Le Belge Philippe Adams est un moniteur d'auto-école peu ordinaire. Avant d'enseigner la conduite, il fut pilote automobile de formule 3 au Japon et en Grande-Bretagne, et surtout pilote de Formule 1, affrontant notamment Schumacher et Hakkinen.
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Le Belge Philippe Adams est un moniteur d'auto-école peu ordinaire. Avant d'enseigner la conduite, il fut pilote automobile de formule 3 au Japon et en Grande-Bretagne, et surtout pilote de Formule 1, affrontant notamment Schumacher et Hakkinen.
Commentaires préférés (3)
Mais ce que je trouve vraiment intéressant dans cette anecdote, c'est sa résilience. Le gars est issu d'une famille richissime, c'est un hyper privilégié, pas besoin de travailler, et il vit à fond sa passion en étant pilote automobile.
Puis il perd tout. Sa fortune, son épouse, son logement, son statut de pilote. Il est séparé de son enfant et a une pension alimentaire à payer.
Il se met à vendre du savon en faisant du porte à porte. Puis il vend des voitures (avec un certain succès), il va au boulot en train, se lève à 5h00 et ferme la concession à 19h. Puis à 40 ans, il décide d'étudier pendant un an pour devenir moniteur de conduite.
Pour ma part, c'est plutôt sa force de caractère et sa faculté à avancer sans jamais rien regretter qui m'impressionnent.
Des exemples comme le sien on en trouve à la pelle. C'est a peu près le destin de tout ceux qui ne finissent pas top pilote.
Et les pilotes de F1 sont a de très rares exceptions tous des nantis. Soit riche, soit soutenu par un riche, soit supporté par un constructeur riche. Pour arriver en F1 il aura fallut dépenser des millions d'euros.
Pour Alesi et Grosjean, quoiqu'on en dise, ce sont de très bon pilote. Donc oui ils ont eu leur lot de crash mais si vous pensez qu'on peut briller en F1 dans une voiture de 2nd zone sans se donner à 110% vous n'avez pas compris comment ça marche.
Et tu oublies deux paramètres importants pour faire un champion. Le talent et le travail. Si je prend Lewis Hamilton qui est un des meilleurs de sa génération. A 15 ans, il devient numéro un mondial de karting. A 18 ans, il remporte le championnat britannique de Formule Renault. A 20 ans il remporte le championnat F3 Euroseries. A 21 ans, il est sacré champion de GP2. A 22 ans, il est vice-champion du monde de F1. A 23 ans il est champion du monde de F1. etc.
On peut être très riche, le talent et le travail ne s'achètent pas (même avec la meilleure voiture du monde).
Tous les commentaires (28)
Si on creuse un peu l'histoire de Philippe Adams, c'est moins glorieux que ce l'anecdote laisse penser. En effet, il a pu entrer en 1994 dans l'écurie de Formule 1 Lotus en échange de 250 000 € (grâce à la fortune de sa famille), celle-ci étant en difficulté financière à cette époque. Cependant, il court sur deux Grands Prix seulement, ceux de Belgique et du Portugal, où ses performances restent médiocres (abandon pour sortie de piste au premier, et dernière place au deuxième) .
Sa carrière a été meilleure en Formule 3 où il termine 2e en 1992 au championnat de Grande-Bretagne, et en Formule 2 où il gagne le championnat britannique en 1993.
Source : les sources de l'anecdote
Mais ce que je trouve vraiment intéressant dans cette anecdote, c'est sa résilience. Le gars est issu d'une famille richissime, c'est un hyper privilégié, pas besoin de travailler, et il vit à fond sa passion en étant pilote automobile.
Puis il perd tout. Sa fortune, son épouse, son logement, son statut de pilote. Il est séparé de son enfant et a une pension alimentaire à payer.
Il se met à vendre du savon en faisant du porte à porte. Puis il vend des voitures (avec un certain succès), il va au boulot en train, se lève à 5h00 et ferme la concession à 19h. Puis à 40 ans, il décide d'étudier pendant un an pour devenir moniteur de conduite.
Pour ma part, c'est plutôt sa force de caractère et sa faculté à avancer sans jamais rien regretter qui m'impressionnent.
Bon OK c'est pas cool, Alesi a quand même remporté 1 grand prix en 12 saisons mais je me rappelle surtout de lui pour ses sorties de courses à répétition et ses pannes mécaniques...
"à fond à fond à fond, puis gravier"
Heureusement que l'on a Grosjean pour prendre le relais des accidents à répétition.
Des exemples comme le sien on en trouve à la pelle. C'est a peu près le destin de tout ceux qui ne finissent pas top pilote.
Et les pilotes de F1 sont a de très rares exceptions tous des nantis. Soit riche, soit soutenu par un riche, soit supporté par un constructeur riche. Pour arriver en F1 il aura fallut dépenser des millions d'euros.
Pour Alesi et Grosjean, quoiqu'on en dise, ce sont de très bon pilote. Donc oui ils ont eu leur lot de crash mais si vous pensez qu'on peut briller en F1 dans une voiture de 2nd zone sans se donner à 110% vous n'avez pas compris comment ça marche.
Et tu oublies deux paramètres importants pour faire un champion. Le talent et le travail. Si je prend Lewis Hamilton qui est un des meilleurs de sa génération. A 15 ans, il devient numéro un mondial de karting. A 18 ans, il remporte le championnat britannique de Formule Renault. A 20 ans il remporte le championnat F3 Euroseries. A 21 ans, il est sacré champion de GP2. A 22 ans, il est vice-champion du monde de F1. A 23 ans il est champion du monde de F1. etc.
On peut être très riche, le talent et le travail ne s'achètent pas (même avec la meilleure voiture du monde).
Hamilton est clairement à part. Son histoire et son environnement lui ont permis de développer talent, rage de vaincre, gout de l'effort. C'est un grand communiquant qui sait s'attirer les faveurs de ceux qui comptent. Ça lui a permis d'avoir les bons supports aux bons moments. De toujours faire les bons choix. Bref il a tout bon depuis toujours et c'est clairement exceptionnel. C'est pas pour rien qu'il est imbattable et finira le plus victorieux de tous les temps dans quelques mois.
Après en pilotage pur Grosjean n'a pas grand chose a lui envier. C'est ailleurs que la différence se fait.
Et le talent ne s'achète pas mais il se développe. Mets ton gamin à 3 ans dans un kart et si t'as assez d'argent il finira en F1. Et toujours avec de l'argent papa t'achèteras la meilleure voiture du monde. C'est l'argent qui manque aux gens, pas le talent.
Je ne dis pas que le talent suffit mais l’argent seule ne suffit pas. Il faut des deux (et aussi de la volonté et du travail). C’est certain que les grands champions le sont car pour la plupart ils sont doués depuis tout petit et leurs parents avaient l'argent, le temps et l’envie pour développer ce talent.
Je réagissais surtout à ton commentaire qui semblait dire qu’il suffisait d’être nantis pour devenir champion sportif. Je ne pense pas.
Regarde Sébastien Loeb. Sans le mécénat de Jean-Pierre Champeau le monde n'aurait jamais connu cet immense talent. Des Sébastien Loeb qui ne perceront jamais y en a pleins. Franck Montagny aurait pu faire un grand pilote de F1 aussi. C'est pas le talent qui lui manquait.. Des exemples on en trouve à la pelle.
Ce que tu appelles les pilotes payants ce sont souvent des fils de riches qui font un choix tardif. Des trajectoires à la Nicolas Prost sans vouloir lui manquer de respect.
La principale composante de ce qu'on appelle "le talent" n'est pas innée. Ce qui compte est de commencer tôt pour que tout se structure autour de la pratique du sport choisi. Cerveau, perceptions, réflexes, musculature, etc. Choisir tôt, s'entraîner sans relâche et on fini au sommet si on a les moyens de ses ambitions.
Il apprend à une vitesse folle, quel que soit le domaine, et ça c'est du vrai talent.
Bernardi était très fort aussi à la même époque. Pourtant il n'a pas eu le même succès.
Les écuries reines de ce sport sont celles qui investissent le plus d'argent pour développer chaque année des moteurs plus puissants, des systèmes toujours plus performants pour améliorer puissance et aérodynamisme, et qui embauchent aussi les meilleurs ingénieurs.
Pour moi c'est un travail d'équipe.
Pour les pilotes, le vrai talent est de réussir à rester concentrer en roulant à plus de 300 km/h tout en faisant subir une force de 5G à leur corps.
Là je dis chapeau !
L’effort est tellement intense, lors d’une course, qu’un pilote peut perdre entre 2 et 4 litres de transpiration et dépense près de 1000 calories par heure.
Après en F1, bien sûr il faut du talent (beaucoup), sinon tu restes pas longtemps au volant de ton baquet. Même si tu payes beaucoup de fric pour te retrouver dans des ecuries de second plan genre Sauber ou Force India (qui a fait faillite), ces pay drivers ne restent généralement pas plusieurs saisons.
Je rejoins Tybs sur ce point.
Ces écuries n’engagent pas ces pilotes pour gagner de l’argent, mais pour ne pas faire faillite.
Au fond de la grille de départ, on regarde davantage le compte en banque du pilote que son palmarès.
Les top teams n'ont pas de problèmes financiers.
Conclusion, on a rarement vu un fils d’ouvriers en F1.
L’idéal est d'être un pilote rapide, mais fortuné.
Pour percer en F1, c'est un savant mélange de talent, travail, d'argent et sponsoring, connaitre les bonnes personnes, et un peu de chance pour atteindre les sommets et y rester.
C’est en tout cas la conclusion de plusieurs études sur le sujet. www.caminteresse.fr/psychologie/dou-vient-le-talent-1173307/
Avec lui, pas sûr que tu réussisses ton examen :
-Monsieur, c'est limité à 50 ici !
-Philippe, mon moniteur me dit toujours que si je roule pas au double de la limite, c'est que je sais pas conduire.