Durant la Prohibition aux États-Unis (1920-1933) se vendaient des "pains de raisin" (wine bricks ou grape bricks) destinés à être mélangés à de l'eau. L'emballage stipulait bien qu'il était interdit de le faire fermenter, puis détaillait les étapes interdites de suivre pour obtenir un bourgogne ou un riesling, fait maison.
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On y voyait aussi le sacro saint Bernard Rappaz, dans un entrepôt où il stockait près de 20 tonnes de canna en attente d une législation plus souple...
Pour moi pas besoin d'être le premier au monde. Si un amateur de vin viens en France et y repart en ce disant un truc du genre « la vache qu’il(s) étai(en)t bon ce(s) vin(s) ! » c’est qu’on est toujours au top et que le savoir-faire des vignerons Français sont toujours là.
En me baladant à St Emilion l'autre jour, j'ai eu cette réflexion.
En fait, cette vallée de producteurs de vin, et tout le culture qui l'entoure, c'est exactement comme si en Colombie les cultivateurs de cocaïne étaient traités en héros, de véritables entrepreneurs garants d'un savoir faire et protecteur d'un terroir, et que les domaines où l'on cultive la coca étaient de riches demeures dans une vallée classée au patrimoine de l'unesco. L'alcool étant une drogue plus dangereuse que la cocaïne, c'est un magnifique exemple de dissonance cognitive au niveau international. Les courtiers en vin ne sont que des dealers de drogue légale en somme.
Donc même en ramenant des vaches normandes en chine, leur beurre sera différent du beurre normand