Nos expressions faciales seraient innées et non apprises. En effet, une étude portant sur les réactions d'athlètes aux Jeux olympiques et paralympiques a démontré que des personnes aveugles de naissance utilisaient les mêmes expressions faciales lors du même type d'émotion que les voyants.
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Il y a du « Lie to me » dans cette anecdote
Cette série est inspirée de faits réels
En effet, cf les travaux de Paul Ekman sur l'universalité de certaines émotions et expressions du visage qui sont présentes quelque soit la population
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Il y a du « Lie to me » dans cette anecdote
Cette série est inspirée de faits réels
En effet, cf les travaux de Paul Ekman sur l'universalité de certaines émotions et expressions du visage qui sont présentes quelque soit la population
J'ai déjà lu un article disant le contraire à propos d'enfants adoptés. En imitant les expressions faciales de leurs parents adoptifs (comme le sourire), ils finissent par leur "ressembler" physiquement. Les gens peuvent y voir alors un "air de famille", de même entre les frères et sœurs n'ayant pas de liens de sang.
Si je retrouve l'article, je posterais le lien.
Et pour le coup, il me paraît évident que c'est inné ; c'est l'inverse qui m'aurait étonné... un enfant à qui on fait mal, fera une grimace, même si son père éclate de rire dans la même situation ;) s'il est content il fera un sourire, ou rira aux éclats (c'est d'ailleurs le propre de "l'Homme")... Je ne vois pas bien ce que veut nous apprendre l'anecdote ; ni même qui on peut payer pour faire ce genre "d'études" ;)
Je trouve ça fou comme anecdote, moins qui croyait que nos expressions étaient le fruit de notre éducation et notre culture, ça m'intrigue. Ça voudrait dire qu'il y a des origines génétiques la dessous ?
Ont parle souvent de Paul Ekman, mais la science à la base de cette découverte est la synergologie, le principale chercheur est un français Philippe Turchet qui est à mon goût trop peu connu... Si le sujet vous intéresse je vous invite fortement à vous renseigner sur cette science et ce personnage, c'est simplement incroyable.
Il est possible que je me trompe et dans ce cas merci de bien vouloir me corriger mais je suis un grand fan de cette science et je ne pense pas me tromper.
bonne journée à tous :)
À l'inverse, des sourds apprenant à parler grâce au LPC (langage parlé complété) peuvent acquérir un accent régional sans pour autant l'avoir jamais entendu. L'accent, comme la langue, n'en sont pas innés pour autant.
Et pour analyser ces expressions faciales innées, nous avons une fonction, innée également, dans notre cerveau. Si bien que, chaque fois que nous sommes face à un visage, notre cerveau va analyser en permanence ce visage pour déterminer si la personne a des intentions belliqueuses afin de se préparer à réagir le cas échéant... En effet nous sommes issus d'une longue sélection naturelle où cette fonction de préparation au combat a assuré notre survie et notre supériorité. Mais dans un environnant calme ça peut s'avérer être un handicap : il a été montré par des études que si nous sommes installés face à un collègue au bureau, par exemple, une partie de l'activité de notre cerveau est occupée par cette analyse, sans que nous en soyons conscients, et notre productivité baisse à cause de cette distraction !
Sourire quand on est heureux c'est inné, sourire en relevant que le coin d'une lèvre c'est (a priori) acquis.
Les enfants peuvent mimer la façon d'exprimer la colère ou la tristesse de leurs parents mais si on les avait élevés isolés de tout contact humain, ils auraient naturellement adoptés des expressions qu'on jugerait adaptées.
À mon avis, l'article dont tu parles et cette anecdote ne sont pas contradictoires.
Moi je me demande si de la même manière la compréhension de ces expressions est innée. Ou doit-on d'abord développer notre conscience avant de pouvoir faire preuve d'empathie ?
Sinon, la compréhension des expressions est forcément acquise. C'est une histoire de question/réponse ou action/réaction. L'empathie se développe vraiment chez les enfants vers l'âge de trois ou quatre ans.
En fait, d'abord, l'enfant doit prendre conscience d'être une personne à part entière. Après, il sera sensible aux sentiments de l'autre, autant qu'aux siens, mais c'est seulement ensuite qu'il sera capable de les comprendre. Vers trois-quatre ans, il pourra se mettre à la place de l'autre, en étant capable d'expliquer le pourquoi et le comment.
Dans la première année de l'enfant, jusqu'à plus ou moins 12-18 mois, ses réactions émotionnelles résultent le plus souvent de l'imitation : je souris quand on me sourit, je ris quand on rit, je pleure quand un autre enfant pleure, etc. L'enfant ne sait pas encore gérer ses émotions et pour ce faire doit apprendre à les comprendre.
Par contre, les tout petits sont très prompt à vouloir essayer d'aider ou de consoler d'autres enfants. Ce n'est pas forcément de l'empathie : l'enfant ne comprend pas pourquoi l'autre pleure, et ne se met pas à sa place. Là encore, il s'agit d'imitation, car quand il pleure, on vient le consoler. Il fait pareil.
Concernant l'empathie et l'enfant : naitreetgrandir.com/fr/etape/3-5-ans/comportement/fiche.aspx?doc=ik-naitre-grandir-enfant-developpement-moral-sympathie-empathie
Sinon, dans le langage, la conscience de soi apparaît en même temps que l'utilisation du pronom "je". Parfois, les jeunes enfants parlent d'eux-mêmes en utilisant leur prénom ou la troisième personne : ils n'ont pas encore conscience d'être une personne à part entière.
Les linguistes peuvent aussi expliquer ça par la complexité des pronoms personnels qui sont changeants, notamment "je" et "tu" qui se réfèrent à des personnes différentes presque à chaque fois.
Personnellement, je pense que c'est un mélange des deux. Comprendre qu'on existe et comprendre l'utilisation des pronoms sont des choses complexes quand on a moins de deux ans. Une chose est sûre : quand l'enfant dit "je" en parlant de lui, c'est qu'il a pris conscience de lui-même. Il est donc prêt à prendre conscience de l'autre et faire preuve d'empathie :)
Et je pense qu'on peut admettre que le sourire = joie est universel.
Au sujet des bébés, je suis un peu sceptique. Pour ma part je n'ai jamais rien lu de tel. Globalement, on est sensé pouvoir faire confiance à l'expression corporelle des bébés. Pleurer aura toujours une connotation négative (souffrance) et rire une connotation positive (plaisir). Et je pense que somatiquement parlant c'est plus probable car plus simple à expliquer : à un type de stimulus, une seule réaction possible pour tout le monde.
Si tu as un lien des études en question, je suis preneur !
Je pense que les origines viennent de l'espèce et donc de la biologie (si je ne me trompe pas) plus que de la génétique. La génétique étant une étude plus individuelle à mon sens.
Je ne suis pas expert mais je pense ne pas me tromper en disant que la plupart des espèces animales, ou en tous cas tous les mammifères, doivent avoir un genre de réactions-réflexes émotionnels innés liés notamment à la peur, à la surprise, au bien-être, ce genre de choses.
Donc dans un sens, oui, si c'est lié à l'espèce, c'est certainement génétique, mais à un niveau du groupe et non de l'individu.
Si des phenomenes qu'on penserait intuitivement acquis sont finallement innée, ça ouvre la porte à des réflexions sur des hypothétiques amorces 100% déterministes qui serviraient de matrice pour la construction d'une conscience.
Mais effectivement il me semble compliqué d'imaginer qu'un ordinateur soit capable de reconnaitre de manière innée un autre ordinateur. Sans même savoir à quoi un ordinateur est sensé ressembler.