Un compte à rebours différent pour les fusées européennes et américaines

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Lors d’un décollage de fusée, les décomptes américains et européens ne sont pas identiques. Les Américains positionnent le zéro du décompte sur le décollage effectif de la fusée tandis que les Européens placent le zéro du décompte sur l’allumage des moteurs. La fusée décolle donc environ 7 secondes après le zéro.


Tous les commentaires (27)

a écrit : Ce n'est pas tellement qu'elle n'est plus utilisable mais elle se détache après 91 km si elle n'est pas utilisée ^^. Si elle se détache, c'est qu'elle est devenue une masse inutile. Ce qui veut dire qu'on ne peut plus l'utiliser passée cette altitude. Donc, inutilisable, non ?

a écrit : Si elle se détache, c'est qu'elle est devenue une masse inutile. Ce qui veut dire qu'on ne peut plus l'utiliser passée cette altitude. Donc, inutilisable, non ? Non, la logique n’est pas correcte. Elle serait utilisable, mais c’est qu’il y a ensuite d’autres moyens plus efficaces que la tour, donc elle est jetée pour gagner du poids.

a écrit : Non, la logique n’est pas correcte. Elle serait utilisable, mais c’est qu’il y a ensuite d’autres moyens plus efficaces que la tour, donc elle est jetée pour gagner du poids. Ok. Mais alors, quels autres moyens sont plus efficaces que la tour de sauvetage passée une certaine altitude ?

a écrit : Ok. Mais alors, quels autres moyens sont plus efficaces que la tour de sauvetage passée une certaine altitude ? Aucune.

A partir d'une certaine altitude, la vitesse est si élevée que la moindre erreur de trajectoire et la capsule/navette/oùquoiquecesoitdautre se désintègre.

Imagine: le nez d'un TGV roulant à 300 kmh chauffe à environ 120 degrés Celsius, une fusée traverse l'atmosphère10 fois plus vite... au moindre couac, tout part en couille, y'a rien à faire.!!!

www.youtube.com/watch?v=Rq9MG47UDA8&ab_channel=NatGeoFrance

a écrit : Ok. Mais alors, quels autres moyens sont plus efficaces que la tour de sauvetage passée une certaine altitude ? Contrairement à ce que dit Nico, en fait, au dessus de cette altitude, il n'y a plus besoin de tour de sauvetage. Le risque d'explosion est beaucoup plus faible, les boosters sont déjà détachés depuis longtemps. Le deuxième étage a déjà pris le relais et en cas de problème le vaisseau peut retomber sans encombre.

Exemple de déroulement de la mission apollo 15 :
" La fusée décolle systématiquement depuis le Pad 39 du centre spatial Kennedy. Le lancement des 3 000 tonnes de la fusée est particulièrement spectaculaire : les 5 moteurs du premier étage sont allumés simultanément consommant 15 tonnes de carburant chaque seconde puis la fusée, qui est retenue par des pinces, est lâchée dès que les ordinateurs ont vérifié que la poussée des moteurs a atteint sa puissance nominale. La fusée s'élève d'abord très lentement, mettant près de 10 secondes à se dégager de la tour de lancement. La séparation du premier étage S1-C intervient 2 minutes et demi après le lancement à une altitude de 56 km alors que la fusée a atteint une vitesse de Mach 8 (10 000 km/h). Peu après, les moteurs-fusée du deuxième étage S-II s'allument : la jupe inter-étages se détache et la tour de sauvetage est éjectée car le vaisseau spatial est suffisamment haut pour pouvoir retomber sans son aide en cas d'interruption de la mission. Le deuxième étage est à son tour largué alors que la fusée atteint une vitesse de 24 000 km/h et une altitude de 185 km. Le troisième étage S-IVB est alors mis à contribution durant 140 secondes pour placer l'ensemble de la fusée restante sur une orbite circulaire de 180 km onze minutes et demi après le décollage."

www.techno-science.net/glossaire-definition/Programme-Apollo-page-6.html

Les plus gros risques pris par les astronautes sont durant les 3 premières minutes du lancement. De la même manière que la majorité des accidents d'avions se produise au décollage et à l’atterrissage. Challenger s'est désintégrée après 73 secondes a 14 km d'altitude et les navettes américaines n'étaient pas dotées de tour de sauvetage comme les lanceurs Apollo.

Exemple de fonctionnement d'un système de sauvetage sur les soyouz : www.lefigaro.fr/sciences/2018/10/11/01008-20181011ARTFIG00300-l-incroyable-sauvetage-des-cosmonautes-apres-l-explosion-de-soyouz.php
Ce n'est pas exactement une tour de sauvetage mais la capsule est éjectée et retombe comme une pierre sur Terre.

a écrit : Aucune.

A partir d'une certaine altitude, la vitesse est si élevée que la moindre erreur de trajectoire et la capsule/navette/oùquoiquecesoitdautre se désintègre.

Imagine: le nez d'un TGV roulant à 300 kmh chauffe à environ 120 degrés Celsius, une fusée traverse l'atmosphère10 f
ois plus vite... au moindre couac, tout part en couille, y'a rien à faire.!!!

www.youtube.com/watch?v=Rq9MG47UDA8&ab_channel=NatGeoFrance
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Passée une certaine altitude (ligne de Karman par exemple), l'atmosphère est suffisamment tenue pour que la pression dynamique soit négligeable.
D'ailleurs, la Max Q (pression dynamique maximale) est atteinte entre 11 et 14 km selon le profil des lanceurs. Ce qui signifie que, passer cette altitude, la pression diminue.

a écrit : Contrairement à ce que dit Nico, en fait, au dessus de cette altitude, il n'y a plus besoin de tour de sauvetage. Le risque d'explosion est beaucoup plus faible, les boosters sont déjà détachés depuis longtemps. Le deuxième étage a déjà pris le relais et en cas de problème le vaisseau peut retomber sans encombre.

Exemple de déroulement de la mission apollo 15 :
" La fusée décolle systématiquement depuis le Pad 39 du centre spatial Kennedy. Le lancement des 3 000 tonnes de la fusée est particulièrement spectaculaire : les 5 moteurs du premier étage sont allumés simultanément consommant 15 tonnes de carburant chaque seconde puis la fusée, qui est retenue par des pinces, est lâchée dès que les ordinateurs ont vérifié que la poussée des moteurs a atteint sa puissance nominale. La fusée s'élève d'abord très lentement, mettant près de 10 secondes à se dégager de la tour de lancement. La séparation du premier étage S1-C intervient 2 minutes et demi après le lancement à une altitude de 56 km alors que la fusée a atteint une vitesse de Mach 8 (10 000 km/h). Peu après, les moteurs-fusée du deuxième étage S-II s'allument : la jupe inter-étages se détache et la tour de sauvetage est éjectée car le vaisseau spatial est suffisamment haut pour pouvoir retomber sans son aide en cas d'interruption de la mission. Le deuxième étage est à son tour largué alors que la fusée atteint une vitesse de 24 000 km/h et une altitude de 185 km. Le troisième étage S-IVB est alors mis à contribution durant 140 secondes pour placer l'ensemble de la fusée restante sur une orbite circulaire de 180 km onze minutes et demi après le décollage."

www.techno-science.net/glossaire-definition/Programme-Apollo-page-6.html

Les plus gros risques pris par les astronautes sont durant les 3 premières minutes du lancement. De la même manière que la majorité des accidents d'avions se produise au décollage et à l’atterrissage. Challenger s'est désintégrée après 73 secondes a 14 km d'altitude et les navettes américaines n'étaient pas dotées de tour de sauvetage comme les lanceurs Apollo.

Exemple de fonctionnement d'un système de sauvetage sur les soyouz : www.lefigaro.fr/sciences/2018/10/11/01008-20181011ARTFIG00300-l-incroyable-sauvetage-des-cosmonautes-apres-l-explosion-de-soyouz.php
Ce n'est pas exactement une tour de sauvetage mais la capsule est éjectée et retombe comme une pierre sur Terre.
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Comme d'habitude, tout est de bons sens. ;)

Normal que l'équipage de l'incident de 2018 n'ait pas été sauvé par la tour de sauvetage car elle avait déjà été éjectée. C'est heureusement grâce aux moteurs RDG de la capsule qu'ils ont survécu.

La tour de sauvetage n'a été utilisé qu'une seule fois en condition réelle avec la Soyouz T-10-1 en 1983, comme je l'ai cité plus haut.