Les Lustucru étaient un groupe de révolutionnaires

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Avant d'être une marque de pâtes, les Lustucru étaient un groupe de révolutionnaires de Boulogne sur Mer qui se soulevèrent en 1662 contre la pression fiscale exercée par l'administration de Louis XIV. Le mot Lustucru, vient de "L'eusses-tu cru?" qui souligne l'incrédulité du peuple en ce pouvoir royal.

Le Tellier de Louvois, un des principaux ministres de Louis XIV envoya la garde royale réprimander cette rébellion, et pas moins de 594 personnes furent emprisonnées.


Tous les commentaires (34)

a écrit : Hé bien sors les chiffres, j'attends. Voilà un "j'attends" bien péremptoire ;) Mais que je sache, c'est toi qui a mis cette histoire de fiscalité sur le tapis. Ils sont où les tiens de chiffres ?

Alors le jeu de mots pourris que je fais depuis des années avait un fond de vérité sans que je le sache ?!?... Incroyable !!! ;-)

a écrit : Voilà un "j'attends" bien péremptoire ;) Mais que je sache, c'est toi qui a mis cette histoire de fiscalité sur le tapis. Ils sont où les tiens de chiffres ? Une etude confirme que la pression fiscale post revolution était sans commune mesure avec celle d'aujourd'hui. Sous l'ancien régime, au XVIIIE siecle, les Français travaillaient 18 jours pour financer les dépenses de l'État. Aujourd'hui il en faut 208.
Source : www.institutcoppet.org/larbitraire-fiscal-limpot-sous-lancien-regime-et-en-2013/

a écrit : Une etude confirme que la pression fiscale post revolution était sans commune mesure avec celle d'aujourd'hui. Sous l'ancien régime, au XVIIIE siecle, les Français travaillaient 18 jours pour financer les dépenses de l'État. Aujourd'hui il en faut 208.
Source : https://www.institutcoppet.
org/larbitraire-fiscal-limpot-sous-lancien-regime-et-en-2013/ Afficher tout
Évidemment il y avait moins d'impôts avant. Qu'est ce que l'Etat avait à payer ? Le train de vie du roi et de quelques ministres et courtisans et la solde des soldats pour faire la guerre. Mais pour ce faible impôt il ne fallait pas s'attendre à ce que l'Etat fasse quoi que ce soit pour ses sujets. Les contribuables avaient juste le droit d'exister mais pas d'être instruits ou soignés ou d'avoir une retraite et il ne fallait pas compter non plus sur des routes ou des stades ou des théâtres. Ils avaient le droit de s'épuiser au travail dès qu'ils étaient en âge de pouvoir marcher, 6 jours sur 7, d'aller à la messe le dimanche et de mourir dans d'atroces souffrances à la première maladie venue. Je ne pense pas je ceux qui se plaignent de la pression fiscale actuelle auraient envie de retourner vivre dans ces conditions.

a écrit : Ah ça ne se prononce pas "croix-bâton-vé" ? Je me coucherai moins bête. ^^ Non, on dit "xive"...

Anecdote qui rappelle la marque "Aussi Bon Cru Que Cuit ! Qui L'eût Cru ?"

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a écrit : Une etude confirme que la pression fiscale post revolution était sans commune mesure avec celle d'aujourd'hui. Sous l'ancien régime, au XVIIIE siecle, les Français travaillaient 18 jours pour financer les dépenses de l'État. Aujourd'hui il en faut 208.
Source : https://www.institutcoppet.
org/larbitraire-fiscal-limpot-sous-lancien-regime-et-en-2013/ Afficher tout
Cette source est très intéressante, merci. Elle aurait tout de suite apporté un enseignement au petit débat qui a eu lieu.
On peut donc dire qu'en données "brutes" la pression fiscale était moins importante sous Louis XIV qu'aujourd'hui. Mais, AAPLR en parle plus haut, il y a des raisons sociétales tangibles, palpables, incontournables, à cela. Il est donc ridicule de vouloir comparer ces deux pressions fiscales sans parler de ces raisons sociétales. Par exemple : un gars à l'époque qui se coupait méchamment aux champs ou ailleurs, n'était pas soigné s'il n'avait pas d'argent, et pouvait mourrir de différentes façons. Celui qui avait de l'argent pouvait s'en sortir. Ce n'est certes pas de la "pression fiscale", puisque pas un "impôt", mais c'est pire : c'est "paye ou crève"...
Je crois que dans toutes sociétés, antan et maintenant, les populations ne rechignent pas à payer de l'impôt, sous réserve d'une équité, de mettre en face le service d'Etat qui correspond au montant payé, et avec la certitude que cet argent est bien employé. Ce n'est donc pas le "taux de pression" qui est en jeu ; c'est "l'équilibre". Au XVIème siècle ou au XXIème, le niveau de l'équilibre n'est pas le même, tout simplement.

a écrit : Ah ça ne se prononce pas "croix-bâton-vé" ? Je me coucherai moins bête. ^^ Non, non : cela se prononce "Kziv"

a écrit : Hé bien sors les chiffres, j'attends. Tu compares un État régalien ou le roi avait moins de pouvoir sur certaines de ses régions qu'un commissaire d'aujourd'hui à un État providence avec un des services publiques le plus développé du monde... ça devient redicule là.

a écrit : D'où le jeux de mot :-),qui l'eut crû Wow ! Je viens à peine de percuter.

Intello ces pâtes qui portent le nom d'une révolution. Faut dire que je ne connais que l'inverse ; des révolutions qui sont nommées .R..de pain ; R. De jasmin ...etc. connaissez vous un produit qui porte le nom "mai 68" ou "octobre 1914" pourtant ça irait bien à une bière,?

a écrit : Blague inconnue au bataillon ;-) Blague de vieux dont je fais hélas parti...
C’était il y’a plus de vingt ans...

a écrit : Ah ça ne se prononce pas "croix-bâton-vé" ? Je me coucherai moins bête. ^^ Je pense que certaines personnes ont du mal à lire les chiffres romains. Mêmes ceux-là ont le droits de se coucher moins bête.