Violette Morris, surnommée, « la hyène de la Gestap », était une sportive multidisciplinaire française (course automobile, lancer de poids, football). Sa fin de carrière futt moins prestigieuse : elle finira assassinée par des résistants en 1944, soupçonnée de collaboration.
En 1936 à Berlin, elle aurait été approchée par les Nazis et aurait travaillé comme espionne et tortionnaire au service de la Gestapo.
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je trouve difficile de juger des actes alors que personne n’a vécu cette période, ces pressions et ces dangers. Difficile de savoir ce que chacun aurait fait surtout qu’il est très humain de se ranger du côté des vainqueurs ou de ceux qui semblent l’être à un moment donné. Les procès sur la collaboration ont bien différenciés la collaboration active et celle passive.
Mes parents et grand parents ont vécu sans gloire ni infamie pendant la guerre
Me connaissant j'en ferait sans doute autant , mais va savoir .....
On peut comparer et prendre des conclusions.
Beaucoup pendant cette même période on prit la décision de combattre et de ne pas collaborer, de fuire pour continuer le combat.
Alors non on ne juge pas mais on compare et la conclusion est facile.
Nous n’avons pas la même notion des quantités alors.
Oui c'est beaucoup.
Et tout dépend de la notion de résistance. Si on ne compte que les résistants actifs ayant une stratégie de guerre ou également les populations ne faisant rien mais pratiquant une résistance idéologique.
Bref, cela ne change rien au débat. Les actions dans le but de survivre sont difficilement condamnables et personne ici ne peut affirmer à 100% qu’il aurait intégrer la résistance active en temps de guerre, c’est du flan.
Personnellement, en temps de guerre, je fais tout pour protéger mes enfants bien avant de vouloir protéger la nation. Cela ne veut pas dire collaborer mais cela ne veut pas dire non plus entrer en résistance, cela s’appelle survivre avec les siens.
Je te donne les chiffres et tu me dis c'est pas un grand % de la population.
Forcément que c'est pas un grand % tout le monde ne peut pas se battre.
En fait c'est avoir tort qui ne te convient pas.
Et on le sait tous la très grande majorité des français attendaient tous la fin de la guerre tout simplement et ils ont réussit.
Oui, c'est très dur dans un contexte pareil de s'opposer à la main de fer qui oblige à commettre ces trucs, mais il aurait pu choisir la désobéissance (avec tous les risques que ça entraîne, comme la mort).
Pour plus d'infos, les expériences de Stanford & Milgram sont très intéressantes...
Ça va compliqué les calculs de qui était quoi ;)
Bref, on ne m’enlèvera pas l'idée qu’il est bien difficile de savoir ce qu’on aurait fait. La collaboration active est condamnable tout comme la résistance active est louable (et encore c’est parce que les alliés ont gagnés, si l’Allemagne avait triomphé, ils seraient resté des terroristes pour l’histoire). Mais pour tous les gens entre les deux qui ne cherchent qu’à survivre, je ne vois pas en quoi on peut les juger.