Les Pirahã sont un peuple d’Amazonie surprenant. Ils ne comptent que jusqu'à 2, dorment par périodes courtes (moins de 2 heures) même de nuit, et s'affament pour s'endurcir. Leur langue, un isolat, est la plus simple du monde avec seulement 10 phonèmes, sans nasales comme le "m" ou le "n". Daniel Everett, le missionnaire qui les découvrit dans les années 80, perdit sa foi chrétienne a leur contact.
Commentaires préférés (3)
Daniel Everett n'avait pas parlé de sa perte de foi avant les années 90. Sa femme en l'apprenant a quand meme demandé et obtenu le divorce et ses enfants ont coupé les liens (liens depuis rabibochés)
Lamentable.
Cela me semblait bizarre de dire qu'ils ne comptent que jusqu'à deux et finalement c'est un peu plus subtil que ça.
Il semblerait d'après la source wiki (très intéressante d'ailleurs) que les termes « un » (hói) et « deux » (hoí) soient plutôt des termes signifiant "peu" et "beaucoup".
Finalement, ce peuple n'utilise pas de terme pour les nombres mais distingue deux types de quantité. Comme cette notion est subjective à chacun, les ethnologues ont remarqué des différences d'appellation selon les individus pour une quantité donnée voire des appellations relatives (plutôt que "peu" et "beaucoup", cela pourrait être "moins que" et "plus que").
Lamentable qu'ils se soient rabibochés... Aucun principe.
Tous les commentaires (36)
N’importe quoi. Ce sont des poissons à dents pointues !
Daniel Everett n'avait pas parlé de sa perte de foi avant les années 90. Sa femme en l'apprenant a quand meme demandé et obtenu le divorce et ses enfants ont coupé les liens (liens depuis rabibochés)
Lamentable.
Cela me semblait bizarre de dire qu'ils ne comptent que jusqu'à deux et finalement c'est un peu plus subtil que ça.
Il semblerait d'après la source wiki (très intéressante d'ailleurs) que les termes « un » (hói) et « deux » (hoí) soient plutôt des termes signifiant "peu" et "beaucoup".
Finalement, ce peuple n'utilise pas de terme pour les nombres mais distingue deux types de quantité. Comme cette notion est subjective à chacun, les ethnologues ont remarqué des différences d'appellation selon les individus pour une quantité donnée voire des appellations relatives (plutôt que "peu" et "beaucoup", cela pourrait être "moins que" et "plus que").
Lamentable qu'ils se soient rabibochés... Aucun principe.
Excellente vidéo de linguisticae sur le sujet d'ailleurs:
youtu.be/4F7rLVkwuIs
Pour l'anecdote, à quoi ca sert de compter et de parler la langue de Molière quand on vit dans la forêt d'air pur et d'eau fraîche (et de viande sauvage crue où cuite, au choix^^)? Ca me rappelle l'anecdote sur la fille sauvage, elle ne savait pas parler ni compter, pourtant elle savait trouver à bouffer. N'es ce pas la l'essentiel? ;)
L'anecdote parle spécialement des sons "m" et "n" car pendant longtemps les linguistiques pensaient que toutes les langues du monde utilisaient ces sons.
Puis ils ont découvert quelques langues sans et ça a tout bouleversé.
J’avais rencontré un peuple, les "piliers de bar". J’ai également perdu mon foie et ma femme m’a quitté aussi...
Linguisticae en a parlé dans l'une de ses vidéos.
www.youtube.com/watch?v=4F7rLVkwuIs
-Les volcans en éruption, je trouve ca beau, moi!
-Pourquoi?
-Parce qu'on sait pas comment les boucher!
Leur langue n'est pas "la plus simple du monde", aucun linguiste ne dirait une chose pareille. Elle a même l'air super difficile tant elle est éloignée de ce qu'on connaît.
Simple à comprendre n'est pas simple à apprendre. J'ai jamais rien beigné aux maths, pourtant y'a que 10 chiffres! ^^
Je n’arrive pas à comprendre le lien entre la découverte de ce peuple et sa perte de foi.
- elles ont du mérite, nos femmes !
Par ce que nous, tu nous mets un enfant dans le ventre, on le digère !
C’est très drôle les « brèves », mais tout quasiment a été inventé par cet escroc (sympathique) de Gourio.
Ma préférée : « On s’en fout que le poulet a été élevé au bon air, on mange pas les poumons ! »
Je suis totalement anti religion mais je peux comprendre qu’il soit difficile, voire impossible de vivre avec quelqu’un qui ne partage pas la même foi.