En Ouganda, on pratiquait des césariennes au XIXe siècle

Proposé par
le

On a reporté dans les années 1800 en Ouganda des césariennes sur femmes vivantes réussies avec des méthodes exclusivement indigènes. Du jus de banane fermenté était utilisé comme anesthésiant et désinfectant, et l'incision était cautérisée après l'opération. À cette époque, les césariennes pratiquées en Europe se terminaient dans leur immense majorité par la mort de la patiente.


Tous les commentaires (40)

a écrit : La dernier phrase est inutile. Elle lance un débat en comparant une minuscule partie du monde avec la partie du monde la plus peuplée. A l'époque. Effectivement ici l'Europe fière de sa soi-disant supériorité a raté l'importance de la désinfection pour ne pas perdre grande partie des parturiantes (césarienne ou pas). Elle en eut aussi l'occasion grâce à un médecin hongrois qui mourut sans avoir été écouté. Mais hongrois c'était pas encore assez civilisé (toujours pas d'ailleurs) pour être estimé. Mis à part l aspect recherche de reconnaissance, l'anecdote est très intéressante et le monde moderne doit retrouver les vertus des désinfectants naturels (vinaigre). C'est en train d'arriver et n'est pas prêt de s'arrêter puisque ça deviendra de plus en plus économique par rapport aux produits chimiques. Afficher tout Si vous parlez du hongrois qui, le premier, à présenté devant la communauté scientifique internationale l'existence des microbes. Et qui a soutenue l'importance de se laver les mains pour les médecins entre deux opérations. Une importance qu'il a d'ailleurs déduite en observant deux façons de faire accoucher les femmes dans un hôpital.
Si vous parlez bien de cet homme, la communauté scientifique ne l'a pas rejeté parce qu'il était hongrois et donc "à peine civilisé" mais parce que c'était un personnage excentrique, hautain, morose du genre ourse mal leché. Or le fond résiste rarement à la forme.

Faite attention à ce que vous dites. La tentation est parfois forte de lancer une polémique qui nous tient à cœur, mais autant la lancer sur de solides bases ;)

Posté le

android

(5)

Répondre

a écrit : Si vous parlez du hongrois qui, le premier, à présenté devant la communauté scientifique internationale l'existence des microbes. Et qui a soutenue l'importance de se laver les mains pour les médecins entre deux opérations. Une importance qu'il a d'ailleurs déduite en observant deux façons de faire accoucher les femmes dans un hôpital.
Si vous parlez bien de cet homme, la communauté scientifique ne l'a pas rejeté parce qu'il était hongrois et donc "à peine civilisé" mais parce que c'était un personnage excentrique, hautain, morose du genre ourse mal leché. Or le fond résiste rarement à la forme.

Faite attention à ce que vous dites. La tentation est parfois forte de lancer une polémique qui nous tient à cœur, mais autant la lancer sur de solides bases ;)
Afficher tout
Pourquoi ne pas dire son nom ?
Il s’agit du docteur Ignace Philippe Semmelweis.

Et je crois que vous avez tous les deux un peu raison. L’homme était bourru et vindicatif, mais il l’a été après que ces thèses sur l’hygiène aient été rejetées en bloc par ces confrères médecins de Vienne (qui n’aimaient pas trop les Hongrois).
Le rejet provient soit de sa nationalité (ce qui n’est pas improbable du tout), soit de ces accusations envers les médecins, car sa thèse détaillait précisément que les médecins eux-mêmes étaient transmetteurs de germes entre deux patients (plus précisément entre des autopsies de cadavres et des accouchements d’ailleurs). Les médecins étaient donc responsables de la mort de leurs patients et ils ne l’acceptaient tout simplement pas.
Face au rejet, Semmelweis les a accusés de tous les noms et notamment d’être des assassins. Sauf qu’à l’époque, on ne connaissait pas l’existence des microbes et donc pas la peine d’écouter ce médecin bourru ET hongrois.

Les conflits de classe dans l'Autriche-Hongrie de l'époque était courant.

De l'alcool de BANANE en Ouganda dans les années 1800... Comment pouvez-vous êtres aussi crédules ?

Histoire de défendre un peu l'anecdote, je suis directement allé chercher le texte original qui en parle et qui correspond au carnet de notes de voyage de Robert Felkin.
fn.bmj.com/content/80/3/F250

Le texte parle de 1879 et non de 1800 mais dans l'ensemble, l'anecdote semble juste.
Traduction pour les anglophobes :

"À ma connaissance, l'Ouganda est le seul pays d'Afrique centrale où la section abdominale est pratiquée dans l'espoir de sauver la mère et l'enfant. L'opération est pratiquée par des hommes, et elle est parfois réussie ; en tout cas, j'ai observé un cas où les deux ont survécu. Elle a été pratiquée en 1879 à Kahura. La patiente était une jeune femme d'une vingtaine d'années, en bonne santé et d'une belle apparence. C'était sa première grossesse ... La femme était allongée sur un lit incliné, dont la tête était placée contre le côté de la hutte. Elle était généreusement approvisionnée en vin de banane et se trouvait dans un état de semi-intoxication. Elle était parfaitement nue. Une bande de mbuga ou de tissu d'écorce fixait son thorax au lit, une autre bande de tissu lui descendait sur les cuisses et un homme lui tenait les chevilles. Un autre homme, debout sur son côté droit, stabilisa son abdomen (fig 1). L'opérateur se tenait, lorsque je suis entré dans la hutte, sur son côté gauche, tenant son couteau de la main droite en l'air et marmonnant une incantation. Cela fait, il se lave les mains et l'abdomen de la patiente, d'abord au vin de banane, puis à l'eau. Puis, après avoir poussé un cri strident, qui fut repris par une petite foule rassemblée à l'extérieur de la hutte, il procéda à une rapide incision dans la ligne médiane, commençant un peu au-dessus des poils pubiens et se terminant juste en dessous de l'ombilic. Toute la paroi abdominale et une partie de la paroi utérine furent sectionnées par cette incision, et l'amnios de l'alcool s'en échappa ; quelques points de saignement de la paroi abdominale furent touchés au fer rouge par un assistant. L'opérateur suivant a rapidement terminé l'incision dans la paroi utérine ; son assistant a tenu les parois abdominales à distance avec les deux mains, et dès que la paroi utérine a été divisée, il l'a également accrochée avec deux doigts. L'enfant a ensuite été rapidement retiré et remis à un autre assistant après que le cordon ait été coupé, puis l'opérateur, lâchant son couteau, a saisi l'utérus contracté avec les deux mains et l'a serré une ou deux fois. Il a ensuite placé sa main droite dans la cavité utérine par l'incision et, avec deux ou trois doigts, a dilaté le col de l'utérus de l'intérieur vers l'extérieur. Il a ensuite débarrassé l'utérus des caillots et du placenta, qui s'était alors détaché, en le retirant par la plaie abdominale. Son assistant s'est efforcé, sans grand succès, d'empêcher les intestins de s'échapper par la plaie."

Partie 1/2

"Le fer rouge a ensuite été utilisé pour suturer une nouvelle hémorragie de la plaie abdominale, mais j'ai remarqué qu'il était appliqué avec beaucoup de parcimonie. Pendant tout ce temps, le "chirurgien" en chef maintenait une pression ferme sur l'utérus, ce qu'il continuait à faire jusqu'à ce qu'il soit fermement contracté. Aucune suture n'a été posée dans la paroi utérine. L'assistant qui avait tenu les parois abdominales glissait maintenant ses mains à chaque extrémité de la plaie, et un tapis d'herbe poreuse était placé sur la plaie et y était fixé. Les bandes qui retenaient la femme au sol furent coupées, et elle fut doucement tournée vers le bord du lit, puis dans les bras des assistants, afin que le fluide de la cavité abdominale puisse s'écouler sur le sol. Elle fut ensuite replacée dans son ancienne position, et le tapis ayant été enlevé, les bords de la plaie, c'est-à-dire le péritoine, furent mis en place, sept fines pointes de fer, bien polies, comme des aiguilles d'acupression, étant utilisées à cet effet, et attachées par une ficelle faite de tissu d'écorce. Une pâte préparée en mâchant deux racines différentes et en crachant la pulpe dans un bol était ensuite appliquée sur la blessure, une feuille de bananier chauffée au feu était placée par-dessus, et enfin, un solide bandage de tissu mbugu complétait l'opération". "Jusqu'à ce que les broches soient placées en position, la patiente n'avait pas poussé de cris, et une heure après l'opération, elle semblait être tout à fait à l'aise. Sa température, pour autant que je sache, n'a jamais dépassé 99,6°F, sauf la deuxième nuit après l'opération, où elle était à 101°F, son pouls étant de 108". "L'enfant a été mis au sein deux heures après l'opération, mais pendant dix jours, la femme a eu très peu de lait et l'enfant a été principalement allaité par une amie. La blessure a été pansée le troisième matin, et une broche a ensuite été retirée. Trois autres ont été enlevées le cinquième jour, et le reste le sixième. À chaque pansement, on appliquait de la pulpe fraîche, et un peu de pus qui s'était formé était enlevé par une éponge formée de pulpe. Un pansement ferme a été appliqué après chaque pansement. Onze jours après l'opération, la plaie était entièrement cicatrisée et la femme semblait très à l'aise. Les pertes utérines étaient saines. C'est tout ce que j'ai vu de l'affaire, en partant le onzième jour. L'enfant avait une légère blessure à l'épaule droite ; celle-ci a été pansée avec de la pulpe, et a guéri en quatre jours."

Partie 2/2

PS : Vu que Robert Felkin a noté tout cela dans son carnet de voyage, on peut utiliser le verbe "reporter".

Merci Tybs, très impressionnant à lire et pleins de détails, faut quand même avoir l'estomac accroché...

@kaka1995 pour le lien, s'il n'est pas cliquable on peut le copier coller !

Oui merci. C'est gore mais quand même impressionnant quand on pense à l'époque et au lieu de l'opération. Chapeau les gars!

a écrit : Cette anedocte est basée sur deux sources:
- La source "nofi" est un site pro-africain, voir orienté "black panther", pour ne pas écrire raciste ou du moins à gloriole pour les noirs. Ce site renvoi donc pour étayer son propos vers la deuxième source.
- La source nlm.gov (site US), com
pare effectivité les pratiques et taux de mortalité. Ceci écrit, ce n'est pas exhaustif, d'ailleurs ils écrivent même que:
1- en Europe c'est très bien documenté
2- en Afrique pas de source, mais des retours des explorateurs/colons/africains. Donc rien de scientifique côté africain.

==> anedocte à prendre avec des pincettes!

Ceci écrit, je serais curieux de savoir si le jus de banane ont un réel effets et d'autre part si les pratiques ougandaises étaient vraiment bien. Car après tout, c'est en comparant les techniques des autres que l'on s'améliore.
Afficher tout
Le jus de banane fermenté ça s'appelle de l'alcool, il parait que ça marche comme bactériostatique

Posté le

android

(1)

Répondre

Bon, lors de la préhistoire, (avant les Égyptiens, les Sumériens et les Chinois), "on" pratiquait ds trépanations et des opérations dentaires avec survie du patient : les os se sont cicatrisés avant son décès. Il est probable que le taux de survivance était faible, mais il y en avait.
Pour la source américaine, je viens de la relire, elle ne parle que d'UN cas constaté

a écrit : Bon, lors de la préhistoire, (avant les Égyptiens, les Sumériens et les Chinois), "on" pratiquait ds trépanations et des opérations dentaires avec survie du patient : les os se sont cicatrisés avant son décès. Il est probable que le taux de survivance était faible, mais il y en avait.
Pour la source am
éricaine, je viens de la relire, elle ne parle que d'UN cas constaté Afficher tout
Vous semblez vous acharner là. La source américaine parle justement d'un autre pays différent de l'Ouganda, je cite "Similar reports come from Rwanda, where botanical preparations were also used to anesthetize the patient and promote wound healing."
Bien que ce serait intéressant, l'envie ne me vient pas de fouiller de ce côté pour remonter à la source primaire, mais j'imagine que ce travail a été fait par les réalisateurs americains de l'étude (sur l'histoire de la césarienne).

De plus, le dernier commentaire de @Tybs parle du fait qu'il y avait plusieurs césariennes pratiquées. Et c'est le plus marquant que cet explorateur (également étudiant en médecine) a voulu décrire.

Pour finir, je ne comprends pas que vous fassiez appel à la trépanation ou à la chirurgie dentaire antique. Est ce pour dire que cette prouesse chirurgicale (qui permet de sauver la vie de la mère et de l'enfant) n'est est pas une?

a écrit : Bonjour, en soumettant l'anecdote, je n'ai pas ajouté la source nofi, exactement pour les raisons que vous évoquez (site trop partial).
C'est d'ailleurs sur un site de ce genre que j'ai découvert l'anecdote, sceptique au premier abord, je suis remonté à la source principale (site of
ficiel du Gouvernement Américain).

Cela dit, je ne comprends pas le "à prendre avec des pincettes". Il est dit dans la source que cette méthode (celle réalisée en Ouganda) avait été décrite dans un journal scientifique (la référence est donnée dans l'article) en 1884.

J'aimerais donc que tu précises un peu ce que tu appelles sources.
Afficher tout
Ce qui renforce la légitimité d'un fait historique ce sont le nombre de sources que l'on confronte. Dans l'anedocte il n'y a qu'une source valide. Après, à partir l'ensemble des sources ont en fait un jugement.

a écrit : Cette anedocte est basée sur deux sources:
- La source "nofi" est un site pro-africain, voir orienté "black panther", pour ne pas écrire raciste ou du moins à gloriole pour les noirs. Ce site renvoi donc pour étayer son propos vers la deuxième source.
- La source nlm.gov (site US), com
pare effectivité les pratiques et taux de mortalité. Ceci écrit, ce n'est pas exhaustif, d'ailleurs ils écrivent même que:
1- en Europe c'est très bien documenté
2- en Afrique pas de source, mais des retours des explorateurs/colons/africains. Donc rien de scientifique côté africain.

==> anedocte à prendre avec des pincettes!

Ceci écrit, je serais curieux de savoir si le jus de banane ont un réel effets et d'autre part si les pratiques ougandaises étaient vraiment bien. Car après tout, c'est en comparant les techniques des autres que l'on s'améliore.
Afficher tout
Il est aussi dit :"des cas de césariennes réussies".
Selon moi cela de fait pas beaucoup de différences avec la mortalité rencontré en Europe à cette époque.
Il devait y avoir aussi malgré cette mortalité des cas de césariennes réussi.
Merci pour les précisions intéressantes sur les sources.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Si je me fis au CNRTL (www.cnrtl.fr/definition/reporter), je n'ai pas l'impression que ce soit une des définition de reporter, et que rapporter convient mieux.
Sur le Wiktionnaire aussi : fr.m.wiktionary.org/wiki/rapporter
Enfin bon je reconnais que ça intéresse peu de gens ici de
savoir si l'on a écrit comme il fallait les anecdotes... Afficher tout
Au paragraphe 3, beta, le sens de reporter et de transcrire sur une autre page (une information) donc c'est correct.
Il est vrai que rapporté est plus adapté car plusieurs définition du cnrtl correspondent mais il y encore plus adapté. Relater par exemple, mentionner éventuellement et beaucoup d'autres.
Magie de la langue française.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : "Le fer rouge a ensuite été utilisé pour suturer une nouvelle hémorragie de la plaie abdominale, mais j'ai remarqué qu'il était appliqué avec beaucoup de parcimonie. Pendant tout ce temps, le "chirurgien" en chef maintenait une pression ferme sur l'utérus, ce qu'il continuait à faire jusqu'à ce qu'il soit fermement contracté. Aucune suture n'a été posée dans la paroi utérine. L'assistant qui avait tenu les parois abdominales glissait maintenant ses mains à chaque extrémité de la plaie, et un tapis d'herbe poreuse était placé sur la plaie et y était fixé. Les bandes qui retenaient la femme au sol furent coupées, et elle fut doucement tournée vers le bord du lit, puis dans les bras des assistants, afin que le fluide de la cavité abdominale puisse s'écouler sur le sol. Elle fut ensuite replacée dans son ancienne position, et le tapis ayant été enlevé, les bords de la plaie, c'est-à-dire le péritoine, furent mis en place, sept fines pointes de fer, bien polies, comme des aiguilles d'acupression, étant utilisées à cet effet, et attachées par une ficelle faite de tissu d'écorce. Une pâte préparée en mâchant deux racines différentes et en crachant la pulpe dans un bol était ensuite appliquée sur la blessure, une feuille de bananier chauffée au feu était placée par-dessus, et enfin, un solide bandage de tissu mbugu complétait l'opération". "Jusqu'à ce que les broches soient placées en position, la patiente n'avait pas poussé de cris, et une heure après l'opération, elle semblait être tout à fait à l'aise. Sa température, pour autant que je sache, n'a jamais dépassé 99,6°F, sauf la deuxième nuit après l'opération, où elle était à 101°F, son pouls étant de 108". "L'enfant a été mis au sein deux heures après l'opération, mais pendant dix jours, la femme a eu très peu de lait et l'enfant a été principalement allaité par une amie. La blessure a été pansée le troisième matin, et une broche a ensuite été retirée. Trois autres ont été enlevées le cinquième jour, et le reste le sixième. À chaque pansement, on appliquait de la pulpe fraîche, et un peu de pus qui s'était formé était enlevé par une éponge formée de pulpe. Un pansement ferme a été appliqué après chaque pansement. Onze jours après l'opération, la plaie était entièrement cicatrisée et la femme semblait très à l'aise. Les pertes utérines étaient saines. C'est tout ce que j'ai vu de l'affaire, en partant le onzième jour. L'enfant avait une légère blessure à l'épaule droite ; celle-ci a été pansée avec de la pulpe, et a guéri en quatre jours."

Partie 2/2

PS : Vu que Robert Felkin a noté tout cela dans son carnet de voyage, on peut utiliser le verbe "reporter".
Afficher tout
Ca ressemble vraiment a une opération dans un bloc chirurgical moderne, le chef, des assistants, des produits pour laver/décontaminer avant l'acte, fascinant! La description est si précise que je veux bien y croire, quand à la même époque, on faisait encore des saignées en Europe...

a écrit : Vous semblez vous acharner là. La source américaine parle justement d'un autre pays différent de l'Ouganda, je cite "Similar reports come from Rwanda, where botanical preparations were also used to anesthetize the patient and promote wound healing."
Bien que ce serait intéressant, l'envi
e ne me vient pas de fouiller de ce côté pour remonter à la source primaire, mais j'imagine que ce travail a été fait par les réalisateurs americains de l'étude (sur l'histoire de la césarienne).

De plus, le dernier commentaire de @Tybs parle du fait qu'il y avait plusieurs césariennes pratiquées. Et c'est le plus marquant que cet explorateur (également étudiant en médecine) a voulu décrire.

Pour finir, je ne comprends pas que vous fassiez appel à la trépanation ou à la chirurgie dentaire antique. Est ce pour dire que cette prouesse chirurgicale (qui permet de sauver la vie de la mère et de l'enfant) n'est est pas une?
Afficher tout
Je pense que ce qu'il voulait dire, c'est juste que la chirurgie moderne occidentale d'avant Pasteur était... disons, aléatoire?

a écrit : Je pense que ce qu'il voulait dire, c'est juste que la chirurgie moderne occidentale d'avant Pasteur était... disons, aléatoire? Ce qui n'est pas le cas ici, où la chirurgie est plutôt bien encadrée. La comparaison apparaît donc plutôt foireuse.

Je regrette en plus que l'un des tops commentaires (donc ceux qui sont lus par la plupart) demande à ce que l'anecdote soit pris avec des pincettes parce que "rien de scientifique".
Un commentaire (double) comme celui de @Tybs (description détaillée de l'opération) aurait largement mérité cette place.

Mais oui c'est clair ! Par contre, est-ce que quelqu'un peut me préciser si c'est avant ou après avoir été pharaons, avoir construit des pyramides volantes, avoir inventé toutes les sciences qu'on leur a volé et avoir reconstruit l'Europe ? J'ai un peu de mal avec l'histoire du Wakanda, est-ce qu'il existe une série Netflix relatant cette période historique ?

a écrit : Pourquoi ne pas dire son nom ?
Il s’agit du docteur Ignace Philippe Semmelweis.

Et je crois que vous avez tous les deux un peu raison. L’homme était bourru et vindicatif, mais il l’a été après que ces thèses sur l’hygiène aient été rejetées en bloc par ces confrères médecins de Vienne (qui n’aimaie
nt pas trop les Hongrois).
Le rejet provient soit de sa nationalité (ce qui n’est pas improbable du tout), soit de ces accusations envers les médecins, car sa thèse détaillait précisément que les médecins eux-mêmes étaient transmetteurs de germes entre deux patients (plus précisément entre des autopsies de cadavres et des accouchements d’ailleurs). Les médecins étaient donc responsables de la mort de leurs patients et ils ne l’acceptaient tout simplement pas.
Face au rejet, Semmelweis les a accusés de tous les noms et notamment d’être des assassins. Sauf qu’à l’époque, on ne connaissait pas l’existence des microbes et donc pas la peine d’écouter ce médecin bourru ET hongrois.

Les conflits de classe dans l'Autriche-Hongrie de l'époque était courant.
Afficher tout
Parce que je ne m'en rappelais plus :)
(et j'avais la flemme de chercher il est vrai ahah, mea culpa)

Je crois volontier à la rivalité entre nationalité, ce qui n'est pas ce que disait jonfronchoin. L'économie générale de son commentaire était la dénonciation du sentiment de supériorité européen sur les autres cultures, ce qui n'a rien avoir avec l'histoire de Semmelweis

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Cette anedocte est basée sur deux sources:
- La source "nofi" est un site pro-africain, voir orienté "black panther", pour ne pas écrire raciste ou du moins à gloriole pour les noirs. Ce site renvoi donc pour étayer son propos vers la deuxième source.
- La source nlm.gov (site US), com
pare effectivité les pratiques et taux de mortalité. Ceci écrit, ce n'est pas exhaustif, d'ailleurs ils écrivent même que:
1- en Europe c'est très bien documenté
2- en Afrique pas de source, mais des retours des explorateurs/colons/africains. Donc rien de scientifique côté africain.

==> anedocte à prendre avec des pincettes!

Ceci écrit, je serais curieux de savoir si le jus de banane ont un réel effets et d'autre part si les pratiques ougandaises étaient vraiment bien. Car après tout, c'est en comparant les techniques des autres que l'on s'améliore.
Afficher tout
Jus de banane fermenté, donc alcoolisé. Ça peut aider.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : "Ecrire une information, noter quelque chose"... C'est un des sens de la définition du verbe "reporter"... Donc tout à fait valable dans cette anecdote.
T'as autre chose aujourd'hui ? Une virgule mal placée selon toi ou quoi que ce soit ? Non ? Rien d'autre ? Et bien encore
une fois tu as perdu une occasion de te taire :) Afficher tout
Je ne trouve pas cette question idiote ...
Loin de là car je me suis fait la même remarque .

Par contre la condescendance de ce commentaire pouaaf.