Les instruments à cordes utilisent de drôles de colles

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Dans la fabrication des instruments à cordes, les luthiers utilisent souvent des colles animales (colle d'os, de peau de lapin, de poissons). Ces colles ont une température de fusion assez faible, ce qui fait qu'il ne suffit que d'un sèche-cheveux pour en décoller les différentes parties.

À noter que certaines pièces d'un instrument à corde ne sont pas collées mais sont simplement posées, gardées en place par la tension exercée par les cordes sur le chevalet et la boîte de résonance.


Commentaires préférés (3)

Le chevalet par exemple (pièce qui permet de transmettre la vibration des cordes à la caisse de résonance) est simplement posée entre les corde et la caisse et il arrive lors d'un choc ou quand les cordes sont trop détendue qu'il tombe ou bouge (ne serait-ce qu'un petit peu et c'est suffisant pour tout dérégler).
Et c'est très chiant à remettre en place...

Luthier, un métier en voie de disparition ; déjà payé une misère (hormis pour les grands Stradivari, Guarnerius, Amati, Stainer...) à l'époque de nos parents et grands-parents, mais de nos jours les fils de luthiers doivent tout simplement opérer une réorientation, même lorsque bien souvent ils aimeraient reprendre l'entreprise familiale, comme cela se passe traditionnellement. C'est triste, en sachant que c'était avant tout un art, chaque luthier avec son caractere personnel conditionnait en partie sa production, le son et et l'équilibre recherché, avec une intention et une signature propre sur chaque instrument... Rip Luthier, merci pour services rendus !

Attention a ne pas mélanger. Le terme "instruments a cordes" regroupe énormément d'instruments.

Les instruments a cordes frottées (exemple : violon, violoncelle, Contrebasse, etc...). Ce sont eux principalement qui sont assemblés avec des colles animales et au chevalet non collé.

Les instruments a cordes pincées (guitares, basses, banjos, etc...). Les guitares classiques et flamenco sont collées a la colle animale. Pour les folk c'est plus rare. Quant aux électriques, il s'agit essentiellement de colle vinylique. hormis les banjos ou quelques guitares archtop, les chevalets sont collés.

Les instruments a cordes frappées (typiquement les pianos). Contrairement aux autres catégories, je n'en ai jamais fabriqué donc je ne sais pas quelles colles sont utilisées. (d'ailleurs un fabricant de piano n'est pas un luthier, mais un facteur)


Tous les commentaires (18)

Le chevalet par exemple (pièce qui permet de transmettre la vibration des cordes à la caisse de résonance) est simplement posée entre les corde et la caisse et il arrive lors d'un choc ou quand les cordes sont trop détendue qu'il tombe ou bouge (ne serait-ce qu'un petit peu et c'est suffisant pour tout dérégler).
Et c'est très chiant à remettre en place...

a écrit : Le chevalet par exemple (pièce qui permet de transmettre la vibration des cordes à la caisse de résonance) est simplement posée entre les corde et la caisse et il arrive lors d'un choc ou quand les cordes sont trop détendue qu'il tombe ou bouge (ne serait-ce qu'un petit peu et c'est suffisant pour tout dérégler).
Et c'est très chiant à remettre en place...
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C'est notamment le cas pour les banjos où le chevalet n'est pas "collé" sur la peau...

Luthier, un métier en voie de disparition ; déjà payé une misère (hormis pour les grands Stradivari, Guarnerius, Amati, Stainer...) à l'époque de nos parents et grands-parents, mais de nos jours les fils de luthiers doivent tout simplement opérer une réorientation, même lorsque bien souvent ils aimeraient reprendre l'entreprise familiale, comme cela se passe traditionnellement. C'est triste, en sachant que c'était avant tout un art, chaque luthier avec son caractere personnel conditionnait en partie sa production, le son et et l'équilibre recherché, avec une intention et une signature propre sur chaque instrument... Rip Luthier, merci pour services rendus !

a écrit : C'est notamment le cas pour les banjos où le chevalet n'est pas "collé" sur la peau... C'est le cas pour la majorité (si ce n'est la totalité mais difficile à affirmer avec certitude vu la profusion d'instruments de cette famille dans toutes les cultures autour du globe) des instruments à cordes, la tension des cordes suffisant largement à tenir le chevalet en place.
Il en va de même pour "l'âme" des instruments à cordes de l'orchestre classique, une simple pièce de bois qui est retenue verticalement entre la table et le fond (les faces avant et arrière de l'instrument) grâce à la pression exercée par les cordes sur la table vià le chevalet.

Attention a ne pas mélanger. Le terme "instruments a cordes" regroupe énormément d'instruments.

Les instruments a cordes frottées (exemple : violon, violoncelle, Contrebasse, etc...). Ce sont eux principalement qui sont assemblés avec des colles animales et au chevalet non collé.

Les instruments a cordes pincées (guitares, basses, banjos, etc...). Les guitares classiques et flamenco sont collées a la colle animale. Pour les folk c'est plus rare. Quant aux électriques, il s'agit essentiellement de colle vinylique. hormis les banjos ou quelques guitares archtop, les chevalets sont collés.

Les instruments a cordes frappées (typiquement les pianos). Contrairement aux autres catégories, je n'en ai jamais fabriqué donc je ne sais pas quelles colles sont utilisées. (d'ailleurs un fabricant de piano n'est pas un luthier, mais un facteur)

a écrit : Attention a ne pas mélanger. Le terme "instruments a cordes" regroupe énormément d'instruments.

Les instruments a cordes frottées (exemple : violon, violoncelle, Contrebasse, etc...). Ce sont eux principalement qui sont assemblés avec des colles animales et au chevalet non collé.
/> Les instruments a cordes pincées (guitares, basses, banjos, etc...). Les guitares classiques et flamenco sont collées a la colle animale. Pour les folk c'est plus rare. Quant aux électriques, il s'agit essentiellement de colle vinylique. hormis les banjos ou quelques guitares archtop, les chevalets sont collés.

Les instruments a cordes frappées (typiquement les pianos). Contrairement aux autres catégories, je n'en ai jamais fabriqué donc je ne sais pas quelles colles sont utilisées. (d'ailleurs un fabricant de piano n'est pas un luthier, mais un facteur)
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Merci pour cette précision, j'ai effectivement oublié de préciser "cordes frottées" dans mon précédent commentaire.
Il est d'ailleurs drôle de voir comme on parle toujours d'instruments à cordes (catégorie extrêmement vaste) en français et en anglais (strings) alors qu'en allemand, cette dénomination, bien qu'existante, n'est jamais utilisée - moi qui ai fait mes études en allemand, j'ai dû chercher sur Wikipedia pour trouver ce terme: Chordophone.
On va préférer faire immédiatement la différence entre les cordes frottées (Streichinstrumente), les cordes pincées (Zupf-) et les instruments à touches (Tasten-), trois catégories bien moins vastes et donc plus pratiques.

A noter que le mot violoncelle ne doit jamais être suivi de " qui cour le moins vite"

et comment fabrique t on ces colles ?

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windowsphone

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Encore quelque chose que les vegans n'utiliseront plus.

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android

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a écrit : Le chevalet par exemple (pièce qui permet de transmettre la vibration des cordes à la caisse de résonance) est simplement posée entre les corde et la caisse et il arrive lors d'un choc ou quand les cordes sont trop détendue qu'il tombe ou bouge (ne serait-ce qu'un petit peu et c'est suffisant pour tout dérégler).
Et c'est très chiant à remettre en place...
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Trautamisé par les floyd rose ^^?

a écrit : Attention a ne pas mélanger. Le terme "instruments a cordes" regroupe énormément d'instruments.

Les instruments a cordes frottées (exemple : violon, violoncelle, Contrebasse, etc...). Ce sont eux principalement qui sont assemblés avec des colles animales et au chevalet non collé.
/> Les instruments a cordes pincées (guitares, basses, banjos, etc...). Les guitares classiques et flamenco sont collées a la colle animale. Pour les folk c'est plus rare. Quant aux électriques, il s'agit essentiellement de colle vinylique. hormis les banjos ou quelques guitares archtop, les chevalets sont collés.

Les instruments a cordes frappées (typiquement les pianos). Contrairement aux autres catégories, je n'en ai jamais fabriqué donc je ne sais pas quelles colles sont utilisées. (d'ailleurs un fabricant de piano n'est pas un luthier, mais un facteur)
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Les facteurs de piano utilisent également beaucoup les collés d'os et de nerfs, en particulier pour coller le revêtement des touches. Mais ces collés sont de plus en plus remplacées par des collés modernes.

a écrit : Luthier, un métier en voie de disparition ; déjà payé une misère (hormis pour les grands Stradivari, Guarnerius, Amati, Stainer...) à l'époque de nos parents et grands-parents, mais de nos jours les fils de luthiers doivent tout simplement opérer une réorientation, même lorsque bien souvent ils aimeraient reprendre l'entreprise familiale, comme cela se passe traditionnellement. C'est triste, en sachant que c'était avant tout un art, chaque luthier avec son caractere personnel conditionnait en partie sa production, le son et et l'équilibre recherché, avec une intention et une signature propre sur chaque instrument... Rip Luthier, merci pour services rendus ! Afficher tout Je ne suis pas d’accord. Des luthiers, j’en connait plusieurs, ils vivent bientôt de leur métier !
Les luthiers de qualité n’étant pas si courant, ils vivent d’ailleurs plutôt bien et en sont très heureux.
Par contre le concept du luthier de père en fils (ou roi de père en fils, ou garagiste de père en fils, ou maire de père en fils....) est peu rétrograde non?

Quelle est donc l'origine du mot "luthier" ?
Etait-ce celui qui, jadis, fabriquait les luths ?

La colle de peau de lapin est égalemant utilisée en peinture, pour tendre la toile qu'on vient de fixer au chassis. Ça se presente sous forme de plaquette ou de paillettes à faire fondre dans l'eau bouillante pour donner un liquide gélatineux. C'est aussi une des pires odeurs qui soit (cadavre animal, tannerie...)

a écrit : Attention a ne pas mélanger. Le terme "instruments a cordes" regroupe énormément d'instruments.

Les instruments a cordes frottées (exemple : violon, violoncelle, Contrebasse, etc...). Ce sont eux principalement qui sont assemblés avec des colles animales et au chevalet non collé.
/> Les instruments a cordes pincées (guitares, basses, banjos, etc...). Les guitares classiques et flamenco sont collées a la colle animale. Pour les folk c'est plus rare. Quant aux électriques, il s'agit essentiellement de colle vinylique. hormis les banjos ou quelques guitares archtop, les chevalets sont collés.

Les instruments a cordes frappées (typiquement les pianos). Contrairement aux autres catégories, je n'en ai jamais fabriqué donc je ne sais pas quelles colles sont utilisées. (d'ailleurs un fabricant de piano n'est pas un luthier, mais un facteur)
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Merci pour ces précisions je suis étonné par tous ça moi qui pensait que s'était que de la colle normal
Et pour le facteur sa ma bien fait rire lol

a écrit : Luthier, un métier en voie de disparition ; déjà payé une misère (hormis pour les grands Stradivari, Guarnerius, Amati, Stainer...) à l'époque de nos parents et grands-parents, mais de nos jours les fils de luthiers doivent tout simplement opérer une réorientation, même lorsque bien souvent ils aimeraient reprendre l'entreprise familiale, comme cela se passe traditionnellement. C'est triste, en sachant que c'était avant tout un art, chaque luthier avec son caractere personnel conditionnait en partie sa production, le son et et l'équilibre recherché, avec une intention et une signature propre sur chaque instrument... Rip Luthier, merci pour services rendus ! Afficher tout Je me permets de contredire votre commentaire... le métier de luthier n'est pas en voie de disparition et heureusement ! Comment feraient les musiciens ? Les années 1940 à 1970 ont été particulièrement difficiles pour le métier et c'est en réaction au manque de luthiers français que l'école nationale à Mirecourt a été créée par Etienne Vatelot. Depuis, le nombre de vocations a bien augmenté et il y a suffisamment de luthiers sur le territoire pour répondre à la demande des musiciens français ET étrangers ! Car oui, la lutherie et l'archeterie françaises s'exportent extrêmement bien. Certains considèrent même que grâce à Internet et toutes les innovations scientifiques et technologiques de notre époque, nous serions dans un "âge d'or" de la lutherie. Les instruments anciens n'ont jamais été aussi bien compris et copiés, tandis que de nombreux luthiers tentent d'améliorer les instruments.

Je pourrais longtemps écrire sur le sujet, je suis moi-même luthier du quatuor et amoureux de mon métier.

La lutherie n'est pas morte, elle est bien vivante !

a écrit : Luthier, un métier en voie de disparition ; déjà payé une misère (hormis pour les grands Stradivari, Guarnerius, Amati, Stainer...) à l'époque de nos parents et grands-parents, mais de nos jours les fils de luthiers doivent tout simplement opérer une réorientation, même lorsque bien souvent ils aimeraient reprendre l'entreprise familiale, comme cela se passe traditionnellement. C'est triste, en sachant que c'était avant tout un art, chaque luthier avec son caractere personnel conditionnait en partie sa production, le son et et l'équilibre recherché, avec une intention et une signature propre sur chaque instrument... Rip Luthier, merci pour services rendus ! Afficher tout Alors, le luthier créateur d'instruments, je ne me prononce pas, son taux horaire n'est certainement pas le plus enviable. Pour le luthier réparateur, il y a toutes les situations : de la grosse boîte avec plusieurs ouvriers très qualifiés, qui a plusieurs mois de délai, au petit artisan qui peut se lancer en entretenant les instruments de quelques conservatoires et écoles de musique alentours.

a écrit : Luthier, un métier en voie de disparition ; déjà payé une misère (hormis pour les grands Stradivari, Guarnerius, Amati, Stainer...) à l'époque de nos parents et grands-parents, mais de nos jours les fils de luthiers doivent tout simplement opérer une réorientation, même lorsque bien souvent ils aimeraient reprendre l'entreprise familiale, comme cela se passe traditionnellement. C'est triste, en sachant que c'était avant tout un art, chaque luthier avec son caractere personnel conditionnait en partie sa production, le son et et l'équilibre recherché, avec une intention et une signature propre sur chaque instrument... Rip Luthier, merci pour services rendus ! Afficher tout Ça m'étonnerai fortement que cela soit en voie de disparition... des sources ? Je connais un luthier avec un carnet de commande plein pour les 2 ans à venir...