Afin de plonger la comédienne Shelley Duvall dans un état de nervosité naturel requis pour son rôle dans Shining, Stanley Kubrick n'a pas hésité à la maltraiter durant le tournage : propos dégradants, scènes refaites des dizaines de fois. Il est même allé jusqu'à ordonner à son équipe de l'isoler et ne faire preuve d'aucune compassion à son égard.
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Dans une autre anecdote il est raconté qu'il a amené un flingue pendant le tournage des Infiltrés (sans avertir personne) pour effrayer Dicaprio et rendre la scène plus réaliste.
Mais ma connaissance du film vient du fait que j'ai présenté un dossier, entre autre, sur ce film quand j'étais en Master, j'ai vu le film plus 10 fois quasi d'affilé (et je l'aime toujours, ouf). Je ne l'avais pas trouvé (Room 237) en format légal et donc laissé de côté. Ca me donne du coup envie de le rechercher. :)
Kubrick en est un exemple criant, un musicien en avait d'ailleurs également fait les frais (cf une autre anecdote SCMB)
C'est une façon de passer de la simple performance du bon acteur au rôle d'anthologie, dans ces conditions on ne vit pas le personnage on le devient
On ne retient pas au casting un "bon" acteur. On retient celui ou celle qui est, aux yeux du réalisateur, le ou la plus adaptée au rôle et à la vision de ce dernier.
Mais Kubrick avait une réputation de gros chieur, Kirk Douglas l'avait répété à tout le monde quand il avait tourné avec lui.
"Attention, mesdames et messieurs, je vais faire disparaître ce crayon." Qu'es ce que j'ai rigolé ^^