L'expédition Franklin a mal tourné

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Partie d'Angleterre en 1845, l'expédition Franklin est tristement célèbre pour son sort funeste. A la recherche d'une voie maritime en Arctique pour rejoindre l'Asie, les deux navires furent bloqués dans la glace, et les deux équipages moururent peu à peu de maladie et d'intoxication au plomb. Des marques sur les ossements attestent de cannibalisme.


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Dan Simmons a tiré de cette histoire un très bon roman : Terreur (également adapté en série télévisée)

a écrit : Dan Simmons a tiré de cette histoire un très bon roman : Terreur (également adapté en série télévisée) La série "The Terror", reprends dans sa première saison l'histoire de cette expédition. Cette saison est excellente d'ailleurs ! J'ai moins accroché par la suite.
L'histoire est supposée, et donc pas "fidèle" on s'en doute. Il y a même quelques éléments surnaturels, ou plutôt empreintés à la culture des peuples autochtones du Grand-nord.

En complément : malgré l'excellente préparation apparente de l'expédition, les deux navires étant d'ancien navire de guerre à la coque renforcée de plaques de métal (cuivre il me semble), équipés de machine à vapeur et d'une hélice, ainsi qu'un chauffage centralisé, et à leur bord des provisions en conserve (une nouveauté pour l'époque), l'expédition a joué de malchance ... mais pas que. D'une part, les machines à vapeur n'aurait pas permis de dépasser les 4 noeuds, et le stock de charbon n'aurait pas permis d'en faire le principal moyen de locomotion, puisqu'il n'aurait duré que quelques jours. Les conserves ont été mal scellés, et la plupart ont gâtées. De plus, alors que les navires ont étés bloqués dans la glace à l'hiver 1847, arrivé à l'été 1848 la glace n'a pas fondu, et les deux équipages se sont retrouvés piégés à hiverner une fois de plus. C'est là que les provisions de jus de citron commencent peu à peu à perdre de leurs vitamines C. Avec les provisions qui arrivent à court, les hommes font face à la tuberculose, au scorbut, et les conserves scellées au plomb les empoisonnent petit à petit. Quittant les navires pour rejoindre la terre à pied, le nombre de survivants diminue de jours en jours. Une fouille archéologique récente a confirmée les récits inuits disant que les marins britanniques se seraient résignés à manger leur camarades défunts, au vu des marques sur les ossements.


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Dan Simmons a tiré de cette histoire un très bon roman : Terreur (également adapté en série télévisée)

a écrit : Dan Simmons a tiré de cette histoire un très bon roman : Terreur (également adapté en série télévisée) La série "The Terror", reprends dans sa première saison l'histoire de cette expédition. Cette saison est excellente d'ailleurs ! J'ai moins accroché par la suite.
L'histoire est supposée, et donc pas "fidèle" on s'en doute. Il y a même quelques éléments surnaturels, ou plutôt empreintés à la culture des peuples autochtones du Grand-nord.

En complément : malgré l'excellente préparation apparente de l'expédition, les deux navires étant d'ancien navire de guerre à la coque renforcée de plaques de métal (cuivre il me semble), équipés de machine à vapeur et d'une hélice, ainsi qu'un chauffage centralisé, et à leur bord des provisions en conserve (une nouveauté pour l'époque), l'expédition a joué de malchance ... mais pas que. D'une part, les machines à vapeur n'aurait pas permis de dépasser les 4 noeuds, et le stock de charbon n'aurait pas permis d'en faire le principal moyen de locomotion, puisqu'il n'aurait duré que quelques jours. Les conserves ont été mal scellés, et la plupart ont gâtées. De plus, alors que les navires ont étés bloqués dans la glace à l'hiver 1847, arrivé à l'été 1848 la glace n'a pas fondu, et les deux équipages se sont retrouvés piégés à hiverner une fois de plus. C'est là que les provisions de jus de citron commencent peu à peu à perdre de leurs vitamines C. Avec les provisions qui arrivent à court, les hommes font face à la tuberculose, au scorbut, et les conserves scellées au plomb les empoisonnent petit à petit. Quittant les navires pour rejoindre la terre à pied, le nombre de survivants diminue de jours en jours. Une fouille archéologique récente a confirmée les récits inuits disant que les marins britanniques se seraient résignés à manger leur camarades défunts, au vu des marques sur les ossements.