Général de l'armée de l'Union durant la Guerre de Sécession, John Sedgwick est surtout connu pour ses derniers mots. S'adressant à ses hommes qui se cachaient des tirs ennemis, il leur hurla en avançant : "Vous me faites honte à vous cacher ainsi, ils ne toucheraient pas un éléphant à cette distance" et tomba, atteint d'une balle en plein visage.
Il est aussi connu comme le plus haut gradé tombé au combat lors de ce conflit.
Tous les commentaires (43)
Sheh !
Comme quoi on dirait qu'il avait tort.
À moins que se soit u' éléphant bah j'ai l'impression qui l'ont touché se chers général ^^ RIP in peace.
Même si c'est de l'union soviétique.
La sélection naturelle est impitoyable.
Mais c’est étonnant dans ces « évaluations » là comme perdent du terrain les idées que pourraient être très importante dans un conflit : la motivation des troupes, la connaissance du terrain et du moral des troupes, le respect des supérieurs hiérarchiques, la responsabilité (qui se développe avec la conscience des conséquences de ses actes), ou même le renouvellement des « élites », l’élimination des « élites » incompétentes etc...
En temps de guerres importantes c’est bien souvent l’élimination des généraux et l’arrivée au postes important de gens qui n’auraient jamais pu arriver là, qui génère les meilleurs dirigeants. ;)
Ceux qui savent ce que c’est, et qui ont une réelle expérience du terrain.
Et dire que le commentaire originel en est à +11 !
L’idée que les généraux seraient plus efficaces à l’arrière, ou qu’ils seraient plus précieux, ou difficilement remplaçable... est surtout émise par les-dit généraux. :p
Ce qui arrange bien leurs affaires quand même. ^^
C’est tellement mieux de faire croire qu’ils sont irremplaçable !
Sauf que souvent, dans les faits, il n’y a jamais grande difficulté à les remplacer.
L’avis énoncé est évidemment biaisés, et comme ce sont aussi les généraux qui ont le pouvoir, étrangement on leur donne raison.
Sauf qu’en matière militaire, en réalité, ça fait très longtemps qu’on sait qu’un modèle pyramidal est la pire des faiblesses.
Les systèmes de type réseau de résistance, sans « chef superviseur » est considérablement plus efficace.
La réalité prend souvent à revers les petites croyances idéologiques. ^^
Donc il faut bien comprendre en toute objectivité que les arguments de soit disante efficacité du « général planqué » sont surtout la manifestation d’une idéologie de préservation du pouvoir, infiniment plus qu’une quête de l’efficacité militaire. ;)
Belle mort pour concourir a un prix darwin
- Il existe certes beaucoup de généraux et à ce titre on pourrait penser qu'ils sont irremplaçables, sauf que lorsqu'on trouve un général compétent, on le garde et on ne l'expose pas inutilement (voir un Joukov ou un Model combattre en première ligne aurait été très productif pour leurs camps respectifs n'est-il pas?).
-L'expérience a prouvée qu'un commandement unique est préférable à un commandement divisé (exemple de Kasserine et du désastre évité par les alliés en raison du partage du commandement entre Arnim et Rommel). Avoir un chef élaborant un plan clairement est largement préférable à plusieurs chefs n'ayant qu'une vision obscure du plan de bataille. Bien sûr, cela n'empêche nullement d'interdire toute autonomie et initiative aux subordonnés. Cela serait une grossière erreur.
-Une chaîne de commandement est bel et bien nécessaire. En effet, comment coordonner des millions (1ere-2nde guerre mondiale) si l'on a personne pour les diriger à chaque échelon? Il faut encadrer la troupe pour la guider sur le champ de bataille, puis encadrer l'unité de taille au dessus et ce jusqu'à l'armée complète. Alors attention, un officier commandant une division ou une armée dirige rarement seul (il a son état-major) mais il aura quand même le dernier mot. Une chaîne de commandement à plusieurs buts: transmettre les ordres et les interpréter pour atteindre l'objectif donné à chaque niveau de commandement, encadrer la troupe (la guider, pourvoir à ses besoins, etc...), structurer tout simplement... Mêmes les communistes ont compris l'importance de cette idée.
-Les systèmes de type "réseau de résistance", comme vous dites, ont toujours eu des chefs. Les cellules de résistance, de par leur missions, se voyaient simplement accorder plus d'autonomie. Cependant, il y a toujours eu une volonté de coordonner (tiens donc, on a bien dit réseau ?) Les cellules afin de maximiser leur efficacité. Toutes les guérillas qui ont manqué de cette coordination ont été particulièrement peu efficaces.
Enfin bref, je pourrais dire encore beaucoup de choses car je lis pile en ce moment du Jomini. Je vous encourage à lire des ouvrages sur la guerre tant de militaires que de civils (beaucoup de stratégistes sont civils) afin de vous documenter. Vous comprendrez peut-être mieux les contraintes de la guerre et comment elles ont évoluer au fil du temps en fonction de la progression technologique et de l'augmentation du volume de troupes à diriger.
Prônant une genre de révolution culturel à la Mao dans l'armée.
Le genre de truc qui a aboutie à plus de mort lors de conflits que n'importe quelles technologies : la connerie humaine.
Quand tu sous-estime ton adversaire tu t’en prends plein la gueule logiquement ...