Attention au gasp lors d'un arrêt cardiaque

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Le GASP est une suite de mouvements respiratoires inefficaces survenant dans les premières minutes suivant un arrêt cardiaque. Il peut faire croire à une personne non formée que la victime respire toujours et donc la dissuader de procéder à des gestes de réanimation. Ce phénomène aurait lieu dans 40% des cas d'arrêts cardio-respiratoires.

En effet le GASP peut faire penser à une respiration lente, bruyante et anarchique avec parfois même des signes pouvant faire croire à un état de conscience (spasmes, mouvements de la langue, des paupières...) .


Commentaires préférés (3)

J'ai eu récemment la formation des premiers secours, je ne dis pas que j'étais 100% attentif pendant les 2 jours mais sur pendant le massage cardiaque on m'a pas parler de ça...

C'est pour cela que si on est en présence d'une personne inconsciente, même si elle semble respirer de part des mouvements thoracique, il faut quand même mettre son oreille devant sa bouche en appliquant une légère bascule de tête en arrière ( pour libérer la gorge de la langue qui pourrai s'affaiser ), pour éventuellement entendre un mouvement d'air. Il est conseillé aussi de mettre sa main entre la bouche et l'oreille pour sentir ce flux d'air. Car si c'est un GASP, on ne sentira pas d'air sortir ou entrer ! Il faut donc alors procéder à un massage cardiaque

Le gasp est un anglicisme en fait... Mais il est normal qu’on en parle pas ou peu pendant les formations de secourisme, puisque de toute façon le premier réflexe a avoir quand on voit une personne inconsciente, ce n’est pas de savoir si elle respire ou non, mais de savoir si elle a un pouls (d’ailleurs prenez le au cou ou en fémoral de préférence), et là vous savez si vous devez masser ou non.
On voit régulièrement des gens « gasper », en réanimation, quand on pratique l’extubation terminale (quand on ne peut plus rien faire pour le patient, et avec l’accord de la famille), on observe souvent ce phénomène qui est d’ailleurs assez désagréable à voir pour les proches, mais c’est bien une sorte de réflexe neurologique, probablement provoqué par l’hypercapnie (CO2 trop élevé).
Pour ceux que ça intéresse, l’explication est un peu complexe mais en gros: il y a plusieurs centres respiratoires, le gasp survient quand le dernier centre respiratoire fonctionne, appelé le centre apneustique. Celui-ci déclenche une sorte de ventilation mais les autres centres respiratoires (pneumothoracique, inspiratoires et expiratoires) ne font de rétro-contrôle... Ça donne le gasp.
Pour imager, on a l’impression que le patient respire comme un poisson hors de l’eau, c’est assez terrible à voir et au fond, difficile de confondre ça avec une respiration.
Sources: mon travail en réanimation. :)


Tous les commentaires (65)

J'ai eu récemment la formation des premiers secours, je ne dis pas que j'étais 100% attentif pendant les 2 jours mais sur pendant le massage cardiaque on m'a pas parler de ça...

a écrit : J'ai eu récemment la formation des premiers secours, je ne dis pas que j'étais 100% attentif pendant les 2 jours mais sur pendant le massage cardiaque on m'a pas parler de ça... J'ai fait la formation PSC1 et je sais qu'on l'a évoqué mais je sais plus si c'était dans le cadre de la formation ou dans le cadre d'un débat entre la formatrice et nous.

Pour les plus curieux il y a une vidéo dans la deuxième source permettant de voir à quoi ressemble ce phénomène.

C'est pour cela que si on est en présence d'une personne inconsciente, même si elle semble respirer de part des mouvements thoracique, il faut quand même mettre son oreille devant sa bouche en appliquant une légère bascule de tête en arrière ( pour libérer la gorge de la langue qui pourrai s'affaiser ), pour éventuellement entendre un mouvement d'air. Il est conseillé aussi de mettre sa main entre la bouche et l'oreille pour sentir ce flux d'air. Car si c'est un GASP, on ne sentira pas d'air sortir ou entrer ! Il faut donc alors procéder à un massage cardiaque

Le bruit dans les bulles de bandes dessinées quand quelqu’un s’étrangle, choqué ou surpris :)

a écrit : J'ai eu récemment la formation des premiers secours, je ne dis pas que j'étais 100% attentif pendant les 2 jours mais sur pendant le massage cardiaque on m'a pas parler de ça... Je confirme avoir passé cette formation avec le rappel deux années après, et jamais les GASP n’ont été évoqués !

Normal que vous n'en ayez pas entendu parler lors du PSC1, le GASP n'est pas au programme. Le Psc1 a été volontairement simplifié pour etre facile a retenir et a reproduir (le programme est deja dense en une journée!). Aucun intérêt «d'embrouiller» des gens a qui on demande de realiser des gestes simples et efficaces

Le gasp est un anglicisme en fait... Mais il est normal qu’on en parle pas ou peu pendant les formations de secourisme, puisque de toute façon le premier réflexe a avoir quand on voit une personne inconsciente, ce n’est pas de savoir si elle respire ou non, mais de savoir si elle a un pouls (d’ailleurs prenez le au cou ou en fémoral de préférence), et là vous savez si vous devez masser ou non.
On voit régulièrement des gens « gasper », en réanimation, quand on pratique l’extubation terminale (quand on ne peut plus rien faire pour le patient, et avec l’accord de la famille), on observe souvent ce phénomène qui est d’ailleurs assez désagréable à voir pour les proches, mais c’est bien une sorte de réflexe neurologique, probablement provoqué par l’hypercapnie (CO2 trop élevé).
Pour ceux que ça intéresse, l’explication est un peu complexe mais en gros: il y a plusieurs centres respiratoires, le gasp survient quand le dernier centre respiratoire fonctionne, appelé le centre apneustique. Celui-ci déclenche une sorte de ventilation mais les autres centres respiratoires (pneumothoracique, inspiratoires et expiratoires) ne font de rétro-contrôle... Ça donne le gasp.
Pour imager, on a l’impression que le patient respire comme un poisson hors de l’eau, c’est assez terrible à voir et au fond, difficile de confondre ça avec une respiration.
Sources: mon travail en réanimation. :)

a écrit : Le gasp est un anglicisme en fait... Mais il est normal qu’on en parle pas ou peu pendant les formations de secourisme, puisque de toute façon le premier réflexe a avoir quand on voit une personne inconsciente, ce n’est pas de savoir si elle respire ou non, mais de savoir si elle a un pouls (d’ailleurs prenez le au cou ou en fémoral de préférence), et là vous savez si vous devez masser ou non.
On voit régulièrement des gens « gasper », en réanimation, quand on pratique l’extubation terminale (quand on ne peut plus rien faire pour le patient, et avec l’accord de la famille), on observe souvent ce phénomène qui est d’ailleurs assez désagréable à voir pour les proches, mais c’est bien une sorte de réflexe neurologique, probablement provoqué par l’hypercapnie (CO2 trop élevé).
Pour ceux que ça intéresse, l’explication est un peu complexe mais en gros: il y a plusieurs centres respiratoires, le gasp survient quand le dernier centre respiratoire fonctionne, appelé le centre apneustique. Celui-ci déclenche une sorte de ventilation mais les autres centres respiratoires (pneumothoracique, inspiratoires et expiratoires) ne font de rétro-contrôle... Ça donne le gasp.
Pour imager, on a l’impression que le patient respire comme un poisson hors de l’eau, c’est assez terrible à voir et au fond, difficile de confondre ça avec une respiration.
Sources: mon travail en réanimation. :)
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Merci pour le complément d'informations, c'est le genre de boulot que j'adorerais et detesterais faire en même temps... (pouvoir sauver des vies mais être rongé par la culpabilité en cas d'échec )

a écrit : C'est pour cela que si on est en présence d'une personne inconsciente, même si elle semble respirer de part des mouvements thoracique, il faut quand même mettre son oreille devant sa bouche en appliquant une légère bascule de tête en arrière ( pour libérer la gorge de la langue qui pourrai s'affaiser ), pour éventuellement entendre un mouvement d'air. Il est conseillé aussi de mettre sa main entre la bouche et l'oreille pour sentir ce flux d'air. Car si c'est un GASP, on ne sentira pas d'air sortir ou entrer ! Il faut donc alors procéder à un massage cardiaque Afficher tout En présence d'une personne inconsciente, le premier réflexe à avoir, et rapidement, c'est surtout d'essayer d'avoir un pouls, pas de mettre sa main devant ses voies aériennes pour capter une ventilation, surtout pas. Ca serait une perte de temps, et dans ce moment là, chaque seconde compte. On considère qu'après plus de 3 min d'hypoxie (manque d'oxygène à cause de l'arrêt cardiaque), le cerveau subit des lésions qui commencent à devenir irréversibles...
Donc: on pose deux doigts au niveau de la carotide (partie plus facile à attendre que le pouls au niveau du fémur), et pas au niveau des poignets comme j'ai déjà vu faire, les extrémités sont les premières à être touchées en cas de bas débit cardiaque, donc peu de chance d'avoir un pouls même si le coeur marche encore (le corps vascularisera de préférence les organes nobles: cerveau, coeur, foie etc. Les premiers organes touchés par une mauvaise circulation sont en général les reins d'ailleurs, que le corps sacrifie).

Voilà, j'espère que ça aura été utile, en tout cas je trouve ça super que des gens qui ne sont pas du milieu médical, paramédical etc se forment aux premiers secours, c'est fantastique et tellement utile ! Je plussoie à fond la démarche et j'invite tout le monde à faire de même. :)

Et pour répondre à Lionight, de rien pour ces infos, et concernant ce travail... Il y a certes des situations ou des patients / proches de patients, qui nous marquent beaucoup, mais heureusement: nous ne sommes pas rongés par la culpabilité en cas d'échec.
Je visualise mon travail de cette façon: quand un patient arrive en arrêt cardiaque par ex, tout ce qu'on fait pour l'aider et le réanimer est du plus pour lui, on tente tout, si malheureusement cela échoue, on l'accompagne dignement vers la mort et on encadre la famille. C'est triste, mais c'est la vie. Quand je discute avec mes proches, ils ont souvent du mal à comprendre ce recul qu'on a, mais c'est ainsi qu'on se protège de situations douloureuses.
Mais sinon oui, voir un patient se réveiller après des semaines en réanimation, dû à un accident ou autre, ça n'a pas de prix. Dans ces moments là, on se rappelle pourquoi on fait tout ça. :)

a écrit : En présence d'une personne inconsciente, le premier réflexe à avoir, et rapidement, c'est surtout d'essayer d'avoir un pouls, pas de mettre sa main devant ses voies aériennes pour capter une ventilation, surtout pas. Ca serait une perte de temps, et dans ce moment là, chaque seconde compte. On considère qu'après plus de 3 min d'hypoxie (manque d'oxygène à cause de l'arrêt cardiaque), le cerveau subit des lésions qui commencent à devenir irréversibles...
Donc: on pose deux doigts au niveau de la carotide (partie plus facile à attendre que le pouls au niveau du fémur), et pas au niveau des poignets comme j'ai déjà vu faire, les extrémités sont les premières à être touchées en cas de bas débit cardiaque, donc peu de chance d'avoir un pouls même si le coeur marche encore (le corps vascularisera de préférence les organes nobles: cerveau, coeur, foie etc. Les premiers organes touchés par une mauvaise circulation sont en général les reins d'ailleurs, que le corps sacrifie).

Voilà, j'espère que ça aura été utile, en tout cas je trouve ça super que des gens qui ne sont pas du milieu médical, paramédical etc se forment aux premiers secours, c'est fantastique et tellement utile ! Je plussoie à fond la démarche et j'invite tout le monde à faire de même. :)

Et pour répondre à Lionight, de rien pour ces infos, et concernant ce travail... Il y a certes des situations ou des patients / proches de patients, qui nous marquent beaucoup, mais heureusement: nous ne sommes pas rongés par la culpabilité en cas d'échec.
Je visualise mon travail de cette façon: quand un patient arrive en arrêt cardiaque par ex, tout ce qu'on fait pour l'aider et le réanimer est du plus pour lui, on tente tout, si malheureusement cela échoue, on l'accompagne dignement vers la mort et on encadre la famille. C'est triste, mais c'est la vie. Quand je discute avec mes proches, ils ont souvent du mal à comprendre ce recul qu'on a, mais c'est ainsi qu'on se protège de situations douloureuses.
Mais sinon oui, voir un patient se réveiller après des semaines en réanimation, dû à un accident ou autre, ça n'a pas de prix. Dans ces moments là, on se rappelle pourquoi on fait tout ça. :)
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Bonjour , je te suit dans tout sauf le début... personne inconsciente qui ne respire pas = massage . C'est juste ment une perte de temps de chercher un pouls .

a écrit : Le bruit dans les bulles de bandes dessinées quand quelqu’un s’étrangle, choqué ou surpris :) Comme disait Gotlib : "Je suis en pleine gaspation!"

a écrit : En présence d'une personne inconsciente, le premier réflexe à avoir, et rapidement, c'est surtout d'essayer d'avoir un pouls, pas de mettre sa main devant ses voies aériennes pour capter une ventilation, surtout pas. Ca serait une perte de temps, et dans ce moment là, chaque seconde compte. On considère qu'après plus de 3 min d'hypoxie (manque d'oxygène à cause de l'arrêt cardiaque), le cerveau subit des lésions qui commencent à devenir irréversibles...
Donc: on pose deux doigts au niveau de la carotide (partie plus facile à attendre que le pouls au niveau du fémur), et pas au niveau des poignets comme j'ai déjà vu faire, les extrémités sont les premières à être touchées en cas de bas débit cardiaque, donc peu de chance d'avoir un pouls même si le coeur marche encore (le corps vascularisera de préférence les organes nobles: cerveau, coeur, foie etc. Les premiers organes touchés par une mauvaise circulation sont en général les reins d'ailleurs, que le corps sacrifie).

Voilà, j'espère que ça aura été utile, en tout cas je trouve ça super que des gens qui ne sont pas du milieu médical, paramédical etc se forment aux premiers secours, c'est fantastique et tellement utile ! Je plussoie à fond la démarche et j'invite tout le monde à faire de même. :)

Et pour répondre à Lionight, de rien pour ces infos, et concernant ce travail... Il y a certes des situations ou des patients / proches de patients, qui nous marquent beaucoup, mais heureusement: nous ne sommes pas rongés par la culpabilité en cas d'échec.
Je visualise mon travail de cette façon: quand un patient arrive en arrêt cardiaque par ex, tout ce qu'on fait pour l'aider et le réanimer est du plus pour lui, on tente tout, si malheureusement cela échoue, on l'accompagne dignement vers la mort et on encadre la famille. C'est triste, mais c'est la vie. Quand je discute avec mes proches, ils ont souvent du mal à comprendre ce recul qu'on a, mais c'est ainsi qu'on se protège de situations douloureuses.
Mais sinon oui, voir un patient se réveiller après des semaines en réanimation, dû à un accident ou autre, ça n'a pas de prix. Dans ces moments là, on se rappelle pourquoi on fait tout ça. :)
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Chercher la respiration est ce qu'on nous a appris durant mon stage d'AFGSU2 ( que j'ai du effectué dans le cadre de mes études ( médecine ) ), et on nous a stipulé que chercher la respiration est préférable à chercher à pouls, qui n'était pas vraiment conseillé à pratiquer, car on peut sentir un pouls, et du coup mettre la personne en pls, bien qu'elle ne respire pas, et fera donc un arrêt cardiaque très rapidement, alors que si on voit qu'elle ne respire pas, on peut tout de suite faire le massage cardiaque sans perdre de temps, car même si il y a un pouls, il ne durera pas

a écrit : Chercher la respiration est ce qu'on nous a appris durant mon stage d'AFGSU2 ( que j'ai du effectué dans le cadre de mes études ( médecine ) ), et on nous a stipulé que chercher la respiration est préférable à chercher à pouls, qui n'était pas vraiment conseillé à pratiquer, car on peut sentir un pouls, et du coup mettre la personne en pls, bien qu'elle ne respire pas, et fera donc un arrêt cardiaque très rapidement, alors que si on voit qu'elle ne respire pas, on peut tout de suite faire le massage cardiaque sans perdre de temps, car même si il y a un pouls, il ne durera pas Afficher tout Je ne comprends pas ce que tu veux dire. On n'apprend pas les mêmes choses selon les endroits visiblement.
Si une personne ne respire pas, il faut la ventiler (bouche à bouche) ; ce n'est pas un massage cardiaque qui va la ventiler. Parallèlement tu vérifies le pouls et s'il n'y a rien tu pratiques alors aussi le massage cardiaque, en alternance.
Là il y a plusieurs versions : 15 massages, 1 insuflation, je crois que ce sont les dernières normes (pas sûr). Ça dépend aussi si on est seul ou deux à ranimer.
Mais faire, comme tu le dis, un massage cardiaque à une personne qui ne respire pas, sans même savoir si le coeur bat et surtout sans ventiler... je n'aimerais pas que tu t'occupes de moi si ça m'arrivait ;)

La tournure de l'anecdote laisse entendre que c'est une cause de non-sauvetage de certaines personnes, c'est un peu faux : en réalité les gasps sont clairement une respiration inefficace, il suffit d'en voir une fois pour comprendre que ca ne sert à rien, pas besoin d'être médecin ou formé. Difficile de croire que la victime n'est pas en danger !

a écrit : Je ne comprends pas ce que tu veux dire. On n'apprend pas les mêmes choses selon les endroits visiblement.
Si une personne ne respire pas, il faut la ventiler (bouche à bouche) ; ce n'est pas un massage cardiaque qui va la ventiler. Parallèlement tu vérifies le pouls et s'il n'y a rien tu pra
tiques alors aussi le massage cardiaque, en alternance.
Là il y a plusieurs versions : 15 massages, 1 insuflation, je crois que ce sont les dernières normes (pas sûr). Ça dépend aussi si on est seul ou deux à ranimer.
Mais faire, comme tu le dis, un massage cardiaque à une personne qui ne respire pas, sans même savoir si le coeur bat et surtout sans ventiler... je n'aimerais pas que tu t'occupes de moi si ça m'arrivait ;)
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En fait c'est l'inverse, le plus important est le massage cardiaque, la ventilation au bouche à bouche est débattue. Elle n'est pas du tout pratiquée dans certains pays car elle ralentit le massage cardiaque (facteur majeur de sauvegarde cérébrale) pour un bénéfice sur l'oxygénation minime.
Si quelqu'un fait un arrêt cardiaque dans la rue, il faut avant tout le masser, la seule ventilation efficace sera celle faite par les équipes de secours au masque.

a écrit : Chercher la respiration est ce qu'on nous a appris durant mon stage d'AFGSU2 ( que j'ai du effectué dans le cadre de mes études ( médecine ) ), et on nous a stipulé que chercher la respiration est préférable à chercher à pouls, qui n'était pas vraiment conseillé à pratiquer, car on peut sentir un pouls, et du coup mettre la personne en pls, bien qu'elle ne respire pas, et fera donc un arrêt cardiaque très rapidement, alors que si on voit qu'elle ne respire pas, on peut tout de suite faire le massage cardiaque sans perdre de temps, car même si il y a un pouls, il ne durera pas Afficher tout On peut ne pas respirer momentanément sans être en arrêt cardiaque... Et ce n'est pas ce que j'ai appris non plus. C'est très curieux... Le pouls est préférable, et surtout il est perceptible facilement. Une personne qui ne respira pas, tu vas lui libérer les voies aériennes (corps étranger admettons, position etc).

Quand au débat à savoir combien de massage avant l’insufflation, il est conseiller de ne pas insuffler oui. Il vaut mieux se contenter de masser sans interruption (en se relayant avec d'autres témoins, pour maintenir un massage efficace, parce que ça use...) avant l'arrivée des secours.

a écrit : J'ai fait la formation PSC1 et je sais qu'on l'a évoqué mais je sais plus si c'était dans le cadre de la formation ou dans le cadre d'un débat entre la formatrice et nous. La mienne a peut être oubliée, entre ce que les formateurs doivent nous apprendre et répondre à nos questions durant la formation il y a de quoi oublier des détails :)

a écrit : Je ne comprends pas ce que tu veux dire. On n'apprend pas les mêmes choses selon les endroits visiblement.
Si une personne ne respire pas, il faut la ventiler (bouche à bouche) ; ce n'est pas un massage cardiaque qui va la ventiler. Parallèlement tu vérifies le pouls et s'il n'y a rien tu pra
tiques alors aussi le massage cardiaque, en alternance.
Là il y a plusieurs versions : 15 massages, 1 insuflation, je crois que ce sont les dernières normes (pas sûr). Ça dépend aussi si on est seul ou deux à ranimer.
Mais faire, comme tu le dis, un massage cardiaque à une personne qui ne respire pas, sans même savoir si le coeur bat et surtout sans ventiler... je n'aimerais pas que tu t'occupes de moi si ça m'arrivait ;)
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Tu viens de quel endroit ? Avant de dire des choses comme '' je n'aimerais pas que tu t'occupe de moi si ça m'arrivait '' apprend t'es leçons ou alors met toi à jour . Je confirme ce que je dit on ne cherche pas de pouls et on n'effectue pas une ventilation avant de masser ... Si la personne est inconsciente et que la personne ne respire pas on va tout d'abord chercher un corp étranger en basculant légèrement la tête en arrière et en même temps sur 10 secondes prendre une ventile en posant son oreille sur la bouche tout en regardant le thorax si il y a des mouvements .bien sûr ne pas se faire avoir par les gaspes qui se trouve en moyenne toute les 6 secondes. Ensuite on n'attaque immédiatement le massage (il vaut mieux masser un coeur qui bat que de ne rien faire ).