L’écrivaine Janet Frame faillit être lobotomisée

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En 1945, l’écrivaine Janet Frame, diagnostiquée à tort schizophrène à 20 ans, passa 8 ans en hôpital psychiatrique. Dans un étrange jeu du destin, Frame devait subir une lobotomie quand l’hôpital apprit qu’elle avait reçu un prix littéraire important pour un recueil de nouvelles qu'elle avait écrites. La procédure fut annulée et Frame libérée.

Elle endura pendant près d'une décennie des traitements répétés de thérapie électroconvulsive.
Pendant ses séjours à l’hôpital, elle lisait tous les classiques qu’elle trouvait et peaufinait son talent pour l’écriture.
Elle publia son premier livre, "Le Lagon" alors qu’elle était encore une patiente.
Elle poursuivit sa carrière et écrit de nombreux livres de fiction et de poésie.
La réalisatrice Jane Campion adapta son autobiographie, "Un ange à ma table" au cinéma en 1990.


Tous les commentaires (33)

a écrit : Ah non, je ne m'entends pas penser, mes pensées sont stables, inaudibles, réfléchies, j'entends vraiment des voix (pas souvent), alors ca vient peut être d'un souci de câblage dans la confiture qui me sert de cerveau, ça je sais pas, mais si tu veux un exemple, un jour j'ai entendu des voix s'engueuler entre elles... heuuu

Ca tu vois, je vais pas le dire au toubib. Je reste calme, je fais comme si de rien était, j'ai pas envie de me retrouver chez les dingos!!! ^^


Honnêtement, l'expérience de la vie me laisse à penser qu'on est tous cinglés, mais... chut, faut pas le dire, c'est un secret!

-"Reste cool, sac à merde!"
(T.800 n° de série 201744, Terminator 2)^^
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On est tous le névrosé de quelqu’un en effet.

a écrit : Être une Frame libérée, c est pas si facile... On a pensé la même chose

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Être une Frame libérée, tu sais c'est pas si facile.... comme dirait l'autre.

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a écrit : Je fais pareil avec mon ordi, dès qu'il débloque je plante un tout petit clou dans le processeur... RADICAL!
Autre temps, autre mœurs.

Pour l'anecdote, on peut encore assez facilement se retrouver en hôpital psy encore aujourd'hui, faut pas trop sortir des clous, quoi. Perso, il m'
;arrive d'entendre des voix, ben je risque pas de le crier sur tout les toits (d'autant qu'elles disent n'importequoi^^) et je suis trèèèèèèès loin d'être le seul. Afficher tout
Effectivement, suite à un bon coup de déprime j’ai du faire un séjour, heureusement étant bien entouré j’ai pu accéder à une « clinique de repos », mais certains, pour les mêmes raisons, atterrissent dans des hôpitaux psy « pur », avec des gens complètement délirant, et la bonjour pour s’en sortir...
Déjà qu’on est pas au top, se retrouver avec des gens plus lourdement atteint que soi, ça n’aide pas dans ces moments là... - -‘
Donc même de nos jours, dans la psychiatrie il y a des choses à revoir !

De plus, étant dans l’aide à la personne une partie du temps, et avoir visiter des patients que je connaissais, en séjour en hôpital psy, beaucoup de gens sont shooté pour ne pas se prendre la tête. (J’entends que c’est un boulot difficile.)
J’ai l’exemple d’un monsieur âgé qui marchait, bien qu’un peu difficilement, à l’hôpital psy il était tellement shooté qu’il avait du mal à parler et ils le trimballait dans un fauteuil roulant pour ne pas se prendre la tête.
Résultat, il a perdu en autonomie...
Sans parler des infirmiers à domicile qui sautent les traitements plusieurs jours par semaine, les psy qui font des ordonnances au petit bonheur la chance (Dont erreur de dosage...)
Ce monsieur était skyzophrene paranoïaque. (Je dit « était » car cela s’atténue avec l’âge.)
Bref, tout n’es pas rose, surtout sans entourage pour veiller au grain !

a écrit : Effectivement, suite à un bon coup de déprime j’ai du faire un séjour, heureusement étant bien entouré j’ai pu accéder à une « clinique de repos », mais certains, pour les mêmes raisons, atterrissent dans des hôpitaux psy « pur », avec des gens complètement délirant, et la bonjour pour s’en sortir...
Déjà qu’on
est pas au top, se retrouver avec des gens plus lourdement atteint que soi, ça n’aide pas dans ces moments là... - -‘
Donc même de nos jours, dans la psychiatrie il y a des choses à revoir !

De plus, étant dans l’aide à la personne une partie du temps, et avoir visiter des patients que je connaissais, en séjour en hôpital psy, beaucoup de gens sont shooté pour ne pas se prendre la tête. (J’entends que c’est un boulot difficile.)
J’ai l’exemple d’un monsieur âgé qui marchait, bien qu’un peu difficilement, à l’hôpital psy il était tellement shooté qu’il avait du mal à parler et ils le trimballait dans un fauteuil roulant pour ne pas se prendre la tête.
Résultat, il a perdu en autonomie...
Sans parler des infirmiers à domicile qui sautent les traitements plusieurs jours par semaine, les psy qui font des ordonnances au petit bonheur la chance (Dont erreur de dosage...)
Ce monsieur était skyzophrene paranoïaque. (Je dit « était » car cela s’atténue avec l’âge.)
Bref, tout n’es pas rose, surtout sans entourage pour veiller au grain !
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Ben j'vais te dire, j'my suis déjà retrouvé chez les dingos, y'en avait un de dépressif, y'avait aussi un obsédé sexuel, un paranoïaque qui s'est fait interner volontairement, une fille qui a eu un accident de la route, et moi qui me suis engueulé avec un flic et qui a essayé de m'évader de l'hopital...

Ca calme, j'ai pas envie d'y retourner, promis je vais me tenir tranquille! ^^
Maintenant je picole, une bonne dose de méthylène, ca vaut bien un antidépresseur...


-Hé, Roger, je vais prendre un Toutalégout®, tequila pastis malibu jus d'orange, mais t'enlève le jus d'orange, c'est ce qui m'a rendu malade ...

Cela me fait penser à la très célèbre série de Netflix American Horror Story, la deuxième saison raconte l’histoire d’un hôpital psychiatrique dans les années 1970 et déplore les incarcérations forcés et autres maltraitances subit par les malades ou autres personnes qui ne rentraient pas dans les mœurs de cette époque. Pointant du doigts aussi les admissions à la va-vite et les nombreux cas d’enfermement de personne sans problèmes particuliers.

Après bon cela reste une série horreur/fictif mais je pense que cela donne un assez bon point de vue de cette époque et c’est « hôpitaux psychiatriques »

a écrit : Cela me fait penser à la très célèbre série de Netflix American Horror Story, la deuxième saison raconte l’histoire d’un hôpital psychiatrique dans les années 1970 et déplore les incarcérations forcés et autres maltraitances subit par les malades ou autres personnes qui ne rentraient pas dans les mœurs de cette époque. Pointant du doigts aussi les admissions à la va-vite et les nombreux cas d’enfermement de personne sans problèmes particuliers.

Après bon cela reste une série horreur/fictif mais je pense que cela donne un assez bon point de vue de cette époque et c’est « hôpitaux psychiatriques »
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Sur le même sujet et par les mêmes créateur avec la même actrice principale, il y a la série Ratched. Après difficile de tirer le vrai du faux entre la fiction et la réalité. La psychiatrie nourrit un fantasme collectif depuis longtemps qui tire une part de vrai d’une réalité sordide et une part de faux de nos peurs profondes.

a écrit : Et pas qu'à cette époque. Aujourd'hui si tu ne rentres pas dans le moule et que tu fasses pas le mouton à suivre le troupeau, tu es considéré comme différent. Encore plus si tu fais une tentative de suicide, on te dira regarde Hanouna pour te changer les idées.. Les gens qui font des tentatives de suicides, je ne leurs dit pas de regarder Hanouna mais de choisir le train il a peu de chance de te rater...

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a écrit : Si tu parles à Dieu c’est que tu es croyant mais s’il te répond c’est que tu es schizophrène :-) La petite réf' à Dr House hehe

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Si ça se trouve, elle était à la fois géniale et complètement jetée..mais là la famille a dit de pas tuer la poule aux oeufs d'or..

a écrit : Ce serait intéressant de savoir combien de personnes sont aujourd'hui "enfermé" en psychiatrie par erreur. J'aimerais bien savoir également si les patients sont véritablement shootés aux médicaments pour les calmer ou si c'est une rumeur et on essaye vraiment de les soigner. Un psychiatre dans le coin ? (j'ai dit psychiatre hein ! pas psychologue. Ne cherchez pas, j'aime pas les psychologues. Ils trouvent toujours pleins de trucs dans ma tête).

PS: un peu de musique parce que c'est bientôt le weekend tiens : www.youtube.com/watch?v=wCUx9nOt9u8
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Salut.
Alors d'après mon expérience professionnelle en psychiatrie , effectivement les patients sont "sur-mediqués" mais sans vouloir jeter la pierre à qui que ce soit il y a manque crucial de moyens et donc de personnel.
Je ne dis pas que c'est la bonne solution mais la psychiatrie reste le parent pauvre de la médecine boudé par tous les gouvernements.
Donc une des solutions de facilité : les médocs.
Après il est aujourd'hui beaucoup plus difficile de se faire hospitaliser par erreur à la demande d'un tier car désormais il faut le certificat médical de deux médecins dont un extérieur à l'établissement et inconnu de la famille : www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F761
De ce fait assez peu d'abus possible, comme il était souvent possible par le passé pour des histoires d'héritage ou bien de vengeance.

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a écrit : Salut.
Alors d'après mon expérience professionnelle en psychiatrie , effectivement les patients sont "sur-mediqués" mais sans vouloir jeter la pierre à qui que ce soit il y a manque crucial de moyens et donc de personnel.
Je ne dis pas que c'est la bonne solution mais la psychiatrie rest
e le parent pauvre de la médecine boudé par tous les gouvernements.
Donc une des solutions de facilité : les médocs.
Après il est aujourd'hui beaucoup plus difficile de se faire hospitaliser par erreur à la demande d'un tier car désormais il faut le certificat médical de deux médecins dont un extérieur à l'établissement et inconnu de la famille : www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F761
De ce fait assez peu d'abus possible, comme il était souvent possible par le passé pour des histoires d'héritage ou bien de vengeance.
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Merci pour ta réponse. Et je ne voulais pas accuser qui que ce soit. Je me demandais si c'était encore le cas aujourd'hui.

J'y ai travaillé quelques années (en job étudiant les mois d'été) et ce qui m'a choqué le plus était le mélange des patients. On avait une jeune fille anorexique avec un schizophrène, un obsédé, un ado qui avait poignardé sa mère, une autre jeune fille suicidaire, un drogué violent, etc.

Le personnel était au petit soin mais effectivement pour éviter les dérapages, les gens les plus "dangereux" étaient sous sédatifs légers et moyens. Impossible de les mettre à l'isolement toute la journée et impossible de les laisser seul avec les autres plus vulnérables et les locaux étaient trop petits pour avoir plusieurs salles et plusieurs surveillants.

L'autre chose qui m'aura marqué, c'est un patient en crise qu'on avait attaché à un matelas (épais et très lourd) avec des lanières en cuir. En 10 minutes les lanières ont cassé. On a du amené le matelas chez un cordonnier spécialisé en selle de chevaux pour le faire réparer. Bref, c'est un milieu complexe et plein de détresse.

a écrit : On sait aujourd'hui que la lobotomie est une pratique inutile voire barbare mais elle a pourtant été pratiquée jusqu'en 1986 en France. Son inventeur, le Portugais Egas Moniz (1874-1955), a même été récompensé du prix Nobel en 1949.

Autre fait intéressant sur le sujet, sur les 1 340 opérations de
lobotomie menées à la fois en France, en Belgique et en Suisse entre les années 1935 et 1985, on dénombre 84 % de patientes. Les crises d'hystérie, de paranoïa, de démence étaient souvent attribués aux femmes et la seule solution considérée comme valable par la psychiatrie de l'époque était la lobotomie.

Pour le côté glauque, il existait plusieurs types de lobotomie. Notamment celle du pic à glace où on détruisait directement les fibres blanches à travers l'orbite de l'oeil. Une autre consistait à faire des trous dans le crane par lequel on injectait une solution d’alcool pur dans les lobes frontaux pour éliminer des fibres blanches. Le problème de ces techniques, c'est qu'elles donnaient des résultats. Les patients ne faisaient plus de crise...
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La lobotomie avait tellement une bonne image que la sœur Kennedy, Rosemary a eu droit à la sienne aussi.