Les fleurs qui miment des animaux pour polliniser

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Cha27
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Pour favoriser la pollinisation, certaines fleurs attirent les insectes en mimant leur partenaire sexuel. Dans le cas des Orchidées, la fleur, par sa couleur, sa pilosité et son odeur, mime la femelle d'une espèce d'hyménoptère. Le mâle est alors attiré par la fleur, se pose dessus et entre en contact avec du pollen.

Lors de la tentative d'accouplement suivante, sur une autre fleur, le pollen entrera en contact avec le stigmate de la fleur, et il y aura fécondation.


Tous les commentaires (50)

Boudin, j'aurais une petite question à te poser si tu le permets. Je vois à ton profil que tu es chercheur au CNRS, probablement en biologie si j'en crois ton dernier commentaire. Quel est ton ressenti par rapport à cet institut et qu'est-ce qui t'a donné envie de faire de la recherche plutôt que de faire carrière dans le professorat ou dans une entreprise ? J'entre en septembre à l'ENS sans pour autant avoir la moindre idée quant à la branche que je préférerais parmi les trois que je t'ai citées au-dessus c'est pourquoi je me permets cette petite prise à partie ^^. Merci d'avance.

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a écrit : et on nous dit : la femme est une fleur.
je dis non !:)
Je suis d accord ! ;)

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merci spiiro d'être le seul à remettre les choses dans l'ordre. Cette manie de présenter l'évolution par finalité est énervante et propage ce contre sens total !

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a écrit : Pour contrer les trolls religieux sur la notion de "couple obligatoire dans la nature" : les plantes à fleurs hermaphrodites dites "autoincompatibles" ont un gène appelé "locus-S". Le pollen d'une plante ne peut féconder que des ovules ayant un allèle-S différent du sien "obligeant" le pollen à se disperser. Ainsi, un allèle rare est peu rejeté dans la population et va "féconder" beaucoup d'ovules. À la géneration suivante, cet allèle sera fréquent et aura moins de succès pour être transmis, etc ... chez ces plantes donc, il peut y avoir une cinquantaine d'allèles différents. Et vous savez comment on appelle un bout d'ADN possédant un gène empéchant la reproduction avec tout individu porteur du même allèle : Un chromosome sexuel ! Chez de telles plantes il n'y a donc pas 2 sexes, mais une cinquantaine ... elle dit quoi la bible là-dessus ?
Sinon, dans certaines conditions écologiques, produire du pollen est extremement couteux en termes de ressources pour la plante. Ainsi, toute mutation augmentant la dispersion du peu de pollen produit est favorisée, dont cette "stratégie" de mimétisme ... mimétisme qui disparait si une mutation casse ce mécanisme d'autoincompatibilité.
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je peux dire qu'un homme peut féconder les ovules de plusieurs femmes :-) plus que 50 même hhh. a quand remonte notre connaissance de la notion de fécondation chez les plantes? chez nous les musulmans on le sait depuis un peu plus de 1400 ans ;-)

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a écrit : La mythologie grecque est bourrée de ce genre de petites tromperies ; par exemple le mythe d'Alcmène : Alcmène, princesse d'une grande beauté, avait épousé Amphitryon, roi de son état. Néanmoins, elle lui refusait obstinément sa couche, exigeant de lui qu'il soulève une armée et venge ses huit frères assassinés par des voleurs. Faute de quoi elle se refuserait à jamais à ses plus petites caresses. [ je vous passe quelques péripéties ] Durant ce temps, Zeus, conquis par la beauté d'Alcmène, mit au point un plan. Il demanda à Hermès, dieu du soleil que la nuit qui allait suivre dure aussi longtemps que trois des plus longues nuits que la Terre ait jamais vues. Puis il se métamorphosa en Amphitryon et, se présentant à Alcmène en vainqueur et vengeur de sa fratrie, il recueillit les fruits qu'un autre avait semés durant trois nuits d'amour passionnées. Quand enfin la nuit fut finie, Zeus s'en retourna à l'Olympe avant l'arrivée du mari. Celui-ci ne tarda pas, et déclama en fanfaronnant les exploits qu'il avait accomplis et de quelle façon il avait vengé ses frères. Ayant déjà eu le récit par Zeus et sûrement fatiguée par sa nuit, Alcmène ne lui témoigna pas l'intérêt auquel il s'attendait et ne manifesta aucun entrain alors qu'ils étaient au lit. Troublé par se comportement, Amphitryon alla interroger un oracle qui lui révéla la supercherie de Zeus. Ne voulant pas offenser les dieux, Amphitryon n'osa plus jamais même évoquer l'idée de toucher Alcmène. De cette union de trois nuits naquirent deux enfants Héraclès, issu de Zeus et Iphiclès, d'Amphitryon. Afficher tout Sérieux les grecs et leurs mythologies ils sont tordu faut le dire

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a écrit : c'est pas plutôt ' orchidée' ?! Non car c'est "DES orchidées"

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a écrit : Non car c'est "DES orchidées" L'anecdote a été réécrite depuis le message de tagadaBull. Il était écrit orchydée.

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a écrit : Boudin, j'aurais une petite question à te poser si tu le permets. Je vois à ton profil que tu es chercheur au CNRS, probablement en biologie si j'en crois ton dernier commentaire. Quel est ton ressenti par rapport à cet institut et qu'est-ce qui t'a donné envie de faire de la recherche plutôt que de faire carrière dans le professorat ou dans une entreprise ? J'entre en septembre à l'ENS sans pour autant avoir la moindre idée quant à la branche que je préférerais parmi les trois que je t'ai citées au-dessus c'est pourquoi je me permets cette petite prise à partie ^^. Merci d'avance. Afficher tout Je pense qu'on peut se permettre un petit hors-sujet sous cette anecdote qui n'attirera pas grand monde à mon avis (le végétal passionne moins que beaucoup d'autres topics ici).

Les idées sur son avenir s'affinent pendant les études et selon les rencontres, et sont d'autant plus floues lorsque l'on est au début d'une longue route ^^

Pour parler de mon cas, j'ai choisi la recherche quand je me suis rappelé qu'enfant (primaire, collège, lycée), j'aimais bien les maths parce que c'était la seule discipline créative qu'on nous enseignait dans cette période. Les problèmes étaient attaquables de différentes façon, ils étaient modulables, etc ... je m'amusais même à créer mes propres problèmes. Malheureusement, toutes les sciences ne sont pas enseignées comme ça, et ne le peuvent pas toujours (avant de s'amuser avec un outil, il faut passer par une phase laborieuse d'apprentissage). La recherche au CNRS, pour moi, c'est l'occasion unique de reproduire ce que je faisais enfant, mais avec plus de moyens et plus d'outils intellectuels (en biologie évolutive) !

Pour parler de la recherche privé : elle a parfois une utilité tout à fait louable, mais intellectuellement, ça ne m'excite pas ce qu'ils font. Ce sont souvent des concepts un peu dépassé qui cherchent à être appliqué pour le consommateur, ils ne cherchent pas vraiment des innovations conceptuelles.

Pour l'enseignement : c'est une question de personnalité et de vocation aussi. La plupart des étudiants me font chier alors bon ... j'évite d'interagir avec eux le plus possible, sauf quand je sens qu'on peut en tirer quelque chose. Mais certains aiment ça.

L'avantage de faire l'ENS, c'est que tu auras un enseignement de qualité, dans un environnement scientifique sérieusement connecté avec la recherche. Mais il ne faut pas non plus se monter le bourrichon, en France, il y a des chercheurs de qualités un peu partout, la vraie question sera donc "quelle thématique me convient le mieux et qui travaille dessus actuellement ?".

Bon courage pour le parcours, la route est longue! Continue de t'intéresser à plein de choses.

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[quote="adil.halil"]boudin a écrit Pour contrer les trolls religieux sur la notion de "couple obligatoire dans la nature" : les plantes à fleurs hermaphrodites dites "autoincompatibles" ont un gène appelé "locus-S". Le pollen d'une plante ne peut féconder que des ovules ayant un allèle-S différent du sien "obligeant" le pollen à se disperser. Ainsi, un allèle rare est peu rejeté dans la population et va "féconder" beaucoup d'ovules. À la géneration suivante, cet allèle sera fréquent et aura moins de succès pour être transmis, etc ... chez ces plantes donc, il peut y avoir une cinquantaine d'allèles différents. Et vous savez comment on appelle un bout d'ADN possédant un gène empéchant la reproduction avec tout individu porteur du même allèle : Un chromosome sexuel ! Chez de telles plantes il n'y a donc pas 2 sexes, mais une cinquantaine ... elle dit quoi la bible là-dessus ?
Sinon, dans certaines conditions écologiques, produire du pollen est extremement couteux en termes de ressources pour la plante. Ainsi, toute mutation augmentant la dispersion du peu de pollen produit est favorisée, dont cette "stratégie" de mimétisme ... mimétisme qui disparait si une mutation casse ce mécanisme d'autoincompatibilité. je peux dire qu'un homme peut féconder les ovules de plusieurs femmes plus que 50 même hhh. a quand remonte notre connaissance de la notion de fécondation chez les plantes? chez nous les musulmans on le sait depuis un peu plus de 1400 ans [/quote]
un homme ne peut féconder que des femmes, soit, seulement 50% de la population. Remplace "homme" et "femme" par des numéros : une plante "2" peut féconder "1", "3", "4", "5", ... "50", une plante "3" peut féconder "1", "2", "4", "5", ... "50", soit 96% de la population dans cet exemple.

Pour la connaissance de la fécondation chez les plantes, suffit de regarder la domestication du maïs par les mayas il y a 5 000 ans, ils ont bien du faire des croisements pour obtenir les semences :p

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a écrit : Pardon mais il y a un vrai probleme dans l'annecdote, et dans la maniere dont elle presente l'evolution. Contrairement a ce que l'annecdote sous entend l'orchydée ne mime rien du tout, elle n'imite pas l'aspect de l'insecte en question pour qu'il aide sa polenisation, il se trouve juste que cette fleur possede des caracteristiques qui font que sa polenisagion est aidée par une autre espece qui croit voir en elle un congénère. Dotee de cet avantage, la fleur en question s'est donc plus largement repandue.
Ainsi es especes ne developpent pas de nouvelles caracteristiques afin de mieux s'adapter a leur environnement et favoriser leur multiplication, en revanche celles qui sont dotés ou qui acquierent par des mutations des caracteristiques avantageuses verront leur espece plus largement repandue, c'est la selection naturelle.
C'est pour ca par exemple que dans les paysages enneigés les lapins sont quasiment tous blancs, les autres etant plus facilement reperables dans leur milieu naturel ont moins echapé a leurs predateurs.
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L'exemple du lapin n'est pas le meilleur malheureusement. Il n'y a pas de contre-sélection dans la population des individus bruns/blancs à chaque changement de saison, il ne resterai plus d'individu au bout d'un an sinon. En revanche, il y a eu sélection d'une architecture génétique associée à des changements saisonniers de coloration du pelage. Un changement climatique brutale rendrait ces lapins inadapté.

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a écrit : Ça fait drôle de se dire que la faune "s'accouple" avec la flore... ça me met presque mal à l'aise Si tu savais ce que Charles Fourier faisait avec des plantes ...

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a écrit : Je pense qu'on peut se permettre un petit hors-sujet sous cette anecdote qui n'attirera pas grand monde à mon avis (le végétal passionne moins que beaucoup d'autres topics ici).

Les idées sur son avenir s'affinent pendant les études et selon les rencontres, et sont d'autant plus fl
oues lorsque l'on est au début d'une longue route ^^

Pour parler de mon cas, j'ai choisi la recherche quand je me suis rappelé qu'enfant (primaire, collège, lycée), j'aimais bien les maths parce que c'était la seule discipline créative qu'on nous enseignait dans cette période. Les problèmes étaient attaquables de différentes façon, ils étaient modulables, etc ... je m'amusais même à créer mes propres problèmes. Malheureusement, toutes les sciences ne sont pas enseignées comme ça, et ne le peuvent pas toujours (avant de s'amuser avec un outil, il faut passer par une phase laborieuse d'apprentissage). La recherche au CNRS, pour moi, c'est l'occasion unique de reproduire ce que je faisais enfant, mais avec plus de moyens et plus d'outils intellectuels (en biologie évolutive) !

Pour parler de la recherche privé : elle a parfois une utilité tout à fait louable, mais intellectuellement, ça ne m'excite pas ce qu'ils font. Ce sont souvent des concepts un peu dépassé qui cherchent à être appliqué pour le consommateur, ils ne cherchent pas vraiment des innovations conceptuelles.

Pour l'enseignement : c'est une question de personnalité et de vocation aussi. La plupart des étudiants me font chier alors bon ... j'évite d'interagir avec eux le plus possible, sauf quand je sens qu'on peut en tirer quelque chose. Mais certains aiment ça.

L'avantage de faire l'ENS, c'est que tu auras un enseignement de qualité, dans un environnement scientifique sérieusement connecté avec la recherche. Mais il ne faut pas non plus se monter le bourrichon, en France, il y a des chercheurs de qualités un peu partout, la vraie question sera donc "quelle thématique me convient le mieux et qui travaille dessus actuellement ?".

Bon courage pour le parcours, la route est longue! Continue de t'intéresser à plein de choses.
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Merci beaucoup de la réponse, ça m'éclaire surtout sur le privé. Je pense que ce n'est pas mon style non plus. Après comme tu le dis on verra ça plus tard, il me reste environ 5 ans. J'ai juste sauté sur l'occasion ;)

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C'est un peu s'avancer que de dire que ce sont les fleurs qui imminent les insectes. En fait, c'est juste une résultante de l évolution, rien de plus.

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a écrit : Si tu savais ce que Charles Fourier faisait avec des plantes ... Tu as piqué ma curiosité.
N'ayant malheureusement trouvé nulle mention de ce à quoi tu fais allusion sur la page Wiki dédiée à ce noble idéaliste, je te serais très reconnaissant de nous en dire plus.

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a écrit : De toute façon orchidées veux dire testicules à ce qu'on m'as dit maintenant je crois en connaître la raison.
Bonne nuit les gens du scmb !
En raison de la forme évocatrice de ses racines semble-t-il : fr.m.wiktionary.org/wiki/orchid%C3%A9e

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a écrit : L'exemple du lapin n'est pas le meilleur malheureusement. Il n'y a pas de contre-sélection dans la population des individus bruns/blancs à chaque changement de saison, il ne resterai plus d'individu au bout d'un an sinon. En revanche, il y a eu sélection d'une architecture génétique associée à des changements saisonniers de coloration du pelage. Un changement climatique brutale rendrait ces lapins inadapté. Afficher tout J'ai un peu de mal à saisir.
Tu parles du fait que l'avantage qu'auraient les lapins blancs sur leurs congénères bruns l'hiver se retournerait contre eux lors de la fonte des neiges, ce qui explique qu'en réalité leur pelage a la capacité de changer de couleur suivant les saison, c'est bien ça ?

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a écrit : [quote="adil.halil"]boudin a écrit Pour contrer les trolls religieux sur la notion de "couple obligatoire dans la nature" : les plantes à fleurs hermaphrodites dites "autoincompatibles" ont un gène appelé "locus-S". Le pollen d'une plante ne peut féconder que des ovules ayant un allèle-S différent du sien "obligeant" le pollen à se disperser. Ainsi, un allèle rare est peu rejeté dans la population et va "féconder" beaucoup d'ovules. À la géneration suivante, cet allèle sera fréquent et aura moins de succès pour être transmis, etc ... chez ces plantes donc, il peut y avoir une cinquantaine d'allèles différents. Et vous savez comment on appelle un bout d'ADN possédant un gène empéchant la reproduction avec tout individu porteur du même allèle : Un chromosome sexuel ! Chez de telles plantes il n'y a donc pas 2 sexes, mais une cinquantaine ... elle dit quoi la bible là-dessus ?
Sinon, dans certaines conditions écologiques, produire du pollen est extremement couteux en termes de ressources pour la plante. Ainsi, toute mutation augmentant la dispersion du peu de pollen produit est favorisée, dont cette "stratégie" de mimétisme ... mimétisme qui disparait si une mutation casse ce mécanisme d'autoincompatibilité. je peux dire qu'un homme peut féconder les ovules de plusieurs femmes plus que 50 même hhh. a quand remonte notre connaissance de la notion de fécondation chez les plantes? chez nous les musulmans on le sait depuis un peu plus de 1400 ans [/quote]
un homme ne peut féconder que des femmes, soit, seulement 50% de la population. Remplace "homme" et "femme" par des numéros : une plante "2" peut féconder "1", "3", "4", "5", ... "50", une plante "3" peut féconder "1", "2", "4", "5", ... "50", soit 96% de la population dans cet exemple.

Pour la connaissance de la fécondation chez les plantes, suffit de regarder la domestication du maïs par les mayas il y a 5 000 ans, ils ont bien du faire des croisements pour obtenir les semences :p
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avons nous des infos sûres sur cr que faisait les mayas y a 5000 ans? c écrit quelque part?? est ce que croisement veut dire maitrise de la notion de fecondation et de couples?? par ailleurs c la premiere fois que j entends parler de cette plurifecondation. tes sources?! sinon qlq peut me dire comment je peux savoir si qlq a repondu a mon commentaire??? merciii

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Ça depend de ce que tu appelles "maitrise". Ils savaient que le pollen sur un stigmate donne une graine, puis une plantule, un adulte, d autres pollen, etc ... Ca leur suffisait largement pour pratiquer une sélection artificielle sur des traits qui les intéressaient. Pour les sources, t'es un grand garçon connecté, alors ça ne sera pas trop dur pour en trouver ... comme piste tu as les travaux de brandon gaut, jeff ross-ibarra, beaucoup de personnes de l'INRA au Moulon, etc ... Sans parler des archéologues, suffit de creuser pour trouver ces sources. Sinon, à propos du grand nombre d'allèles chez les espèces autoincompatibles, tu peux regarder les travaux de Deborah Charlesworth à Edinburgh, et Xavier Vekemans à Lille, tu verras que je n'ai rien inventé.

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a écrit : Ça depend de ce que tu appelles "maitrise". Ils savaient que le pollen sur un stigmate donne une graine, puis une plantule, un adulte, d autres pollen, etc ... Ca leur suffisait largement pour pratiquer une sélection artificielle sur des traits qui les intéressaient. Pour les sources, t'es un grand garçon connecté, alors ça ne sera pas trop dur pour en trouver ... comme piste tu as les travaux de brandon gaut, jeff ross-ibarra, beaucoup de personnes de l'INRA au Moulon, etc ... Sans parler des archéologues, suffit de creuser pour trouver ces sources. Sinon, à propos du grand nombre d'allèles chez les espèces autoincompatibles, tu peux regarder les travaux de Deborah Charlesworth à Edinburgh, et Xavier Vekemans à Lille, tu verras que je n'ai rien inventé. Afficher tout Arg, tu appelles ça des pistes ? Moi qui me satisfais généralement de ce que je peut trouver sur Wikipédia, je me fait bien rire.
Par ailleurs, j'étais sérieux pour Charles Fourier : détiens-tu réellement des informations compromettantes sur ses moeurs végétales ?

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a écrit : Arg, tu appelles ça des pistes ? Moi qui me satisfais généralement de ce que je peut trouver sur Wikipédia, je me fait bien rire.
Par ailleurs, j'étais sérieux pour Charles Fourier : détiens-tu réellement des informations compromettantes sur ses moeurs végétales ?
ah oui, désolé pour l'oubli !
Charles Fourier était un philosophe fantasque. Il avait un appartement à Montmartre qu'il avait transformé en jardin (ce qui a fait moisir son parquet), et, refusant les barrières à l'Amour, il se lança dans l'Amour végétal (entre autres) et ensemença de lui même les fleurs de son jardin, avec son tuyau d'arrosage quoi ... Dans sa vie de philosophe, son déclic existencialiste fut de voir des quantités énormes de pommes jetées dans la mer à marseille. Il demanda pourquoi, et on lui expliqua que c'était pour maintenir un prix élevé des pommes et empêcher la surproduction. L'absurdité ainsi exposée du capitalisme fut un évènement précurseur dans sa vie. Sources : "contre-histoire de la philosophie de Michel Onfray"

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