand tonneau de verre ouvert sur le bas afin d'explorer les fonds méditerranéens à plusieurs mètres de la surface.


Commentaires préférés (3)

Je me demande si à l’époque ils avaient conscience du risque d’intoxication avec l’air expiré. Ça me parait super dangereux.

a écrit : Je me demande si à l’époque ils avaient conscience du risque d’intoxication avec l’air expiré. Ça me parait super dangereux. Il n'y a qu'à partir de 1690 que les cloches de plongées seront equipes d'un système de renouvellement de l'air pour augmenter le temps d'immersion.
Concernant l'anecdote, la cloche d'Alexandre n'apparaît que dans les Gestes d'Alexandre, qui sont des légendes sur les exploits d'Alexandre le Grand. À prendre avec des pincettes donc. Ce recueil sera l'un des livres les plus rependu aux moyen age.

a écrit : Beh déja, fabriquer une cloche de verre suffisamment grande à cette époque, ca me parait très étonnant au moment où ce qu'on savait faire de mieux en verre soufflé c'était des flacons de parfum, mais ce n'est pas impossible! Idem, je suppose que l'essentiel de la cloche n'était pas en verre, mais seulement quelques hublots.
Même complètement opaque, cela pourrait avoir un intérêt, car les naveurs pouvaient prendre leur inspiration sous la cloche nager pyis revenir sous la cloche.
J'imagine que les notions d'oxygène et de dioxyde de carbone étaient bien inconnues à l'époque, mais qu'assez vite ils ont compris (de manière empirique) qu'au bout d'un certain temps il y avait un problème


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Je me demande si à l’époque ils avaient conscience du risque d’intoxication avec l’air expiré. Ça me parait super dangereux.

a écrit : Je me demande si à l’époque ils avaient conscience du risque d’intoxication avec l’air expiré. Ça me parait super dangereux. Il n'y a qu'à partir de 1690 que les cloches de plongées seront equipes d'un système de renouvellement de l'air pour augmenter le temps d'immersion.
Concernant l'anecdote, la cloche d'Alexandre n'apparaît que dans les Gestes d'Alexandre, qui sont des légendes sur les exploits d'Alexandre le Grand. À prendre avec des pincettes donc. Ce recueil sera l'un des livres les plus rependu aux moyen age.

a écrit : Il n'y a qu'à partir de 1690 que les cloches de plongées seront equipes d'un système de renouvellement de l'air pour augmenter le temps d'immersion.
Concernant l'anecdote, la cloche d'Alexandre n'apparaît que dans les Gestes d'Alexandre, qui sont des légendes sur les e
xploits d'Alexandre le Grand. À prendre avec des pincettes donc. Ce recueil sera l'un des livres les plus rependu aux moyen age. Afficher tout
Beh déja, fabriquer une cloche de verre suffisamment grande à cette époque, ca me parait très étonnant au moment où ce qu'on savait faire de mieux en verre soufflé c'était des flacons de parfum, mais ce n'est pas impossible!

De toute façon, laisse une bassine à côté d'une piscine et d'enfants en bas âge et ils te réinveteront encore la cloche à plongée

a écrit : Beh déja, fabriquer une cloche de verre suffisamment grande à cette époque, ca me parait très étonnant au moment où ce qu'on savait faire de mieux en verre soufflé c'était des flacons de parfum, mais ce n'est pas impossible! "l'engin était selon la légende formé d'un grand tonneau percé de plaques de verre", donc pas forcement impossible, même si j'aimerais bien connaître l’épaisseur du verre.

la source de cette anecdote (le roman d'Alexandre), n'est pas fiable et est plus un recueil de légendes qu'une biographie.

a écrit : Je me demande si à l’époque ils avaient conscience du risque d’intoxication avec l’air expiré. Ça me parait super dangereux. A cette époque ils avaient peut être même conscience de bien plus de choses aujourd'hui.

a écrit : "l'engin était selon la légende formé d'un grand tonneau percé de plaques de verre", donc pas forcement impossible, même si j'aimerais bien connaître l’épaisseur du verre. On parle d'une cloche pas d'un sous-marin. Donc pas besoin que le verre soit épais puisque le fond de la cloche est ouvert et donc l'intérieur est à peu près à la même pression que l'extérieur. Je dis "à peu près" car s'il y avait 2 m de différence de hauteur entre les hublots et l'eau située au fond de la cloche qui maintenait l'air à l'intérieur sous pression, il y avait environ 200 millibars de poussée vers l'extérieur au niveau des hublots (je dis "environ" car la cloche n'était probablement pas plongée dans l'eau pure à 4°C, sinon ça serait rigoureusement égal à 200 millibars pour 2 mètres de différence de profondeur par définition (ou 200 hPa pour les puristes du Système International d'unités)) ce qui ne serait pas suffisant pour casser ni même décoller un petit hublot, mais suffirait à laisser passer l'air s'il y avait une petite fuite, et la cloche se serait vidée de son air, plus ou moins vite selon la taille de la fuite, dans un chapelet de jolies bulles remontant à la surface. Alors pour éviter ça, les hublots n'avaient pas besoin d'être très solides mais d'être bien étanches.

a écrit : Beh déja, fabriquer une cloche de verre suffisamment grande à cette époque, ca me parait très étonnant au moment où ce qu'on savait faire de mieux en verre soufflé c'était des flacons de parfum, mais ce n'est pas impossible! Idem, je suppose que l'essentiel de la cloche n'était pas en verre, mais seulement quelques hublots.
Même complètement opaque, cela pourrait avoir un intérêt, car les naveurs pouvaient prendre leur inspiration sous la cloche nager pyis revenir sous la cloche.
J'imagine que les notions d'oxygène et de dioxyde de carbone étaient bien inconnues à l'époque, mais qu'assez vite ils ont compris (de manière empirique) qu'au bout d'un certain temps il y avait un problème