Pamela Lyndon Travers, auteur méconnue de Mary Poppins, fit vivre un enfer à Walter Disney lors de l'adaptation cinématographique de son oeuvre. Elle ne voulait pas de chansons et trouvait que le personnage ne correspondait pas à celui qu'elle avait créé. Elle sortit en pleurs de la première du film et, dans son testament, interdit toute vente des droits d'auteur et toute autre adaptation.
Tous les commentaires (38)
Pour revenir sur ce que tu dis, il est justement trop rare de trouver une BONNE adaptation d'un BON livre. Cela déplaira toujours à certains groupes férus ou pas.
On est humain et si on connait le livre en premier, on sera souvent déçu du film (et inversement si on connait le film en premier)
Concernant Shining, il fait partie de ces films-à-flop, mais qui deviennent légendaires au point de marquer l'histoire du cinéma (Les Evadés est aussi un très bon exemple qui va même être conservé au National Film Registry alors qu'il avait eu du mal à se rembourser).
L'inverse est aussi vrai : un livre médiocre peut donner un film tout aussi médiocre mais casser la baraque au cinéma : exemple : la saga Grey, la saga Twilight, la saga Hunger Games/Divergente ... dois-je continuer ou vous saignez assez des yeux ? :p (désolé au fan !)
Ça me fais penser aux "seigneurs des anneaux". Même si le film est loin d'être un navet, le livre reste tout de même largement plus intéressant et captivant .
...Adaptations
Logo du film d'animation La Reine des neiges de Disney, librement inspiré par le conte d'Andersen.
Cinéma et télévision :
La Reine des neiges (Snezhnaya koroleva), film d'animation russe de Lev Atamanov sorti en 1956 ;
La Reine des neiges (Snezhnaya koroleva), film russe de Gennadi Kazansky sorti en 1966 ;
La Reine des neiges (Lumikuningatar), film finlandais de Päivi Hartzell sorti en 1986 ;
Le Royaume de glace (The Snow Queen), téléfilm britannique de Martin Gates diffusé en 1953 ;
La Revanche de la reine des neiges (The Snow Queen's Revenge), téléfilm britannique de Martin Gates diffusé en 1996, suite du précèdent ;
La Reine des neiges (The Snow Queen), téléfilm américano-britannique de David Wu diffusé en 2002 ;
La Reine des neiges (The Snow Queen), téléfilm britannique de Julian Gibbs diffusé en 2005 ;
La Reine des neiges (Yuki no joō), série d’animation japonaise d’Osamu Dezaki diffusée sur la NHK entre 2005 et 2006 ;
La Reine des neiges (Snezhnaya koroleva), film d'animation russe de Maxim Sveshnikov et Vlad Barbe sorti en 2012 ;
La Reine des neiges (Frozen), film d'animation américain de Chris Buck produit par les studios Disney et sorti en 2013 ;
Once Upon a Time (saison 4), série télévisée américaine diffusée sur ABC ;
Le Chasseur et la Reine des glaces, film américain de Cédric Nicolas-Troyan prévu pour 2016, préquelle de Blanche-Neige et le Chasseur (2012)...»
Andersen (décédé en 1875) n'a rien réclamé, tout est dans le domaine public, de plus, il est bien précisé "librement inspiré...". Quand il y a autant d'adaptations, les scénaristes font leur marché, sans trop se fouler
Si tu as d'autres idées, dis-moi un titre de Disney, je t'aiguillerai vers l’œuvre d'origine...
Pour info, La Fontaine, pour qui j'ai beaucoup d'admiration, a allégrement pompé les auteurs grecs "antiques" - il les cite même, par endroit. Disney n'est pas le premier, d'autres suivront. Le reproche, c'est qu'il essaie de se faire passer pour un auteur original.
En effet, comme le raconte le film "dans l'ombre de Mary" Apres maintes années, Apres plusieurs refus, elle accepte d'aller en californie, dans les studios et elle a détesté le rendu de Walt Disney.
Si mes souvenirs sont bons, une loi (type nombres d'année de validité, un peu comme les brevets ou priorité intellectuelle) existe aussi aux US et UK, de fait, Disney company a pu réadapté une suite eT ainsi aller à "l'encontre" du testament de la dite Dame.
Ce qui me semble plus modeste que de lire "Le chef-d'oeuvre de Disney". Même si honnêtement, des films comme Frozen ou le Roi Lion sont effectivement extrêmement bien faits dans l'absolu.
La très libre adaptation de 2013 n'a que peu à voir avec le conte d'Andersen, quand même cité au générique. Le scénario a été modifié à plusieurs reprises en s'éloignant de plus en plus de l'histoire d'origine (Elsa devait être la vraie Reine des Neiges du conte) et on ne retrouve plus les éléments qui font le conte comme le miroir et les personnages.
Ça a toujours été l'essence de Disney d'adapter plus ou moins fidèlement des contes anciens, eux-mêmes repris par de nombreux auteurs. Ce fait est connu et est montré dans les génériques, il n'y a pas d'usurpation. Après on peut toujours retrouver des petites similarités entre des œuvres mais un tribunal met en avant toutes les différences pour juger un plagiat.
Le principal facteur de succès qui ressort de ces exemples semble être la largeur du public visé.
On pourrait aussi elargir le débat en parlant des nombreux films médiocres au succès retentissant
Spoil: la fin du livre est vraiment inattendue, la fin du film est prévisible avant même la fin du générique du début.
Pour l'anecdote, si cette madame ne voulait pas de chansons dans l'adaptation de son livre par Disney, fallait pas le vendre à Disney, faut pas déconner non plus hein! ^^
La réponse à la question : pourquoi il y a une suite alors?
On trouve la réponse à la fin de l'article due l'Obs:
Aujourd’hui, l’héritage de Pamela Travers est géré par ses petits-enfants, Kate, Bruno et Cicely qui comptent bien le faire fructifier en acceptant la production d’une suite à ce grand classique de la littérature britannique et ce contre l’avis de son auteur...