Une capitale d'État du Brésil a un nom d'origine française

Proposé par
le

São Luís est la seule capitale d'État du Brésil qui n'ait pas été fondée par les Portugais et dont le nom est d'origine française. La ville fut fondée sous le nom de « Saint-Louis de Maragnan » en 1612 lors de la colonie française de la France équinoxiale, en l'honneur du jeune roi Louis XIII.

La ville tomba aux mains des Portugais en 1615 faute de renforts de colons français.
L’intérêt des Français pour le Maranhão, qu’ils appelaient alors Maragnan était partagé avec l’attrait de la Guyane consacrant l’attraction de cette région. En effet, ni les Espagnols ni les Portugais n’occupaient la région, une immense zone côtière de 3000 kilomètres du nord de l’Amérique du Sud constituant une sorte de ventre mou des conquêtes des deux monarchies ibériques.


Commentaires préférés (2)

C'est par le Traité de Tordesillas (1494 ) que l'Espagne et le Portugal se répartissent de forme amicale, un immense territoire... Qui à cette date, reste encore à découvrir.
En l'an 1500, commence le Brésil colonial avec l'arrivée des premiers colons Européens.
Très vite, le Portugal prend conscience des nouveaux intérêts économiques de ce territoire, par l'intermédiaire de "l'arbre du Brésil" ( le pernambuco) dont l'écorce produit une teinture rouge et un bois apprécié en Ébénisterie.
Le pernambuco devient très vite LA raison pour laquelle le Portugal défend autant que faire se peut, le Territoire qui lui a été attribué par le Traité de Tordesillas.
Au 16eme et 17eme siècle, le Portugal se charge d'expulser les Français et Néerlandais du long de ses côtes: par exemple, les Français établis dans la Baie de Rio de Janeiro (la France Antarctique 1555- 1567), puis de Sao Luis, les Néerlandais de Salvador de Bahia, de l'Etat de Pernambuco, de Recife, etc..

Dans são, le ã est un son nasal et on entend à peine le o, donc quand on est français et on ne maitrise pas bien la prononciation du portugais, plutôt que prononcer "sao" comme on l'entend souvent, il vaut mieux dire carrément Saint Louisss, comme si c'était du français (et en prononçant le s à la fin de Louis), ça sera plus proche de la prononciation de São Luis. De même pour São Paulo, on distingue à peine les deux sons a et u et on entend à peine le o final alors il vaut mieux dire Saint Paul comme si c'était du français, et ainsi de suite... Et à propos de Luis, les Brésiliens traduisent toujours les prénoms étrangers apparemment (alors que c'était courant en France dans le temps mais ce n'est plus le cas de nos jours) : j'y ai vu une rue "Luis Pasteur" !


Tous les commentaires (2)

C'est par le Traité de Tordesillas (1494 ) que l'Espagne et le Portugal se répartissent de forme amicale, un immense territoire... Qui à cette date, reste encore à découvrir.
En l'an 1500, commence le Brésil colonial avec l'arrivée des premiers colons Européens.
Très vite, le Portugal prend conscience des nouveaux intérêts économiques de ce territoire, par l'intermédiaire de "l'arbre du Brésil" ( le pernambuco) dont l'écorce produit une teinture rouge et un bois apprécié en Ébénisterie.
Le pernambuco devient très vite LA raison pour laquelle le Portugal défend autant que faire se peut, le Territoire qui lui a été attribué par le Traité de Tordesillas.
Au 16eme et 17eme siècle, le Portugal se charge d'expulser les Français et Néerlandais du long de ses côtes: par exemple, les Français établis dans la Baie de Rio de Janeiro (la France Antarctique 1555- 1567), puis de Sao Luis, les Néerlandais de Salvador de Bahia, de l'Etat de Pernambuco, de Recife, etc..

Dans são, le ã est un son nasal et on entend à peine le o, donc quand on est français et on ne maitrise pas bien la prononciation du portugais, plutôt que prononcer "sao" comme on l'entend souvent, il vaut mieux dire carrément Saint Louisss, comme si c'était du français (et en prononçant le s à la fin de Louis), ça sera plus proche de la prononciation de São Luis. De même pour São Paulo, on distingue à peine les deux sons a et u et on entend à peine le o final alors il vaut mieux dire Saint Paul comme si c'était du français, et ainsi de suite... Et à propos de Luis, les Brésiliens traduisent toujours les prénoms étrangers apparemment (alors que c'était courant en France dans le temps mais ce n'est plus le cas de nos jours) : j'y ai vu une rue "Luis Pasteur" !