La fuite d'Austerlitz fit des dégâts

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En 1805, Napoléon remporta une éclatante victoire à Austerlitz grâce à sa stratégie militaire. A la fin de la bataille, il fit tirer sur des lacs gelés pour occasionner encore plus de pertes aux troupes russes, qui les traversaient pour s'enfuir. D'où cette phrase restée célèbre le lendemain de la victoire adressée à ses soldats : "ce qui a échappé à votre fer s’est noyé dans les lacs."


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a écrit : A la guerre on ne fait pas dans la dentelle : plus on tue de soldats moins il y aura de soldats sur ton chemin à te tirer dessus par la suite. De plus il avait DÉJÀ gagné la bataille puisque les ennemis s enfuyaient. De toute façon généralement dans une bataille napoléonienne les fuyards sont poursuivis par la cavalerie. Donc dans tous les cas... Afficher tout Pourtant, Napoléon est un des dirigeants pour lesquels la notion d'honneur était très importante. Il a par exemple décider de ne pas utiliser de sous marins pour vaincre. Cf une autre anecdote.
Mais je suppose qu'une fois une bataille gagnée, il ne devait pas considérer qu'exécuter les fuyards était un déshonneur puisque tout le monde le faisait.

a écrit : Pourtant, Napoléon est un des dirigeants pour lesquels la notion d'honneur était très importante. Il a par exemple décider de ne pas utiliser de sous marins pour vaincre. Cf une autre anecdote.
Mais je suppose qu'une fois une bataille gagnée, il ne devait pas considérer qu'exécuter les fuyards étai
t un déshonneur puisque tout le monde le faisait. Afficher tout
Ce n est pas vraiment " exécuter " les fuyards. C est le principe de la poursuite : les ennemis fuient mais ils peuvent s arrêter de fuir et redevenir une armée comme une autre qui va nécessiter une nouvelle bataille pour la détruire. Alors tout compte fait, autant se débarrasser de ce risque quand on en a l occasion... Ce n est pas vraiment une question d honneur non plus : ce sont des soldats qui tirent sur des soldats. Quant au sous marin je n ai pas lu l anecdote dont tu parles mais d après mes connaissances ce n était pas pour l honneur qu il ne les a pas utilisés mais parce que ils n étaient pas totalement au point et que la paix revenue il n en avait alors pas besoin. ( source guerres et histoire)

a écrit : J'imagine la tête du Russe (un peut cultivé) qui apprend qu'il y a une gare de ce nom à Paris Tu as déjà été à Londres ?

a écrit : Je suis pas sur que ça soit un moyen très honnête de gagner une bataille si on tue des soldats qui s'enfuient Tu as raison, Stalin faisait encore mieux en tirant sur ces propres soldat qui faisait demi tour.

D'abord,ce n'était pas un lac, mais des marécages gelés. Les fouilles archéologiques ont trouvé beaucoup de squelettes de chevaux et très peu d'humains.
Les tirs sur la glace ont eu pour conséquence principale de noyer les pièces d'artillerie russes (et leurs chevaux de trait) qui retraitaient, pas de précipiter dans l'eau glacée des centaines d'hommes...
Il faut se méfier des exagérations et légendes....

a écrit : Ne devrait on pas dire "grâce à sa tactique"?
Il me semble que c'est la tactique lors des batailles et la stratégie lors d'une campagne
il etait bon dans les deux. Ca va de paire

a écrit : J'adore toute les anecdotes sur ce grand homme qui, de nos jours, plus aucune éloge ne lui est faite. Pourtant, il n'y a pas de lumière, sans ombre... En tout cas, JMCMB. On lit une anecdote sur un mec qui fait noyer un ennemi qui s'enfuit, et on a en commentaire "quel grand homme".

On n'a probablement pas les mêmes valeurs.

a écrit : On lit une anecdote sur un mec qui fait noyer un ennemi qui s'enfuit, et on a en commentaire "quel grand homme".

On n'a probablement pas les mêmes valeurs.
Grand homme par la taille !contrairement à la légende Napoléon n'était pas petit 1,69 m alors qu'à l'époque la moyenne était de 1,65 m.

a écrit : Si y en a 1 : meme armes, meme nombre. Et deux armées de clones pour égaliser la force de chaque homme ? On ne s'appuiera donc que sur la tactique .. Rompre le sol sous ses enemis en est une au final !

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a écrit : C'est le principe de base de la poursuite : s'assurer de pulvériser l'armée en la poursuivant sur des kilomètres après la défaite pour éviter qu'elle ne se reforme. Si il n'y a pas de poursuite, cela peut mené au désastre : en 1815, Napoléon gagne le 16 Juin les batailles de Ligny et de Quatre-bras, mais ne fait pas poursuivre les prussiens après Ligny. Résultat : l'armée ennemie s'est reformée et est revenue pile à temps pour battre Napoléon à Waterloo le 18 Juin Afficher tout Justement après mes connaissances , il aurait justement séparé sont armé en deux afin de poursuivre les prussien puis ensuite faire la jonction avec l'autre moitié de l'armé à Waterloo pour combattre les anglais . Sauf qu'ils n'ont pas réussi et Napoléon afin de donner du moral à ses troupes leur fait croire que les renforts arrivait alors qu'il était sur le point de gagner , la grande armée cru à l'arrivée des renforts qui avaient poursuivi et défait les prussiens , mais qu'en réalité c'était les prussiens eux mêmes.

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a écrit : Je suis pas sur que ça soit un moyen très honnête de gagner une bataille si on tue des soldats qui s'enfuient Car tu crois que la guerre est honnête ? " oh non on les tue pas, laissez les s'échapper ils ont mérité ce combat, ces braves hommes se sont vaillamment battus !"
Ben non c'est des soldats qui obéissent à des ordres débiles de généraux bien tranquilles dans leurs conforts

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a écrit : A la guerre on ne fait pas dans la dentelle : plus on tue de soldats moins il y aura de soldats sur ton chemin à te tirer dessus par la suite. De plus il avait DÉJÀ gagné la bataille puisque les ennemis s enfuyaient. De toute façon généralement dans une bataille napoléonienne les fuyards sont poursuivis par la cavalerie. Donc dans tous les cas... Afficher tout Bien avant Napoléon un empereur chinois a condamné à mort un de ses généraux
Qui avait donné l'ordre de tirer sur l'ennemi alors que ce dernier traversait une rivière et ne pouvais pas se défendre.
Au nom du respect et l'honneur de la guerre.
Cela a bien changé
JCMo

a écrit : Car tu crois que la guerre est honnête ? " oh non on les tue pas, laissez les s'échapper ils ont mérité ce combat, ces braves hommes se sont vaillamment battus !"
Ben non c'est des soldats qui obéissent à des ordres débiles de généraux bien tranquilles dans leurs conforts
Tu as tout faux quant au "confort " des généraux : il y eut durant la campagne de Russie 44 généraux tués sur les 300 engagés côté français. De plus certains généraux très célèbres comme Lannes, Nelson, Poniatowski, Louis Ferdinand de Prusse, Brunswick, Bagration, Bessieres ... furent tués au combat...

a écrit : On lit une anecdote sur un mec qui fait noyer un ennemi qui s'enfuit, et on a en commentaire "quel grand homme".

On n'a probablement pas les mêmes valeurs.
C'est tout de même un homme dont toutes les superpuissances de l'époque lui ont déclaré et redéclaré la guerre 7 fois, et non seulement il les a vaincu à 5 reprises, mais il a conquis les 3/4 de l'Europe avec !

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a écrit : Justement après mes connaissances , il aurait justement séparé sont armé en deux afin de poursuivre les prussien puis ensuite faire la jonction avec l'autre moitié de l'armé à Waterloo pour combattre les anglais . Sauf qu'ils n'ont pas réussi et Napoléon afin de donner du moral à ses troupes leur fait croire que les renforts arrivait alors qu'il était sur le point de gagner , la grande armée cru à l'arrivée des renforts qui avaient poursuivi et défait les prussiens , mais qu'en réalité c'était les prussiens eux mêmes. Afficher tout En effet, c'est pire que de ne pas avoir fait de poursuite. Napoléon a ordonné la poursuite mais seulement le lendemain... Il y en a qui ont vu le docu sur Waterloo de Samedi dernier ici

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a écrit : J'imagine la tête du Russe (un peut cultivé) qui apprend qu'il y a une gare de ce nom à Paris Ainsi qu'un pont d'Iéna, une avenue de Wagram et un boeuf Marengo...

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Napoléon était connu pour respecter les prisonniers qui s'étaient battus vaillamment face à son armée en leur offrant un repas et des soins. Mais il ne supportait pas les fuyards et les lâches...comme quoi, entre la compassion et la haine, la frontière est mince...

a écrit : Tu as tout faux quant au "confort " des généraux : il y eut durant la campagne de Russie 44 généraux tués sur les 300 engagés côté français. De plus certains généraux très célèbres comme Lannes, Nelson, Poniatowski, Louis Ferdinand de Prusse, Brunswick, Bagration, Bessieres ... furent tués au combat... En effet, il faut arrêter de croire que les généraux se la coulaient douce. En l'absence de moyens réellement fiable de communication, ils étaient obligés de diriger directement sur le terrain. Le taux de mortalité chez les officiers a été durant pratiquement toutes les guerres supérieur à celui de la troupe et les guerres napoléoniennes ne font pas exception. A la bataille de Dresde, Soult a combattu sabre à la main pour repousser une charge de cavalerie.
Quant au fait de tirer sur des soldats en fuite, je ne vois pas où est le déshonneur. Ils ne se sont pas rendus. Pour donner un exemple permettant de comprendre pourquoi cela ne choque pas un soldat, Gaston de Foix mourut après sa brillante victoire à Ravenne en poursuivant des fuyards qui se réunirent en un groupe de 2000 hommes de manière inopinée.
Il faut voir cette phase de la bataille où les soldats vaincus sont abattus (la poursuite) comme dans un match de rugby. La victoire même est l'essai, et la poursuite la transformation car sans cette phase, la victoire serait stratégiquement inutile. L'armée ennemie pourrait se réformer.
Enfin, les batailles n'étaient pas aussi meurtrières qu'on a longtemps voulu nous le faire croire. Auerstaedt, avec ses 4000-6000 hommes hors de combat chez les Français, fait figure d'exception dans le sens où ce nombre représente 30% des effectifs Français. Dans beaucoup de batailles, le taux de pertes ne dépassait pas les 10% ce qui est bien peu en comparaison des effectifs engagés.

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a écrit : En effet, il faut arrêter de croire que les généraux se la coulaient douce. En l'absence de moyens réellement fiable de communication, ils étaient obligés de diriger directement sur le terrain. Le taux de mortalité chez les officiers a été durant pratiquement toutes les guerres supérieur à celui de la troupe et les guerres napoléoniennes ne font pas exception. A la bataille de Dresde, Soult a combattu sabre à la main pour repousser une charge de cavalerie.
Quant au fait de tirer sur des soldats en fuite, je ne vois pas où est le déshonneur. Ils ne se sont pas rendus. Pour donner un exemple permettant de comprendre pourquoi cela ne choque pas un soldat, Gaston de Foix mourut après sa brillante victoire à Ravenne en poursuivant des fuyards qui se réunirent en un groupe de 2000 hommes de manière inopinée.
Il faut voir cette phase de la bataille où les soldats vaincus sont abattus (la poursuite) comme dans un match de rugby. La victoire même est l'essai, et la poursuite la transformation car sans cette phase, la victoire serait stratégiquement inutile. L'armée ennemie pourrait se réformer.
Enfin, les batailles n'étaient pas aussi meurtrières qu'on a longtemps voulu nous le faire croire. Auerstaedt, avec ses 4000-6000 hommes hors de combat chez les Français, fait figure d'exception dans le sens où ce nombre représente 30% des effectifs Français. Dans beaucoup de batailles, le taux de pertes ne dépassait pas les 10% ce qui est bien peu en comparaison des effectifs engagés.
Afficher tout
En effet. Il y a ainsi eu moins de 2000 tués à Austerlitz côté Français.

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