Sonneur de cloches, un métier à risque

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Au Moyen-Âge, sonneur de cloches était un métier à risques. On pensait que le bruit des cloches éloignait les orages et la foudre, qui frappait souvent les clochers des églises. Certaines portaient même l'inscription "Fulgura Frango" ("Je détruis la foudre"). Bien sûr, c'était tout l'inverse : les cloches métalliques haut placées attiraient la foudre, et des centaines de personnes moururent foudroyées.


Commentaires préférés (3)

C'est (aussi) pour ça que les sonneurs de cloches étaient souvent des bossus (cf. Quasimodo...)

Ils attendent l'éclair sur la cloche, car ça foudroie

Ce ne sont pas les cloches qui attirent la foudre, mais la pointe du clocher, par "effet de pointe" (pointe la plus haute de l'environnement). Les cloches sont plus bas, dans les beffrois.
C'est la raison pour laquelle énormément de clochers sont pourvus de paratonneres (tiges métalliques reliées directement au sol), car ils sont régulièrement foudroyés. Ils protègent ainsi les habitations environnantes. Et le paratonnere, lui, protège l'église de gros dégâts potentiels...
En revanche, surtoût à l'époque où les églises n'étaient pas pourvues de paratonneres, être dans le beffroi quand le clocher était foudroyé devait être très dangereux ! Car non guidée, l'énergie électrique se diffusait partout, et bien sûr sur les cloches métalliques...

a écrit : D'ailleurs, quel est le rayon de protection que peut offrir un paratonnerre ? Je m'étais posé la question quand j'étais petit, et je ne comprenais pas qu'on disait que le paratonnerre de l'église pouvait protéger tout le village, car je croyais que le paratonnerre avait pour rôle d'attirer l'éclair au moment où il sortait du nuage, et donc il aurait fallut que le nuage soit presque au-dessus car il ne pouvait pas dévier beaucoup un éclair vu la vitesse à laquelle ce dernier jaillit...

Mais j'ai fini par comprendre que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne : la tension entre la terre et le nuage monte graduellement et l'air se ionise pour permettre le passage de l'éclair, car l'air n'est pas conducteur, donc ça prend du temps et le fait que le paratonnerre soit relié à la terre et se forme pointue (encore que des études ont montré qu'avec une sphère ça marche aussi, c'est surtout le fait qu'il soit relié à la terre qui est important) va amplifier ce phénomène d'ionisation et créer un canal pour l'éclair, si bien que la protection s'étend sur des kilomètres. Au moment où l'éclair jaillit, la canal ionisé a pris beaucoup de temps pour se créer au meilleur endroit, qui offre le moins de résistance, en comparant toutes les possibilités à la ronde, donc même si le nuage est au-dessus de chez toi, et ta maison est à peine moins haute que le clocher du village, et éloignée de plus d'1 km, l'éclair va quand même aller frapper le paratonnerre du clocher.


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C'est (aussi) pour ça que les sonneurs de cloches étaient souvent des bossus (cf. Quasimodo...)

Ils attendent l'éclair sur la cloche, car ça foudroie

Ce ne sont pas les cloches qui attirent la foudre, mais la pointe du clocher, par "effet de pointe" (pointe la plus haute de l'environnement). Les cloches sont plus bas, dans les beffrois.
C'est la raison pour laquelle énormément de clochers sont pourvus de paratonneres (tiges métalliques reliées directement au sol), car ils sont régulièrement foudroyés. Ils protègent ainsi les habitations environnantes. Et le paratonnere, lui, protège l'église de gros dégâts potentiels...
En revanche, surtoût à l'époque où les églises n'étaient pas pourvues de paratonneres, être dans le beffroi quand le clocher était foudroyé devait être très dangereux ! Car non guidée, l'énergie électrique se diffusait partout, et bien sûr sur les cloches métalliques...

a écrit : Ce ne sont pas les cloches qui attirent la foudre, mais la pointe du clocher, par "effet de pointe" (pointe la plus haute de l'environnement). Les cloches sont plus bas, dans les beffrois.
C'est la raison pour laquelle énormément de clochers sont pourvus de paratonneres (tiges métalliques reli
ées directement au sol), car ils sont régulièrement foudroyés. Ils protègent ainsi les habitations environnantes. Et le paratonnere, lui, protège l'église de gros dégâts potentiels...
En revanche, surtoût à l'époque où les églises n'étaient pas pourvues de paratonneres, être dans le beffroi quand le clocher était foudroyé devait être très dangereux ! Car non guidée, l'énergie électrique se diffusait partout, et bien sûr sur les cloches métalliques...
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D'ailleurs, quel est le rayon de protection que peut offrir un paratonnerre ?

a écrit : D'ailleurs, quel est le rayon de protection que peut offrir un paratonnerre ? Je m'étais posé la question quand j'étais petit, et je ne comprenais pas qu'on disait que le paratonnerre de l'église pouvait protéger tout le village, car je croyais que le paratonnerre avait pour rôle d'attirer l'éclair au moment où il sortait du nuage, et donc il aurait fallut que le nuage soit presque au-dessus car il ne pouvait pas dévier beaucoup un éclair vu la vitesse à laquelle ce dernier jaillit...

Mais j'ai fini par comprendre que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne : la tension entre la terre et le nuage monte graduellement et l'air se ionise pour permettre le passage de l'éclair, car l'air n'est pas conducteur, donc ça prend du temps et le fait que le paratonnerre soit relié à la terre et se forme pointue (encore que des études ont montré qu'avec une sphère ça marche aussi, c'est surtout le fait qu'il soit relié à la terre qui est important) va amplifier ce phénomène d'ionisation et créer un canal pour l'éclair, si bien que la protection s'étend sur des kilomètres. Au moment où l'éclair jaillit, la canal ionisé a pris beaucoup de temps pour se créer au meilleur endroit, qui offre le moins de résistance, en comparant toutes les possibilités à la ronde, donc même si le nuage est au-dessus de chez toi, et ta maison est à peine moins haute que le clocher du village, et éloignée de plus d'1 km, l'éclair va quand même aller frapper le paratonnerre du clocher.

Ce qui n'est pas précisé dans l'anecdote, un peu sous-entendu quand même, mais tout le monde ne l'aura peut-être pas remarqué, c'est que le métier de sonneur de cloches était d'autant plus risqué que, comme on croyait que le son des cloches éloignait la foudre, le sonneur devait sonner les cloches à chaque fois qu'il y avait de l'orage et pendant toute la durée de celui-ci, si bien que quand la foudre tombait sur le clocher, le sonneur était systématiquement à son poste, et comme on n'avait pas encore compris à l'époque qu'il fallait installer un câble métallique pour évacuer la foudre entre le haut du clocher et la terre, un des meilleurs chemins pour la foudre était la cloche, la corde qui y était reliée et qui pouvait avoir été rendue humide par la pluie, les bras du sonneur qui tenait la corde, son corps et ses jambes qui touchaient le sol de l'église...

a écrit : Ce ne sont pas les cloches qui attirent la foudre, mais la pointe du clocher, par "effet de pointe" (pointe la plus haute de l'environnement). Les cloches sont plus bas, dans les beffrois.
C'est la raison pour laquelle énormément de clochers sont pourvus de paratonneres (tiges métalliques reli
ées directement au sol), car ils sont régulièrement foudroyés. Ils protègent ainsi les habitations environnantes. Et le paratonnere, lui, protège l'église de gros dégâts potentiels...
En revanche, surtoût à l'époque où les églises n'étaient pas pourvues de paratonneres, être dans le beffroi quand le clocher était foudroyé devait être très dangereux ! Car non guidée, l'énergie électrique se diffusait partout, et bien sûr sur les cloches métalliques...
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Attention à la confusion des termes: clocher et beffroi sont deux édifices bien distincts.

Le clocher est une tour portant cloche est attenante à un édifice religieux, telle qu'une église. Les cloches servent à sonner l'heure de la messe ("Sonnez les matines" par exemple) ou les événements religieux (mariages, baptêmes...)

Le beffroi est aussi une tour portant cloche mais est un bâtiment civil, à un usage militaire. On y faisait le guet en son sommet. Les cloches servaient à donner l'alarme en cas d'attaque ennemie. On en trouve beaucoup dans le Nord de la France et dans les Flandres où ils sont souvent confondus avec des clochers.

Si tu veux désigner spécifiquement la partie de l'édifice contenant les cloches d'un clocher ou d'un beffroi, en son sommet, tu peux parler de "campanile".

a écrit : D'ailleurs, quel est le rayon de protection que peut offrir un paratonnerre ? Je pensais comme @Lflfelf, que la zone de protection était très importante et qu'un paratonnerre bien placé sur une église pouvait, par exemple, protéger un village entier... Je suis un peu allé fouiner sur Wiki et il semble que ce ne soit pas le cas...
Wiki nous dit que la zone de protection ordinaire est le plus souvent de 120 à 150m de rayon.
C'est donc finalement assez peu. Au delà, la foudre ne sera pâs "attirée" et va tomber sur autre chose de haut (arbre par exemple).
Une curiosité : plus la foudre est intense et puissante, plus elle va être attirée par un paratonnerre. Un petit éclair de faible intensité évitera plus facilement le paratonnerre... Curieux, non ?
Pour résumer : un équipement moderne de qualité, bien installé, sur un clocher d'église, bien relié au sol par deux conducteurs et cage de faradet, va protéger d'un très très gros orage jusqu'à 200m de rayon. Et pourrait bien ne pas protéger une maison à 50m de l'église d'un éclair de faible intensité.

a écrit : Attention à la confusion des termes: clocher et beffroi sont deux édifices bien distincts.

Le clocher est une tour portant cloche est attenante à un édifice religieux, telle qu'une église. Les cloches servent à sonner l'heure de la messe ("Sonnez les matines" par exemple) ou les événeme
nts religieux (mariages, baptêmes...)

Le beffroi est aussi une tour portant cloche mais est un bâtiment civil, à un usage militaire. On y faisait le guet en son sommet. Les cloches servaient à donner l'alarme en cas d'attaque ennemie. On en trouve beaucoup dans le Nord de la France et dans les Flandres où ils sont souvent confondus avec des clochers.

Si tu veux désigner spécifiquement la partie de l'édifice contenant les cloches d'un clocher ou d'un beffroi, en son sommet, tu peux parler de "campanile".
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C'est vrai, mais cependant on appelle aussi Beffroi (ou "Beffroi de charpente") la construction en bois destinée à recevoir des cloches, dans les clochers... c'est valable aussi pour des églises.
Mais sémantiquement, et surtoût historiquement, je pense que tu as raison.
On pourrait alors dire que les cloches d'une église ne sont pas DANS le Beffroi, mais SUR le Beffroi de charpente ;)

a écrit : C'est vrai, mais cependant on appelle aussi Beffroi (ou "Beffroi de charpente") la construction en bois destinée à recevoir des cloches, dans les clochers... c'est valable aussi pour des églises.
Mais sémantiquement, et surtoût historiquement, je pense que tu as raison.
On pourrait alor
s dire que les cloches d'une église ne sont pas DANS le Beffroi, mais SUR le Beffroi de charpente ;) Afficher tout
Ah oui, effectivement, le beffroi est aussi le nom de la charpente soutenant les cloches. Charpente qui a sûrement donné son nom à la tour j'imagine.

Tu m'as appris quelque chose.

a écrit : Ce qui n'est pas précisé dans l'anecdote, un peu sous-entendu quand même, mais tout le monde ne l'aura peut-être pas remarqué, c'est que le métier de sonneur de cloches était d'autant plus risqué que, comme on croyait que le son des cloches éloignait la foudre, le sonneur devait sonner les cloches à chaque fois qu'il y avait de l'orage et pendant toute la durée de celui-ci, si bien que quand la foudre tombait sur le clocher, le sonneur était systématiquement à son poste, et comme on n'avait pas encore compris à l'époque qu'il fallait installer un câble métallique pour évacuer la foudre entre le haut du clocher et la terre, un des meilleurs chemins pour la foudre était la cloche, la corde qui y était reliée et qui pouvait avoir été rendue humide par la pluie, les bras du sonneur qui tenait la corde, son corps et ses jambes qui touchaient le sol de l'église... Afficher tout Donc kekeupart, sonner les cloches protégeait bel et bien le village, sauf que le fusible, c'était le sonneur de cloches...

Ok, je sors.

a écrit : Je pensais comme @Lflfelf, que la zone de protection était très importante et qu'un paratonnerre bien placé sur une église pouvait, par exemple, protéger un village entier... Je suis un peu allé fouiner sur Wiki et il semble que ce ne soit pas le cas...
Wiki nous dit que la zone de protection ordinaire est l
e plus souvent de 120 à 150m de rayon.
C'est donc finalement assez peu. Au delà, la foudre ne sera pâs "attirée" et va tomber sur autre chose de haut (arbre par exemple).
Une curiosité : plus la foudre est intense et puissante, plus elle va être attirée par un paratonnerre. Un petit éclair de faible intensité évitera plus facilement le paratonnerre... Curieux, non ?
Pour résumer : un équipement moderne de qualité, bien installé, sur un clocher d'église, bien relié au sol par deux conducteurs et cage de faradet, va protéger d'un très très gros orage jusqu'à 200m de rayon. Et pourrait bien ne pas protéger une maison à 50m de l'église d'un éclair de faible intensité.
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Ca reste quand même un peu mystérieux, le comportement de l'électricité, faut l'admettre, en tout cas merci pour vos réponses.

La foudre (l'électricité) cherche toujours le chemin le plus facile, qui n'est pas forcément le plus court.

Je pense à une expérience à ne SURTOUT pas faire:

Branchez une rallonge de 100 mètres sur n'importe quelle prise de courant chez vous, déroulez la en ligne droite et mettez les deux bornes en contact, ca va faire sauter les disjoncteurs parce que bien que le chemin soit plus long que celui qui mène au téléviseur où à la cafetière, les électrons seront opposés à moins de résistance.

a écrit : Je m'étais posé la question quand j'étais petit, et je ne comprenais pas qu'on disait que le paratonnerre de l'église pouvait protéger tout le village, car je croyais que le paratonnerre avait pour rôle d'attirer l'éclair au moment où il sortait du nuage, et donc il aurait fallut que le nuage soit presque au-dessus car il ne pouvait pas dévier beaucoup un éclair vu la vitesse à laquelle ce dernier jaillit...

Mais j'ai fini par comprendre que ce n'est pas comme ça que ça fonctionne : la tension entre la terre et le nuage monte graduellement et l'air se ionise pour permettre le passage de l'éclair, car l'air n'est pas conducteur, donc ça prend du temps et le fait que le paratonnerre soit relié à la terre et se forme pointue (encore que des études ont montré qu'avec une sphère ça marche aussi, c'est surtout le fait qu'il soit relié à la terre qui est important) va amplifier ce phénomène d'ionisation et créer un canal pour l'éclair, si bien que la protection s'étend sur des kilomètres. Au moment où l'éclair jaillit, la canal ionisé a pris beaucoup de temps pour se créer au meilleur endroit, qui offre le moins de résistance, en comparant toutes les possibilités à la ronde, donc même si le nuage est au-dessus de chez toi, et ta maison est à peine moins haute que le clocher du village, et éloignée de plus d'1 km, l'éclair va quand même aller frapper le paratonnerre du clocher.
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Le paratonnerre "n'attire" pas la foudre à proprement parlé. Mais lors de la survenue d'un éclair qui se produit d'ailleurs principalement à l'intérieur des nuages entre la glace du haut du nuage (polarité négative) et l'eau du bas du nuage (polarité positive), il y a également création de "traceurs" qui partent du bas du nuage vers le sol (chargé positivement en opposition à la zone basse du nuage).
Les traceurs vont ioniser l'air petit à petit en se dirigeant vers le sol. De la même manière au niveau du paratonnerre (le plus chargé positivement car relié à la terre), des traceurs vont se créer vers le haut. Et le tout va se rejoindre à quelques dizaines de mètres au-dessus du paratonnerre formant ainsi un éclair.

Il n'y a donc aucun soucis pour l'éclair pour "trouver le paratonnerre" car c'est plutôt le paratonnerre qui "rejoint l'éclair". Et "électriquement parlant", la foudre part du sol. Je sais que tu le dis d'une manière différente mais je voulais clarifier le propos.

a écrit : Ca reste quand même un peu mystérieux, le comportement de l'électricité, faut l'admettre, en tout cas merci pour vos réponses.

La foudre (l'électricité) cherche toujours le chemin le plus facile, qui n'est pas forcément le plus court.

Je pense à une expérience à ne SURT
OUT pas faire:

Branchez une rallonge de 100 mètres sur n'importe quelle prise de courant chez vous, déroulez la en ligne droite et mettez les deux bornes en contact, ca va faire sauter les disjoncteurs parce que bien que le chemin soit plus long que celui qui mène au téléviseur où à la cafetière, les électrons seront opposés à moins de résistance.
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Faites la chez les autres.

a écrit : C'est vrai, mais cependant on appelle aussi Beffroi (ou "Beffroi de charpente") la construction en bois destinée à recevoir des cloches, dans les clochers... c'est valable aussi pour des églises.
Mais sémantiquement, et surtoût historiquement, je pense que tu as raison.
On pourrait alor
s dire que les cloches d'une église ne sont pas DANS le Beffroi, mais SUR le Beffroi de charpente ;) Afficher tout
C’est peut-être pas juste de le dire, mais pourtant, dans la cathédrale ou je suis, on appelle ça aussi le beffroi. Et d’un même son de cloche, que ce soit les professionnels ou le clergé, le terme était ds la bouche de tous les intervenants. (Dsl je n’ai pas pu m’empêcher)

En parlant de Quasimodo, on peut noter qu’il est devenu sourd a cause du son des cloches.
Certes c’est un roman, mais ça paraît plausible
Quelqu’un a des précisions ?

a écrit : Le paratonnerre "n'attire" pas la foudre à proprement parlé. Mais lors de la survenue d'un éclair qui se produit d'ailleurs principalement à l'intérieur des nuages entre la glace du haut du nuage (polarité négative) et l'eau du bas du nuage (polarité positive), il y a également création de "traceurs" qui partent du bas du nuage vers le sol (chargé positivement en opposition à la zone basse du nuage).
Les traceurs vont ioniser l'air petit à petit en se dirigeant vers le sol. De la même manière au niveau du paratonnerre (le plus chargé positivement car relié à la terre), des traceurs vont se créer vers le haut. Et le tout va se rejoindre à quelques dizaines de mètres au-dessus du paratonnerre formant ainsi un éclair.

Il n'y a donc aucun soucis pour l'éclair pour "trouver le paratonnerre" car c'est plutôt le paratonnerre qui "rejoint l'éclair". Et "électriquement parlant", la foudre part du sol. Je sais que tu le dis d'une manière différente mais je voulais clarifier le propos.
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C'est bien ce que je disais : le paratonnerre n'attire pas la foudre comme on peut le croire et comme je le croyais moi-même quand j'étais un enfant. Donc on a à peu près la même explication. Ceci dit nos explications ont des limites car la page Wikipedia dit que le paratonnerre du clocher ne protège que dans un rayon d'environ 200 m et dit justement que ce n'est pas vrai que le paratonnerre de l'église protège tout le village... J'ai plutôt tendance à croire que les éclairs sont un peu capricieux (c'est à dire qu'il y a tellement de paramètres que ça donne une part de hasard) et donc si on habite à 500 m ou même 1 km du clocher, on ne sera pas aussi bien protégé des éclairs que si on était à 100 m, mais on risquera quand même moins de recevoir un éclair, qui tombera de préférence suf le clocher, que si on était à 10 km !