Harry Haft fut un prisonnier juif déporté à Auschwitz en 1942, qui survécut grâce à ses talents de boxeur. Repéré par un officier nazi en raison de son physique, il fut entrainé puis obligé de participer à des combats de boxe où le perdant était condamné à mort. Il participa à au moins 72 combats durant sa détention et réussit à survivre.
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Cette anecdote me fait penser au boxeur tunisien Victor "Young" Perez qui a été forcé de se battre lors de combats de boxe organisés au sein du camp de Monowitz. Il survécut à tout ses combats, mais mourut le 22 janvier 1945 lors des marches de la mort qui suivirent l'évacuation du camp.
Immonde... Il n'y a pas d'autre mot. Une preuve supplémentaire, s'il en fallait, de l'abomination de ce régime nazi, "jouant" avec la vie humaine.
On imagine aisément les spectateurs rigolards, pariant sûrement sur le vainqueur, chacun son "poulain", face à la détresse des combattants luttant pour simplement survivre... Survivre à quoi ? jusqu'au prochain combat.
Il y a un autre mot : "écoeurant"... Et une vraie question à se poser : comment peut-on en arriver là ? quels peuvent être les mécanismes intellectuels qui permettent à un moment de faire ce genre de choses ?
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Cette anecdote me fait penser au boxeur tunisien Victor "Young" Perez qui a été forcé de se battre lors de combats de boxe organisés au sein du camp de Monowitz. Il survécut à tout ses combats, mais mourut le 22 janvier 1945 lors des marches de la mort qui suivirent l'évacuation du camp.
C'est juste horrible
pas besoin de sources, appelé Rocky (Sylvestre Stallone) il va vous prouver c'est quoi l'expression" dos au mur".
quand on est fort et qu'on a pas le choix, Harry Half est le bon exemple.
chapeau !
Ou quand Leonardo DiCaprio dans le film inglorious bastards propose des combats d esclaves dans son propre salon!
Immonde... Il n'y a pas d'autre mot. Une preuve supplémentaire, s'il en fallait, de l'abomination de ce régime nazi, "jouant" avec la vie humaine.
On imagine aisément les spectateurs rigolards, pariant sûrement sur le vainqueur, chacun son "poulain", face à la détresse des combattants luttant pour simplement survivre... Survivre à quoi ? jusqu'au prochain combat.
Il y a un autre mot : "écoeurant"... Et une vraie question à se poser : comment peut-on en arriver là ? quels peuvent être les mécanismes intellectuels qui permettent à un moment de faire ce genre de choses ?
Perso, je ne trouve pas de mot pour qualifier cela. Je n'arrive même pas à appréhender comment on peut agir ainsi...
Nous en avons encore des personnes de ce type, de nos jours, qui mettent des salariés en concurrence pour ne garder que celui qui a "abattu" tous les autres pour pouvoir conserver son boulot.
Il va m'être objecté que la finalité n'est pas la même (se battre pour sa vie vs se battre pour son boulot), mais pour certains, avoir un travail est une question de survie...
Cette anecdote ressemble à l’histoire d’Alfred Nakache, bien connu des toulousains car il a donné son nom à la piscine municipale.
Aussi appelé, le nageur d’Auschwitz, les gardiens du camp qui connaissent ses performances sportives lui font subir des mauvais traitements et l’obligent par exemple à aller chercher avec les dents un poignard qu’ils ont jeté au fond d’un bassin de rétention d’eau prévu pour les incendies.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Alfred_Nakache
Personnellement je comprends pas, comme dit plus haut, comment on peut en arriver là, comment on peut haïr des personnes à ce point. Et encore je suis pratiquement sûre que pour certains ça n'était même pas de la haine, juste du sadisme pur et dur, et un pouvoir qui fait qu'on peut faire ce qu'on veut de ses "jouets", écœurant en tout cas c'est le mot. Et dire que ça existe encore presque 80 ans après, qu'on en a pas tiré des leçons, ça me fout la chair de poule.
Non, juste des hommes qui infligeaient cela à d'autres hommes. Un excellent reportage diffusé sur Arte et dispo sur dailymotion s'intéressait de près aux SS ("dans la tête des SS"). Qui étaient ils donc ? Comment en étaient ils arrivés là ?
Et la réponse fait froid dans le dos.
A de rares exceptions près, c'étaient des personnes lambdas qui n'avaient pas de raison spéciale d'en vouloir aux juifs, aux tsiganes, au genre humain. Mais avec des mots choisis et en les repetant assez souvent, on peut retourner le cerveau de presque tout le monde pour les amener ainsi à commettre le pire
Le résultat est évidemment différent mais l'origine du problème est probablement similaire.
Il est complètement aberrant et contreproductif de penser que les hommes et femmes qui sont devenus nazi étaient fondamentalement très différents des hommes et femmes de notre époque (ou d'autres époques d'ailleurs). Ces personnes existent toujours (cf expérience controversée de millgram) et ce qui les différencie des tortionnaires nazi n'est que l'environnement et les moyens mis à leur disposition. Je trouve que ça pousse également a l'humilité... A méditer !
Si tu considères (ou qu’on arrive à te persuader) que certaines catégories d’humains n’en sont pas réellement alors tu peux leur infliger n’importe quel sévices sans problèmes.
Un peu comme un enfant qui s’amuse avec des fourmis puis qui les tue quand il en a marre.
Je suis le seul à penser à Squid Game ?
Merci à toi, donc.
Ce qui est étrange (moi aussi depuis pas mal de temps j'essaie de comprendre comment on peut en arriver là), c'est qu'un enfant qui fait ça, qui casse ses jouets et écrase des fourmis qui ne peuvent pas se défendre, c'est presque normal, faut juste que ce soit pris à temps, mais quand on fait l'inverse, ben on se retrouve avec ce genre de personnes adultes qui trouvent normal de faire souffrir et qui trouvera toujours de "bonnes" raisons de le faire., et là, ca ne relève plus de l'éducation, mais de la psychiatrie.