L'armée française commit des crimes de guerre en 1944 en Italie

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La campagne d'Italie (1944) connut un terrible épisode de viols de masse perpétrés par des membres de l'Armée d'Afrique, qui faisaient partie de l'armée Française. Des femmes, des enfants et même des hommes furent violés dans une anarchie et une horreur la plus totale. Près de 3 000 personnes en furent victimes.


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Complément d’anecdote de Wikipedia pour plus de précisions :

Entre avril et juin 1944, des membres du corps expéditionnaire français, constitué pour moitié de goumiers marocains, de soldats algériens, de tirailleurs tunisiens et de tirailleurs sénégalais, se rendent coupables de crimes de guerre en Italie centrale et méridionale et en particulier dans les environs du mont Cassin, une région localement appelée Ciociarie.

Selon un projet de loi du sénat italien daté de 1996, plus de 2 000 femmes et enfants ont été violées (de 11 ans pour la plus jeune, à 86 ans), ainsi que 600 hommes. Selon quelques sources, ces chiffres ne sont soutenus par aucune archive française[4]. Par contre, le 1er janvier 1947, les autorités françaises ont autorisé l’indemnisation de 1 488 victimes de violences sexuelles[5]. En 2004 le gouvernement italien a reconnu comme avérées les violences et les viols commis par les troupes marocaines et a décoré avec des Médailles pour mérite civil de nombreuses villes de la Ciociarie.

Je trouve trés intéressant cette autre vision de la guerre. Ca remet certaines choses en question.
J’ai étudié comme tout le monde l’histoire française au lycée, on se garde bien d’en parler. Mais j’ai aussi des études de civilisation italienne et on n’en a jamais parlé non plus.


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Complément d’anecdote de Wikipedia pour plus de précisions :

Entre avril et juin 1944, des membres du corps expéditionnaire français, constitué pour moitié de goumiers marocains, de soldats algériens, de tirailleurs tunisiens et de tirailleurs sénégalais, se rendent coupables de crimes de guerre en Italie centrale et méridionale et en particulier dans les environs du mont Cassin, une région localement appelée Ciociarie.

Selon un projet de loi du sénat italien daté de 1996, plus de 2 000 femmes et enfants ont été violées (de 11 ans pour la plus jeune, à 86 ans), ainsi que 600 hommes. Selon quelques sources, ces chiffres ne sont soutenus par aucune archive française[4]. Par contre, le 1er janvier 1947, les autorités françaises ont autorisé l’indemnisation de 1 488 victimes de violences sexuelles[5]. En 2004 le gouvernement italien a reconnu comme avérées les violences et les viols commis par les troupes marocaines et a décoré avec des Médailles pour mérite civil de nombreuses villes de la Ciociarie.

Je trouve trés intéressant cette autre vision de la guerre. Ca remet certaines choses en question.
J’ai étudié comme tout le monde l’histoire française au lycée, on se garde bien d’en parler. Mais j’ai aussi des études de civilisation italienne et on n’en a jamais parlé non plus.

Cette anecdote est à relativisé les marocains n'etait pas les seules a faire ces crimes, l'etat italien donnait de l'argent a chaque plainte et il semblerai que se soit majoritairement des soldats américains qui est commis ces atrocité comme on a put le voire en france plus tard.

Oui, personne n'est tout noir ou tout blanc. L'armée de l'URSS avait commis les mêmes atrocités en Allemagne, en 44.

Si l'on excepte les hommes, les enfants et les femmes âgées, il devrait y avoir une descendance non négligeable suite à ces viols avec des caractéristiques physiques reconnaissables du fait des origines de leurs géniteurs, même si l'on imagine que certaines grossesses ont été interrompues ou gardées secrètes. Je me demande si cela a été étudié et quantifié.

Le monde a rédigé il y a quelques années une compilation de témoignages sur ces viols par des enfants de l'époque qui les ont vu ou qu'il les ont subi.

Le témoignage le plus marquant étant le récit du viol d'une jeune fille de 17 ans, où c'est plus de 40 hommes qui se sont succédés. Sa mère qui avait voulu s'interposer avait eu la langue coupée et avait du assister à la sinistre scène. La jeune fille est morte de ses blessures apparemment.

Ce qui m'avait marqué à l'époque c'était les quelques rescapés qui devaient leur honneur à l'arrivée des troupes anglo-saxonnes dans la zone.

a écrit : De même pour le titre, on ne "fait" pas un crime, on en commet un... Moi qui ne lis les titres qu'une fois sur trois, voir ça m'écorche la vue, sérieux. Cette anecdote intéressante est quasi éclipsée par ces erreurs très grossières. Ça serait bien d'avoir une équipe de correcteurs, c'est pas possible de laisser passer ça, les phrases en deviennent inexactes dans leur sens absolu, en plus.

a écrit : Je trouve trés intéressant cette autre vision de la guerre. Ca remet certaines choses en question.
J’ai étudié comme tout le monde l’histoire française au lycée, on se garde bien d’en parler. Mais j’ai aussi des études de civilisation italienne et on n’en a jamais parlé non plus.
Ce n'est pas vraiment que l'école "se garde" de parler de ce genre d'épisodes. C'est juste qu'ils n'ont pas forcément un impact sur le reste de la guerre. Ce qui est important scolairement c'est de comprendre les enjeux de la guerre, pourquoi on est arrivé là, comment l'éviter à l'avenir, et en quoi cela a influencé les alliances entre pays (qui sont souvent valables aujourd'hui encore). Le reste tient de l'anecdote, une anecdote tragique, intéressante en plusieurs points, mais pas forcément pertinente compte tenu des objectifs du secondaire (même si à titre personnel, j'aime bien en caser quelques unes pour donner envie aux élèves d'en savoir plus et éviter une vision binaire des choses).

a écrit : Je trouve trés intéressant cette autre vision de la guerre. Ca remet certaines choses en question.
J’ai étudié comme tout le monde l’histoire française au lycée, on se garde bien d’en parler. Mais j’ai aussi des études de civilisation italienne et on n’en a jamais parlé non plus.
Oui alors déjà l'histoire qu'on étudie au collége/lycée c'est du "survolage". T'attend pas à de grandes études sur tel ou tel batailles ou même des dates clés.
Et ensuite, bien que cruel, cela n'en reste pas moins que des anecdotes de guerre. Des viols/pillages de population, ça a toujours existé depuis la nuit des temps en temps de guerre.

Alors que cela soit clair, tout le monde a commis des viols mais les plus forts étaient bel et bien les G.I qui étaient couvert par leur hiérarchie sous prétexte d'être les libérateurs de l'Europe Blablala... du côté français les indigènes ont fait offices de boucs émissaires afin de couvrir les "Français", mais ils ne sont pas les seuls auteurs de ces viols (et loin d'être la majorité). Ces viols commis partout où ces soldats passaient : Afrique du Nord, Italie, France...
Un article retrace l'histoire d'italiens qui racontent ce qu'ils ont vécu et de leurs amis mort à la suite de ces viols répétés.. C'est fort et triste de voir que l'auteur de l'article sur wikipédia ne raconte qu'une partie de cette triste histoire.....

www.liberation.fr/societe/2015/05/15/elle-avait-17-ans-et-elle-a-ete-violee-par-40-soldats_1310075

C'est drôle de voir que les forces de l'Axe (je parle de la weihmaht et non de ces chiens de SS et gestapo) se sont mieux comportés avec les civils.

a écrit : Comme le titre de l'anecdote est intéressant ! Comment fait-on pour voir les titres d’anecdotes svp?

Bien souvent, dans tous conflits, il y a toujours des soldats des deux côtés qui commettent des crimes de guerre, soit d'initiative soit sur ordre. C'est la même chose avec les manifestations de gilets jaunes où il y a des violences policières et des violences contre les policiers. Le plus difficile, pour beaucoup, est de comprendre que la douleur des victimes est la même.

a écrit : Ça s'appelle la guerre. Non ça s'appelle profiter de sa puissance pour commettre des crimes sur des civils impuissants. La guerre c'est moche mais rester dans le cadre (tuer ou emprisonner les ennemis ARMÉS uniquement) c'est un minimum hein...

a écrit : Ce n'est pas vraiment que l'école "se garde" de parler de ce genre d'épisodes. C'est juste qu'ils n'ont pas forcément un impact sur le reste de la guerre. Ce qui est important scolairement c'est de comprendre les enjeux de la guerre, pourquoi on est arrivé là, comment l';éviter à l'avenir, et en quoi cela a influencé les alliances entre pays (qui sont souvent valables aujourd'hui encore). Le reste tient de l'anecdote, une anecdote tragique, intéressante en plusieurs points, mais pas forcément pertinente compte tenu des objectifs du secondaire (même si à titre personnel, j'aime bien en caser quelques unes pour donner envie aux élèves d'en savoir plus et éviter une vision binaire des choses). Afficher tout Oui enfin des anecdotes du même style mes profs d’histoire en donnaient plein. Parfois des choses qui concernaient vraiment des infos minimes. Et j’ai fait une licence d’italien quand même, Je bouffais de la civilisation 5h par semaine quand même + littérature 3h et livres sur la guerre alors on se focalisait pas QUE sur la 2 GM mais quand même.
Pour moi ce n’est pas plus une anecdote inutile qu’une autre car il y en a dont on donne une vision de sauveurs qui sont venus se sacrifier pr nous sauver mais qui finalement n’étaient pas tout blancs...