Après les grandes guerres, les Alliés se sont débarrassés de leurs stocks d'armes chimiques en les immergeant dans la mer. Frappés du secret défense, les lieux sont tenus secrets mais en cas de mauvais temps, l'abandon était souvent réalisé près des côtes. Ainsi, des pécheurs furent gravement brûlés aux mains.
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Certains emplacements sont connus (Boulogne, Dunkerque, etc ...)
Les risques sont immenses et cela représenterait une catastrophe sans précédents.
www.google.fr/amp/s/france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/catastrophe-precedent-pourquoi-risque-pollution-aux-armes-chimiques-mer-du-nord-est-inquietant-1620469.amp
Pendant la grande guerre, les armes chimiques étaient essentiellement envoyées sur l'ennemi via des canons, des munitions, les images de bouteilles de gaz ouvertes sous le vent n'étaient que des test... :(
Pour l'anecdote, quand la France a protesté en invoquant les traités d'interdiction sur les armes chimiques, l'Allemagne a répondu que cela ne concernait que l'envoi d'obus chimiques mais pas le fait d'ouvrir des bonbonnes sous le vent.
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Certains emplacements sont connus (Boulogne, Dunkerque, etc ...)
Les risques sont immenses et cela représenterait une catastrophe sans précédents.
www.google.fr/amp/s/france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/catastrophe-precedent-pourquoi-risque-pollution-aux-armes-chimiques-mer-du-nord-est-inquietant-1620469.amp
Comment se fait il que les pêcheurs eurent les mains brûlés ? Des fuites de réservoirs d'armes chimiques en pleine mer, océan ??
Pendant la grande guerre, les armes chimiques étaient essentiellement envoyées sur l'ennemi via des canons, des munitions, les images de bouteilles de gaz ouvertes sous le vent n'étaient que des test... :(
Pour l'anecdote, quand la France a protesté en invoquant les traités d'interdiction sur les armes chimiques, l'Allemagne a répondu que cela ne concernait que l'envoi d'obus chimiques mais pas le fait d'ouvrir des bonbonnes sous le vent.
Correction: c'était pas du gaz moutarde mais "juste" du chlore. Bon c'est déjà suffisant pour vous liquéfier les muqueuses et vous laisser vous noyer dedans.
Pour plus de précisions, petite vidéo sur Fritz Haber, qui a eu l'idée de cette petite expérience:
youtu.be/PMhqLQRpjhw
Excellent reportage sur YouTube :
Menace en mer du nord.
Glacial...
J'ai quand même beaucoup de difficulté à comprendre la phrase : "mais en cas de mauvais temps, l'abandon était souvent réalisé près des côtes". Ça donne l'impression qu'ils se sont dit "allez on va en pleine mer, déposer des armes chimiques extrêmement dangereuse pour pas causer d'accident grave sur des civils. Mince il pleut, risque de tempête, on reporte ? Non la flemme de revenir demain, laisse-les ici tant pis."
Je ne justifie rien mais je me demande si, en temps que simple matelot, j'aurai hésité à tout balancer à la flotte avant que les cordes cassent et que tout me pète à la figure!
L'argumentation est un peu simple tout de même: D'un côté on a le lacrymogène, un gaz incapacitant mais ni létal ni même handicapant . De l'autre, le dichlore, un gaz toxique qui se transforme en acide chlorhydrique au contact de l'eau. Sauf que de l'eau il y en a la surface des muqueuse. Ce qui inclut les muqueuses respiratoire en cas d'inhalation avec donc, comme je le disais, une petite noyade dans ses propres muqueuses liquéfiées.
Et comme ça suffisait pas il est passé au gaz moutarde qui est également toxique par contact.
C'est comme si on interdisait les armes à feu, qu'un pays se mettait à faire des recherches pour développer les tazer et qu'un autre disait "puisque eux font des recherches sur les tazer, c'est bon pour moi pour créer un nouveau fusil automatique avec des munitions anti-pareballes"
Finalement, tirer un obus sur 50 rempli de poison s'avérait bien plus efficace, parce que ces poisons, ben c'était pas facile et horriblement cher à fabriquer, donc, un par ci, un par là, mélangé avec la fumée des explosions classique, ben, le soldat était souvent déjà hors de combat (et pas forcément mort, juste HS) avant d'avoir compris qu'il était en train de respirer une saloperie.
Ah oui aussi, ça butait les chevaux...