La curieuse mort de John Sedgwick

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Général de l'armée de l'Union durant la Guerre de Sécession, John Sedgwick est surtout connu pour ses derniers mots. S'adressant à ses hommes qui se cachaient des tirs ennemis, il leur hurla en avançant : "Vous me faites honte à vous cacher ainsi, ils ne toucheraient pas un éléphant à cette distance" et tomba, atteint d'une balle en plein visage.

Il est aussi connu comme le plus haut gradé tombé au combat lors de ce conflit.


Tous les commentaires (43)

a écrit : La légende dit qu'en face un mec s'est exclamé "mais o...où il a appris à négocier ?" Il reflechira mieux avec du plomb dans la tete .

Comme quoi on dirait qu'il avait tort.
À moins que se soit u' éléphant bah j'ai l'impression qui l'ont touché se chers général ^^ RIP in peace.
Même si c'est de l'union soviétique.

a écrit : Comme quoi on dirait qu'il avait tort.
À moins que se soit u' éléphant bah j'ai l'impression qui l'ont touché se chers général ^^ RIP in peace.
Même si c'est de l'union soviétique.
Ok je pense que tu es jeune, mais on ne parle pas de l'union soviétique ici. Et comment ça "même si c'est de l'union soviétique"?

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La sélection naturelle est impitoyable.

a écrit : Ce qui est tout à fait normal pour nos conflits actuels, et une partie de ceux passés.
Je crois que c'est à partir de la guerre de 14-18 ou les hauts gradés ont arrêtés d'être sur le front.
En effet à partir d'une certaine époque les généraux restaient à l'arrière non par lâcheté mais plutôt par souci d'efficacité: c'est bien plus facile de diriger des troupes de plusieurs dizaines de milliers d'hommes depuis l'arrière où l'on peut avoir une vision d'ensemble. Cela n'a cependant pas empêché Rommel d'être en pointe lors de ses offensives (ce qui se révélera être un défaut majeur plus tard) et certains généraux et maréchaux allemands passer les lignes alliés mitraillette à la main lors de la poche de Falaise. Les allemands n'ont évidemment pas eu le monopole du général en premier ligne et il existe des exemples de ce type chez bien des armées du XXe siècle.

a écrit : "Avec de l'audace on peut tout entreprendre, on ne peut pas tout faire"(Napoléon Bonaparte)
Pas sûr que ça lui ait mis du plomb dans la tête et pourtant...
Ironiquement, la guerre de sécession montre une volonté de reproduire les grandes manoeuvres du temps de Napoléon. Cependant, cette volonté fut contrecarrée par plusieurs facteurs: manque d'entraînement des troupes, manque de professionnalisme et parfois incompétence des officiers supérieurs, évolution des technologies. Ainsi, nombres d'officiers venaient du civil pour le meilleur et pour le pire.

a écrit : Tu me semble bien bavard pour quelqu'un ayant du mal avec les apostrophes et les accents... Ce n'est pas qu'il a du mal, il ne les utilise pas du tout en fait

a écrit : Pour une fois qu'un Général n'est pas planqué bien au chaud à 5km du front... C’est malheureusement rarement ceux qui survivent ^^

a écrit : En effet à partir d'une certaine époque les généraux restaient à l'arrière non par lâcheté mais plutôt par souci d'efficacité: c'est bien plus facile de diriger des troupes de plusieurs dizaines de milliers d'hommes depuis l'arrière où l'on peut avoir une vision d'ensemble. Cela n'a cependant pas empêché Rommel d'être en pointe lors de ses offensives (ce qui se révélera être un défaut majeur plus tard) et certains généraux et maréchaux allemands passer les lignes alliés mitraillette à la main lors de la poche de Falaise. Les allemands n'ont évidemment pas eu le monopole du général en premier ligne et il existe des exemples de ce type chez bien des armées du XXe siècle. Afficher tout Voui... arguments annoncés par ceux qui restent planqués :D

Mais c’est étonnant dans ces « évaluations » là comme perdent du terrain les idées que pourraient être très importante dans un conflit : la motivation des troupes, la connaissance du terrain et du moral des troupes, le respect des supérieurs hiérarchiques, la responsabilité (qui se développe avec la conscience des conséquences de ses actes), ou même le renouvellement des « élites », l’élimination des « élites » incompétentes etc...

En temps de guerres importantes c’est bien souvent l’élimination des généraux et l’arrivée au postes important de gens qui n’auraient jamais pu arriver là, qui génère les meilleurs dirigeants. ;)

Ceux qui savent ce que c’est, et qui ont une réelle expérience du terrain.

a écrit : Voui... arguments annoncés par ceux qui restent planqués :D

Mais c’est étonnant dans ces « évaluations » là comme perdent du terrain les idées que pourraient être très importante dans un conflit : la motivation des troupes, la connaissance du terrain et du moral des troupes, le respect des supérieurs hiéra
rchiques, la responsabilité (qui se développe avec la conscience des conséquences de ses actes), ou même le renouvellement des « élites », l’élimination des « élites » incompétentes etc...

En temps de guerres importantes c’est bien souvent l’élimination des généraux et l’arrivée au postes important de gens qui n’auraient jamais pu arriver là, qui génère les meilleurs dirigeants. ;)

Ceux qui savent ce que c’est, et qui ont une réelle expérience du terrain.
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Pouvez-vous préciser votre commentaire car honnêtement j'en avais commencé un mais je l'ai effacé en raison de ma totale incompréhension des arguments que vous avancez. Je n'ai jamais condamné les idées que vous énoncez. J'ai seulement tenté d'expliquer rapidement pourquoi on ne peut taxer un général de planqué parce qu'il commande depuis l'arrière. Mais cela l'exclu pas les principes que vous citez.

a écrit : Voui... arguments annoncés par ceux qui restent planqués :D

Mais c’est étonnant dans ces « évaluations » là comme perdent du terrain les idées que pourraient être très importante dans un conflit : la motivation des troupes, la connaissance du terrain et du moral des troupes, le respect des supérieurs hiéra
rchiques, la responsabilité (qui se développe avec la conscience des conséquences de ses actes), ou même le renouvellement des « élites », l’élimination des « élites » incompétentes etc...

En temps de guerres importantes c’est bien souvent l’élimination des généraux et l’arrivée au postes important de gens qui n’auraient jamais pu arriver là, qui génère les meilleurs dirigeants. ;)

Ceux qui savent ce que c’est, et qui ont une réelle expérience du terrain.
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Oui, parce qu'un général n'a aucune expérience du terrain, c'est souvent un peintre en bâtiment qui a été tiré au sort et se retrouve donc à commander une armée. Ce qu'il ne faut pas lire, des fois...
Et dire que le commentaire originel en est à +11 !

a écrit : Pouvez-vous préciser votre commentaire car honnêtement j'en avais commencé un mais je l'ai effacé en raison de ma totale incompréhension des arguments que vous avancez. Je n'ai jamais condamné les idées que vous énoncez. J'ai seulement tenté d'expliquer rapidement pourquoi on ne peut taxer un général de planqué parce qu'il commande depuis l'arrière. Mais cela l'exclu pas les principes que vous citez. Afficher tout Les arguments sont simples.

L’idée que les généraux seraient plus efficaces à l’arrière, ou qu’ils seraient plus précieux, ou difficilement remplaçable... est surtout émise par les-dit généraux. :p
Ce qui arrange bien leurs affaires quand même. ^^
C’est tellement mieux de faire croire qu’ils sont irremplaçable !
Sauf que souvent, dans les faits, il n’y a jamais grande difficulté à les remplacer.

L’avis énoncé est évidemment biaisés, et comme ce sont aussi les généraux qui ont le pouvoir, étrangement on leur donne raison.

Sauf qu’en matière militaire, en réalité, ça fait très longtemps qu’on sait qu’un modèle pyramidal est la pire des faiblesses.
Les systèmes de type réseau de résistance, sans « chef superviseur » est considérablement plus efficace.
La réalité prend souvent à revers les petites croyances idéologiques. ^^


Donc il faut bien comprendre en toute objectivité que les arguments de soit disante efficacité du « général planqué » sont surtout la manifestation d’une idéologie de préservation du pouvoir, infiniment plus qu’une quête de l’efficacité militaire. ;)

a écrit : Oui, parce qu'un général n'a aucune expérience du terrain, c'est souvent un peintre en bâtiment qui a été tiré au sort et se retrouve donc à commander une armée. Ce qu'il ne faut pas lire, des fois...
Et dire que le commentaire originel en est à +11 !
Je plussois, mais se plaindre ne résoudra pas le problème des likes. Ca me rapelle ma vie professionnelle tu peux dire de grosses bêtises, l’essentiel c est d’y croire, d’y mettre de la conviction. Et de presenter les choses simplements, et hop tous les pigeons adhèrent.

a écrit : Les arguments sont simples.

L’idée que les généraux seraient plus efficaces à l’arrière, ou qu’ils seraient plus précieux, ou difficilement remplaçable... est surtout émise par les-dit généraux. :p
Ce qui arrange bien leurs affaires quand même. ^^
C’est tellement mieux de faire croire qu’ils so
nt irremplaçable !
Sauf que souvent, dans les faits, il n’y a jamais grande difficulté à les remplacer.

L’avis énoncé est évidemment biaisés, et comme ce sont aussi les généraux qui ont le pouvoir, étrangement on leur donne raison.

Sauf qu’en matière militaire, en réalité, ça fait très longtemps qu’on sait qu’un modèle pyramidal est la pire des faiblesses.
Les systèmes de type réseau de résistance, sans « chef superviseur » est considérablement plus efficace.
La réalité prend souvent à revers les petites croyances idéologiques. ^^


Donc il faut bien comprendre en toute objectivité que les arguments de soit disante efficacité du « général planqué » sont surtout la manifestation d’une idéologie de préservation du pouvoir, infiniment plus qu’une quête de l’efficacité militaire. ;)
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Ce que vous dites, j'espère que vous me pardonnerez de le dire si crûment, est d'une absurdité sans bornes. Ce n'est pas une attaque personnelle et je vais donc justifier mes propos:
- Il existe certes beaucoup de généraux et à ce titre on pourrait penser qu'ils sont irremplaçables, sauf que lorsqu'on trouve un général compétent, on le garde et on ne l'expose pas inutilement (voir un Joukov ou un Model combattre en première ligne aurait été très productif pour leurs camps respectifs n'est-il pas?).
-L'expérience a prouvée qu'un commandement unique est préférable à un commandement divisé (exemple de Kasserine et du désastre évité par les alliés en raison du partage du commandement entre Arnim et Rommel). Avoir un chef élaborant un plan clairement est largement préférable à plusieurs chefs n'ayant qu'une vision obscure du plan de bataille. Bien sûr, cela n'empêche nullement d'interdire toute autonomie et initiative aux subordonnés. Cela serait une grossière erreur.
-Une chaîne de commandement est bel et bien nécessaire. En effet, comment coordonner des millions (1ere-2nde guerre mondiale) si l'on a personne pour les diriger à chaque échelon? Il faut encadrer la troupe pour la guider sur le champ de bataille, puis encadrer l'unité de taille au dessus et ce jusqu'à l'armée complète. Alors attention, un officier commandant une division ou une armée dirige rarement seul (il a son état-major) mais il aura quand même le dernier mot. Une chaîne de commandement à plusieurs buts: transmettre les ordres et les interpréter pour atteindre l'objectif donné à chaque niveau de commandement, encadrer la troupe (la guider, pourvoir à ses besoins, etc...), structurer tout simplement... Mêmes les communistes ont compris l'importance de cette idée.
-Les systèmes de type "réseau de résistance", comme vous dites, ont toujours eu des chefs. Les cellules de résistance, de par leur missions, se voyaient simplement accorder plus d'autonomie. Cependant, il y a toujours eu une volonté de coordonner (tiens donc, on a bien dit réseau ?) Les cellules afin de maximiser leur efficacité. Toutes les guérillas qui ont manqué de cette coordination ont été particulièrement peu efficaces.
Enfin bref, je pourrais dire encore beaucoup de choses car je lis pile en ce moment du Jomini. Je vous encourage à lire des ouvrages sur la guerre tant de militaires que de civils (beaucoup de stratégistes sont civils) afin de vous documenter. Vous comprendrez peut-être mieux les contraintes de la guerre et comment elles ont évoluer au fil du temps en fonction de la progression technologique et de l'augmentation du volume de troupes à diriger.

a écrit : Ce que vous dites, j'espère que vous me pardonnerez de le dire si crûment, est d'une absurdité sans bornes. Ce n'est pas une attaque personnelle et je vais donc justifier mes propos:
- Il existe certes beaucoup de généraux et à ce titre on pourrait penser qu'ils sont irremplaçables, sauf que l
orsqu'on trouve un général compétent, on le garde et on ne l'expose pas inutilement (voir un Joukov ou un Model combattre en première ligne aurait été très productif pour leurs camps respectifs n'est-il pas?).
-L'expérience a prouvée qu'un commandement unique est préférable à un commandement divisé (exemple de Kasserine et du désastre évité par les alliés en raison du partage du commandement entre Arnim et Rommel). Avoir un chef élaborant un plan clairement est largement préférable à plusieurs chefs n'ayant qu'une vision obscure du plan de bataille. Bien sûr, cela n'empêche nullement d'interdire toute autonomie et initiative aux subordonnés. Cela serait une grossière erreur.
-Une chaîne de commandement est bel et bien nécessaire. En effet, comment coordonner des millions (1ere-2nde guerre mondiale) si l'on a personne pour les diriger à chaque échelon? Il faut encadrer la troupe pour la guider sur le champ de bataille, puis encadrer l'unité de taille au dessus et ce jusqu'à l'armée complète. Alors attention, un officier commandant une division ou une armée dirige rarement seul (il a son état-major) mais il aura quand même le dernier mot. Une chaîne de commandement à plusieurs buts: transmettre les ordres et les interpréter pour atteindre l'objectif donné à chaque niveau de commandement, encadrer la troupe (la guider, pourvoir à ses besoins, etc...), structurer tout simplement... Mêmes les communistes ont compris l'importance de cette idée.
-Les systèmes de type "réseau de résistance", comme vous dites, ont toujours eu des chefs. Les cellules de résistance, de par leur missions, se voyaient simplement accorder plus d'autonomie. Cependant, il y a toujours eu une volonté de coordonner (tiens donc, on a bien dit réseau ?) Les cellules afin de maximiser leur efficacité. Toutes les guérillas qui ont manqué de cette coordination ont été particulièrement peu efficaces.
Enfin bref, je pourrais dire encore beaucoup de choses car je lis pile en ce moment du Jomini. Je vous encourage à lire des ouvrages sur la guerre tant de militaires que de civils (beaucoup de stratégistes sont civils) afin de vous documenter. Vous comprendrez peut-être mieux les contraintes de la guerre et comment elles ont évoluer au fil du temps en fonction de la progression technologique et de l'augmentation du volume de troupes à diriger.
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Ou veux tu en venir ?

a écrit : Ou veux tu en venir ? Que tista a dit de sacrés conneries anti élitiste primaire, anti militariste primaire, pro populiste primaire. Montrant une défiance actuellement populaire de l'autorité supérieur forcément corrompu ou incompétent face au bon vieux citoyen lambda, l'hero anonyme qui devient un grand homme ... des conneries de films Hollywoodiens (même si agréable à regarder :) )...cliché absolue et affirmé avec tant de conviction, s'en est renversant. Laissant même sous entendre qu'il y a de nombreux exemple (oui à Hollywood) !
Prônant une genre de révolution culturel à la Mao dans l'armée.
Le genre de truc qui a aboutie à plus de mort lors de conflits que n'importe quelles technologies : la connerie humaine.

a écrit : Ou veux tu en venir ? Je veux montrer que le général est nécessaire non par idéologie ou parce que ils nous l'ont fait croire mais en raison de l'essence même de la guerre et de la logique. Sans personne pour diriger les masses, elles seront inutiles car chacune n'en fera qu'à sa tête et elles seront vaincues les unes après les autres. Toutes les lois de la guerre (non celles de la Haye mais celles qui définissent comment la mener) réclament un commandant d'armée. Imaginez, je prends de la politique pour exemple donc c'est un peu différent, un pays de la taille des États-Unis sans dirigeant. Tous les gouverneurs essaieraient d'imposer leur point de vue et finalement ce serait le chaos. La logique même et ce que l'histoire nous enseigne veut qu'il y ai des gens qui commande. De plus, ce ne sont pas nécessairement des motifs personnels qui maintiennent ces mêmes commandants à l'arrière mais les contraintes de la guerre d'aujourd'hui.

Quand tu sous-estime ton adversaire tu t’en prends plein la gueule logiquement ...