La grippe a tué 10 000 personnes l'an dernier en France

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a écrit : Merci de ne pas faire une généralité (un peu indécente je dois dire) de ton cas.
Comme tu le dis si bien, tu es agrégée. Ce qui signifie que tu as un quart de classes en moins que le gros du troupeau, pour presque le double de salaire (j’exagère un peu mais pas beaucoup et je sais de quoi je parle; mon conjoint
l’est, agrégé). Tout le monde n’a pas un emploi du temps aménagé sur quatre jours, avec - oh merveille! - la possibilité d’aller chercher tous les jours son enfant à l’école.
Pour ma part, je fais 32h irréductibles (de boulot intense) par semaine dans mon établissement et je ne parle évidemment pas des réunions, extrêmement fréquentes) alors même que je suis à temps partiel et que je vais chercher mes enfants à l’école dès que possible. Ça c’est ma première journée de travail. Parce qu’après avoir couché les enfants, j’en redémarre une autre à 21h, souvent jusqu’à minuit, voire 1h du matin. J’ai cru comprendre que tu n’étais pas prof de Français; je ne sais pas ce que tu enseignes, mais ce n’est certainement pas une matière aussi chronophage que cette dernière. Puis tu ne dois pas beaucoup t’impliquer dans le suivi (pédagogique et autre) de tes élèves. Je ne sais pas où tu enseignes, mais là où je bosse, la charge mentale est plutôt sévère.
J’ai fait d’autres métiers avant de devenir prof, des métiers très variés, dont de vrais métiers de merde où tu la remues, la merde, et d’autres où on se la coulait douce genre dans un bureau (merde, je vais m’attirer des foudres).
Et quand on soupèse le tout, ben c’est clair, ce métier, plus ça va plus il devient un sacerdoce. J’aime mon métier, et c’est parce que je crois dans ce que je fais que je continue de le faire. Mais certainement pas pour le salaire. Quant aux vacances, pour certains - incompétents apparemment - elles servent d’abord à corriger ces satanées copies, ensuite à se reposer du rythme qui serait autrement insoutenable.
Et je le répète, j’ai exercé d’autres métiers avant, dont le pire à mes yeux fut celui d’aide-soignante dans une maison de retraite: une cadence infernale, inhumaine, pour un salaire de misère (j’y pense pas mal ces temps-ci); et le plus cool celui de gratte-papier administratif dans une grosse boite américaine.
Ce que les gens qui n’exercent pas ce boulot ne savent pas, c’est qu’une heure de cours (ou une heure de correction de rédactions au hasard), ça vaut trois heures de beaucoup d’autres métiers. Parce que ça demande une énergie, une réactivité, une adaptation de tous les instants. Et je fais partie des profs appréciés des élèves; je vous laisse imaginer ce que ça doit être pour un prof chahuté.
Bref. Tout ça pour dire que si ça se passe bien pour toi, ton cas est loin d’être une généralité.
Et SI ! les profs sont très mal payés et mal considérés pour ce qu’ils font - tellement mal que la désaffection qui s’opère pour ce métier depuis des années va finir par retomber sur la gueule de notre belle société avide d’économies y compris pour soigner et éduquer ses enfants. Comme pour le Covid-19, on paiera le prix de ce cynisme. Des profs - et des biens! des passionnants! des motivés! - qui sont en train de changer de métier, j’en connais des dizaines.
Alors si ce taf était si enviable, je pense que ça se saurait et qu’on ne connaîtrait pas aujourd’hui une telle pénurie de profs.
Merci de ne pas me jeter de tomates pourries à la figure... - ça tache ces saletés...
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Merci de ne pas faire non plus de votre cas une généralité. Cette année j'étais au lycée tous les jours de 7h30 à 17h, et je profitais des nombreux trous de mon EDT de 20h (cette année on m'a donné 5h sup), pour corriger les satanées copies car ayant un enfant un bas âge il est impossible pour moi de bosser chez moi. Sauf vers 1h du matin, quand je suis trop en retard.
Mais je peux vous dire que mon conjoint travaille, à diplômes égaux, 3 fois plus que moi, y compris à la maison, alors qu'il est moins payé que moi (en net).

Moi aussi je suis parfois chahutée et je pense parfois à démissionner car ce métier est très mal reconnu. Mais pas très mal payé. Nous sommes fonctionnaires de l'État, nous ne pouvons pas nous permettre plus. C'est un sacerdoce, pas une carrière pour gagner de l'argent.

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a écrit : Merci de ne pas faire une généralité (un peu indécente je dois dire) de ton cas.
Comme tu le dis si bien, tu es agrégée. Ce qui signifie que tu as un quart de classes en moins que le gros du troupeau, pour presque le double de salaire (j’exagère un peu mais pas beaucoup et je sais de quoi je parle; mon conjoint
l’est, agrégé). Tout le monde n’a pas un emploi du temps aménagé sur quatre jours, avec - oh merveille! - la possibilité d’aller chercher tous les jours son enfant à l’école.
Pour ma part, je fais 32h irréductibles (de boulot intense) par semaine dans mon établissement et je ne parle évidemment pas des réunions, extrêmement fréquentes) alors même que je suis à temps partiel et que je vais chercher mes enfants à l’école dès que possible. Ça c’est ma première journée de travail. Parce qu’après avoir couché les enfants, j’en redémarre une autre à 21h, souvent jusqu’à minuit, voire 1h du matin. J’ai cru comprendre que tu n’étais pas prof de Français; je ne sais pas ce que tu enseignes, mais ce n’est certainement pas une matière aussi chronophage que cette dernière. Puis tu ne dois pas beaucoup t’impliquer dans le suivi (pédagogique et autre) de tes élèves. Je ne sais pas où tu enseignes, mais là où je bosse, la charge mentale est plutôt sévère.
J’ai fait d’autres métiers avant de devenir prof, des métiers très variés, dont de vrais métiers de merde où tu la remues, la merde, et d’autres où on se la coulait douce genre dans un bureau (merde, je vais m’attirer des foudres).
Et quand on soupèse le tout, ben c’est clair, ce métier, plus ça va plus il devient un sacerdoce. J’aime mon métier, et c’est parce que je crois dans ce que je fais que je continue de le faire. Mais certainement pas pour le salaire. Quant aux vacances, pour certains - incompétents apparemment - elles servent d’abord à corriger ces satanées copies, ensuite à se reposer du rythme qui serait autrement insoutenable.
Et je le répète, j’ai exercé d’autres métiers avant, dont le pire à mes yeux fut celui d’aide-soignante dans une maison de retraite: une cadence infernale, inhumaine, pour un salaire de misère (j’y pense pas mal ces temps-ci); et le plus cool celui de gratte-papier administratif dans une grosse boite américaine.
Ce que les gens qui n’exercent pas ce boulot ne savent pas, c’est qu’une heure de cours (ou une heure de correction de rédactions au hasard), ça vaut trois heures de beaucoup d’autres métiers. Parce que ça demande une énergie, une réactivité, une adaptation de tous les instants. Et je fais partie des profs appréciés des élèves; je vous laisse imaginer ce que ça doit être pour un prof chahuté.
Bref. Tout ça pour dire que si ça se passe bien pour toi, ton cas est loin d’être une généralité.
Et SI ! les profs sont très mal payés et mal considérés pour ce qu’ils font - tellement mal que la désaffection qui s’opère pour ce métier depuis des années va finir par retomber sur la gueule de notre belle société avide d’économies y compris pour soigner et éduquer ses enfants. Comme pour le Covid-19, on paiera le prix de ce cynisme. Des profs - et des biens! des passionnants! des motivés! - qui sont en train de changer de métier, j’en connais des dizaines.
Alors si ce taf était si enviable, je pense que ça se saurait et qu’on ne connaîtrait pas aujourd’hui une telle pénurie de profs.
Merci de ne pas me jeter de tomates pourries à la figure... - ça tache ces saletés...
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Et aussi je tiens à dire que je même si je suis pas prof principale, je fais ce que je peux pour suivre mes élèves au maximum dans leur orientation etc. J'ai pu envoyer une jeune fille en prépa alors qu'elle n'en connaissait pas du tout l'existence. Un de mes anciens élèves fait normale sup alors qu'il ne savait pas du tout ce que c'était avant de me rencontrer, il pensait qu'il n'y avait que des écoles payantes ou la fac après les études.
Bref... c'est mignon les profs qui se disent surchargés mais franchement je n'y crois pas.

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a écrit : Ça signifie que malgré un vaccin efficace, certains ne se vaccinent pas... et la grippe fait des morts.
Le COVID va faire une hécatombe dans nos pays européens car nous sommes totalement indisciplinés et irrespectueux des gestes barrière (pourtant simples).

Exemple chez mes collègues (profs) : ils on
t la grippe, sont malades à en crever, mais viennent quand même bosser car ils ne veulent pas qu'on leur prenne un jour de carrence. Sauf qu'ils sont en contact direct avec une centaine de jeunes par jours...et une vingtaine de collègue. Mais attention hein, comme j'étais enceinte, ils refusaient de me faire la bise.
Dans d'autres pays, si tu as le moindre rhume, soit tu ne sors pas de chez toi, soit tu mets un masque et tu respectes les gestes barrière.
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S'ils ne viennent pas bosser ce sont des fainéants, mais s'ils viennent ce sont des inconscients.... Salauds de profs !

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a écrit : S'ils ne viennent pas bosser ce sont des fainéants, mais s'ils viennent ce sont des inconscients.... Salauds de profs ! C'est à peu près ça.

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a écrit : Merci de ne pas faire une généralité (un peu indécente je dois dire) de ton cas.
Comme tu le dis si bien, tu es agrégée. Ce qui signifie que tu as un quart de classes en moins que le gros du troupeau, pour presque le double de salaire (j’exagère un peu mais pas beaucoup et je sais de quoi je parle; mon conjoint
l’est, agrégé). Tout le monde n’a pas un emploi du temps aménagé sur quatre jours, avec - oh merveille! - la possibilité d’aller chercher tous les jours son enfant à l’école.
Pour ma part, je fais 32h irréductibles (de boulot intense) par semaine dans mon établissement et je ne parle évidemment pas des réunions, extrêmement fréquentes) alors même que je suis à temps partiel et que je vais chercher mes enfants à l’école dès que possible. Ça c’est ma première journée de travail. Parce qu’après avoir couché les enfants, j’en redémarre une autre à 21h, souvent jusqu’à minuit, voire 1h du matin. J’ai cru comprendre que tu n’étais pas prof de Français; je ne sais pas ce que tu enseignes, mais ce n’est certainement pas une matière aussi chronophage que cette dernière. Puis tu ne dois pas beaucoup t’impliquer dans le suivi (pédagogique et autre) de tes élèves. Je ne sais pas où tu enseignes, mais là où je bosse, la charge mentale est plutôt sévère.
J’ai fait d’autres métiers avant de devenir prof, des métiers très variés, dont de vrais métiers de merde où tu la remues, la merde, et d’autres où on se la coulait douce genre dans un bureau (merde, je vais m’attirer des foudres).
Et quand on soupèse le tout, ben c’est clair, ce métier, plus ça va plus il devient un sacerdoce. J’aime mon métier, et c’est parce que je crois dans ce que je fais que je continue de le faire. Mais certainement pas pour le salaire. Quant aux vacances, pour certains - incompétents apparemment - elles servent d’abord à corriger ces satanées copies, ensuite à se reposer du rythme qui serait autrement insoutenable.
Et je le répète, j’ai exercé d’autres métiers avant, dont le pire à mes yeux fut celui d’aide-soignante dans une maison de retraite: une cadence infernale, inhumaine, pour un salaire de misère (j’y pense pas mal ces temps-ci); et le plus cool celui de gratte-papier administratif dans une grosse boite américaine.
Ce que les gens qui n’exercent pas ce boulot ne savent pas, c’est qu’une heure de cours (ou une heure de correction de rédactions au hasard), ça vaut trois heures de beaucoup d’autres métiers. Parce que ça demande une énergie, une réactivité, une adaptation de tous les instants. Et je fais partie des profs appréciés des élèves; je vous laisse imaginer ce que ça doit être pour un prof chahuté.
Bref. Tout ça pour dire que si ça se passe bien pour toi, ton cas est loin d’être une généralité.
Et SI ! les profs sont très mal payés et mal considérés pour ce qu’ils font - tellement mal que la désaffection qui s’opère pour ce métier depuis des années va finir par retomber sur la gueule de notre belle société avide d’économies y compris pour soigner et éduquer ses enfants. Comme pour le Covid-19, on paiera le prix de ce cynisme. Des profs - et des biens! des passionnants! des motivés! - qui sont en train de changer de métier, j’en connais des dizaines.
Alors si ce taf était si enviable, je pense que ça se saurait et qu’on ne connaîtrait pas aujourd’hui une telle pénurie de profs.
Merci de ne pas me jeter de tomates pourries à la figure... - ça tache ces saletés...
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Ce qui tombe bien c'est que même en considérant que 1h de cours vaut 3h de travail, avec 16 semaines de vacances, vous en avez encore 3 fois plus que les employés du privé.
Tout s'équilibre donc.

a écrit : Wahoo !! Enfin une enseignante qui est honnête par rapport à la paye aux heures travaillées et aux vacances en comparaison des gens du privé.
C'est bien la première fois que j'entends ça .....
Bravo
Il y en a plus que ça mais c'est une majorité silencieuse. On entend toujours ceux qui se plaignent et on ne retient qu'eux... Je ne suis pas enseignante je précise, bien que travaillant pour l'Éducation nationale

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a écrit : En tant que prof, je dirais aussi aux parents de garder leurs enfants malades à la maison (au lieu de les mettre parce qu'ils n'ont pas d'autres moyens de garde), pour éviter de contaminer les camarades... et l'enseignant... qui se rendra quand même à l'école en étant malade, car oui, 1 jour de carence, et surtout peu (pas!) de remplaçants! Afficher tout Je comprends bien votre point de vue, cependant, dans certaines entreprises privées, ce n'est pas 1 mais 3 jours de carence ! Vous allez donc travailler pour éviter le jour de carence mais vous demandez aux parents de rester chez eux . Et ne me dites pas qu'à chaque fois que vous êtes malades, cest de la faute des enfants !?

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a écrit : Merci de ne pas faire une généralité (un peu indécente je dois dire) de ton cas.
Comme tu le dis si bien, tu es agrégée. Ce qui signifie que tu as un quart de classes en moins que le gros du troupeau, pour presque le double de salaire (j’exagère un peu mais pas beaucoup et je sais de quoi je parle; mon conjoint
l’est, agrégé). Tout le monde n’a pas un emploi du temps aménagé sur quatre jours, avec - oh merveille! - la possibilité d’aller chercher tous les jours son enfant à l’école.
Pour ma part, je fais 32h irréductibles (de boulot intense) par semaine dans mon établissement et je ne parle évidemment pas des réunions, extrêmement fréquentes) alors même que je suis à temps partiel et que je vais chercher mes enfants à l’école dès que possible. Ça c’est ma première journée de travail. Parce qu’après avoir couché les enfants, j’en redémarre une autre à 21h, souvent jusqu’à minuit, voire 1h du matin. J’ai cru comprendre que tu n’étais pas prof de Français; je ne sais pas ce que tu enseignes, mais ce n’est certainement pas une matière aussi chronophage que cette dernière. Puis tu ne dois pas beaucoup t’impliquer dans le suivi (pédagogique et autre) de tes élèves. Je ne sais pas où tu enseignes, mais là où je bosse, la charge mentale est plutôt sévère.
J’ai fait d’autres métiers avant de devenir prof, des métiers très variés, dont de vrais métiers de merde où tu la remues, la merde, et d’autres où on se la coulait douce genre dans un bureau (merde, je vais m’attirer des foudres).
Et quand on soupèse le tout, ben c’est clair, ce métier, plus ça va plus il devient un sacerdoce. J’aime mon métier, et c’est parce que je crois dans ce que je fais que je continue de le faire. Mais certainement pas pour le salaire. Quant aux vacances, pour certains - incompétents apparemment - elles servent d’abord à corriger ces satanées copies, ensuite à se reposer du rythme qui serait autrement insoutenable.
Et je le répète, j’ai exercé d’autres métiers avant, dont le pire à mes yeux fut celui d’aide-soignante dans une maison de retraite: une cadence infernale, inhumaine, pour un salaire de misère (j’y pense pas mal ces temps-ci); et le plus cool celui de gratte-papier administratif dans une grosse boite américaine.
Ce que les gens qui n’exercent pas ce boulot ne savent pas, c’est qu’une heure de cours (ou une heure de correction de rédactions au hasard), ça vaut trois heures de beaucoup d’autres métiers. Parce que ça demande une énergie, une réactivité, une adaptation de tous les instants. Et je fais partie des profs appréciés des élèves; je vous laisse imaginer ce que ça doit être pour un prof chahuté.
Bref. Tout ça pour dire que si ça se passe bien pour toi, ton cas est loin d’être une généralité.
Et SI ! les profs sont très mal payés et mal considérés pour ce qu’ils font - tellement mal que la désaffection qui s’opère pour ce métier depuis des années va finir par retomber sur la gueule de notre belle société avide d’économies y compris pour soigner et éduquer ses enfants. Comme pour le Covid-19, on paiera le prix de ce cynisme. Des profs - et des biens! des passionnants! des motivés! - qui sont en train de changer de métier, j’en connais des dizaines.
Alors si ce taf était si enviable, je pense que ça se saurait et qu’on ne connaîtrait pas aujourd’hui une telle pénurie de profs.
Merci de ne pas me jeter de tomates pourries à la figure... - ça tache ces saletés...
Afficher tout
D'où les 14 semaines de vacances dont vous disposez. Cela permet de compenser la difficulté de votre travail que je ne nie pas ! Vous travaillez 18h par semaine, plus les heures de correction (je ne pense pas que vous ayez 17h de travail à la maison !). Et le programme ne change pas chaque année ! Et malgré tout, vous êtes bien payés, qu'il y a une évolution de votre traitement régulièrement et ça même si l'enseignant travaille comme un pied !

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a écrit : Je trouve que cette anecdote est très mal placée dans le contexte actuel et pourrait faire penser à certain « Oh ok le COVID n’est qu’une grippe qu’on a déjà vu passer. » Hors ce n’est pas du tout la même chose, d’abord c’est un virus extrêmement plus grave par ses effets et plus contagieux. D’autant plus que c’est un virus nouveau, donc personne n’y est immunisé ou vacciné donc 100% de la population peut le contracter EN MÊME TEMPS si aucune mesure n’est prise. Je n’aime vraiment pas cette anecdote et je ne vois vraiment pas en quoi elle est pertinente et elle est même dangereuse à bien des égards... Contesteriez-vous ma dangerosité du COVID Philippe ? Afficher tout Je ne conteste rien, on est sur une application qui s'appelle Se Coucher Moins Bête et donc on ne s'interdit pas de traiter n'importe quel sujet et on fait appel à l'intelligence de nos lecteurs pour savoir faire la part des choses.

a écrit : Je trouve que cette anecdote est très mal placée dans le contexte actuel et pourrait faire penser à certain « Oh ok le COVID n’est qu’une grippe qu’on a déjà vu passer. » Hors ce n’est pas du tout la même chose, d’abord c’est un virus extrêmement plus grave par ses effets et plus contagieux. D’autant plus que c’est un virus nouveau, donc personne n’y est immunisé ou vacciné donc 100% de la population peut le contracter EN MÊME TEMPS si aucune mesure n’est prise. Je n’aime vraiment pas cette anecdote et je ne vois vraiment pas en quoi elle est pertinente et elle est même dangereuse à bien des égards... Contesteriez-vous ma dangerosité du COVID Philippe ? Afficher tout Non, personne ne conteste ta dangerosité !

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a écrit : * carence
* par jour
* une vingtaine de collègues
À te lire, je dirai que tu n'es pas prof de Français.
Quant à l'efficacité du vaccin contre la grippe, elle concerne surtout les grippes passées, si elles reviennent elles sont fichues, car pour les grippes à venir, on vaccine "
;au pif".
On dit «la grippe dure une semaine quand tu es vacciné, huit jours si tu ne l'es pas»
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Je dirais avec un S si cela est bien du conditionnel.

a écrit : Je ne conteste rien, on est sur une application qui s'appelle Se Coucher Moins Bête et donc on ne s'interdit pas de traiter n'importe quel sujet et on fait appel à l'intelligence de nos lecteurs pour savoir faire la part des choses. J’ose alors espérer que les gens qui sont sur SCMB sont un peu au dessus de la moyenne ;)

a écrit : J’ose alors espérer que les gens qui sont sur SCMB sont un peu au dessus de la moyenne ;) Ouais, il faut au minimum 11/20 pour pouvoir s'inscrire! ^^

a écrit : La route tue plus de 3000 personnes par an. On estime que le virus de la vitesse est responsable d'un quart de ces décès. Le gouvernement n'a pas confiné la population pour enrayer cette hécatombe, juste réduit de 10km/h la vitesse sur certaines routes à risque. La France s'est alors mobilisée, à enfilé son gilet jaune et est descendue dans la rue. il y a eu des manifestations des violences, des incendies, un impact sur l'économie.
Aujourd'hui un autre virus est arrivé avec une grande peur entretenue par les annonces et les médias. Il faut dorénavant une autorisation de sortie, il y a un couvre feu dans certains départements comme dans tout bon pays totalitaire. Personne ne s'interroge donc? ne descend dans la rue pour en découdre? où est la France de la liberté? Les gilets jaunes qui bravaient les forces armées et les intempéries de l'hiver seraient ils cachés terrorisés et tremblants de peur dans leur chaumière.
Je me veux provocateur aujourd'hui, mais coupez donc votre radio, éteignez votre télé, prenez de la hauteur et réfléchissez à tête reposée. Où est l'ennemi dans cette guerre? un petit virus de rhume que l'on a été chercher en braconnant un animal en voie d'extinction? ou notre immunité dorénavant incapable de l'affronter?
Grand Dieu arrêtez de bouffer de la merde, boycottez le système qui vous nourrit de pesticides, d'antibiotiques, d'OGM. Bougez, jeûner, reprenez le lien social, fêtez votre famille, vos amis, appréciez le soleil les choses simples et la vie. Votre système immunitaire n'en sera que boosté, plus performant et libèrera des places à ceux qui en ont vraiment besoin dans les hôpitaux débordés avec son personnel soignant épuisé.
Ne vous méprenez pas, je déplore autant que vous les morts, les familles en peine, incapables de faire leur deuil dans ce contexte dramatique.
J'en veux au système qui nous a amené là. J'espère qu'il en tirera des conclusions dans le sens de la vie.
Au fait, j'avais oublié que mon intervention première était de vous poster un bulletin récent de SantéPubliqueFrance. Chiffres toujours difficiles à décoder, mais sur les décédés de la grippe (qui je pense pour la plupart sont passés par l'hôpital en phase terminale), on ne comptabilise 'que' 88 cas depuis novembre 2019. Le covid-19 aurait-il tué la grippe?
www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/grippe/documents/bulletin-national/bulletin-epidemiologique-grippe-semaine-11.-saison-2019-2020
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Je suis d accord avec toi !!!!
Descendons dans la rue comme ceux qui ont fait le carnaval de Dunkerque ils ont osé ils ont bravé pour la liberté, boostés leurs immunité... et aujourd'hui (majoritairement) avec un tuyau qui leurs permets de respirer....
Il y a un matraquage mais pas assez de sévérité très peu sont ceux qui ont respectés le confinement sans comprendre la gravité de ce qui se passait....

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La grippe espagnole avait au final un taux de mortalité assez faible d'environ 2-3%, comme le Covid-19. Elle était surtout très contagieuse, comme le Covid-19, notamment grâce à une phase d'incubation précédant les premiers symptômes durant laquelle les gens pouvaient être contagieux, comme avec le Covid-19.
Elle a quand même fait 50 à 100 millions de morts et duré deux ans.

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a écrit : Est ce que cette anecdote vient dire que le confinement est une erreur et qu'on ne devrait pas tuer l'économie pour sauver des vieux. En tout cas c'est ce que dit ma grand mère mais elle est un peu..comment dire.. radicale. La vérité c'est qu on aurait dû être équipé, il y a des responsabilités qui n'ont pas été prises. Afficher tout Déjà, penser que ce virus ne tue que les vieux est totalement faux. La moitié des patients hospitalisés ont moins de 60 ans. Il ne faut pas non plus penser que c'est juste une petite infection bénigne qui donne juste un peu mal à la tête : 1 patient sur 2 admis en réanimation décède.
Pour ce qui est des responsabilités, laisse moi pointer du doigt : tu es responsable. Moi aussi, certes, mais si je dis ça avec autant de confiance c'est que je suis à peu près sûr que tu n'avais pas chez toi un stock de masques, vu qu'à peu près aucun français n'en achetait. Dans beaucoup de pays asiatiques les gens ont l'habitude de porter ces masques et ce simple fait explique qu'il y ait pénurie ici et pas chez eux, la demande a augmenté là bas mais explosé chez nous. Pour le reste même avant le confinement très peu de gens respectaient les gestes barrière qui auraient pourtant du être de mise, et maintenant certains inventent des excuses bidons pour sortir toutes les 5 minutes pour aller voir tatie à l'autre bout de la ville. On aura vite fait de jeter la pierre au gouvernement mais c'est surtout parce qu'on ne sait pas s'avouer nous mêmes responsables.

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a écrit : Et aussi je tiens à dire que je même si je suis pas prof principale, je fais ce que je peux pour suivre mes élèves au maximum dans leur orientation etc. J'ai pu envoyer une jeune fille en prépa alors qu'elle n'en connaissait pas du tout l'existence. Un de mes anciens élèves fait normale sup alors qu'il ne savait pas du tout ce que c'était avant de me rencontrer, il pensait qu'il n'y avait que des écoles payantes ou la fac après les études.
Bref... c'est mignon les profs qui se disent surchargés mais franchement je n'y crois pas.
Afficher tout
C'est un plaisir de vous lire, et l'échange avec votre collègue est très intéressant.
J'adhère largement à ce que vous dites. Les nombreuses grèves du corps professoral mon toujours laissé pantoi.

Je vois les prof aussi comme des privilégiers : emplois du temps léger, la difficulté du travail à fournir assez bas (il y a même de la jalousie entre collègues en fonction de la matière, j'ai déjà entendu un prof de français râler sur la facilité du travail préparatoire a fournir pour un cours de maths), la pression hiérarchique quasiment nulle, et le tout en pouvant vivre décemment. On est d'accord que vous n'allez pas rouler en Ferrari, mais comme le commun des mortels, qui, pour la plupart, ne bénéficient pas de ces avantageuses conditions.

Les deux personnes les plus fainéantes que j'ai connu (assumé et revendiqué) étaient prof, et ils ont tous les deux vivement encourager leurs enfants à suivre la même voie.

Ceci étant dit, je préfère faire 70h par semaine, être sous le couperet de mon bosse si je ne fais pas mon chiffre et risquer la crise cardiaque à 50 ans pour a peine 1/3 de plus d'un salaire de prof, plutôt que d'être prof dans certains endroits de France. Par exemple où la République a reculé devant la religion, ou dans des quartiers à fortes délinquences.
Et même, s'en parler de ces cas "marginaux", être un prof conspué par ses petits cons d'élèves de 15 ans, ça doit être tellement dure à vivre. Je le sais car moi même plutôt sage pendant ma scolarité j'ai pu être un petit con avec des profs qui ne le méritait pas (ça ne remonte pas si loin, à peine 5 ans). C'est courant, une violence du quotidien, entre les fameux éléments perturbateurs, constants dans cette violence, et ceux (comme moi) qui ont simplement tester jusqu'où ils pouvaient aller.
Le nombre de fois où à la place des profs j'aurais lâché quelques baffes. Même d'un point de vu d'élève, des baffes bien méritées.

Bref, si vous inspiré le respect et l'autorité à vos élèves et que vous êtes dans un endroit tranquil de France et de Navarre : c'est LE métier planqué. Mais à défaut ça peut vite être un cauchemar.

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a écrit : C'est un plaisir de vous lire, et l'échange avec votre collègue est très intéressant.
J'adhère largement à ce que vous dites. Les nombreuses grèves du corps professoral mon toujours laissé pantoi.

Je vois les prof aussi comme des privilégiers : emplois du temps léger, la difficulté du
travail à fournir assez bas (il y a même de la jalousie entre collègues en fonction de la matière, j'ai déjà entendu un prof de français râler sur la facilité du travail préparatoire a fournir pour un cours de maths), la pression hiérarchique quasiment nulle, et le tout en pouvant vivre décemment. On est d'accord que vous n'allez pas rouler en Ferrari, mais comme le commun des mortels, qui, pour la plupart, ne bénéficient pas de ces avantageuses conditions.

Les deux personnes les plus fainéantes que j'ai connu (assumé et revendiqué) étaient prof, et ils ont tous les deux vivement encourager leurs enfants à suivre la même voie.

Ceci étant dit, je préfère faire 70h par semaine, être sous le couperet de mon bosse si je ne fais pas mon chiffre et risquer la crise cardiaque à 50 ans pour a peine 1/3 de plus d'un salaire de prof, plutôt que d'être prof dans certains endroits de France. Par exemple où la République a reculé devant la religion, ou dans des quartiers à fortes délinquences.
Et même, s'en parler de ces cas "marginaux", être un prof conspué par ses petits cons d'élèves de 15 ans, ça doit être tellement dure à vivre. Je le sais car moi même plutôt sage pendant ma scolarité j'ai pu être un petit con avec des profs qui ne le méritait pas (ça ne remonte pas si loin, à peine 5 ans). C'est courant, une violence du quotidien, entre les fameux éléments perturbateurs, constants dans cette violence, et ceux (comme moi) qui ont simplement tester jusqu'où ils pouvaient aller.
Le nombre de fois où à la place des profs j'aurais lâché quelques baffes. Même d'un point de vu d'élève, des baffes bien méritées.

Bref, si vous inspiré le respect et l'autorité à vos élèves et que vous êtes dans un endroit tranquil de France et de Navarre : c'est LE métier planqué. Mais à défaut ça peut vite être un cauchemar.
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Merci pour votre commentaire. Je peux vous dire que même dans un très grand lycée, soit disant un des meilleurs de France, certains élèves peuvent être très très difficiles et on peut avoir des tensions qui vous pourissent la vie.
J'ai pu voir la différence entre l'éducation modeste mais stricte et la non éducation d'un élève venant d'une très bonne famille bourgeoise... et franchement, je crois que je préfère largement avoir une classe d'élèves issus de milieux défavorisés mais bien élevés plutôt que des idiots d'élèves élevés comme des enfants roi et qui vous parlent comme de la m***. Une fois un parent me dénigrait et ne m'écoutait pas, jusqu'à ce que je glisse que j'étais agrégée, et là il s'est exclamé " ah ! Mais ça change tout !" ,et a écouté mes conseils. J'en ai été écoeurée.
Bref. Pour revenir aux conditions de travail, je crois qu'entre un poste en REP et un poste dans un lycée tranquille c'est totalement différent
... et c'est insupporable de penser qu'il y a autant d'écarts. Ce que vous dites est totalement vrai : il y a énormément de planqués dans ce métier. Vraiment énormément.
Grosse pensée à mes collègues qui bossent dans des établissements difficiles... eux mériteraient une médaille car ils en prennent souvent plein la g***.

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Agathe33 > J'ai lu plusieurs de vos interventions sous quelques anecdotes dernièrement, et elles ont finalement eu raison de mon envie de ne pas participer à la discussion sur les enseignants. Je me permets donc d'apporter mon point de vue de professeur des écoles (PE).

« Je suis prof et franchement je trouve que je suis super bien payée. […] Par rapport aux horaires de travail et aux vacances, je me sens privilégiée. »

Vous avez précisé que vous étiez agrégée, ce qui signifie :

- 15 h devant élèves contre 24 h au primaire (et même 25 h avec les APC, mais je ne sais pas comment cela se passe pour vous au secondaire, donc je reste sur 24 h) ;

- à l'échelon 8 (le mien actuellement), un agrégé touche chaque mois 569 € nets de plus qu'un PE ;

- vous avez indiqué bénéficier de 5 heures supplémentaires, ce qui vous rapporte entre 500 et 600 € nets par mois ? Corrigez-moi si je me trompe, j'ai peut-être mal calculé ou compris de travers les documents que je viens de lire.

Les agrégés représentent moins de 7 % des enseignants du public en France. Vous avez tout à fait raison de trouver que vous êtes super bien payée, mais n'oubliez pas que les 93 autres pourcents le sont moins… voire beaucoup moins : au primaire, pas d'heures supplémentaires, pas d'agrégation, 9 h de plus devant élèves (salaire horaire moindre). Nous représentons la moitié des enseignants, donc ne parlez pas en notre nom, s'il vous plaît !

« concernant la préparation des cours et la correction des copies, c'est un peu comme dans le privé : si tu mets vraiment tant de temps que ça, c'est que tu n'es peut-être pas si compétent que ça... »

Vous direz cela à votre conjoint (« mon conjoint travaille 3 fois plus que moi, y compris à la maison […]. »), ça lui fera plaisir ;-).

Blague à part, il y a tellement de façons de faire ce métier et tellement de matières différentes à enseigner que votre généralisation est insultante. De plus, quel lien faites-vous entre la vitesse de correction/préparation et la compétence à enseigner ? Pour ma part, je corrige lentement (je suis maniaque, ça n'aide pas) et je prépare en faisant attention à de nombreux détails plus ou moins utiles, mais qui me permettent d'avoir des choses toutes propres. Vous en concluez donc que je suis un mauvais enseignant ?

« c'est mignon les profs qui se disent surchargés mais franchement je n'y crois pas. »

Et moi, j'y crois. Elles sont pratiques, ces affirmations irréfragables !

Allez discuter avec les PE qui assurent également les fonctions de direction, et peut-être y croirez-vous à votre tour.

« Ce que vous dites est totalement vrai : il y a énormément de planqués dans ce métier. Vraiment énormément. »

Pouvez-vous vous appuyer sur des statistiques ? Ou nous parler de votre longue expérience en tant qu'enseignante ayant travaillé dans plusieurs établissements, dans plusieurs villes, dans plusieurs régions ?

De mon point de vue mono-départemental, c'est plutôt le contraire : écrasante majorité de personnes faisant un super boulot, et extrême minorité de personnes qu'il faudrait virer. Je précise tout de même que j'occupe un poste fractionné dans plusieurs écoles (campagne et REP+), que j'ai effectué pas mal de remplacements et que j'ai enseigné à tous les niveaux du primaire. Je n'ai pas vu de planqués ; j'en ai juste entendu parler de temps à autre.

Cependant, les personnes dont la parole serait la plus fiable sont les inspecteurs, et aucun n'a participé ici, il me semble.

J'en ai fini avec ce long message qui visait à apporter quelques nuances à vos propos, histoire que vos affirmations ne soient pas considérées par tout le monde comme décrivant correctement les 870 000 profs du pays.

TybsXckZ > Je me permets également de vous répondre !

« vous êtes pour la plupart très bien payé par rapport à votre volume horaire. Même en comptant la correction de copie et la préparation des cours (qui diminue fortement avec l’expérience) on est très très loin du volume horaire du privé. »

Qui représente précisément ce « la plupart » ? Combien vaut « très très loin » ? Quel est ce « privé » englobant un grand nombre de métiers ? À partir de quel salaire horaire est-on « très bien payé » ?

En ce qui concerne la préparation des cours, l'expérience peut, au contraire, amener à tenter de plus en plus de projets importants, à se lancer dans des façons d'enseigner différentes, à peaufiner à l'extrême ses préparations, à modifier celles que l'on a pour éviter de se répéter ou s'ennuyer, etc. La tendance n'est pas toujours à la baisse, et si baisse il y a, elle n'est certainement pas forte.

J'ai vu que vous aviez des parents enseignants, mais je peux vous garantir que tant que l'on n'a pas soi-même enseigné, on ne sait pas ce que c'est (c'est d'ailleurs valable pour beaucoup de métiers, mais j'ai toujours l'impression qu'il y a 67 millions d'enseignants en France). Je parle par expérience : ma mère est une ancienne institutrice et je prenais plaisir à l'aider à corriger ses cahiers quand j'étais petit, et malgré cela, je n'ai réellement découvert le métier qu'en l'exerçant.

« ça m’hérisse le poil quand j’entends des profs râler ou faire grève de leur conditions alors que la plupart ont entre 12 et 14 semaines de vacances par an »

Les conditions de travail des enseignants sont les conditions de travail des élèves. Ça fait longtemps que l'on ne fait plus grève uniquement pour réclamer un meilleur salaire. Les grèves signalent un ras-le-bol à plusieurs autres niveaux (réformes ineptes, manque de postes, fermetures de classes, mauvaises conditions matérielles, « paperasserisation » du métier, etc.), ou se font dans un contexte interprofessionnel.

Un de mes amis a accédé récemment à un bon poste dans la gestion de projets informatiques, et son nombre de semaines de vacances est passé à 9. J'imagine donc que même dans le privé, il y des cas particuliers.

Et sous prétexte que l'on a de nombreuses semaines de vacances, il nous est donc interdit de nous plaindre de ce qu'il se passe pendant les semaines de travail ?

« Ce qui tombe bien c'est que même en considérant que 1h de cours vaut 3h de travail, avec 16 semaines de vacances, vous en avez encore 3 fois plus que les employés du privé. Tout s'équilibre donc. »

Je travaille environ 45 heures par semaine, soit 1620 heures par an (36 semaines de classe). Si j'effectuais ces heures-là sur 47 semaines (5 semaines de congés payés dans le privé), j'arriverais à 34 h 30 de travail hebdomadaire. Ce calcul est approximatif et ne prend pas en compte le temps de travail pendant les vacances. Je précise également que je n'ai pas de classe attitrée, ce qui me fait économiser de nombreuses heures. Enfin, les classes à double ou triple niveau sont très chronophages, et j'ai l'impression que leur nombre augmente à cause des fermetures.

Bref, je ne travaille ni plus ni moins que les gens du privé qui sont à 35 heures. C'est juste réparti différemment. L'enseignement a des avantages et des inconvénients, comme les autres métiers. J'aimerais juste que l'on nous laisse tranquilles, tout comme je laisse tranquilles les autres métiers…