La loi de futilité de Parkinson est une loi empirique qui explique que plus le sujet d'un débat est simple, plus le débat sera long, âpre et fastidieux. En effet, un sujet simple autorise n'importe qui à s'exprimer sur des détails futiles, là où un sujet complexe ne peut être commenté que par un expert.
Parkinson confronte deux exemples en illustration.
Un débat municipal visant à mettre en place un garage à vélo, chacun débat sur la position, la capacité voire même la couleur de l'abri, galvanisé par l'envie de servir à quelque chose et d'apporter sa touche personnelle au projet. Au final, le débat porte sur des futilités plutôt que la vraie question : est-il bon de construire un abri à vélo ?
Alors qu'un débat visant à la construction d'un réacteur nucléaire coûteux demande des connaissances, chacun ne peut s'exprimer et même un expert ayant un avis un peu arrêté n'ose exprimer son détail de peur de paraitre lourd ou incompétent.

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C'est donc pour ça que les débats politiques sont si longs.
Et pourtant le débat israélo palestinien est un sujet extrêmement complexe mais on voit un nombre incalculable d'illettrés qui essayent de polémiquer sur des questions totalement futiles a ce sujet
Merci du tuyau !! Je vais m'en servir pour ma prochaine reunion.... rendre un sujet complexe pour eviter les casse c...
Ca evitera les debats sans fin. ;)
Si, c'est justement le sujet : la plupart des gens participant à un débat politique ne sont même pas compétents dans le domaine, et les vrais experts ne sont que rarement consultés, alors monsieur tout le monde ;) :
- OGM, nocivité des antennes relais, des éoliennes pour les sujets scientifiques,
- neutralité du net ou licence globale pour le numérique
- pareil pour l'économie, le législatif, etc
En quelque sorte, car il faut de l'intelligence pour se remettre en cause soi-même.
Ce n’est pas exactement ça, tu atteints simplement « LE POINT GODWIN » au moment ou tu fais référence à hithler ou au nazisme au cours d’une conversation.
L’intelligence, c’est comme les parachutes… Quand on en a pas, on s’écrase.
Desproges
Il a juste fait un mix avec « l’intelligence c’est comme les parachutes, quand on en a pas… on s’écrase ».