Plus c'est simple, plus c'est compliqué selon la loi de futilité de Parkinson

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La loi de futilité de Parkinson est une loi empirique qui explique que plus le sujet d'un débat est simple, plus le débat sera long, âpre et fastidieux. En effet, un sujet simple autorise n'importe qui à s'exprimer sur des détails futiles, là où un sujet complexe ne peut être commenté que par un expert.

Parkinson confronte deux exemples en illustration.

Un débat municipal visant à mettre en place un garage à vélo, chacun débat sur la position, la capacité voire même la couleur de l'abri, galvanisé par l'envie de servir à quelque chose et d'apporter sa touche personnelle au projet. Au final, le débat porte sur des futilités plutôt que la vraie question : est-il bon de construire un abri à vélo ?

Alors qu'un débat visant à la construction d'un réacteur nucléaire coûteux demande des connaissances, chacun ne peut s'exprimer et même un expert ayant un avis un peu arrêté n'ose exprimer son détail de peur de paraitre lourd ou incompétent.


Tous les commentaires (88)

C'est donc pour ça que les débats politiques sont si longs.

Et pourtant le débat israélo palestinien est un sujet extrêmement complexe mais on voit un nombre incalculable d'illettrés qui essayent de polémiquer sur des questions totalement futiles a ce sujet

Merci du tuyau !! Je vais m'en servir pour ma prochaine reunion.... rendre un sujet complexe pour eviter les casse c...
Ca evitera les debats sans fin. ;)

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android

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a écrit : ça n'explique pas pourquoi dans les débats politique on n'écoute pas souvent le peuple? Si, c'est justement le sujet : la plupart des gens participant à un débat politique ne sont même pas compétents dans le domaine, et les vrais experts ne sont que rarement consultés, alors monsieur tout le monde ;) :

- OGM, nocivité des antennes relais, des éoliennes pour les sujets scientifiques,
- neutralité du net ou licence globale pour le numérique
- pareil pour l'économie, le législatif, etc

a écrit : Cela revient à dire que plus les gens sont ignorants et plus ils sont persuadés de leur intelligence tandis que les vraies personnes intelligentes doutent toujours d'elles-mêmes. En quelque sorte, car il faut de l'intelligence pour se remettre en cause soi-même.

a écrit : Dans le même genre, il y a le Godwin Point.

« Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d'y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »

Le Point Godwin est le tournant d'une conversation, où la comparaison avec le nazisme sur
vient, soit pour discréditer l'interlocuteur, soit pour se mettre d'accord avec lui sur le dos du nazisme. Au-delà de ce point, Mike Godwin estime que la conversation devient stérile.

Par abus de langage, on parle de points, qui seraient collectionnés autant de fois qu'on compare une situation ou une idée au nazisme.
Afficher tout
Ce n’est pas exactement ça, tu atteints simplement « LE POINT GODWIN » au moment ou tu fais référence à hithler ou au nazisme au cours d’une conversation.

a écrit : Comme on dit, l'intelligence c'est comme la confiture, moins t'en as, plus tu l'étales ! L’intelligence, c’est comme les parachutes… Quand on en a pas, on s’écrase.
Desproges

a écrit : Non ça c'est pour la culture qu'on dit ça. Tu peux pas étaler ton intelligence si tu n'en as pas... Il a juste fait un mix avec « l’intelligence c’est comme les parachutes, quand on en a pas… on s’écrase ».