La Constitution française n'est pas exempte de fautes d'orthographe

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La Constitution de la Ve République française, adoptée par référendum le 28 septembre 1958, a fait l'objet de nombreuses révisions mais aucune d'entre elles ne corrigea la faute d'orthographe qu'elle contient à l'article 16 : "Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate...". Il aurait en effet fallu écrire "menacées" à la place de "menacés".


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a écrit : je ne suis pas sûr que ce soit une faute d'orthographe. Par contre, vous pouvez ajouter une anecdote concernant la langue française sur votre site : l'académie française vient d'admettre comme troisième personne du pluriel du verbe croire au présent de l'indicatif, la forme "croivent". Ainsi, de la même façon qu'on peut dire "ils boivent" au lieu de "ils boient", on peut désormais dire, indifféremment "ils croient" ou "ils croivent" Afficher tout Faux ! Sur le site de l'académie française :

On entend de plus en plus souvent (et ce qui s’entend fréquemment finit tôt ou tard par se lire) croivent au lieu de croient. Sans doute est-ce dû à l’analogie d’une part entre Croire et Boire, dont les terminaisons d’infinitif et des trois personnes du singulier de l’indicatif présent sont semblables, et, d’autre part, avec Savoir, qui est de sens assez proche et dont la terminaison, à la troisième personne du pluriel, est elle aussi en -vent. La forme Croivent, aussi utile et précieuse soit-elle pour comprendre comment fonctionne l’analogie, n’en reste pas moins une faute grossière.

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