Gouffre financier pour Louis XVI, la Bastille était destinée à être rasée en 1784 bien avant sa destruction lors de la Révolution française. Au milieu des années 1780, les urbanistes du roi envisagèrent sa destruction en vue de permettre l’aménagement d’une place près du quartier Saint-Antoine.
Commentaires préférés (3)
Je me demande comment cette place aurait été nommée...
Place de la Bastille?
La Bastille a fini sa carrière (humour) comme fournisseuse de pierres pour le pont de la Concorde (vrai)
Au passage Marie-Antoinette n'a jamais dit "qu'ils mangent de la brioche", ni personne d'autre. Cette anecdote est inventée par Rousseau et attribuée plus tard à Marie-Antoinette.
Benjamin Raspail dépose le 21 mai 1880 une proposition de loi afin d'adopter le 14 juillet comme jour de fête nationale. Mais le 14 juillet 1789 (prise de la Bastille) est jugé par quelques parlementaires comme une journée trop sanglante, la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, elle, permet d'atteindre un consensus. Cette date « à double acception » qui permettra d'unir tous les républicains.
Tous les commentaires (27)
Je me demande comment cette place aurait été nommée...
Place de la Bastille?
La Bastille a fini sa carrière (humour) comme fournisseuse de pierres pour le pont de la Concorde (vrai)
La Bastille n'était effectivement sous Louis XVI pas une prison aussi symbolique que sous Louis XIV. Elle n'en était pas moins redoutablement bien gardée (ce qui explique peut-être une partie des frais de la couronne:)) : une centaine de soldats et une vingtaine de canons pour... 7prisonniers !
Sur le moment, les assaillants recherchent moins le coup d'éclat que des munitions !
C'est l'Histoire qui en fera un Symbole... Et une Fête Nationale :)
Au passage Marie-Antoinette n'a jamais dit "qu'ils mangent de la brioche", ni personne d'autre. Cette anecdote est inventée par Rousseau et attribuée plus tard à Marie-Antoinette.
Benjamin Raspail dépose le 21 mai 1880 une proposition de loi afin d'adopter le 14 juillet comme jour de fête nationale. Mais le 14 juillet 1789 (prise de la Bastille) est jugé par quelques parlementaires comme une journée trop sanglante, la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, elle, permet d'atteindre un consensus. Cette date « à double acception » qui permettra d'unir tous les républicains.
Ce Louis XVI n'a rien vu venir de sa "tour dorée", et on se fiche bien qu'il avait des connaissances en serrurerie ou que Marie Antoinette n'ait pas parlé de brioches ! :)
Il n'a pas senti le vent venir ; il n'a pas tenu compte des exemples qui se présentaient à lui, notamment la naissance des Etats Unis et, déjà en Angleterre, l'exemple d'une monarchie constitutionnelle... Il est resté confortablement sur des positions "absolues" de l'héritage de Louis XIV. Il a payé les conséquences d'une inertie politique qui, elle, était "remarquable" :) Ce n'était donc pas pas un chef d'Etat digne de ce nom.
De là à dire qu'il a, et sa famille, mérité son sort ; je n'irai pas jusque là... Il a malheureusement subi ensuite les horreurs d'une révolution mal maîtrisée, avec ses exactions terribles. Mais tout cela aurait peut-être pu être évité, s'il n'avait pas été le Roi sans envergure qu'il était.
Il subit les choix et conséquences politiques de Louis XV, qui n'avait pas l'envergure de son arrière-grand père. Il était hésitant, pas sûr de lui et même dépressif. Cela va se ressentir au cours de son règne et va directement impacté celui de son successeur.
Yamm a déjà bien résumé, la seul grande faute de Louis XVI c'est d'être arrivé à la mauvaise époque. Et on ne peut le blamer de ne pas avoir réussi à modifier en profondeur une société qui depuis des siècles faisait de la centralisation à outrance.
A la base, au Moyen Age, ils sont convoqué pour discuter de nouveaux impôts, souvent ponctuels.
Il va sans dire que ni Louis XIV, ni Louis XV, souverains absolu, n'ont eu besoin d'en convoquer pour faire voter quoi que ce soit par les États du Royaume.
Quant à Louis XVI, il les convoque tous d'abord pour discuter du déficit du budget et des solutions pour y remédier.
Anecdote partielle: les urbanistes royaux avaient prévu une place mais surtout un station de métro. Cette partie du projet fut reportée temporairement car le métro n'existait pas.
Il n'avait probablement pas les épaules pour réformer une France dans un monde qui change, mais l'accabler ainsi est un peu réducteur.
Quand on voit ce que Napoléon a fait, il aurait largement mérité la guillotine lui aussi, sauf que lui a réussi à se faire aimer du peuple et SURTOUT, à prendre, lui, le contrôle quasi absolu de toutes les institutions.
Pour l'anecdote, la Bastille n'a jamais eu pour vocation d'être une prison, c'était plutôt un fort, qui, étant donné que la ville l'a rattrapé, ne servait plus à grand chose, comme beaucoup d'autres exemples, d'ailleurs.
L'histoire est écrite par les vainqueurs. ;)
Le terme est d'ailleurs de la même famille que bâtiment, bâtir, bastion, bastide, etc.
À mort Louis croix v baton ! ;-)