À la fin du XIXe siècle, l'armée du royaume du Dahomey (actuel Bénin) était composée d'un tiers de femmes appelées minon signifiant "nos mères". Comparées aux amazones de la mythologie grecque, elles formaient des régiments exclusivement féminins et avaient la réputation de combattre farouchement.
À l'origine, au cours du XVIIe siècle, il s'agissait d'un groupe de chasseuses d'éléphants créé par le roi Houégbadja et composé exclusivement de filles d'esclaves. C'est la reine Hangbé, au début du XVIIIe siècle, qui durant ses 3 ans de règne, intégra ce corps à l'armée professionnelle. Elle dut se travestir pour prendre l'identité et le titre de son frère jumeau décédé brutalement en période de guerre. Après sa destitution, elle fut effacée de l'histoire, mais les amazones restèrent intégrées à l'armée. Elles acquirent une réputation de troupe d'élite.
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Bizarrement le smartphone et de la technologie ont l effet inverse de ce que tu penses.
Il n aide pas à mieux se souvenir mais contrairement a mieux oublier. Il y a une 15 aines d années on connaissait tous les dates d anniversaire de nos proches, les adresses, les numéros de téléphone et plein d’autres item.
Aujourd’hui tout est dans notre téléphone avec nos contacts. A cela, il faut ajouter que dans notre poche nous avons un accès permanent à la culture avec internet.
Autre exemple avant l arrivée du GPS, il fallait connaître les itinéraires pour se rendre d un point A a un point B.
Toutes ces petites choses faisaient travailler la mémoire au quotidien.
Aujourd’hui nous avons moins d occasion de la travailler : reconnaissance faciale, mots de passe enregistrés... tout est fait pour nous simplifier la vie.
J avais lu un article sur le sujet.
Certes mais la vie était plus compliqué. Combien se sont perdus à cause d’une mauvaise lecture de carte ? Combien d’anniversaire oubliés ? Combien de numéro de téléphone oublié ?
Oui et non, la technologie apporte une solution aux problèmes d'oubli ou de lecture de carte en en créant celui du manque de travail de la mémoire. Faire travailler la mémoire (et donc le cerveau) permet de créer et d'entretenir les interconnexions entre les neurones, et donc d'avoir un cerveau en bonne santé. C'est simplifié mais c'est l'idée.
Avant, on travaillait sa mémoire de différentes manières et quand on avait un souci, on faisait des pense-bête. Une liste avec les anniversaires sur le réfrigérateur, les rajouter manuellement dans le carnet (et ca fait travailler l'écriture), pour les cartes : soit on dessine l'itinéraire, soit on se fait une liste avec les points de passage...
Dans le cas de Leodagan, le problème c'est la mémoire et non pas de fêter les anniversaires. La technologie pallie à son problème mais sans y apporter de solution. Emploi de moyen mnémotechnique, de la maison, ...
Qui plus est, Leodagan nous parle de sa "mauvaise mémoire" des dates, des cours de français mais nous ne savons pas s'il n'a pas une mémoire eidétique de qualité ?
Il faut différencier les types de mémoire :
hypermnésie : mémoire des faits, des dates, de tout ce que l'on voit, entend...
mémoire eidétique : Robert Langdon dans Da vinci code. Il s'agit d'une mémoire visuelle, sonore. Elle est considérée comme absolue alors qu'elle est basée sur les sens (j'aurais tendance, et c'est mon avis, de qualifier l'hypermnésie qui est totale comme mémoire absolue).
De manière tout à fait personnelle, j'ai une bonne mémoire générale, et une mémoire eidétique qui frôle l'absolue notamment dans tout ce qui est itinéraire ou représentation dans l'espace. Dans le cadre de mon travail, j'ai des circulaires, directives, des notes de service / express, à défaut de toutes les connaître par cœur, je sais dans lesquelles chercher et la page qui m'intéresse. Dans le cadre des voyages / du sport, je suis capable de réaliser un parcours de mémoire, même plusieurs années après, avec seulement une reconnaissance