La Constitution française n'est pas exempte de fautes d'orthographe

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La Constitution de la Ve République française, adoptée par référendum le 28 septembre 1958, a fait l'objet de nombreuses révisions mais aucune d'entre elles ne corrigea la faute d'orthographe qu'elle contient à l'article 16 : "Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate...". Il aurait en effet fallu écrire "menacées" à la place de "menacés".


Tous les commentaires (121)

a écrit : Comme quoi même les hommes les plus "puissants" de France qui modifie l'un des documents les plus importants de la Veme république sont au final comme vous et moi, capable de faire des fautes orthographe et de passer à côté. *qui modifient
* capables
Merci ^^ (je ne suis pas passée à côté de tes fautes en tout cas)

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Le pire, c'est qu'un ministre ne paie pas ces impôts:'(

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a écrit : Maintenant un ministre de l'éducation nationale qui ne sait pas appliquer une règle de trois (Xavier Darcos au grand journal) me paraît moins grave!!

Je me demande ce qui nous empêche de corriger cette faute
Voir Belkacem qui ne sait même pas ce qu'est un hypoténuse.

Certes sur le texte originel il y a bien une erreur.
Toutefois le texte présenté dans les sources est celui de 1958. Dans le texte révisé je doute qu'il y ait la faute (la dernière révision date de 2008...). De plus, dans tous les documents qu'on utilise la faute n'est pas présente (cf Légifrance, les "Constitutions de poche" qu'on trouve en bibliothèque, les manuels, wikipédia etc etc...)
Cela semble plutôt être un oubli des premiers constituants, qui a été corrigé depuis..

Cette erreur a été récemment corrigée. Confère le site officiel du Conseil Constitutionnel.

a écrit : Certes sur le texte originel il y a bien une erreur.
Toutefois le texte présenté dans les sources est celui de 1958. Dans le texte révisé je doute qu'il y ait la faute (la dernière révision date de 2008...). De plus, dans tous les documents qu'on utilise la faute n'est pas présente (cf Légifrance
, les "Constitutions de poche" qu'on trouve en bibliothèque, les manuels, wikipédia etc etc...)
Cela semble plutôt être un oubli des premiers constituants, qui a été corrigé depuis..
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Les documents officiels corrigent la faute, mais quand on étudie le texte original (www.senat.fr/evenement/revision/texte_originel.html) et la liste des lois constitutionnelles qui ont été votées depuis, aucune n'a modifié la faute, qui reste donc toujours d'actualité !

a écrit : Je sens qu' ils y en a qui ont attendu la fin de l'anecdote pour trouver la faute. ^^ Comment t'as deviné ? =;)

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Moi etudiant en Droit et pour avoir lu cet article des dizaines de fois je m'en suis pas rendu compte .

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Dans mon exemplaire de la constitution française cette faute a bien été corriger et je suis sur que cette anecdote n'y est pas pour rien ;)

a écrit : C'est triste a dire, mais le feminin disparait un peu de plus en plus dans notre langue. Lisez des livres dont l'heroïne principal est une femme et qu'il est ecrit a la 1re personne, il sera ecrit tout le long au masculin... La première personne est neutre: "je mange" ça fonctionne aussi bien pour une fille que pour un garçon. Si tu parles du participe passé, il obéit à des règles complèxes, certes mais qui sont les mêmes depuis très longtemps. Il n'y a pas de disparition de l'accord féminin ...

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Je pense que c'est faux car même si c'est sur Wikipedia, le début c'est institution qui est un nom féminin mais il a des noms masculin comme engagement. Lorsqu'il y a un ou plusieurs nom féminin et masculin je crois qu'on accorde au masculin et donc menacés.

a écrit : Je pense que c'est faux car même si c'est sur Wikipedia, le début c'est institution qui est un nom féminin mais il a des noms masculin comme engagement. Lorsqu'il y a un ou plusieurs nom féminin et masculin je crois qu'on accorde au masculin et donc menacés. Le sujet est "exécution", pas "engagement" : "l'exécution des engagements".

Il n'y a aucun doute sur la faute.

a écrit : En fait, si on voulais modifier la constitution, meme pour une faute debile, il faudra par consequent rentrer dans une nouvelle republique. C'est completement con --' Absolument pas aucun rapport avec une nouvelle république porter modification sur la Constitution n'entraîne pas changement de République...

a écrit : Maintenant un ministre de l'éducation nationale qui ne sait pas appliquer une règle de trois (Xavier Darcos au grand journal) me paraît moins grave!!

Je me demande ce qui nous empêche de corriger cette faute
Savoir reconnaître ses torts ne fait pas partie de la culture française

a écrit : Savoir reconnaître ses torts ne fait pas partie de la culture française Ah bon, c'est inscrit dans la Constitution, cette généralisation abusive ?

Il ne s'agit pas d'une faute d'orthographe dans le sens où aucun mot n'est mal épelé. Il s'agit d'une simple faute d'accord.

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Ma prof de français vas être contente

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a écrit : Maintenant un ministre de l'éducation nationale qui ne sait pas appliquer une règle de trois (Xavier Darcos au grand journal) me paraît moins grave!!

Je me demande ce qui nous empêche de corriger cette faute
Darcos est un littéraire, c'est pas de sa faute ^^

(Au passage, c'est un grand savant !)

a écrit : "Je me demande ce qui nous empêche de corriger cette faute "

La procedure probablement. C'est complique a modifier une Constitution, alors pour une faute d'orthographe je pense que personne n'a voulu prendre la peine.
Non ce n'est pas dur, vu qu'un des premiers (je parle d'importance) paragraphe de celle-ci dit que c'est au peuple de la modifier par référendum. Hors il y a un conseil constitutionnel qui bafoue cette loi. Depuis quand n'avez vous pas voté une loi d'importance?

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a écrit : Heureusement qu'il y a des garde-fous, mais on peut quand même dire que c'est sûrement l'un des articles les plus dangereux de la constitution. En effet, si les garde-fous empêcheraient un président qui le souhaiterait de devenir dictateur à vie, ils lui donnent quand même la possibilité de prendre les pleins pouvoirs du jour au lendemain de son propre chef et sans aucun contrôle et d'ordonner ce que bon lui semble pendant plusieurs jours avant que les contre-pouvoirs ne le lui interdisent finalement ! Il pourrait en faire des dégâts ! Il vaut mieux espérer que nos présidents soient des personnes équilibrées. Afficher tout Dans ce cas, si il arrive, ce serait au Peuple de se soulever. Sauf s'il trouve moins chiant de rester le cul bien au chaud dans son canap' avec une binouze bien fraiche.

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