La construction du phare d'Ar Men au large de l'île de Sein en Bretagne a été infernale ; le chantier n'a pu avancer que 8 heures la première année en 1867, 18 heures la suivante et 42 heures la 3e année. En effet, du fait de sa localisation en pleine mer et surtout de la marée (la roche n'est qu'à 4 mètres au-dessus des plus basses eaux), l'accès n'était possible que par grande marée basse et par temps calme sans houle.
Les ouvriers devaient être attachés et couchés pour ne pas se faire emporter par les vagues surveillées par un guetteur. En outre, les tempêtes hivernales détruisaient une partie du travail chaque année.