Napoléon était loin d'être progressiste au niveau du droit des femmes Son Code civil a mis le droit des femmes dans une des pires situations en Europe, et il commentait ainsi les articles sur le mariage : « Il importe dans un siècle où les femmes oublient le sentiment de leur infériorité de leur rappeler avec franchise la soumission qu’elles doivent à l’homme qui va devenir l’arbitre de leur destinée ».
Dans son Code civil, la femme est considérée comme une mineure ; elle ne peut ni travailler, ni ouvrir un compte, ni ester en justice, ni faire des papiers, ni passer des examens, sans l’accord de son mari. L’adultère est passible de 3 mois à 2 ans de prison pour la femme, il n’est pas un délit pour un homme, sauf s’il entretient sa maîtresse au domicile et encore, ce n’est qu’une amende. La violence conjugale est tolérée : « le magistrat domestique (le père) doit pouvoir avec modération joindre la force à l’autorité pour se faire respecter. »
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Intéressante cette discussion entre hommes* sur les droits de la femme.
* sauf si Dylane est une femme...
Et donc les hommes n'ont pas à avoir d'avis là dessus ? Ou alors il faut qu'il y ait une femme dans l'assemblée pour avoir le droit de débattre ?
Si on appliquait cela à l'assemblée nationale il n'y aurait pas de débat sur le SMIC, le chômage, les aides sociales, le RSA, le logement,...
TybsXckZ prend juste du recul dans la lecture de l'anecdote et étaye son contenu le remettant dans les mœurs de l'époque.
Je n'y vois aucun avis personnel, mais est pour moi plus objectif que vous...
Le pasteur: « LA PLACE DE LA FEMME EST DANS LA KUISINE »
Les fidèles : « AMEN »
Pour ceux qui sont perdus YouTube est votre ami.
Bonne nuit
Le fait qu'elles travaillaient n'a rien à voir avec leur statut juridique... Elles travaillaient au champ tout autant avec le code civil. Je ne comprend pas trop l'argumentaire.
Sous l'ancien régime, un mari pouvait battre sa femme en toute quiétude, et je ne suis pas sur qu'une régence féminine une fois tous les cent ans rendait les coups moins douloureux.
Je pense que c'est une grosse erreur voir un terrible anachronisme de parlé de féminisme a cette époque les femmes sont présentes dans la révolution et tout au long du siècle des lumières aux travers des salons notamment et d'ailleurs pensent que les hommes et femmes on des rôles bien distincts a respecter je pense qu'il s'agit là d'un anachronisme flagrant. j'ai lu plusieurs de vos commentaires et je vous rejoins. Par contre on attend toujours la réponse de l'auteur sur son affirmation du faite que le code de Napoléon ai rendu la France plus misogyne que le reste de l'Europe. l'auteur plusieurs fois interpellé mais toujours de magnifiques esquives désolé je me sers de la réponse pour rajouter ceci parce que la formulation de l'anecdote fait plus pensé à un message idéologique a peine masqué c'est perturbant une vision chronocentrée si marqué sur scmb. A savoir aussi les pays qui n'ont pas bénéficié du code civil de Napoléon comme la Russie victorieuse qui n'a mis fin au servage qu'en 1861... Bref ça a l'air plus compliqué que le méchant Napoléon misogyne... Et si "la condition féminine doit un siècle de retard à Napoléon" alors la condition humaine elle lui doit 1 siècle d'avance ! (Comme on peut le voir avec l'exemple de la Russie).Ah et quelques petites précisions pour la condition féminine des femmes sachez que sous l'ancien régime les femmes avaient le droit de vote lors des états généraux et le droit de vote tout cours pour les différentes élections de l'époque jusqu'en 1498 ou le parlement vote un décret le leurs retirant et les femmes étaient convoquées sous tout les états généraux et c'est bien lors de la révolution qu'il en fut autrement le 22 décembre 1789 exclues officiellement. Les droits d'exclusion maintenue par la constitution de 1791 puis le 24 juin 1793 par la convention nationale. Alors les "idéaux de la révolution" Napoléon en digne fils de la révolution comme il aimé s'appelait reste plutôt logique la dessus ( je vous invite aussi à lire la lettre de répudiation du fils d'Olympe de gouges.(désolé je réécris le message avec plus de précisions le délai de modification étant passé).
Par ailleurs, il est bon de souligner que les filles-mères de l’époque voyaient leur destin le plus souvent contrarié, pour ne pas dire bousillé et souillé par la honte. L’enfant du mari adultère pouvait donc se retrouver dans une famille monoparentale précarisée par les quolibets et la marginalisation.
Sources: lisez donc Maupassant et Zola ;).
De toute façon, il suffit de chercher deux trois citations de lui sur les femmes, et on cerne assez vite le personnage, il n’avait pas grand respect pour la gente féminine.
Cette anecdote m’en rappelle une autre sur Napoléon et le droit des femmes.
Napoléon discutait avec l’un de ses ministres de la conduite à tenir au cas où une femme fuguerait le domicile familial.
Le ministre lui répondît « on la sommera d’abord » ( de retourner à son domicile).
Napoléon comprit « on l’assomera d’abord » et s’indignât.
S’ensuivit un échange assez comique entre les deux hommes de pouvoir.