GreenRaspberry a écrit : J'ai toujours entendu que cette maladie avait été déclenchée par des éleveurs nourrissants leurs vaches avec des farines animales (on a (en gros) fait manger des protéines animales à des herbivores). Quelqu'un pourrait faire le lien avec l'anecdote ?
De plus, s'il ne s'agit pas d'une maladie conventionnelle mais d'une "simple" défaillance d'une protéine, comment fait-elle pour se transmettre ? Afficher tout D'après ce que je me souviens de mes cours de bio, le problème vient du fait que la source de la maladie n'est pas "vivante", c'est une protéine et non un virus ou une bactérie comme le dit l'anecdote. Du coup la protéine se retrouvait dans la farine fabriqué justement à partir des vaches malade et était ainsi transmise. Un virus ou autre aurait été détruit pendant le processus de fabrication.

nord-ouest a écrit : Il me semblait que cette technique ayant été mise au point pour amplifier de faibles quantités de prpSc dans des tissus se baisait uniquement sur des protéines pathogènes ayant pour origine un cerveau infecté comme inoculum de départ. Il me semble que les agrégats amyloïdes produits in vitro par modifications des conditions physico-chimiques elles ne sont pas infectieuses. Dans le cas contraire je serais heureux de pouvoir lire l'article qui s'y rapporte Afficher tout Oui il est vrai que la pmca est utilisé pour détecter de très faible quantité de PrPSc. Mais elle est aussi utilisée en recherche pour tester la pathogénécité de "nouvelle" souche.
Pour ce qui est des agrégats amyloides in vitro, je sais que ds le laboratoire où je travail ils arrivent à en faire en jouant sur les paramètres physico-chimiques comme la température et sur la pression. Ces PrPSc obtenues sont passé en pmca avec leurs substrats PrPC pour tester leurs infectivites.
Pour ce qui est des articles je pourrai te passer des liens à mon retour de vacances sans soucis :)

Bonjour à tous
Je vous conseille cette vidéo du youtuber sciences étonnantes qui explique de façon plutôt simple le procédé de contamination de l'épidémie de vache folle
youtu.be/xS9dW25tJc0

GreenRaspberry a écrit : J'ai toujours entendu que cette maladie avait été déclenchée par des éleveurs nourrissants leurs vaches avec des farines animales (on a (en gros) fait manger des protéines animales à des herbivores). Quelqu'un pourrait faire le lien avec l'anecdote ?
De plus, s'il ne s'agit pas d'une maladie conventionnelle mais d'une "simple" défaillance d'une protéine, comment fait-elle pour se transmettre ? Afficher tout Pour expliquer la transmission par la farine animale il faut comprendre le mode de contamination.
Le prion se transmet par contact d'une protéine défaillante avec les prions "sains" produits par l'organisme, qui viennent d'un animal contaminé. Donc quand une vache mange de la farine animale provenant d'un animal malade, la farine contient la protéine infectieuse, qui va entrer en contact avec les protéines saines de l'hôte et ainsi le rendre malade.
Hmmm, je sais pas si c'est très clair, je vais essayer de trouver un lien qui explique mieux que moi ^^

Prion qu'on puisse un jour tout de même l'éradiquer !

www.youtube.com/watch?v=xS9dW25tJc0
Un bonne vidéo qui explique bien le fonctionnement du prion :)

GreenRaspberry a écrit : J'ai toujours entendu que cette maladie avait été déclenchée par des éleveurs nourrissants leurs vaches avec des farines animales (on a (en gros) fait manger des protéines animales à des herbivores). Quelqu'un pourrait faire le lien avec l'anecdote ?
De plus, s'il ne s'agit pas d'une maladie conventionnelle mais d'une "simple" défaillance d'une protéine, comment fait-elle pour se transmettre ? Afficher tout Il y'a une video de science etonnante dispo sur youtube si le coeur t'en dis :)

Faut juste jouer a Plague inc. pour savoir!

vidéo fascinante de Science Étonnante à ce sujet je vous la conseille (ainsi que sa chaîne)

Il me semble que les producteurs de films de zombie ce sont inspiré de cette maladie (en plus des pratiques culturelles de cannibalisme en Papouasie nouvelle Guinée) pour la démarche des morts-vivants.
À lire Max Brooks