L'intelligence artificielle qui prend rendez-vous chez le coiffeur

Proposé par
le

Les intelligences artificielles sont devenues si performantes qu'elles peuvent être prises pour des humains. Lors d'une démonstration en 2018, le programme "Duplex" développé par Google a pu ainsi prendre un rendez-vous téléphonique pour un salon de coiffure.

Suite à cet événement, l'opinion publique s'est offusquée et Google a dû modifier le service vocal qu'il proposait en ajoutant en début de conversation qu'une intelligence artificielle serait l'interlocutrice de l'appel afin de ne pas tromper la cible de l'appel.


Commentaires préférés (3)

a écrit : C'est vrai que pour prendre rendez-vous chez le coiffeur il faut avoir Bac+4 Surtout que tromper la vigilance d'un coiffeur c'est pas le truc le plus difficile du monde. Un charcutier-traiteur, là, j'aurais vraiment été bluffé.

a écrit : Non mais accessoirement cela automatise encore un secteur de travail : le secrétariat. Si demain, le PDG dit à son agenda "appelle coiffeur et prend un rendez vous dès qu'il y a une possibilité dans mon planning", encore un peu moins de travail pour les assistants personnels.

Le plus grand
risque avec le développement de la robotique dont l'essor est prévu pour 2050 (et non dans 50ans, c'est encore plus tôt) c'est la disparition du tertiaire que l'on voit déjà apparaître avec des exemples de la vie de tous les jours :
- l'ANTS qui remplace environ 80% des demandes de titre en France,
- le prélèvement à la source des impôts (moins de fraude, moins de dialogue, moins d'échange... donc pas besoin d'augmenter les effectifs voir diminution envisageable dans quelques années),
- l'utilisation de robot en médecine pour.

Il faudra toujours des humains pour contrôler mais les besoins en personnels seront moins importants qu'aujourd'hui.
La question c'est "que fera t on" dans une telle société, quelles seront les emplois à proposer. La robotisation c'est bien mais il y a peut être des limites à ne pas dépasser.
Afficher tout
C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plus techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".

a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
Afficher tout
J'aime beaucoup cette référence à Dikkenek mais je me permets de citer Rousseau qui, il y a plus de 200 ans, ne disait pas autre chose. On travaille pour ne plus avoir à travailler:

"Les passions qui rendent l'homme inquiet, prévoyant, actif, ne naissent que dans la société. Ne rien faire est la première et la plus forte passion de l'homme après celle de se conserver. Si l'on y regardait bien, l'on verrait que, même parmi nous, c'est pour parvenir au repos que chacun travaille : c'est encore la paresse qui nous rend laborieux".

J.-J. Rousseau, Essai sur l'origine des langues


Tous les commentaires (96)

Ça fait peur pour l'avenir proche, c'est à dire dans 50 ans...

Posté le

android

(5)

Répondre

C'est vrai que pour prendre rendez-vous chez le coiffeur il faut avoir Bac+4

La formulation de cette phrase me laisse perplexe : " le programme "Duplex" développé par Google a pu ainsi prendre un rendez-vous téléphonique pour un salon de coiffure." Dans cette phrase, Duplex a pris rendez vous à la place (pour) d'un salon de coiffure, pour quel motif, nous ne le savons pas. En lisant l'unique source de l'anecdote, il est bien précisé "prendre rendez vous chez le coiffeur" et non "à la place du coiffeur".

Lors de la formulation, il y a une erreur entre "pour" et "chez" qui entraine un quiproquo. Cette différence est la même qu'entre "se rendez chez le docteur ou se rendre au centre commercial" ou la chose "de X" ou "à X".

a écrit : C'est vrai que pour prendre rendez-vous chez le coiffeur il faut avoir Bac+4 Surtout que tromper la vigilance d'un coiffeur c'est pas le truc le plus difficile du monde. Un charcutier-traiteur, là, j'aurais vraiment été bluffé.

A la limite, utiliser l'intelligence artificielle pour simuler des conversations n'est pas tellement dérangeant même si je ne vois pas trop l'intérêt. Si on n'a pas le temps de prendre soi-même un rendez-vous chez le coiffeur, j'estime (et c'est très personnel) qu'il y a des choix de vie à remettre en question (même si on est très riche ou très occupé).

Je trouve bien plus préoccupant l'utilisation de l'IA pour réaliser des deepfake. Ces vidéos truqués où on peut faire dire n'importe quoi à n'importe qui avec un réalisme saisissant.

a écrit : C'est vrai que pour prendre rendez-vous chez le coiffeur il faut avoir Bac+4 Non mais accessoirement cela automatise encore un secteur de travail : le secrétariat. Si demain, le PDG dit à son agenda "appelle coiffeur et prend un rendez vous dès qu'il y a une possibilité dans mon planning", encore un peu moins de travail pour les assistants personnels.

Le plus grand risque avec le développement de la robotique dont l'essor est prévu pour 2050 (et non dans 50ans, c'est encore plus tôt) c'est la disparition du tertiaire que l'on voit déjà apparaître avec des exemples de la vie de tous les jours :
- l'ANTS qui remplace environ 80% des demandes de titre en France,
- le prélèvement à la source des impôts (moins de fraude, moins de dialogue, moins d'échange... donc pas besoin d'augmenter les effectifs voir diminution envisageable dans quelques années),
- l'utilisation de robot en médecine pour.

Il faudra toujours des humains pour contrôler mais les besoins en personnels seront moins importants qu'aujourd'hui.
La question c'est "que fera t on" dans une telle société, quelles seront les emplois à proposer. La robotisation c'est bien mais il y a peut être des limites à ne pas dépasser.

a écrit : Non mais accessoirement cela automatise encore un secteur de travail : le secrétariat. Si demain, le PDG dit à son agenda "appelle coiffeur et prend un rendez vous dès qu'il y a une possibilité dans mon planning", encore un peu moins de travail pour les assistants personnels.

Le plus grand
risque avec le développement de la robotique dont l'essor est prévu pour 2050 (et non dans 50ans, c'est encore plus tôt) c'est la disparition du tertiaire que l'on voit déjà apparaître avec des exemples de la vie de tous les jours :
- l'ANTS qui remplace environ 80% des demandes de titre en France,
- le prélèvement à la source des impôts (moins de fraude, moins de dialogue, moins d'échange... donc pas besoin d'augmenter les effectifs voir diminution envisageable dans quelques années),
- l'utilisation de robot en médecine pour.

Il faudra toujours des humains pour contrôler mais les besoins en personnels seront moins importants qu'aujourd'hui.
La question c'est "que fera t on" dans une telle société, quelles seront les emplois à proposer. La robotisation c'est bien mais il y a peut être des limites à ne pas dépasser.
Afficher tout
C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plus techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".

a écrit : Non mais accessoirement cela automatise encore un secteur de travail : le secrétariat. Si demain, le PDG dit à son agenda "appelle coiffeur et prend un rendez vous dès qu'il y a une possibilité dans mon planning", encore un peu moins de travail pour les assistants personnels.

Le plus grand
risque avec le développement de la robotique dont l'essor est prévu pour 2050 (et non dans 50ans, c'est encore plus tôt) c'est la disparition du tertiaire que l'on voit déjà apparaître avec des exemples de la vie de tous les jours :
- l'ANTS qui remplace environ 80% des demandes de titre en France,
- le prélèvement à la source des impôts (moins de fraude, moins de dialogue, moins d'échange... donc pas besoin d'augmenter les effectifs voir diminution envisageable dans quelques années),
- l'utilisation de robot en médecine pour.

Il faudra toujours des humains pour contrôler mais les besoins en personnels seront moins importants qu'aujourd'hui.
La question c'est "que fera t on" dans une telle société, quelles seront les emplois à proposer. La robotisation c'est bien mais il y a peut être des limites à ne pas dépasser.
Afficher tout
Quand il n'y aura plus assez de travail pour tout le monde chacun aura un revenu universel minimum de base, tel que le RSA d'aujourd'hui, et soit :

- Il sera déscent et chacun pourra vivre dans la dignité.

- Il sera indéscent et il y aura encore plus de pauvre qu'aujourd'hui.

Cela dépendra de la volonté des puissants, ceux qui décident du sort du plus grand nombre.

En tout cas, lorsque il n'y aura plus de travail, la fracture entre ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas ne pourra que s'élargir davantage.

Posté le

android

(9)

Répondre

a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
Afficher tout
J'aime beaucoup cette référence à Dikkenek mais je me permets de citer Rousseau qui, il y a plus de 200 ans, ne disait pas autre chose. On travaille pour ne plus avoir à travailler:

"Les passions qui rendent l'homme inquiet, prévoyant, actif, ne naissent que dans la société. Ne rien faire est la première et la plus forte passion de l'homme après celle de se conserver. Si l'on y regardait bien, l'on verrait que, même parmi nous, c'est pour parvenir au repos que chacun travaille : c'est encore la paresse qui nous rend laborieux".

J.-J. Rousseau, Essai sur l'origine des langues

a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
Afficher tout
Vision presque Marxiste du travail ou l'homme serait réellement "libéré de la machine".

La robotique serait elle le futur du Marxisme ? :D



Plus sérieusement, effectivement, la robotique peut clairement nous faire repenser notre modèle sociétale mais il faut pour ca que des décideurs le veulent, plutôt que de se focaliser sur la productivité économique de chacun

Posté le

android

(9)

Répondre

Ce n'est toujours pas de l'intelligence artificielle...
La grande différence entre cet automate et ceux déjà existants, c'est juste l'ajout de "Mmh-mmh" ou autres tics typiquement humain qui permettent de bluffer l'interlocuteur. C'est d'ailleurs à ce moment que l'assemblé est le plus enthousiaste.

Cet automate ne connait pas le sens du mot coiffeur, ne sais pas ce qu'est un horaire, se comprend pas pourquoi il passe un appel, pas plus qu'il a la volonté de recopier les tics humains.
Ça n'a rien d'intelligent.

La performance de ces automates, c'est d'être construit de manière à pouvoir choisir une réponse très rapidement dans le panel gigantesque de possibilités que peut offrir une conversation.
Un automate simple serait construit autour de conditions : "si elle dit ça, alors je réponds ceci", etc...
L'automate de Google (et de plus en plus d'autres) ne sont plus construits sur un arbre de conversations, mais subissent un entrainement de millions de conversations pour déterminer la probabilité de réponse la plus cohérente.

Ça a peut-être l'air intelligent, mais ça reste juste un automate qui vous fera la conversation bornée par ce qu'ont choisi ses concepteurs. Essayez de lui faire de l'humour, du second degré, des figures de styles complexes, et l'illusion s'évanouit avec l'incohérence des réponses.

Car au fond, cette "intelligence artificielle" ne comprend pas un mot de ce qu'elle raconte.

Tu as regardé le vite fait de defakator ?

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : C'est vrai que pour prendre rendez-vous chez le coiffeur il faut avoir Bac+4 On parle ici d'une conversation téléphonique entre une ia et un humain, au cours de laquelle l'humain ne sait pas qu'il a affaire à une ia (ce qui peut proposer des problèmes éthiques, mais c'est une autre histoire) et où l'ia va s'arranger entre l'emploi du temps de son propriétaire et les disponibilités du salon de coiffure. Il s'agit ni plus ni moins que d'une sorte de secrétaire particulier.
Il vaut mieux s'intéresser un peu à la question au lieu de commenter bêtement.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Ce n'est toujours pas de l'intelligence artificielle...
La grande différence entre cet automate et ceux déjà existants, c'est juste l'ajout de "Mmh-mmh" ou autres tics typiquement humain qui permettent de bluffer l'interlocuteur. C'est d'ailleurs à ce moment que l
9;assemblé est le plus enthousiaste.

Cet automate ne connait pas le sens du mot coiffeur, ne sais pas ce qu'est un horaire, se comprend pas pourquoi il passe un appel, pas plus qu'il a la volonté de recopier les tics humains.
Ça n'a rien d'intelligent.

La performance de ces automates, c'est d'être construit de manière à pouvoir choisir une réponse très rapidement dans le panel gigantesque de possibilités que peut offrir une conversation.
Un automate simple serait construit autour de conditions : "si elle dit ça, alors je réponds ceci", etc...
L'automate de Google (et de plus en plus d'autres) ne sont plus construits sur un arbre de conversations, mais subissent un entrainement de millions de conversations pour déterminer la probabilité de réponse la plus cohérente.

Ça a peut-être l'air intelligent, mais ça reste juste un automate qui vous fera la conversation bornée par ce qu'ont choisi ses concepteurs. Essayez de lui faire de l'humour, du second degré, des figures de styles complexes, et l'illusion s'évanouit avec l'incohérence des réponses.

Car au fond, cette "intelligence artificielle" ne comprend pas un mot de ce qu'elle raconte.
Afficher tout
Tes neurones ne comprennent pas non plus ce que dis ta bouche, elles se contente de s'activer où pas selon les stimulus quelle reçoivent, ca n'empêche pas l'ensemble d'être intelligent, un chat, c'est pareil, il comprends rien à ce qu'on lui dit, pourtant la communication est possible, et sans être des génies, ils sont intelligents à leur manière.

Je pense que tu confonds "Intelligence artificielle" ,une machine capable de s'adapter à son environnement sans que l'homme ait besoin d'intervenir, du moins, pas en permanence et ça, ça existe, et "Conscience artificielle" une machine capable de prendre des décisions, de raisonner, de faire la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal, et tout un tas d'autres choses et malgré tous les efforts, on est encore très loin d'en fabriquer un(e), mais de moins en moins loin.

Certains scientifiques disent que, quand on aura construit une I.A suffisamment forte pour qu'elle puisse elle-même concevoir une autre I.A encore plus forte, le processus vers la conscience artificielle aura vraiment commencé.

a écrit : C’est parce que dans notre société consumériste, on prend le problème à l’envers.

J’entends toujours qu’on va supprimer le travail, supprimer des emplois, faire du chômage avec l’avènement de la robotique.
Le premier sujet, c’est que oui on supprime certains emplois, mais on en créait d’autres, plu
s techniques, plus spécialisés. On ne supprime pas vraiment le travail, on le complexifie et il faudra de plus en plus d’étude pour trouver un travail, car on va robotiser les emplois « simples » ou nécessitant peu de compétences spécialisées.

C’est valable uniquement si on garde notre organisation sociétale actuelle. Personnellement, j’aimerais que la robotique nous permette justement de moins travailler, de consacrer plus de temps aux loisirs, de supprimer justement ces emplois qui n’ont pas beaucoup d’intérêt ou qui sont difficiles physiquement. Finalement, à terme, le but serait justement d’arrêter de travailler pour se consacrer à la culture, aux loisirs, à l’art et à tout ce qui fait de nous des humains.

Supprimer le travail n’est un problème que parce qu’on l’a rendu obligatoire dans notre société pour survivre. Il est tout à fait possible avec une autre organisation sociétale de vivre correctement tout en travaillant moins grâce à la robotique et l’automatisation. Je pense au revenu universel par exemple.

Et oui c'est ultra-utopique.

Je finirais par cette superbe réplique que l'on retrouve dans dikkenek : "Plus j’y pense et plus je me dis… Je crois que j’ai envie de faire exactement comme toi. Bah rien foutre. Comme toi. Finalement, c’est un peu ça le but dans la vie, non ? Réussir à rien foutre".
Afficher tout
Je ne vois pas en quoi, le problème est pris à l'envers. Il s'agit de faire preuve de lucidité et un jour d'arrêter de se voiler la face.

Un ouvrier d'usine qui est remplacé par un robot ne devient pas ingénieur ou ouvrier qualifié spécialisé dans l'entretien de la machinerie. Tous les emplois supprimés au nom de la robotique n'ont pas été remplacés ou vu l'émergence de nouveaux spécialistes.
Tout le monde n'a pas les capacités pour devenir ingénieur, médecin ou chef d'entreprise car je ne connais personne qui préfère être caissier en supermarché payé au smic quand il est peut être à la place Carlos Ghosn.

Les sociétés ont toujours reposé sur un modèle de travail : que ce soit par le troc (il faut produire ce que l'on échange, donc travail) ou la société actuelle pour laquelle on te verse un salaire en échange de ton travail avec lequel tu achètes ce dont tu as besoin.
Tu peux vouloir revenir à une société plus simple, moins consumériste et moins normée mais si tu supprimes le travail que te restera t il à échanger avec les autres ?
Ton utopisme me fait penser à EVE pour rester positif, ou Matrix pour être plus négatif. Dans aucun des deux cas, c'est un avenir que je souhaite car il n'y a plus de libre arbitre.

a écrit : Quand il n'y aura plus assez de travail pour tout le monde chacun aura un revenu universel minimum de base, tel que le RSA d'aujourd'hui, et soit :

- Il sera déscent et chacun pourra vivre dans la dignité.

- Il sera indéscent et il y aura encore plus de pauvre qu'aujourd�
39;hui.

Cela dépendra de la volonté des puissants, ceux qui décident du sort du plus grand nombre.

En tout cas, lorsque il n'y aura plus de travail, la fracture entre ceux qui possèdent et ceux qui ne possèdent pas ne pourra que s'élargir davantage.
Afficher tout
et surtout qui travaillera pour entretenir tout ce système et pourquoi le fera t il ?

a écrit : On parle ici d'une conversation téléphonique entre une ia et un humain, au cours de laquelle l'humain ne sait pas qu'il a affaire à une ia (ce qui peut proposer des problèmes éthiques, mais c'est une autre histoire) et où l'ia va s'arranger entre l'emploi du temps de son propriétaire et les disponibilités du salon de coiffure. Il s'agit ni plus ni moins que d'une sorte de secrétaire particulier.
Il vaut mieux s'intéresser un peu à la question au lieu de commenter bêtement.
Afficher tout
La remarque de René n'est pas si bête que cela, prendre un RDV chez le coiffeur reste une tâche très basique et "google" présente cela comme une prouesse, et cela en est bien une, assurément.
Mais quand on monte en gamme, l'affaire est beaucoup plus compliquée. Une entreprise russe avait conçue une IA capable de mener des entretiens d'embauche et après quelques mois d'essais où la machine avait recruté des collaborateurs qui ne convenaient pas du tout à ce que recherchaient les dirigeants, ils se sont résolus à abandonner ce processus et à le revoir.

a écrit : La remarque de René n'est pas si bête que cela, prendre un RDV chez le coiffeur reste une tâche très basique et "google" présente cela comme une prouesse, et cela en est bien une, assurément.
Mais quand on monte en gamme, l'affaire est beaucoup plus compliquée. Une entreprise russe avait conç
ue une IA capable de mener des entretiens d'embauche et après quelques mois d'essais où la machine avait recruté des collaborateurs qui ne convenaient pas du tout à ce que recherchaient les dirigeants, ils se sont résolus à abandonner ce processus et à le revoir. Afficher tout
C'est un peu ce que j'ai dit plus haut, l'expérience dont tu parle, ils ont essayé de concevoir une machine capable de prendre une décision, d'effectuer un jugement (es ce que ce monsieur est compétent où pas?) et ca n'a pas marché, mais on apprends de ses erreurs, ca a peut être mené à une nouvelle approche pour une prochaine machine-test?

Je viens de le voir sur une video de defekator.... Video intéressante qui présente le test de Turing, qui dit grosso modo qu'un humain serait capable de différencier un robot d'un humain, si non le test est réussi

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Je ne vois pas en quoi, le problème est pris à l'envers. Il s'agit de faire preuve de lucidité et un jour d'arrêter de se voiler la face.

Un ouvrier d'usine qui est remplacé par un robot ne devient pas ingénieur ou ouvrier qualifié spécialisé dans l'entretien de la machinerie. To
us les emplois supprimés au nom de la robotique n'ont pas été remplacés ou vu l'émergence de nouveaux spécialistes.
Tout le monde n'a pas les capacités pour devenir ingénieur, médecin ou chef d'entreprise car je ne connais personne qui préfère être caissier en supermarché payé au smic quand il est peut être à la place Carlos Ghosn.

Les sociétés ont toujours reposé sur un modèle de travail : que ce soit par le troc (il faut produire ce que l'on échange, donc travail) ou la société actuelle pour laquelle on te verse un salaire en échange de ton travail avec lequel tu achètes ce dont tu as besoin.
Tu peux vouloir revenir à une société plus simple, moins consumériste et moins normée mais si tu supprimes le travail que te restera t il à échanger avec les autres ?
Ton utopisme me fait penser à EVE pour rester positif, ou Matrix pour être plus négatif. Dans aucun des deux cas, c'est un avenir que je souhaite car il n'y a plus de libre arbitre.
Afficher tout
Il n'empêche que, aujourd'hui, même un travail très basique demande beaucoup plus de compétences qu'un travail très basique il y a 100 ans, pour être mineur, il fallait savoir manier la pioche, aujourd'hui il faut savoir manier des machines, il faut un minimum de formation et pourtant, y'a pas moins de boulot dans les mines, c'est même plutôt l'inverse.

L'argument "le progrès tue le travail" ne tient pas, enfin, jusqu'à aujourd'hui. Je ne sais pas ce que ca donnera avec les robots-balayeurs, mais ce que je sais, c'est que c'est inévitable, mais aussi que ca se fera pas du jour au lendemain.
Et puis pour des gens qui sont pas fichus de compter sur leur dix doigts, y'aura toujours du travail dans le social? Des gens qui s'occupent d'autres gens, y'a pénurie là!