L'Homme aurait perdu des épines sur le pénis

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Une recherche de l’université de Stanford suggère que l’évolution aurait fait perdre à l’Homme des épines sur son pénis. Il s’agirait de petites pointes de kératine qui rendaient le pénis plus rugueux comme l’écorce d’un tronc d’arbre. Cela favoriserait la durée de pénétration et la monogamie.


Commentaires préférés (3)

L'écorce d'un arbre dites-vous. D'où l'expression "poutre de Bamako".

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Tout comme le chimpanzé ou même le chat, qui possède des spicules en kératine sur son organe reproducteur (ces mêmes spicules qu'on retrouve sur sa langue râpeuse, en beaucoup plus petit).

Lors de l'introduction, ces pointes entrent dans le sens de la pénétration, en revanche le retour se fait à "rebrousse-poil"... ce qui entraîne une réaction chez la chatte, qui déclenche alors un stimulus hormonal, responsable de l'ovulation dite induite (c'est-à-dire que l'ovule sort et ne peut être fécondé que lorsque se produit le stimulus adéquat)

Le pénis "lisse" permettrait une durée de rapport beaucoup plus long, et entraînerait évidemment plus de plaisir pendant l'acte.

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La fin de l'anecdote est mal formulée. J'avais compris en première lecture que la présence de ces épines favorisait des rapports plus longs.
Après lecture de la première source c'est le contraire.
Du coup il fait que j'annule mon rendez vous avec le chirurgien.


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L'écorce d'un arbre dites-vous. D'où l'expression "poutre de Bamako".

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Tout comme le chimpanzé ou même le chat, qui possède des spicules en kératine sur son organe reproducteur (ces mêmes spicules qu'on retrouve sur sa langue râpeuse, en beaucoup plus petit).

Lors de l'introduction, ces pointes entrent dans le sens de la pénétration, en revanche le retour se fait à "rebrousse-poil"... ce qui entraîne une réaction chez la chatte, qui déclenche alors un stimulus hormonal, responsable de l'ovulation dite induite (c'est-à-dire que l'ovule sort et ne peut être fécondé que lorsque se produit le stimulus adéquat)

Le pénis "lisse" permettrait une durée de rapport beaucoup plus long, et entraînerait évidemment plus de plaisir pendant l'acte.

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a écrit : Tout comme le chimpanzé ou même le chat, qui possède des spicules en kératine sur son organe reproducteur (ces mêmes spicules qu'on retrouve sur sa langue râpeuse, en beaucoup plus petit).

Lors de l'introduction, ces pointes entrent dans le sens de la pénétration, en revanche le retour se fait à
"rebrousse-poil"... ce qui entraîne une réaction chez la chatte, qui déclenche alors un stimulus hormonal, responsable de l'ovulation dite induite (c'est-à-dire que l'ovule sort et ne peut être fécondé que lorsque se produit le stimulus adéquat)

Le pénis "lisse" permettrait une durée de rapport beaucoup plus long, et entraînerait évidemment plus de plaisir pendant l'acte.
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L'anecdote prétend l'inverse sur la durée de pénétration (ou peut-être ai-je mal compris ?).
Je n'ai pas compris le rapport avec la monogamie. Quelqu'un pour m'éclairer ?

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La fin de l'anecdote est mal formulée. J'avais compris en première lecture que la présence de ces épines favorisait des rapports plus longs.
Après lecture de la première source c'est le contraire.
Du coup il fait que j'annule mon rendez vous avec le chirurgien.

Dans le même registre l'évolution nous a également fait perdre notre os pénien. L'homme est quasiment le seul primate qui n'en possède pas.

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a écrit : Dans le même registre l'évolution nous a également fait perdre notre os pénien. L'homme est quasiment le seul primate qui n'en possède pas. Sauf chez Henri IV, qui affirmait : «Jusqu'à quarante ans, j'ai cru que c'était un os!»

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a écrit : Pourquoi la monogamie ? En gros, ils expliquent que l’absence d’épines sur le pénis permettrait une copulation plus longue, et que c’est une stratégie de reproduction typiquement monogame. Mais on ne sait pas lequel a influencé l’autre véritablement.

Idem pour l'os. C'est utile lorsqu'il y a compétition. Il est utile pour les rapports longs qui servent a occuper le terrain durablement et ainsi maximiser les chances de paternité. Le but étant évidemment de transmettre son génome. Il aurait disparu avec les comportements monogramme ne nécessitant plus "l'occupation du terrain".

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a écrit : Idem pour l'os. C'est utile lorsqu'il y a compétition. Il est utile pour les rapports longs qui servent a occuper le terrain durablement et ainsi maximiser les chances de paternité. Le but étant évidemment de transmettre son génome. Il aurait disparu avec les comportements monogramme ne nécessitant plus "l'occupation du terrain". Afficher tout Après, toujours d’après wiki, la fonction précise de l’os pénien ( Bacculum) et son absence ou présence chez certaines espèces reste très incertaine.

On sait qu’il provoque une forte douleur chez la femelle, entraînant une contraction du vagin entraînant lui-même l’orgasme masculin. Et qui dit orgasme dit éjaculation et donc transfert de patrimoine génétique.
Donc si on saute les étapes la finalité n’est pas plutôt de provoquer indirectement l’éjaculation ? Je comprends pas l’intérêt de prolonger le rapport, surtout que présenté comme ça on a plutôt l’impression qu’il accélère l’étape finale et donc diminue la durée du rapport. Ce qui me semblerait plus utile, si l’accouplement présente un risque : comme par exemple un membre d’un groupe qui s’accouple à une femelle dans le dos du mâle alpha.

a écrit : Après, toujours d’après wiki, la fonction précise de l’os pénien ( Bacculum) et son absence ou présence chez certaines espèces reste très incertaine.

On sait qu’il provoque une forte douleur chez la femelle, entraînant une contraction du vagin entraînant lui-même l’orgasme masculin. Et qui dit orgasme dit
éjaculation et donc transfert de patrimoine génétique.
Donc si on saute les étapes la finalité n’est pas plutôt de provoquer indirectement l’éjaculation ? Je comprends pas l’intérêt de prolonger le rapport, surtout que présenté comme ça on a plutôt l’impression qu’il accélère l’étape finale et donc diminue la durée du rapport. Ce qui me semblerait plus utile, si l’accouplement présente un risque : comme par exemple un membre d’un groupe qui s’accouple à une femelle dans le dos du mâle alpha.
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«...un membre d’un groupe qui s’accouple à une femelle dans le dos du mâle alpha»
Tu as fait exprès, ou c'est un magnifique lapsus révélateur?

a écrit : L'écorce d'un arbre dites-vous. D'où l'expression "poutre de Bamako". j'imagine "une femelle" qui recrache les copeaux...


mais si Philippe trouve que j'ai trop d'imagination, il peut virer mon post, je ne lui en voudrai pas

a écrit : Après, toujours d’après wiki, la fonction précise de l’os pénien ( Bacculum) et son absence ou présence chez certaines espèces reste très incertaine.

On sait qu’il provoque une forte douleur chez la femelle, entraînant une contraction du vagin entraînant lui-même l’orgasme masculin. Et qui dit orgasme dit
éjaculation et donc transfert de patrimoine génétique.
Donc si on saute les étapes la finalité n’est pas plutôt de provoquer indirectement l’éjaculation ? Je comprends pas l’intérêt de prolonger le rapport, surtout que présenté comme ça on a plutôt l’impression qu’il accélère l’étape finale et donc diminue la durée du rapport. Ce qui me semblerait plus utile, si l’accouplement présente un risque : comme par exemple un membre d’un groupe qui s’accouple à une femelle dans le dos du mâle alpha.
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Oui il est clair que ces théories sont incertaines. Une des seules choses certaine c'est que nous, on n'en a pas contrairement à la majorité des primates.

Je n'ai pas lu la page wiki. Je vais y jeter un oeil. Je suis pas au courant de l'histoire de douleur et ça me semble bizarre à vrai dire. Mais je vais aller lire ça.

Ce que j'ai lu à l'époque allait dans le sens de la prolongation d'érection et rapport. Parce qu'éjaculer c'est bien, mais si 10/15 autres passent derrière avant fécondation la probabilité d'enfanter est faible. Alors qu'en occupant la place jusqu'à fécondation on est sûr du résultat.

Après c'est clair que la thèse de la prolongation de l'acte ne va pas avec un système de mal dominant. Mais ça marche plutôt bien avec un groupe de primates type Bonobo ou Orang-outan.

Bref, mon commentaire avait surtout pour but d'étoffer l'anecdote tout en faisant savoir à ceux qui l'ignorent que pas mal de mammifère ont des os péniens. Ça m'avait étonné à l'époque vu qu'on blague souvent là dessus :)

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a écrit : L'anecdote prétend l'inverse sur la durée de pénétration (ou peut-être ai-je mal compris ?).
Je n'ai pas compris le rapport avec la monogamie. Quelqu'un pour m'éclairer ?
Ben comme ça fait mal de se faire rectifier, on évite de faire le tour de la tribu tous les soirs. C'est pourtant simple !

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"Cela favoriserait la durée de pénétration et la monogamie"

Et la mort de la femme par hémorragie interne aussi xD

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a écrit : L'écorce d'un arbre dites-vous. D'où l'expression "poutre de Bamako". Non, on parle plutôt de la poutre de Bamako....

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Bonjour madame, ça vous direz un peu de sirop d'érable ?

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a écrit : Oui il est clair que ces théories sont incertaines. Une des seules choses certaine c'est que nous, on n'en a pas contrairement à la majorité des primates.

Je n'ai pas lu la page wiki. Je vais y jeter un oeil. Je suis pas au courant de l'histoire de douleur et ça me semble bizarre à vrai
dire. Mais je vais aller lire ça.

Ce que j'ai lu à l'époque allait dans le sens de la prolongation d'érection et rapport. Parce qu'éjaculer c'est bien, mais si 10/15 autres passent derrière avant fécondation la probabilité d'enfanter est faible. Alors qu'en occupant la place jusqu'à fécondation on est sûr du résultat.

Après c'est clair que la thèse de la prolongation de l'acte ne va pas avec un système de mal dominant. Mais ça marche plutôt bien avec un groupe de primates type Bonobo ou Orang-outan.

Bref, mon commentaire avait surtout pour but d'étoffer l'anecdote tout en faisant savoir à ceux qui l'ignorent que pas mal de mammifère ont des os péniens. Ça m'avait étonné à l'époque vu qu'on blague souvent là dessus :)
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Mais le fait de ne plus avoir d’os pénien ne serait pas un avantage simplement parce que ça permet d’être moins gêné quand le pénis n’est pas utilisé?

En lien avec cette anecdote, une autre complémentaire. Chez certains hommes il reste une trace de ce passé évolutif, la couronne perlé du gland, une multitude d'excroissance de peaux entourant la bordure extérieur du gland, a l'endroit où se situaient les fameuses "épines" dont l'anecdote fait mention. Elles sont bien entendu bénigne et apparaissent à partir de la puberté, de façon plus ou moins visible.

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