Il existe une araignée qui n'est dangereuse que pour les primates

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Originaire d'Australie, Atrax robustus est une des espèces d'araignées au venin le plus toxique au monde. Toutefois, son venin n'est dangereux que pour les insectes et les primates, dont l'humain. Une bizarrerie de l'évolution, puisque les primates ne sont aucunement une proie pour cette araignée.


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a écrit : Imagine qu'on te donne 100 dés à 6 faces. On te demande de les lancers autant de fois que nécessaire (tous en même temps) pour obtenir un 2 sur chacun des 100 dés.
Chaque lancé te prend 5min (le temps de ramasser les 100 dés et de les relancer).

Imagine qu'on te laisse 1 heure pour y arr
river.
Imagine qu'on te laisse 1 milliard d'années.

Le temps permet d'expliquer la diversité de caractères/d'espèces ayant émergés sur Terre. Ce que le temps n'explique pas, c'est la sélection et le maintien de certains caractères plutôt que d'autre. Ça c'est surtout l'affaire de l'environnement.
En soi, le temps pourrait à lui seul, par l'intermédiaire du hasard, en arriver là où nous en sommes aujourd'hui. Mais si cela ne confère aucun avantage (ou confère un désavantage), cela ne perdurera pas.
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Pour que l’analogie colle plus à la façon dont fonctionne l’évolution, ajoutons que lorsqu’un dé donne un 2, on ne le relance pas. La nature n’a pas recommencé à zéro jusqu’à obtenir un être humain fonctionnel.

a écrit : Sauf erreur de ma part l’Homme ne partage-y-Il pas 80% de son patrimoine génétique avec le primate ? Sinon pour ce qui est du comportement, je sais pas ce qu’il vous faut. La grande boîte (Ordre) des primates contient tout ce qui ressemble de près ou de loin à un humain (parfois de très loin, genre les tarsiers ou le Aye-aye) dont les humains, qui sont rangés à l’intérieur dans la plus petite boîte des Hominini, regroupant le chimpanzé et l’homme. Le rangement est basé sur des caractères anatomiques, géographiques, temporels, comportementaux et génétiques. On est donc des primates, de part les règles de la taxinomie (la science du rangement des êtres vivants dans des boîtes, elles-mêmes rangées dans des boîtes, elles-mêmes rangées dans...), de la génétique et de la phylogénie (en gros, la généalogie mais à l’échelle des espèces) et on a donc par définition 100% de patrimoine génétique de primate ^^

Raison de plus pour rayer l’Australie de mon planisphère. N’y a-t-il rien qui ne te veuille du mal là-bas? Et sinon les australiens n’ont aucun instinct de survie ?

a écrit : Pour que l’analogie colle plus à la façon dont fonctionne l’évolution, ajoutons que lorsqu’un dé donne un 2, on ne le relance pas. La nature n’a pas recommencé à zéro jusqu’à obtenir un être humain fonctionnel. Si j'avais voulu coller à la réalité je n'aurais pas parlé de 100 dés à 6 faces...
L'analogie portait sur le temps nécessaire à l'accomplissement d'une tâche. Pas sur les mécanismes de l'évolution.

En passant, ne relancer que les dés autres que le résultat attendu préjuge d'un but à atteindre. C'est complètement opposé à la notion d'évolution.

a écrit : Si j'avais voulu coller à la réalité je n'aurais pas parlé de 100 dés à 6 faces...
L'analogie portait sur le temps nécessaire à l'accomplissement d'une tâche. Pas sur les mécanismes de l'évolution.

En passant, ne relancer que les dés autres que le résultat attendu pré
juge d'un but à atteindre. C'est complètement opposé à la notion d'évolution. Afficher tout
Une analogie étant par nature limitée par rapport au truc qu’elle représente, c’est pas bien grave que ce soit des dés, des pièces ou des cartes, mais plus il y a moyen de coller à la réalité avec peu d’efforts, mieux c’est. Le fait de ne pas relancer les dés avec le bon score ne suppose pas forcément un but mais plutôt une analogie à la sélection naturelle, qui va se débarrasser des individus trop inaptes à la dispersion de leurs gènes et conserver les plus aptes ici, les 2, donc, puisque c’est censé être l’état final du système, d’avoir uniquement des 2, pouvant représenter l’état actuel du génome humain. On peut très bien imaginer que les 2 représentent ici les caractères avantageux dans la lignée humaine depuis quand on veut et ça marche plutôt pas mal. Mais c’est vrai que quitte à pousser l’analogie assez loin j’aurais dû considérer une marge d’erreur de 1 ou 2 dés voire plus parfois ayant fait 2 à relancer et la même chose avec les autres dés à ne pas relancer au jet suivant, pour représenter une certaine idée de dérive génétique et les situations de "pas de bol, [insérer événement tragique quelconque] s’est produit".

a écrit : Une analogie étant par nature limitée par rapport au truc qu’elle représente, c’est pas bien grave que ce soit des dés, des pièces ou des cartes, mais plus il y a moyen de coller à la réalité avec peu d’efforts, mieux c’est. Le fait de ne pas relancer les dés avec le bon score ne suppose pas forcément un but mais plutôt une analogie à la sélection naturelle, qui va se débarrasser des individus trop inaptes à la dispersion de leurs gènes et conserver les plus aptes ici, les 2, donc, puisque c’est censé être l’état final du système, d’avoir uniquement des 2, pouvant représenter l’état actuel du génome humain. On peut très bien imaginer que les 2 représentent ici les caractères avantageux dans la lignée humaine depuis quand on veut et ça marche plutôt pas mal. Mais c’est vrai que quitte à pousser l’analogie assez loin j’aurais dû considérer une marge d’erreur de 1 ou 2 dés voire plus parfois ayant fait 2 à relancer et la même chose avec les autres dés à ne pas relancer au jet suivant, pour représenter une certaine idée de dérive génétique et les situations de "pas de bol, [insérer événement tragique quelconque] s’est produit". Afficher tout Mais l'exemple avec les dés n'est pas une explication de l'évolution.
C'est juste un exemple pour montrer qu'à lui seul, le temps peut permettre d'atteindre des objectifs a priori fortement improbable.
Obtenir 100 fois le 2 en un seul lancé peut se représenter par une probabilité. On peut ensuite faire coller cette probabilité à l'apparition d'un seul événement.

Sinon je trouve ça plus intéressant de considerer les conditions initiales. Puisqu'au mon avis, tous les processus évolutif ayant aboutis à notre apparition en temps qu'espèce était déterminé à 100% par ces conditions initiales.
Un seul lancé, a permis de voir émerger la vie. Le reste n'étant qu'une suite logique.

Le fait de garder les 2 ne fait que brouiller mon message initial en le rendant plus complexe.

a écrit : Mais l'exemple avec les dés n'est pas une explication de l'évolution.
C'est juste un exemple pour montrer qu'à lui seul, le temps peut permettre d'atteindre des objectifs a priori fortement improbable.
Obtenir 100 fois le 2 en un seul lancé peut se représenter par une probabi
lité. On peut ensuite faire coller cette probabilité à l'apparition d'un seul événement.

Sinon je trouve ça plus intéressant de considerer les conditions initiales. Puisqu'au mon avis, tous les processus évolutif ayant aboutis à notre apparition en temps qu'espèce était déterminé à 100% par ces conditions initiales.
Un seul lancé, a permis de voir émerger la vie. Le reste n'étant qu'une suite logique.

Le fait de garder les 2 ne fait que brouiller mon message initial en le rendant plus complexe.
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On ne voyais pas l’analogie utilisée de la même façon, donc.
Je ne suis quand même pas d’accord avec ta façon de voir l’évolution car considérer que c’est l’apparition de la vie qui est le paramètre hasardeux, c’est oublier la base même de l’évolution càd les mutations. Elles sont aussi aléatoires pour nous que l’"étincelle" qui a pu donner la vie et se produisent continuellement dans le chemin de la vie. C’est faire aussi l’impasse sur les effets de dérive génétique, qui vont fixer des allèles aléatoirement dans l’espèce. C’est enfin oublier tous les événements catastrophiques extérieurs à la biocénose comme les éruptions, les chutes d’objets extra-terrestres comme les météorites, les sursauts gamma, les bouleversements de régimes climatiques, etc.
Et si on considérait que ce sont des évènements aléatoires parce qu’on n’a simplement pas les moyens de voir les chaînes de causes menant aux différents phénomènes dont j’ai parlé, on pourrait appliquer le même raisonnement pour l’apparition de la vie car il n’y aurait pas de hasard pur dans ce cas là non plus.
Donc pour résumer ma pensée, exemple pour montrer que le temps est suffisant pour provoquer certains événements paraissant improbables, oui, mais du point de vu de l’évolution, je pense que l’analogie a beaucoup trop de limites et diffère trop du phénomène pour être pertinent; d’autant plus qu’on pourrait y rétorquer : « C’est bien joli de montrer ça mais qu’est-ce qui prouve que la probabilité de l’événement ait pu être assez "forte" pour qu’il se réalise de façon quasi-certaine dans le temps imparti (~1 milliard d’années pour l’apparition de la vie ou encore 3,5 milliards d’années pour produire Homo sapiens) ? »

a écrit : On ne voyais pas l’analogie utilisée de la même façon, donc.
Je ne suis quand même pas d’accord avec ta façon de voir l’évolution car considérer que c’est l’apparition de la vie qui est le paramètre hasardeux, c’est oublier la base même de l’évolution càd les mutations. Elles sont aussi aléatoires pour nous que l
’"étincelle" qui a pu donner la vie et se produisent continuellement dans le chemin de la vie. C’est faire aussi l’impasse sur les effets de dérive génétique, qui vont fixer des allèles aléatoirement dans l’espèce. C’est enfin oublier tous les événements catastrophiques extérieurs à la biocénose comme les éruptions, les chutes d’objets extra-terrestres comme les météorites, les sursauts gamma, les bouleversements de régimes climatiques, etc.
Et si on considérait que ce sont des évènements aléatoires parce qu’on n’a simplement pas les moyens de voir les chaînes de causes menant aux différents phénomènes dont j’ai parlé, on pourrait appliquer le même raisonnement pour l’apparition de la vie car il n’y aurait pas de hasard pur dans ce cas là non plus.
Donc pour résumer ma pensée, exemple pour montrer que le temps est suffisant pour provoquer certains événements paraissant improbables, oui, mais du point de vu de l’évolution, je pense que l’analogie a beaucoup trop de limites et diffère trop du phénomène pour être pertinent; d’autant plus qu’on pourrait y rétorquer : « C’est bien joli de montrer ça mais qu’est-ce qui prouve que la probabilité de l’événement ait pu être assez "forte" pour qu’il se réalise de façon quasi-certaine dans le temps imparti (~1 milliard d’années pour l’apparition de la vie ou encore 3,5 milliards d’années pour produire Homo sapiens) ? »
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Du coup c'est pour ça que je parle des conditions initiales.
Moi je pars du principe que l'aléatoire n'existe pas dans notre univers. Ça n'empêche pas de considerer les probabilités de survenue d'un événement. Même si la survenue de cet événement est déjà écrite.
En soi, tu peux aussi faire la même analogie à chaque mutation ou chaque événement postérieur mais ça sera toujours à un instant t. Je trouvais ça plus accessible de viser large, à savoir l'apparition de la vie, plutôt que l'ensemble des mutations conduisant jusqu'à nous.

Pour la dernière question, le simple fait que nous soyons tout les deux en train d'en discuter implique la survenue de l'événement. Que la probabilité ait été forte ou faible ne permet que de se faire un ordre d'idée de la chaîne d'événement nécessaire à la survenue de l'événement.

a écrit : Du coup c'est pour ça que je parle des conditions initiales.
Moi je pars du principe que l'aléatoire n'existe pas dans notre univers. Ça n'empêche pas de considerer les probabilités de survenue d'un événement. Même si la survenue de cet événement est déjà écrite.
En soi, tu peux
aussi faire la même analogie à chaque mutation ou chaque événement postérieur mais ça sera toujours à un instant t. Je trouvais ça plus accessible de viser large, à savoir l'apparition de la vie, plutôt que l'ensemble des mutations conduisant jusqu'à nous.

Pour la dernière question, le simple fait que nous soyons tout les deux en train d'en discuter implique la survenue de l'événement. Que la probabilité ait été forte ou faible ne permet que de se faire un ordre d'idée de la chaîne d'événement nécessaire à la survenue de l'événement.
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Comme (pseudo-)contre-arguments, on pourrait te répondre « ouais mais ça peut très bien être [insérer la cuisse de Jupiter de son choix] qui a provoqué l’arrivé de la vie, ce qui n’a plus à voir avec la probabilité d’occurence de l’événement ». Ce à quoi tu pourras renvoyer « cette hypothèse n’est pas réfutable, ça ne sert à rien de se poser la question et donc autant considérer que [cuisse de Jupiter] n’a pas eu lieu, c’est plus parcimonieux » x)
Point de vue intéressant sur le hasard, en tout cas, que je partage presque (à ceci près que j’imagine la possibilité d’un hasard pur (à différencier du hasard qualifié ainsi par l’impossibilité de retracer toutes les causes menant à l’événement à la particule près) au niveau quantique (apparition purement aléatoire de particules dans le vide par fluctuation de ce dernier) (ça fait beaucoup de parenthèses dans cette parenthèse...)). Je t’invite d’ailleurs (truc qui n’a plus rien à voir avec l’anecdote) à voir (enfin, écoute), si ce n’est pas déjà fait, la Conversation Scientifique d’Etienne Klein sur France Culture intitulée "Le hasard existe-t-il ?", ça pourrait t’intéresser (et elle est trouvable facilement sur YouTube) ^^

Le venin a également une fonction de défense. Ainsi il est possible qu’il est utile que le venin soit néfaste pour nous afin de protéger l’araignée...