Le désordre mental causé par l’hyperinflation

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Durant l’hyperinflation qui frappa l’Allemagne entre juin 1921 et janvier 1924, les psychologues identifièrent un nouveau désordre mental, baptisé « zero stroke ». Il se manifestait chez des personnes « normales » et se caractérisait par un besoin d’écrire d’immenses lignes de zéro.

Les patients atteints avaient aussi tendance à appliquer l’hyperinflation à d’autres choses, comme leur âge (« dix milliards d’années ») ou le nombre d’enfants (« mille milliards d’enfants »). Ce désordre était vraisemblablement causé par le fait de devoir calculer en permanence — avec des nombres énormes — la valeur des choses, alors même qu’elle changeait à une vitesse fulgurante. Les ouvriers, payés à la journée, devaient ainsi dépenser leur paie dans la demi-heure, pour ne pas se retrouver avec un tas de billets sans valeur, et on dit que le prix d’une tasse de café doublait entre le moment où il était servi et celui où il était bu.


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a écrit : Vous me rappelez les "aficionados" du football...
Quand votre équipe fétiche gagne, vous criez à qui veut l'entendre 'on a gagné !!!"... Et quand elle perd "ils ont perdu".

Elles ont bon dos 'les sanctions Américaines", pour excuser les erreurs de gest
ion Castristes de Chavez et Maduro, ...ayant eux-mêmes dépensé a "to' quisqui" l'argent issu des revenus du pétrole, ... pour s'acheter les voix électorales leur permettant de rester au Pouvoir.
Par ailleurs, ayez l'honnêteté d'écrire que les "sanctions Américaines" ne visent pas du tout less millions de citoyens Vénézuéliens, mais quelques poignées de ses hauts dirigeants mouillés dans des affaires pas du tout claires.

Je pourrai vous citer jusqu'à la satiété, des exemples de la désastreuse gestion économique du Vénézuela -dont la plus basique et universelle : l'alimentaire - mais ceci ne mènerait nulle part, car nous ne parlons pas le même langage.
Là où je vois des humains, vous n'y voyez que des sujets destinés à (faussement) valider une Idéologie politique qui ne fonctionne pas dans la pratique.
Là où je vois des humains, vous n'y voyez que des chiffres "poudre de Perlimpinpin" d'espérance de vie, de taux d'alphabétisation, de pauvreté et je ne sais quoi d'autre.
Avant de glorifier un système politique défaillant (et corrompu "hasta las trancas" ! ) N'oubliez pas la réalité quotidienne de ces millions de Vénézuéliens (orgullosos de serlo !) devant quitter leur Patrie "una mano delante y una mano detrás", à cause d'une gestion "que ha fracasado" sur tous les points.
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J'avoue ne pas savoir réellement ce qu'ils ont pu vivre. J ai lu deux trois articles dont celui ci:www.lesechos.fr/2017/04/venezuela-les-causes-dun-naufrage-165852
Ça semble rejoindre ton analyse.
Après cusporry a pas totalement tort. Le gouvernement a fait beaucoup pour les "humains" la bas. Mais il a mal géré/anticipé malgré des tentatives pour sortir l'économie du pétrole. Mais au moins les gens ont eu une montée du niveau de vie qui n'est pas contestable vu les chiffres. La chute en est d'autant plus douloureuse je pense.
Perso je pense pas qu'un gouvernement plus a droite ou plus à gauche aurait changé la donne, mais des "bonnes personnes" quelque soit leur parti qui auraient lutté également contre la corruption et l oligarchie ça aurait changé les choses(ça plus recentrer son économie sur d'autres choses,ce qu ils ont essayé de faire apparament). Mais bon... Je critique pas: c est loin d'être le cas chez "nous" aussi, même en France quand on regarde bien. L'argent va à l'argent. Le pouvoir au pouvoir et quand on a le pouvoir on a l'argent en général...
Les avant/après des richesses de beaucoup de dirigeants passés ont fait de sacré bons quand on creuse ...(et je vise aussi bien des dirigeants de droite comme de gauche).
Le problème est à mon sens pas liés à une idéologie (libérale ou socialiste) mais lié à un passif de corruption ce que tous les pays ont toujours connu au minimum dans le passé et se débarrasser des oligarques semble bien difficile quelque soit le régime.

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android

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a écrit : Contrairement à ce que vous dites, ce n'est pas 21 ans de chavisme qui ont mené à cette crise. Au contraire, le niveau de vie a considérablement augmenté, avec un allongement de l'espérance de vie, une explosion de l'alphabétisation, une réduction de l'extrême pauvreté, un accès gratuit aux soins et à l'éducation, et un indice de Gini synthétisant tout cela qui était très bon. Tout cela durant le règne socialiste de Chavez. La première raison de la crise actuelle est dû aux sanctions économiques américaines qui étouffent le pays, l'empêchant d'importer des ressources nécessaires au développement du pays, et d'exporter ses ressources naturelles. Les raisons de ces sanctions américaines sont complexes, mais là non participation à l'ordre neo-liberal mondial est une des causes premières. On considère souvent que la nationalisation de la compagnie pétrolière nationale en 2003 est à l'origine de ces sanctions (période sous Chavez où la croissance du PIB vénézuélien était un des plus élevé au monde).
Pour conclure, il ne fait pas bon avoir un système politico-économique autre que ceux autorisés par le libéralisme. Ça semble énerve certains puissants :)

A l'avenir renseignez-vous un peu plus avant de débiter ce que le système veut vous faire dire.
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Je me suis un peu renseigné sur les sanctions américaines. Elles ont commencé en 2015 alors que la croissance du PIB du Venezuela a été négative dès 2014 pour ne faire que baisser depuis et elles ne touchent au début que certains individus, ce n'est qu'à partir de 2019 que les sanctions s'appliquent à la vente de pétrole. Si le Venezuela a sombré c'est à cause du clientélisme du pouvoir en mettant des incompétents (dans le sens "n'ayant pas les compétences", tout ce qu'il fallait c'est être proche du pouvoir) à quasiment tous (du plus haut au plus petit) les postes de la société publique d'extraction du pétrole alors que celui-ci demande des compétences particulières (pétrole très lourd), ce qui fait que la production s'est écroulée.
De plus, même si le sort des plus pauvres s'est améliorée sous Chavez, financer ces dépenses par les revenus pétroliers qui sont à la merci des variations du marché est irresponsable.

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android

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a écrit : Juste un petit détail. : Ce n est plus l état qui fabrique les billets (enfin l'argent. Les billets eux sont tjs fabriqués par l état mais ce qui compte est pas les billets en circulation mais la "masse monétaire": chaque euro sur vos comptes ont pas un équivalent en pièce ou billet... Et heureusement de nos jours en terme de place). Maintenant c'est les banques via les crédit immobilier etc entre autres qui fait que la valeur de l argent diminue. Et oui une banque vous prête de l'argent qui n'existe pas et vous le fait d'ailleurs payer assez cher via les intérêts. Une fois le crédit accordé une bonne partie devient de l'argent réel ^^
Si tous les Français de faire des crédits alors on serait en déflation. Vive le capitalisme et ses absurdités (ça eu un sens de faire cela à une époque... Aujourd'hui je ne suis pas si sûr)
C est beau l'économie hein ?(source... Je bosse dans la banque et y a plein de vidéo pour expliquer la création monétaire ;))
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Ah ca je sais bien, on est plus que jamais dans l'ère de l'argent virtuel, le billet de 50€ que j'ai, en vrai, ne m'appartient pas, je n'ai pas le droit de le détruire. Cela veut tout dire!

Le pognon, au fond, ce n'est qu'une idée.

D'ailleurs j'ai entendu dire que certains pays ne se gênaient pas pour manipuler la valeur internationale de leur monnaie pour ne pas où peu rembourser leur dette, devine à qui je pense? ;)

a écrit : Je me suis un peu renseigné sur les sanctions américaines. Elles ont commencé en 2015 alors que la croissance du PIB du Venezuela a été négative dès 2014 pour ne faire que baisser depuis et elles ne touchent au début que certains individus, ce n'est qu'à partir de 2019 que les sanctions s'appliquent à la vente de pétrole. Si le Venezuela a sombré c'est à cause du clientélisme du pouvoir en mettant des incompétents (dans le sens "n'ayant pas les compétences", tout ce qu'il fallait c'est être proche du pouvoir) à quasiment tous (du plus haut au plus petit) les postes de la société publique d'extraction du pétrole alors que celui-ci demande des compétences particulières (pétrole très lourd), ce qui fait que la production s'est écroulée.
De plus, même si le sort des plus pauvres s'est améliorée sous Chavez, financer ces dépenses par les revenus pétroliers qui sont à la merci des variations du marché est irresponsable.
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Que peut faire le Venezuela contre autant de puissance économique?

Mauvaise gestion? Certainement. Corruption? Evidement! La crise de 2008 a foutu tout le monde dans la merde et particulièrement les pays isolés, et quand on me parle de la Norvège qui a réussi à capitaliser son pétrole, oui, c'est vrai, ils s'en sont bien sortis, mais sans le marché Européen aux frontières, je ne donne pas cher de leurs avoirs. Et si les caisses se vident, plus personne ne leur fera confiance et la couronne Norvégienne... perso je capitaliserai pas dessus.

Le marché mondial du pétrole s'est effondré suite au Covid, mais en Europe, il est tellement taxé qu'au final ca n'a pas changé grand chose, 20 centimes de moins à la pompe... cool! mais pour les pays exportateurs, c'est une véritable catastrophe économique: ;(

a écrit : Vous me rappelez les "aficionados" du football...
Quand votre équipe fétiche gagne, vous criez à qui veut l'entendre 'on a gagné !!!"... Et quand elle perd "ils ont perdu".

Elles ont bon dos 'les sanctions Américaines", pour excuser les erreurs de gest
ion Castristes de Chavez et Maduro, ...ayant eux-mêmes dépensé a "to' quisqui" l'argent issu des revenus du pétrole, ... pour s'acheter les voix électorales leur permettant de rester au Pouvoir.
Par ailleurs, ayez l'honnêteté d'écrire que les "sanctions Américaines" ne visent pas du tout less millions de citoyens Vénézuéliens, mais quelques poignées de ses hauts dirigeants mouillés dans des affaires pas du tout claires.

Je pourrai vous citer jusqu'à la satiété, des exemples de la désastreuse gestion économique du Vénézuela -dont la plus basique et universelle : l'alimentaire - mais ceci ne mènerait nulle part, car nous ne parlons pas le même langage.
Là où je vois des humains, vous n'y voyez que des sujets destinés à (faussement) valider une Idéologie politique qui ne fonctionne pas dans la pratique.
Là où je vois des humains, vous n'y voyez que des chiffres "poudre de Perlimpinpin" d'espérance de vie, de taux d'alphabétisation, de pauvreté et je ne sais quoi d'autre.
Avant de glorifier un système politique défaillant (et corrompu "hasta las trancas" ! ) N'oubliez pas la réalité quotidienne de ces millions de Vénézuéliens (orgullosos de serlo !) devant quitter leur Patrie "una mano delante y una mano detrás", à cause d'une gestion "que ha fracasado" sur tous les points.
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J'ai volontairement tiré les arguments dans le sens de mon propos.

Je reconnais volontier la mauvaise gestion de certains dirigeants et la corruption au Venezuela. Cependant, c'est quelque chose d'assez systémique en politique. Et pourtant cela ne dégrade pas toujours autant la situation économique.

Il faut reconnaitre qu'une autre idéologie, en l'occurrence socialiste, ne plaît pas à certains leaders qui y voient un frein au développement, à l'innovation, ou toute autre prétexte à la dérégulation et la privatisation des profits.

C'est quand même marrant, les USA avaient déjà fait le coup au Chili en 73 et dans bien d'autres pays d'Amérique du sud. Ils l'ont fait encore plus récemment en Bolivie en foutant dehors Evo Morales de la manière la plus fourbe qu'il soit.

Pourquoi faire preuve d'autant de naïveté face aux intentions de chacun ?

a écrit : Ne pas l'oublier une inflation trop forte est extrêmement mauvaise. Une déflation est encore pire.
Si les prix augmentent trop vite la société n'a pas le temps de s'ajuster et c'est la pagaille monstre (cf l'anecdote). Si les prix descendent, les gens n'achètent plus car leur pécul
e leur permettra d'acheter plus le lendemain, puis pareille le lendemain et ainsi de suite.
Une situation idéale est une légère inflation. C'est à dire que les prix augmentent doucement à un rythme régulier. Ainsi la société s'ajuste toute seule soit de façon naturelle, soit de façon planifiée (salaire minimum indexé sur l'inflation par exemple).

D'ailleurs petit tips : je vais pas rentrer dans les chiffres mais le taux d'inflation est supérieur au taux du livret A. Ca veut dire que sur un an, avec les intérêt en poche. Vous allez avoir moins d'argent, ou plutôt vous pourrez moins faire avec votre argent que un an plus tôt. Mettez votre argent ailleurs ou bien consommez dès aujourd'hui, allez au resto par exemple ! mouahaha
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Ajoutons également que l'inflation est nécessaire pour maquiller un système chroniquement déficitaire...

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android

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a écrit : D'un point de vue simple et théorique :
Si on avait une monnaie stable, les gens garderaient leur argent. Donc.
Une inflation implique que tout argent disponible doit être utilisé (investit, dépensé ou prêté). Donc les haut revenus, ceux qui ont de l'argent disponible, utilisent cette argent, no
tamment en le rendant disponible à l'emprunt.
Les faibles revenus peuvent profiter de cet argent car ils peuvent emprunter. Car si l'argent n'était pas emprunté et ne générait donc pas d'intérêts, il finirait par disparaitre à cause de l'inflation. Les mécanismes sont très complexes et d'autres facteurs entre en jeu, mais globalement une légère inflation limite l'accumulation de richesse en un seul lieu, une seule poche.

De plus de manière pratiquo pratique. C'est pratique car la société évolue. Tous les prix, salaire, loyer etc. augmentent avec l'inflation. Mais certains emplois ne seront plus utiles. On va pas baisser le salaire de ces emplois. Par contre on va l'augmenter beaucoup moins que les autres. Le revenu va donc être moins important par rapport au reste de la société. Ce qui conduit à un désintérêt pour cet emploi ce qui conduit à sa disparition progressive sans casse sociale.
Avec une monnaie stable, la seule solution serait de diminuer le salaire ou bien virer directement.
(Ca marche si l'inflation est modérée et que les évolutions se font dans la durée.)

Une légère inflation permet donc de redistribuer les richesses disponibles et de lisser les impacts négatifs de l'évolution de la société.
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Ça c'est en théorie et en théorie tout va bien. On constate aujourd'hui que l'accumulation de richesse, inflation ou pas se fait vers les plus riches qui sont encore plus riche.

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android

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a écrit : Je me suis un peu renseigné sur les sanctions américaines. Elles ont commencé en 2015 alors que la croissance du PIB du Venezuela a été négative dès 2014 pour ne faire que baisser depuis et elles ne touchent au début que certains individus, ce n'est qu'à partir de 2019 que les sanctions s'appliquent à la vente de pétrole. Si le Venezuela a sombré c'est à cause du clientélisme du pouvoir en mettant des incompétents (dans le sens "n'ayant pas les compétences", tout ce qu'il fallait c'est être proche du pouvoir) à quasiment tous (du plus haut au plus petit) les postes de la société publique d'extraction du pétrole alors que celui-ci demande des compétences particulières (pétrole très lourd), ce qui fait que la production s'est écroulée.
De plus, même si le sort des plus pauvres s'est améliorée sous Chavez, financer ces dépenses par les revenus pétroliers qui sont à la merci des variations du marché est irresponsable.
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...et encore, ces ventes de pétrole brut Vénézuélien, continuent, sans grand changement depuis les fameuses "Sanctions Américaines".
Il a été assez clairement démontré qu'elles n'ont eu aucun impact (à la baisse) sur ces exportations, et que le principal destinataire (pour ne pas dire l'unique ! ) est la Chine, immense puissance économique qui non seulement s'en fout complètement des décrets présidentiels Américains, mais sait en plus comment maquiller toute opération commerciale, tant qu'il y a du fric à se faire.

a écrit : D'un point de vue simple et théorique :
Si on avait une monnaie stable, les gens garderaient leur argent. Donc.
Une inflation implique que tout argent disponible doit être utilisé (investit, dépensé ou prêté). Donc les haut revenus, ceux qui ont de l'argent disponible, utilisent cette argent, no
tamment en le rendant disponible à l'emprunt.
Les faibles revenus peuvent profiter de cet argent car ils peuvent emprunter. Car si l'argent n'était pas emprunté et ne générait donc pas d'intérêts, il finirait par disparaitre à cause de l'inflation. Les mécanismes sont très complexes et d'autres facteurs entre en jeu, mais globalement une légère inflation limite l'accumulation de richesse en un seul lieu, une seule poche.

De plus de manière pratiquo pratique. C'est pratique car la société évolue. Tous les prix, salaire, loyer etc. augmentent avec l'inflation. Mais certains emplois ne seront plus utiles. On va pas baisser le salaire de ces emplois. Par contre on va l'augmenter beaucoup moins que les autres. Le revenu va donc être moins important par rapport au reste de la société. Ce qui conduit à un désintérêt pour cet emploi ce qui conduit à sa disparition progressive sans casse sociale.
Avec une monnaie stable, la seule solution serait de diminuer le salaire ou bien virer directement.
(Ca marche si l'inflation est modérée et que les évolutions se font dans la durée.)

Une légère inflation permet donc de redistribuer les richesses disponibles et de lisser les impacts négatifs de l'évolution de la société.
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Bonjour,
2 points qui me paraissent étranges :

-si on suit ce principe, les salaires doivent augmenter à peu près au même rythme que les prix ; ainsi, aucun intérêt à acheter aujourd'hui spécialement, puisque demain, ces sera au "même prix"

-le principal argument anti-deflation "les gens arrêteront d'acheter, car ce sera moins cher demain" : peut être, mais c'est aujourd'hui que j'ai la dalle, aujourd'hui qu'est éditée la facture de mon artisan, aujourd'hui que je dois aller faire réparer mon auto dont j'ai besoin pour aller bosser...

Quelque chose cloche, non ?

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android

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a écrit : Ne pas l'oublier une inflation trop forte est extrêmement mauvaise. Une déflation est encore pire.
Si les prix augmentent trop vite la société n'a pas le temps de s'ajuster et c'est la pagaille monstre (cf l'anecdote). Si les prix descendent, les gens n'achètent plus car leur pécul
e leur permettra d'acheter plus le lendemain, puis pareille le lendemain et ainsi de suite.
Une situation idéale est une légère inflation. C'est à dire que les prix augmentent doucement à un rythme régulier. Ainsi la société s'ajuste toute seule soit de façon naturelle, soit de façon planifiée (salaire minimum indexé sur l'inflation par exemple).

D'ailleurs petit tips : je vais pas rentrer dans les chiffres mais le taux d'inflation est supérieur au taux du livret A. Ca veut dire que sur un an, avec les intérêt en poche. Vous allez avoir moins d'argent, ou plutôt vous pourrez moins faire avec votre argent que un an plus tôt. Mettez votre argent ailleurs ou bien consommez dès aujourd'hui, allez au resto par exemple ! mouahaha
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Le livret A a un taux inférieur à l'inflation , les salaires montent moins haut que les prix, l'idéal serait une inflation petite et maîtrisé. J'ai l'impression d'être retourné en 1ere en cours d'économie mais aujourd'hui. Ah c'était bien le lycée. Même si on se couchait pas vraiment moins bête.

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android

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L'anecdote est en soi super intéressante.

Concernant les sanctions américaines à l’égard du Venezuela, il faut quand même rappeler qu'elles ne sont pas arrivées par hasard.

C'est quand même un prix nobel de la paix qui déclarait en 2015 que le Venezuela représentait "une inhabituelle et extraordinaire menace pour la sécurité nationale et la politique extérieure des États-Unis", en la personne de ce grand penseur Barack Obama, préparant ainsi "l'urgence nationale pour faire face à cette menace".
Ils n'ont fait que se défendre. Faut dire qu'ils étaient menaçant, avec ces énormes réserves de pétrole, à la proximité provocante. Et en tant que principal importateur, il était donc normal pour se protéger de couper ce lien, et de laisser le Venezuela montrer son vrai visage en vendant son pétrole à des pays ne respectant pas les interdits assujettis de menaces.

Je ne me prononce pas sur la gestion économique du chavisme, et du fait de faire dépendre 90% de son économie d'une denrée très versatile. Par contre je trouve important de nuancer les propos qui sont tenus sur l'intervention américaine.
Par intervention américaine je ne parle pas du déploiement d'une flotte de guerre au large, ni des manœuvres militaires avec la Colombie à la frontière, ni des mercenaires américains présents au sol, non tout ça ce n'est que de la self défense. Faut avouer qu'un pays qui se casse la gueule ça peut faire des dégats.
D'ailleurs on sent l'inquiétude à travers les propos de John Bolton, conseiller à la sécurité nationale : "cela changerait bien des choses pour les États-Unis sur le plan économique si les sociétés américaines pouvaient exploiter les ressources du pays". Dans le concept stratégique on est pas loin de la ligne Maginot quand même.

On peut en rire oui, tout comme en pleurer et jouer sur le pathos, et il y a de quoi en effet.
"Le Centre de recherche économique et politique (CEPR), think thank basé à Washington, évalue à 40 000 le nombre de morts provoqués par les sanctions entre 2017 et 2018, en raison de leur impact sur la distribution de médicaments, de matériel médical et de nourriture".

Les véritables sanctions ou plutôt le coup de grâce, s'est joué sur la dette. Vu que tous les pays financent la dette par la dette. En 2017 la dette est de l'ordre de 150 milliard de dollars, Standard & Poor’s place le pays en défaut de paiement, prenant "acte de l’incapacité du pays à honorer le remboursement de deux obligations de quelque 200 millions de dollars, à l’issue d’une période de grâce de trente jours."
"Nous avons attaqué la monnaie vénézuélienne et par le biais du système bancaire international nous lui avons enlevé sa valeur pour dire : "Regardez comme ce gouvernement est mauvais, sa monnaie ne vaut rien" Richard H. Black -sénateur républicain.

Je finirais par un mémorandum adressé par le Sous-Secrétaire d'État adjoint aux affaires interaméricaines au Sous-Secrétaire d'État aux affaires interaméricaines, on peut lire que la stratégie de déstabilisation politique passe par le renversement de ses soutiens en rendant la vie économique intenable.
Il y est écrit: «Le seul moyen prévisible d'aliéner le soutien interne est le désenchantement et la désaffection basés sur l'insatisfaction et les difficultés économiques. [...] tous les moyens possibles devraient être entrepris rapidement pour affaiblir la vie économique. Si une telle politique est adoptée, elle devrait être le résultat d'une décision positive qui déclencherait une ligne d'action qui, tout en étant aussi adroite et discrète que possible, empêchera l'argent et les approvisionnements des salaires réels, pour provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement.

Document déclassifié, mais c'est en 1960, et ça concerne Cuba. Aucun lien donc.
history.state.gov/historicaldocuments/frus1958-60v06/d499

a écrit : Ça c'est en théorie et en théorie tout va bien. On constate aujourd'hui que l'accumulation de richesse, inflation ou pas se fait vers les plus riches qui sont encore plus riche. Pas forcément, à l'époque des monnaies-métal, on avait beaucoup plus tendance à justement accumuler du pognon dans des coffres, se faire son trésor personnel, si petit soit il.

Le système actuel pousse justement à la dépense, à vivre au dessus de ses moyens car comme dit plus haut, le fric, si on ne l'utilise pas, il finit par disparaitre.

Comment, sinon, expliquer qu'à chaque fois qu'il y a une crise, le cours de l'or s'envole dans la stratosphère?

a écrit : J'ai volontairement tiré les arguments dans le sens de mon propos.

Je reconnais volontier la mauvaise gestion de certains dirigeants et la corruption au Venezuela. Cependant, c'est quelque chose d'assez systémique en politique. Et pourtant cela ne dégrade pas toujours autant la situation éco
nomique.

Il faut reconnaitre qu'une autre idéologie, en l'occurrence socialiste, ne plaît pas à certains leaders qui y voient un frein au développement, à l'innovation, ou toute autre prétexte à la dérégulation et la privatisation des profits.

C'est quand même marrant, les USA avaient déjà fait le coup au Chili en 73 et dans bien d'autres pays d'Amérique du sud. Ils l'ont fait encore plus récemment en Bolivie en foutant dehors Evo Morales de la manière la plus fourbe qu'il soit.

Pourquoi faire preuve d'autant de naïveté face aux intentions de chacun ?
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L'hyperinflation Vénézuélienne prend forme au moment où le Gouvernement et la Banque Centrale Vénézuélienne (BCV) commencent à faire usage de la "planche à billets" (appelé "dinero inorgánico" en Espagnol), et l'injecte dans l'économie du pays. (C'est le même topo que les ordres donnés à la Banque de France par l'Occupant, durant la 2eme GM)
À ceci se rajoutent:
-la monétisation du déficit fiscal (financé par le même BCV).
- la croissance exagérée de la dette extérieure.
- la réduction drastique d'importation de matières premières destinées au secteur productif (décision du gouvernement)
-augmentation des importations de produits manufacturés, d'aliments de base (céréales, lait, viandes, etc...) et élaborés, destinés à être distribués aux travers des programmes d'aides sociales. Ceci a non seulement réduit la demande intérieure, mais fragilisé son secteur agricole national.
-le manque d'investissement et d'entretien des infrastructures pétrolières nationales de PDVSA.
-le contrôle des changes qui a généré un manque de devises convertibles, et conduit à un marché noir monétaire parallèle, bien au dessus de taux de changes officiels.

Tout ceci a conduit à une fragilisation extrême de l'appareil productif du pays, et à une demande accrue d'importations.
Or, quand les revenus de l'État Vénézuélien (répondant en très large majorité sur les ventes de pétrole), ont grandement diminué à la paire du prix du baril, celui-ci ne possédait pas de fonds ni d'alternative pour continuer son train de vie.
Les Chavistes avaient, pour 2017, créée de par eux-mêmes, la "tempête parfaite" pour que l'inflation parte en flèche, jusqu'à des sommets stratosphériques.

a écrit : L'anecdote est en soi super intéressante.

Concernant les sanctions américaines à l’égard du Venezuela, il faut quand même rappeler qu'elles ne sont pas arrivées par hasard.

C'est quand même un prix nobel de la paix qui déclarait en 2015 que le Venezuela représentait "une in
habituelle et extraordinaire menace pour la sécurité nationale et la politique extérieure des États-Unis", en la personne de ce grand penseur Barack Obama, préparant ainsi "l'urgence nationale pour faire face à cette menace".
Ils n'ont fait que se défendre. Faut dire qu'ils étaient menaçant, avec ces énormes réserves de pétrole, à la proximité provocante. Et en tant que principal importateur, il était donc normal pour se protéger de couper ce lien, et de laisser le Venezuela montrer son vrai visage en vendant son pétrole à des pays ne respectant pas les interdits assujettis de menaces.

Je ne me prononce pas sur la gestion économique du chavisme, et du fait de faire dépendre 90% de son économie d'une denrée très versatile. Par contre je trouve important de nuancer les propos qui sont tenus sur l'intervention américaine.
Par intervention américaine je ne parle pas du déploiement d'une flotte de guerre au large, ni des manœuvres militaires avec la Colombie à la frontière, ni des mercenaires américains présents au sol, non tout ça ce n'est que de la self défense. Faut avouer qu'un pays qui se casse la gueule ça peut faire des dégats.
D'ailleurs on sent l'inquiétude à travers les propos de John Bolton, conseiller à la sécurité nationale : "cela changerait bien des choses pour les États-Unis sur le plan économique si les sociétés américaines pouvaient exploiter les ressources du pays". Dans le concept stratégique on est pas loin de la ligne Maginot quand même.

On peut en rire oui, tout comme en pleurer et jouer sur le pathos, et il y a de quoi en effet.
"Le Centre de recherche économique et politique (CEPR), think thank basé à Washington, évalue à 40 000 le nombre de morts provoqués par les sanctions entre 2017 et 2018, en raison de leur impact sur la distribution de médicaments, de matériel médical et de nourriture".

Les véritables sanctions ou plutôt le coup de grâce, s'est joué sur la dette. Vu que tous les pays financent la dette par la dette. En 2017 la dette est de l'ordre de 150 milliard de dollars, Standard & Poor’s place le pays en défaut de paiement, prenant "acte de l’incapacité du pays à honorer le remboursement de deux obligations de quelque 200 millions de dollars, à l’issue d’une période de grâce de trente jours."
"Nous avons attaqué la monnaie vénézuélienne et par le biais du système bancaire international nous lui avons enlevé sa valeur pour dire : "Regardez comme ce gouvernement est mauvais, sa monnaie ne vaut rien" Richard H. Black -sénateur républicain.

Je finirais par un mémorandum adressé par le Sous-Secrétaire d'État adjoint aux affaires interaméricaines au Sous-Secrétaire d'État aux affaires interaméricaines, on peut lire que la stratégie de déstabilisation politique passe par le renversement de ses soutiens en rendant la vie économique intenable.
Il y est écrit: «Le seul moyen prévisible d'aliéner le soutien interne est le désenchantement et la désaffection basés sur l'insatisfaction et les difficultés économiques. [...] tous les moyens possibles devraient être entrepris rapidement pour affaiblir la vie économique. Si une telle politique est adoptée, elle devrait être le résultat d'une décision positive qui déclencherait une ligne d'action qui, tout en étant aussi adroite et discrète que possible, empêchera l'argent et les approvisionnements des salaires réels, pour provoquer la faim, le désespoir et le renversement du gouvernement.

Document déclassifié, mais c'est en 1960, et ça concerne Cuba. Aucun lien donc.
history.state.gov/historicaldocuments/frus1958-60v06/d499
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Comment ruiner un pays sans tirer une seule balle en quatre leçons...

Oui, on vit dans ce monde là.

a écrit : Bonjour,
2 points qui me paraissent étranges :

-si on suit ce principe, les salaires doivent augmenter à peu près au même rythme que les prix ; ainsi, aucun intérêt à acheter aujourd'hui spécialement, puisque demain, ces sera au "même prix"

-le principal argument anti-defl
ation "les gens arrêteront d'acheter, car ce sera moins cher demain" : peut être, mais c'est aujourd'hui que j'ai la dalle, aujourd'hui qu'est éditée la facture de mon artisan, aujourd'hui que je dois aller faire réparer mon auto dont j'ai besoin pour aller bosser...

Quelque chose cloche, non ?
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Ben, non, tu attendra, en déflation, demain, pour acheter la voiture neuve dont tu rêve, c'est ca l'idée. En attendant tu fais réparer l'ancienne parce que ca coute moins cher.

On est pas cons, on sait compter. ;)

Après pour les produits de première nécessité, je suis d'accord avec toi. On ne peut pas attendre, mais c'est là qu'est le truc, les produits de première nécessité, si jamais ca bouge trop, ca se termine en révolte. Pourquoi tu crois que l'agriculture est fortement subventionnée dans les pays riches? On peut se passer de smarphone, mais pas de pain.

a écrit : Comment ruiner un pays sans tirer une seule balle en quatre leçons...

Oui, on vit dans ce monde là.
Oui et c'est un monde où la pression médiatique est si efficace qu'ils peuvent se permettre de dire la vérité entre interlocuteurs avertis, même devant journalistes et micros. Des déclarations comme ça et même plus explicites on peut en trouver à la pelle concernant le Venezuela. Ou tout autre sujet humanitaire du même acabit.

a écrit : D'un point de vue simple et théorique :
Si on avait une monnaie stable, les gens garderaient leur argent. Donc.
Une inflation implique que tout argent disponible doit être utilisé (investit, dépensé ou prêté). Donc les haut revenus, ceux qui ont de l'argent disponible, utilisent cette argent, no
tamment en le rendant disponible à l'emprunt.
Les faibles revenus peuvent profiter de cet argent car ils peuvent emprunter. Car si l'argent n'était pas emprunté et ne générait donc pas d'intérêts, il finirait par disparaitre à cause de l'inflation. Les mécanismes sont très complexes et d'autres facteurs entre en jeu, mais globalement une légère inflation limite l'accumulation de richesse en un seul lieu, une seule poche.

De plus de manière pratiquo pratique. C'est pratique car la société évolue. Tous les prix, salaire, loyer etc. augmentent avec l'inflation. Mais certains emplois ne seront plus utiles. On va pas baisser le salaire de ces emplois. Par contre on va l'augmenter beaucoup moins que les autres. Le revenu va donc être moins important par rapport au reste de la société. Ce qui conduit à un désintérêt pour cet emploi ce qui conduit à sa disparition progressive sans casse sociale.
Avec une monnaie stable, la seule solution serait de diminuer le salaire ou bien virer directement.
(Ca marche si l'inflation est modérée et que les évolutions se font dans la durée.)

Une légère inflation permet donc de redistribuer les richesses disponibles et de lisser les impacts négatifs de l'évolution de la société.
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D’accooooord, donc on essaie de supprimer tous les postes de SMICards et les personnes qui vont avec !!! CQFD ! Il me semblait aussi...

a écrit : Ne pas l'oublier une inflation trop forte est extrêmement mauvaise. Une déflation est encore pire.
Si les prix augmentent trop vite la société n'a pas le temps de s'ajuster et c'est la pagaille monstre (cf l'anecdote). Si les prix descendent, les gens n'achètent plus car leur pécul
e leur permettra d'acheter plus le lendemain, puis pareille le lendemain et ainsi de suite.
Une situation idéale est une légère inflation. C'est à dire que les prix augmentent doucement à un rythme régulier. Ainsi la société s'ajuste toute seule soit de façon naturelle, soit de façon planifiée (salaire minimum indexé sur l'inflation par exemple).

D'ailleurs petit tips : je vais pas rentrer dans les chiffres mais le taux d'inflation est supérieur au taux du livret A. Ca veut dire que sur un an, avec les intérêt en poche. Vous allez avoir moins d'argent, ou plutôt vous pourrez moins faire avec votre argent que un an plus tôt. Mettez votre argent ailleurs ou bien consommez dès aujourd'hui, allez au resto par exemple ! mouahaha
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Ou alors investissez-le ! Dans les crypto-monnaies (Stablecoins = qui ne varient pas), on peut trouver des placements assez juteux pour remplacer le livret A, de l’ordre de 6-7% d’intérêts par an minimum avec la DeFi (Finance Décentralisée, je vous laisse faire vos recherches)

a écrit : J'avoue ne pas savoir réellement ce qu'ils ont pu vivre. J ai lu deux trois articles dont celui ci:www.lesechos.fr/2017/04/venezuela-les-causes-dun-naufrage-165852
Ça semble rejoindre ton analyse.
Après cusporry a pas totalement tort. Le gouvernement a fait beaucoup pour les "humains&
quot; la bas. Mais il a mal géré/anticipé malgré des tentatives pour sortir l'économie du pétrole. Mais au moins les gens ont eu une montée du niveau de vie qui n'est pas contestable vu les chiffres. La chute en est d'autant plus douloureuse je pense.
Perso je pense pas qu'un gouvernement plus a droite ou plus à gauche aurait changé la donne, mais des "bonnes personnes" quelque soit leur parti qui auraient lutté également contre la corruption et l oligarchie ça aurait changé les choses(ça plus recentrer son économie sur d'autres choses,ce qu ils ont essayé de faire apparament). Mais bon... Je critique pas: c est loin d'être le cas chez "nous" aussi, même en France quand on regarde bien. L'argent va à l'argent. Le pouvoir au pouvoir et quand on a le pouvoir on a l'argent en général...
Les avant/après des richesses de beaucoup de dirigeants passés ont fait de sacré bons quand on creuse ...(et je vise aussi bien des dirigeants de droite comme de gauche).
Le problème est à mon sens pas liés à une idéologie (libérale ou socialiste) mais lié à un passif de corruption ce que tous les pays ont toujours connu au minimum dans le passé et se débarrasser des oligarques semble bien difficile quelque soit le régime.
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Je rectifie l'un de tes points:
La tentative de diversification de l'Economie Vénézuélienne, est antérieure à l'arrivée de Hugo Chavez au Pouvoir.
Durant les premières années du Chavisme, l'Etat a pu se permettre la mise en place de vastes programmes sociaux. Ceci est (à première vue) un geste noble de la part d'un gouvernement. Cependant, de quoi sert-il d'enseigner et de former des jeunes... Si ceci ne conduit pas à un "retour sur investissement" des bénéficiaires.

a écrit : D'un point de vue simple et théorique :
Si on avait une monnaie stable, les gens garderaient leur argent. Donc.
Une inflation implique que tout argent disponible doit être utilisé (investit, dépensé ou prêté). Donc les haut revenus, ceux qui ont de l'argent disponible, utilisent cette argent, no
tamment en le rendant disponible à l'emprunt.
Les faibles revenus peuvent profiter de cet argent car ils peuvent emprunter. Car si l'argent n'était pas emprunté et ne générait donc pas d'intérêts, il finirait par disparaitre à cause de l'inflation. Les mécanismes sont très complexes et d'autres facteurs entre en jeu, mais globalement une légère inflation limite l'accumulation de richesse en un seul lieu, une seule poche.

De plus de manière pratiquo pratique. C'est pratique car la société évolue. Tous les prix, salaire, loyer etc. augmentent avec l'inflation. Mais certains emplois ne seront plus utiles. On va pas baisser le salaire de ces emplois. Par contre on va l'augmenter beaucoup moins que les autres. Le revenu va donc être moins important par rapport au reste de la société. Ce qui conduit à un désintérêt pour cet emploi ce qui conduit à sa disparition progressive sans casse sociale.
Avec une monnaie stable, la seule solution serait de diminuer le salaire ou bien virer directement.
(Ca marche si l'inflation est modérée et que les évolutions se font dans la durée.)

Une légère inflation permet donc de redistribuer les richesses disponibles et de lisser les impacts négatifs de l'évolution de la société.
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Ça me questionne ton propos...
Je ne parle que de ce que je connais et vis... Donc excusez d'avance l'exemple précis..
Étant donné que le point d'indice des fonctionnaires est gelé et que les salaires des insyits n'augmentent pas avec l'inflation, dois-je en déduire que d'après tes dires et ton analyse les instits ne sont pas utiles et que leur métier est voué à disparaître ? Et que c'est voulu et calculé ??

Très intéressant toutes cette discussion sur la valeur de l'argent... On se sent tout de même un peu manipulés après réflexion non ?

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