Ils franchirent le rideau de fer à montgolfière

Proposé par
le
dans

Pour franchir le rideau de fer, 2 familles de l’Allemagne de l'Est utilisèrent un ballon montgolfière fait maison, en tissu cousu et armé d'un brûleur au propane. Ce "ballon de la liberté" les mena de Pössneck à Naila en Allemagne de l'Ouest durant 28 minutes, portés par des vents favorables à 2 km d'altitude.


Commentaires préférés (3)

S'ils habitaient bien à Pössneck, ils ont d'abord pris la voiture en pleine nuit avec leur montgolfière dans la remorque jusqu'à Oberlemnitz, en pleine forêt et à 10 km de la frontière, pour décoller. Je ne m'imagine pas le stress qu'ils devaient avoir en se promenant en pleine nuit avec une montgolfière dans la remorque, un contrôle de police et c'était foutu. D'ailleurs les gardes-frontières les ont aperçus voler au dessus de la frontière, mais n'ont pas su les arrêter.

Quelle coïncidence : hier soir j’ai regardé le film « Ballon » qui retrace justement cette histoire. Même si on connaît la fin, le film arrive à nous tenir en haleine. A voir!

www.imdb.com/title/tt7125774/

C'est clair qu'il fallait oser... a 2km d'altitude, les gardiens ne pouvaient pas tirer aussi haut, et une fois la frontière franchie, impossible de la dézinguer avec des avions (ils n'auraient certainement pas hésité.)

Avec des toiles de tente? je n'y aurai jamais songé, bravo a ces petits futés :)

Ca me rappelle une autre histoire, un peu plus brutale, un mec a piqué un bulldozer et carrément roulé sur les mines et écrasé tout ce qui était écrasable, barbelés, grillage électrifié, flingues à déclencheur automatique... il roulait en marche arrière et se servait de la lame pour se protéger des tirs des gardiens, malheureusement ce brave bulldozer n'a pas survécu à une mine de trop^^
C'est couillu!!!


Tous les commentaires (27)

S'ils habitaient bien à Pössneck, ils ont d'abord pris la voiture en pleine nuit avec leur montgolfière dans la remorque jusqu'à Oberlemnitz, en pleine forêt et à 10 km de la frontière, pour décoller. Je ne m'imagine pas le stress qu'ils devaient avoir en se promenant en pleine nuit avec une montgolfière dans la remorque, un contrôle de police et c'était foutu. D'ailleurs les gardes-frontières les ont aperçus voler au dessus de la frontière, mais n'ont pas su les arrêter.

Quelle coïncidence : hier soir j’ai regardé le film « Ballon » qui retrace justement cette histoire. Même si on connaît la fin, le film arrive à nous tenir en haleine. A voir!

www.imdb.com/title/tt7125774/

Un épisode de Mac Gyver s'en est très fortement inspiré

Posté le

android

(4)

Répondre

a écrit : Quelle coïncidence : hier soir j’ai regardé le film « Ballon » qui retrace justement cette histoire. Même si on connaît la fin, le film arrive à nous tenir en haleine. A voir!

www.imdb.com/title/tt7125774/
Connaitre la fin d'une histoire n'a jamais empêché de l’apprécier... et c'est même plutôt le contraire.

En connaissant déjà l'histoire, on est moins sensible aux pirouettes scénaristiques (qui sont souvent des caches misère) et on s'intéresse plus qualités cinématographiques ou littéraires de l’œuvre en question.

Non seulement c'est un exploit d'avoir créé une montgolfière, mais ils l'ont faite suffisamment grande pour deux familles. Chapeau !

Posté le

android

(6)

Répondre

C'est clair qu'il fallait oser... a 2km d'altitude, les gardiens ne pouvaient pas tirer aussi haut, et une fois la frontière franchie, impossible de la dézinguer avec des avions (ils n'auraient certainement pas hésité.)

Avec des toiles de tente? je n'y aurai jamais songé, bravo a ces petits futés :)

Ca me rappelle une autre histoire, un peu plus brutale, un mec a piqué un bulldozer et carrément roulé sur les mines et écrasé tout ce qui était écrasable, barbelés, grillage électrifié, flingues à déclencheur automatique... il roulait en marche arrière et se servait de la lame pour se protéger des tirs des gardiens, malheureusement ce brave bulldozer n'a pas survécu à une mine de trop^^
C'est couillu!!!

a écrit : Quelle coïncidence : hier soir j’ai regardé le film « Ballon » qui retrace justement cette histoire. Même si on connaît la fin, le film arrive à nous tenir en haleine. A voir!

www.imdb.com/title/tt7125774/
Le film s'appelle "Balloon" mais "Le vent de la liberté" en français. Et effectivement, il nous tient en haleine toute la durée du film!

Posté le

android

(8)

Répondre

Le ballon était suffisant pour 8 personne mais assez petit pour 2 coffre de voiture ?

Posté le

android

(1)

Répondre

J'imagine mal le stress et la qualité de vie qu'on doit subir pour en arriver à prendre de tel risque pour quitter l'endroit où l'on vit.

Posté le

android

(12)

Répondre

a écrit : Connaitre la fin d'une histoire n'a jamais empêché de l’apprécier... et c'est même plutôt le contraire.

En connaissant déjà l'histoire, on est moins sensible aux pirouettes scénaristiques (qui sont souvent des caches misère) et on s'intéresse plus qualités cinématographiques ou littéraires de l’œuvre en question.
Bah, les pirouettes scénaristiques comme tu les appelles font partie de l'expérience cinématographique.
C'est pour cela que je suis les films que je trouve excellents deux fois. La première fois, en étant à fond dans l'oeuvre, ne sachant pas ce qui pourrait advenir et en essayer de deviner la suite. Un scénario trop prévisible peut rendre une oeuvre insipide.
La seconde, en scrutant les petits détails et en analysant la construction de l'oeuvre. Pour moi les deux expériences se valent, et je fais souvent le nécessaire afin de ne pas me faire divulgacher (j'adore ce mot) les films et séries que j'attends (lecture uniquement de synopsis plutôt que de résumés, visionnage de teasers plutôt que de bandes annonce, ou le non visionnage des génériques (dans les cas des animes Japonais surtout) qui dévoilent parfois des éléments d'intrigue.

a écrit : Le ballon était suffisant pour 8 personne mais assez petit pour 2 coffre de voiture ? C'est vrai que... mais en fait le tissu nylon est très fin, quand on voit qu'un parachute plié tiens dans un petit sac à dos, ça colle.
Quand au panier, d'après la source, il était vraiment minimaliste, en tôle.

a écrit : C'est vrai que... mais en fait le tissu nylon est très fin, quand on voit qu'un parachute plié tiens dans un petit sac à dos, ça colle.
Quand au panier, d'après la source, il était vraiment minimaliste, en tôle.
Comme pour tout transport de ballon, la remorque est nécessaire pour la nacelle et les bouteilles de gaz
.C'était je pense le cas ici aussi. L'enveloppe du ballon prend en effet beaucoup moins de place.

Posté le

android

(7)

Répondre

a écrit : J'imagine mal le stress et la qualité de vie qu'on doit subir pour en arriver à prendre de tel risque pour quitter l'endroit où l'on vit. Je crois qu'is l'ont transporté "dégonflé"... ;)

Posté le

android

(8)

Répondre

« En » 28 minutes, et non « pendant ».
De plus, il est de meilleur aloi d’écrire « deux » en toutes lettres au début de l’anecdote.
Bonne soirée !

a écrit : Comme pour tout transport de ballon, la remorque est nécessaire pour la nacelle et les bouteilles de gaz
.C'était je pense le cas ici aussi. L'enveloppe du ballon prend en effet beaucoup moins de place.
D'après la photo dans la source, la nacelle devait être démontable où pliable, je n'arrive pas bien a voir mais ca rentre pas dans un coffre c'est clair, mais si tu savais ce que j'ai transporté sur le toit de ma ZX... ;)
Donc, le ballon dans un coffre, les bouteilles de gaz propane dans l'autre, ca peut marcher, deux ans de préparation quand même, mais ça tiens la route, et le vent.

Purée fallait vraiment avoir envie de foutre le camp du plus beau pays du monde pour prendre de tels risques, et avec les mioches en plus...

a écrit : Bah, les pirouettes scénaristiques comme tu les appelles font partie de l'expérience cinématographique.
C'est pour cela que je suis les films que je trouve excellents deux fois. La première fois, en étant à fond dans l'oeuvre, ne sachant pas ce qui pourrait advenir et en essayer de deviner la su
ite. Un scénario trop prévisible peut rendre une oeuvre insipide.
La seconde, en scrutant les petits détails et en analysant la construction de l'oeuvre. Pour moi les deux expériences se valent, et je fais souvent le nécessaire afin de ne pas me faire divulgacher (j'adore ce mot) les films et séries que j'attends (lecture uniquement de synopsis plutôt que de résumés, visionnage de teasers plutôt que de bandes annonce, ou le non visionnage des génériques (dans les cas des animes Japonais surtout) qui dévoilent parfois des éléments d'intrigue.
Afficher tout
+1000 !!
"Usual Suspects" en est un parfait exemple.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : +1000 !!
"Usual Suspects" en est un parfait exemple.
C'est un mauvais exemple, ce film est vraiment mental, tout le reste est artifices... Si on pouvait faire abstraction des explosion, l'histoire tiendrait aisément sur une scène de pièce de théâtre, tout petit en scène mais grand dans les scènes.

Terminator 2... La on a un bon quatre quarts. :) (Emotion, spectacle, amour et superméchant)
Avatar et Starwars, Pareil, c'est le NASCAR du cinoche! La perfection populaire! ^^

a écrit : Bah, les pirouettes scénaristiques comme tu les appelles font partie de l'expérience cinématographique.
C'est pour cela que je suis les films que je trouve excellents deux fois. La première fois, en étant à fond dans l'oeuvre, ne sachant pas ce qui pourrait advenir et en essayer de deviner la su
ite. Un scénario trop prévisible peut rendre une oeuvre insipide.
La seconde, en scrutant les petits détails et en analysant la construction de l'oeuvre. Pour moi les deux expériences se valent, et je fais souvent le nécessaire afin de ne pas me faire divulgacher (j'adore ce mot) les films et séries que j'attends (lecture uniquement de synopsis plutôt que de résumés, visionnage de teasers plutôt que de bandes annonce, ou le non visionnage des génériques (dans les cas des animes Japonais surtout) qui dévoilent parfois des éléments d'intrigue.
Afficher tout
Tu veux parler d’un pitch. Dans un synopsis il y a la fin.

J’ai vu le film il y a un bon moment et de mémoire la nacelle était très sommaire, un filet quelques barres et trois cordes. Ils ont par contre fait face à bon nombres d’obstacles:
- Le vent qui devait tourner en leur faveur (conditions peu habituelles)
- Première tentative ratée à cause des bouteilles de gaz qui ont gelé et de la toile qui a pris du poids à cause de l’eau d’où l’utilisation d’un nouveau tissu après imperméable
- Impossibilité d’acheter de grosses quantités de toile pour la deuxième tentative sans éveiller les soupçons (les services secrets ont été d’ailleurs à leurs trousses à cause d’un premier achat de tissu trop important)
- Confection du ballon (extrêmement lente à cause des trop nombreux bout de tissus achetés séparément) dans le plus grand des secrets en faisant le minimum de bruit avec la machine à coudre pour ne pas alerter leur voisin dans la Stasi sans oublier qu’ils devaient faire vite avant que la tempête ne retombe et qu’ils soient capturés d’ailleurs il s’en est fallu de très peu (dans le film en tout cas)

Commentaire supprimé Sur ce coup, là je te retrouve. Ha ha !

...et combien dois-je payer, pour m'avoir donné l'idée de la rédaction de l'anecdote, à propos des chiens de protection, pour aider les femmes victimes de violences conjugales ?

Posté le

android

(3)

Répondre