Le rationnement alimentaire en vigueur sous l'occupation allemande fut particulièrement rigoureux à Paris. A la fin de l'année 1944, dans les écoles primaires parisiennes, les garçons accusaient un déficit de croissance de 7 centimètres et les filles de 11 centimètres.

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merci pour ces précisions très intéressantes !
'' l'adaptation génétique '' n'existe pas.
B. A. B. A de l'évolution des espèces et théorie Darwinieme
L'évolution génétique se fait uniquement par mutation '' hasardeuse '' et '' sélection naturelle'' fait le reste .
Donc pour qu'il y est evolution il faut qu'un porteur d'un gène disparaisse avant de s'être reproduit et que le porteur d'un autre gène lui apporte un '' plus '' lui permettant de survivre (au moins jusqu'à reproduction).
Il faut donc chercher l'origine de ce phénomènes médical dans une autre branche que celle de la génétique...
L'occupant achetait ce qu'il consommait. Les réquisitions c'est pendant la guerre. En période d'occupation le commerce reprend ses droits. Ça ne veut pas dire, bien sûr, que l'argent utilisé pour payer n'avait pas été confisqué à l'état français, mais en tout cas les petits commerçants n'étaient pas lésés quand ils commençaient avec l'occupant. Mon grand-père était grossiste en pommes de terre et les Allemands aiment beaucoup les pommes de terre, alors la Kommandantur etait parmi ses clients réguliers (et il était payé (et il se servait du même camion et du laisser-passer pour livrer aussi des explosifs pour la résistance)).
Je n'ai pas dit ça au hasard, car ce sont des informations que j'ai eu par l'intermédiaire de cadres - administratifs, directeurs d’hôpitaux, et responsables de l'APHP - c'est une tradition dans la famille de mon épouse, le premier à Guise (02) en 1938, monté à Paris en 1947 ("on" n'arrête pas d'en parler).
Et donc me retrouvant à passer Noël dans un hôpital psy (pavillon de fonction du directeur), j'ai abordé le sujet de la guerre de 39-45, et j'ai eu plusieurs réponses détaillées, et sur le parallèle entre les restrictions de la consommation d'alcool et la diminutions des cas d'internements
petite recherche Google :
www.sfalcoologie.asso.fr/download/4b_risquespsychiques_sfa2009.pdf
Ma maman m’a raconté qu’elle avait mangé du chou pendant 23 jours, de temps en temps avec un bout de gras de lard et parfois avec un œuf. Très très peu de pain, l’équivalent d’un pain. Pas de lait, beurre..,. Rien d’autre.
La boisson ainsi que la politique délibérée de la France et des nazis, d’affamer et de laisser mourir les malades mentaux ! Cf. un des derniers livres de Boris Cyrulnik dont je pourrais mettre la référence si demande !
Officiellement c'est vrai, au début, les soldats occupants avaient d'ailleurs l'ordre impératif de traiter les français correctement, pas voler, pas d'abus (dans le but d'assimiler le pays de manière pacifique en évitant la haine contre l'occupant), cela dit, quid des réquisitions de bâtiments, privés où publics, surtout privés, pour y installer leurs services et pour le gratin?
Il faut ajouter aussi que ce qui se faisait de meilleur était de facto réservé à l'occupant.
-Les navet's et les betteraveuh, fous poufez les garday, mais nous acheter TOUS les saucissons et les biscuits apéritifeuh sans exceptions. SCHNELL!
Bah ils occupaient, quoi... ^^
Je ne pense pas que Fuust nie le fait que la consommation d'alcool amène à des troubles psychiques, d'ailleurs tu trouveras tout aussi facilement avec une "petite recherche Google", à l'inverse, que les personnes sujettes à des troubles mentaux sont très enclines à la consommation de produits psychotropes. Et l'alcool est le plus accessible d'entre eux.
Ce qui est vraisemblable surtout c'est que, en période de forte crise économique où tout un chacun se prive, où le citoyen moyen a du mal à se nourrir décemment, on a sûrement beaucoup de réticence à nourrir, blanchir et loger "aux frais du contribuable" des "fous" et des "tarés".
Aujourd'hui encore, la psychiatrie est le parent pauvre de la médecine, je n'imagine même pas la situation en période de crise économique grave...
Et je ne parle même pas de l’extermination des handicapés mentaux par les Nazis.
Le fait que l'alcool, quand on en abuse, rende violent, con et fou à la longue, n'est pas/plus un scoop, d'autant que certains n'ont pas compris que tu parlais du taux d'internement, et pas du nombre de malades.
Mon père, c'était des navets, des navets, et éventuellement des navets avec un peu de navets...^^ (en vrai, c'est vrai hein, bon, y'avait pas QUE des navets, mais malgré ses 8 ans à l'époque, ca le marque encore)
Ca dépendait des régions en fait, dans le nord ouest y'avait plus de produits laitiers, mais y'avait moins de navets...
Intéressant. Tu as une source à propos d'alcool et les hôpitaux psychiatrique ?
Bah regarde ce qui se passe actuellement et de plus en plus aux urgences... et imagine le type alcoolique chronique qui ne trouve plus d'alcool où qui n'a plus les moyens de se le payer avant d'être arrêté pour avoir foutu un bordel monstrueux.
Moi ca me parait carrément logique, j'ai pas besoin de sources.
Je n’arrive pas à comprendre le rapport des boissons alcoolisées et l’hôpital psychiatrique, si quelqu’un peut m’expliquer svp.
Pour répondre à la collégiale, aux commentaires de plusieurs internautes.
Même durant la Campagne de France (mai-juin 1940), les troupes de la Wehrmacht avaient ordre de procéder au paiement des marchandises réquisitionnées.
Ces paiements s'effectuaient en billets imprimés ( libellés en allemand) dont les succursales de la Banque de France eurent ordre de rembourser sans restriction, à son équivalent en Francs, une fois l'Armistice signé.
Méfiants au début, progressivement la population Française les acceptera pleinement, de par la garantie avalisée par les ordres donnés à la Banque de France, par l'occupant.
De plus, de par la manipulation artificielle du taux de change Reichmarks- Francs, le vendeur obtenait plus de valeur financière...
Ces billets ( bons de change) furent progressivement retirés de la circulation et disparurent en 1942.
Il est aussi à préciser que la Banque de France, complètement aux ordres de l'occupant, mettait en circulation, bien plus de billets ( de Francs) que la valeur réelle de création de richesse nationale: l'Etat Français était tout bonnement dans l'incapacité de collecter l'équivalent ( au travers de toute forme d'impôts) de la somme quotidienne exigée par le Tribut.
Très rapidement, la masse financière en circulation fut plus importante, créant un effet inflationniste. Celle-ci sera fatale pour une grande partie de la population Française, incapable de suivre la flambée des prix et d'avoir recours au troc ou au paiement en métaux précieux ou biens manufacturés.
Durant toutes les années d'Occupation, l'inflation grimpera de 150%, ou dit d'une autre manière : ce qui coûtait 10 francs en 1940, avait un prix de 25 Francs, en 1945.
L'alcool comme les autres psychotropes peut entrainer des troubles psychologiques et par conséquent l'internement en HP
Je ne remets pas du tout le lien alcoolisme / trouble mentaux. C'est quand même un lien assez évident.
Ce que je dis c'est que dans ce contexte de guerre, se focaliser sur l'élément restriction d'alcool pour expliquer une diminution des cas d'internement ne me parait pas très prudent.
Il peut y avoir beaucoup de raisons : fonctionnement au ralenti des hôpitaux donc on accepte moins de patients, une partie de la population en fuite, une partie de la population en camp de concentration et massacrée (ils risquent pas d'être internés si ils sont morts), situation de famine -> les personnes les moins "fortes", possiblement des malades mentaux, meurent en premier et n'ont pas l'occasion d'être internées, et j'en passe.
Et je n'ai trouvé aucune littérature scientifique établissant spécifiquement un lien entre baisse de l'alcool disponible pendant la 2WW => diminution des internements. C'est pourtant une aubaine dans la lutte contre l'alcoolisme. J'ai aussi cherché sur la période de prohibition et il n'y en avait pas.
Si la corrélation est évidente la causalité ne l'est pas. Les deux phénomènes peuvent avoir une cause commune mais pas d'incidence l'un sur l'autre.
www.sfalcoologie.asso.fr/download/4b_risquespsychiques_sfa2009.pdf
www.sfalcoologie.asso.fr/download/4b_risquespsychiques_sfa2009.pdf