Un quart d'oiseaux en moins

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D'après une étude menée par le CNRS en Europe, la population des oiseaux à décliné de 25% en l'espace de 40 ans. Cela représente 800 millions d'individus depuis 1980. Les raisons de cet effondrement sont toutes d'origines humaines, l'intensification de l'agriculture étant le facteur de pression dominant.


Commentaires préférés (3)

Et ces foutus chats ! Surtout celui de Nico

L'agriculture intensive et deraisonnée est la principale raison. Y'a de débat, les chats et les vitres arrivent loin derrière.
L'agriculture c'est la cause qu'il ne faut jamais nommer "oh les agriculteurs souffrent, vite supprimont l'OFB, les jachères, les réglementation sur les pesticides, l'eau..."
La cause de leur souffrance étant surtout un modèle économique prôné par la FNSEA, les J.A (les ouin ouin on marche sur la tête) les CR.
Ils sont autant victime que coupable, mais à titre personnel leur souffrance ne n'émeut plus du tout. Quand quelqu'un se met soi-même des tartes , difficile de le plaindre, surtout quand il vous empoisonne à côté.
La pression organisée sur la filière bio par ces gens est illégale et extrêmement violente (sel dans les champs, menace etc...)
Quand ils ne sont pas content ils font des actions que l'état réprime mollement.
Attaquer un commissariat de l'OFB, aucune condamnation. Imaginez 5 minutes si des jeune de banlieues font ça, c'est immédiatement des peines allant jusqu'à 5 ans de prison. Là, les mecs bloquent des routes, sont violents, et zéro condamnation. Oh les pauvres ils manifestent avec des tracteurs de 1.5 millions.
Toujours à défendre leur modèle économique.
Sécurité alimentaire me direz vous ?
Allez donc voir quelles cultures intensives ces gens plantent. Maïs a foisont. Pour l'industrie de la viande. Si on plantait plus de blé, plus de culture moins consommatrice d'eau, plus résistante, on nourrirait plus de gens, mais les FNSEAiste gagneraient moins d'argent. Et surtout, ne touchons pas à la viande.
Opposez vous à eux ? Attentat, menace, discrédit. Allez donc voir l'histoire des algues verte en Bretagne. C'est une mafia , proche de l'extrême droite.
Et si on dénonce , on est taxé de bobo, citadin.. combien de menace reçue dans le sud ouest pour avoir des stickers LPO ou Sea Shepherd ou confédération paysanne.

A ces gens, les JA, FNSEA,qui hurlent "pas de pays sans paysan" , je suis d'accord
Mais vous n'êtes pas des paysans vous des conducteurs de tracteur. Des Uber de L'agriculture. Vous êtes des endettés aux service d'un modèle qui vous tue et vous nous embarquez nous et la biosphère dans votre folie.

La prochaine fois que vous bloquez une RN à côté de chez moi je la prendrai, au risque de voir votre vrai visage. Marre de cette mafia et de cet attitude consensuelle des médias et de l'état pour ces voyous.

a écrit : Comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire...
Sans eux, tu n'aurais très certainement pas de beaux légumes-oui, on achête d'abord avec les yeux-, et les céréales ayant servi à fabriquer la farine de ta baguette, pourrait être contaminée à l'ergot de seigle, entre autres exemples.

/> Sans les fongicides, herbicides, insecticides... la production Française et Européenne de végétaux comestibles s'effondrerait. Nous deviendrions alors partiellement ou complètement dépendant d'importations, ce qui fragiliserait encore plus notre indépendance alimentaire, tout en creusant encore le déficit de notre balance commerciale.

La chute du nombre d'oiseaux en Europe, n'est pas exclusivement due aux agriculteurs, et tu aurais été plus informé, tant en consultant les sources comme d'autres existant également sur le Net.
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Reconnaissons l'habilité du logos, de bien belles figures de style sont employées ici.

On démarre avec une litote : "comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire... Sans eux..." En disant que c'est "aisé" de blâmer les pesticides, l'auteur minimise la complexité du problème, tout en insinuant que c'est une accusation facile et infondée.

Nous pouvons nommer un joli sophisme de l'homme de paille : L'auteur présente une version simplifiée et déformée de l'argument des défenseurs de la biodiversité pour ensuite la réfuter. En affirmant que « Sans eux, tu n'aurais pas de beaux légumes », il crée une caricature de l'argument écologiste, en sous-entendant que l'agriculture serait totalement inefficace sans pesticides.

Il crée également une fausse dichotomie en opposant agriculture chimique et effondrement alimentaire, alors que des alternatives comme l’agriculture bio prouvent le contraire.

Pour finir, on a droit à un sacré appel à la peur (sophisme ad metum) sur la dépendance aux importations qui n'est qu'une diversion pour éviter de reconnaître les impacts réels des pesticides sur la biodiversité, notamment les oiseaux.


Tous les commentaires (19)

Et ces foutus chats ! Surtout celui de Nico

a écrit : Et ces foutus chats ! Surtout celui de Nico Et d'ailleurs, il devient quoi? Il tente encore une fois de bouder les commentaires ?

Je pense que la majorité des les lecteurs de JMCMB le savait déjà
+ d’insecticides vaporisés sur les cultures = moins d’insectes = moins de nourritures pour pour les oiseaux
La plupart des agriculteurs (qui ne sont pas chimistes)balançent tout un tas de produits et ne pensent pas vraiment à toutes les répercussions que cela peut engendrer pour la vie sauvage

Plus aucune hirondelle par chez moi depuis 10 ans au moins, idem pour les moineaux. Encore quelques pies, mésanges et corbeaux qui sont sûrement moins dépendant des insectes qui eux aussi ont largement diminué (sauf les guêpes!)

a écrit : Je pense que la majorité des les lecteurs de JMCMB le savait déjà
+ d’insecticides vaporisés sur les cultures = moins d’insectes = moins de nourritures pour pour les oiseaux
La plupart des agriculteurs (qui ne sont pas chimistes)balançent tout un tas de produits et ne pensent pas vraiment à toutes les rép
ercussions que cela peut engendrer pour la vie sauvage Afficher tout
Comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire...
Sans eux, tu n'aurais très certainement pas de beaux légumes-oui, on achête d'abord avec les yeux-, et les céréales ayant servi à fabriquer la farine de ta baguette, pourrait être contaminée à l'ergot de seigle, entre autres exemples.

Sans les fongicides, herbicides, insecticides... la production Française et Européenne de végétaux comestibles s'effondrerait. Nous deviendrions alors partiellement ou complètement dépendant d'importations, ce qui fragiliserait encore plus notre indépendance alimentaire, tout en creusant encore le déficit de notre balance commerciale.

La chute du nombre d'oiseaux en Europe, n'est pas exclusivement due aux agriculteurs, et tu aurais été plus informé, tant en consultant les sources comme d'autres existant également sur le Net.

L'agriculture intensive et deraisonnée est la principale raison. Y'a de débat, les chats et les vitres arrivent loin derrière.
L'agriculture c'est la cause qu'il ne faut jamais nommer "oh les agriculteurs souffrent, vite supprimont l'OFB, les jachères, les réglementation sur les pesticides, l'eau..."
La cause de leur souffrance étant surtout un modèle économique prôné par la FNSEA, les J.A (les ouin ouin on marche sur la tête) les CR.
Ils sont autant victime que coupable, mais à titre personnel leur souffrance ne n'émeut plus du tout. Quand quelqu'un se met soi-même des tartes , difficile de le plaindre, surtout quand il vous empoisonne à côté.
La pression organisée sur la filière bio par ces gens est illégale et extrêmement violente (sel dans les champs, menace etc...)
Quand ils ne sont pas content ils font des actions que l'état réprime mollement.
Attaquer un commissariat de l'OFB, aucune condamnation. Imaginez 5 minutes si des jeune de banlieues font ça, c'est immédiatement des peines allant jusqu'à 5 ans de prison. Là, les mecs bloquent des routes, sont violents, et zéro condamnation. Oh les pauvres ils manifestent avec des tracteurs de 1.5 millions.
Toujours à défendre leur modèle économique.
Sécurité alimentaire me direz vous ?
Allez donc voir quelles cultures intensives ces gens plantent. Maïs a foisont. Pour l'industrie de la viande. Si on plantait plus de blé, plus de culture moins consommatrice d'eau, plus résistante, on nourrirait plus de gens, mais les FNSEAiste gagneraient moins d'argent. Et surtout, ne touchons pas à la viande.
Opposez vous à eux ? Attentat, menace, discrédit. Allez donc voir l'histoire des algues verte en Bretagne. C'est une mafia , proche de l'extrême droite.
Et si on dénonce , on est taxé de bobo, citadin.. combien de menace reçue dans le sud ouest pour avoir des stickers LPO ou Sea Shepherd ou confédération paysanne.

A ces gens, les JA, FNSEA,qui hurlent "pas de pays sans paysan" , je suis d'accord
Mais vous n'êtes pas des paysans vous des conducteurs de tracteur. Des Uber de L'agriculture. Vous êtes des endettés aux service d'un modèle qui vous tue et vous nous embarquez nous et la biosphère dans votre folie.

La prochaine fois que vous bloquez une RN à côté de chez moi je la prendrai, au risque de voir votre vrai visage. Marre de cette mafia et de cet attitude consensuelle des médias et de l'état pour ces voyous.

a écrit : Comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire...
Sans eux, tu n'aurais très certainement pas de beaux légumes-oui, on achête d'abord avec les yeux-, et les céréales ayant servi à fabriquer la farine de ta baguette, pourrait être contaminée à l'ergot de seigle, entre autres exemples.

/> Sans les fongicides, herbicides, insecticides... la production Française et Européenne de végétaux comestibles s'effondrerait. Nous deviendrions alors partiellement ou complètement dépendant d'importations, ce qui fragiliserait encore plus notre indépendance alimentaire, tout en creusant encore le déficit de notre balance commerciale.

La chute du nombre d'oiseaux en Europe, n'est pas exclusivement due aux agriculteurs, et tu aurais été plus informé, tant en consultant les sources comme d'autres existant également sur le Net.
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Reconnaissons l'habilité du logos, de bien belles figures de style sont employées ici.

On démarre avec une litote : "comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire... Sans eux..." En disant que c'est "aisé" de blâmer les pesticides, l'auteur minimise la complexité du problème, tout en insinuant que c'est une accusation facile et infondée.

Nous pouvons nommer un joli sophisme de l'homme de paille : L'auteur présente une version simplifiée et déformée de l'argument des défenseurs de la biodiversité pour ensuite la réfuter. En affirmant que « Sans eux, tu n'aurais pas de beaux légumes », il crée une caricature de l'argument écologiste, en sous-entendant que l'agriculture serait totalement inefficace sans pesticides.

Il crée également une fausse dichotomie en opposant agriculture chimique et effondrement alimentaire, alors que des alternatives comme l’agriculture bio prouvent le contraire.

Pour finir, on a droit à un sacré appel à la peur (sophisme ad metum) sur la dépendance aux importations qui n'est qu'une diversion pour éviter de reconnaître les impacts réels des pesticides sur la biodiversité, notamment les oiseaux.

C'est vrai qu'on voit de moins en moins de pigeons.

a écrit : Reconnaissons l'habilité du logos, de bien belles figures de style sont employées ici.

On démarre avec une litote : "comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire... Sans eux..." En disant que c'est "aisé" de blâmer les pesticides, l'auteur minimise la complexité du pr
oblème, tout en insinuant que c'est une accusation facile et infondée.

Nous pouvons nommer un joli sophisme de l'homme de paille : L'auteur présente une version simplifiée et déformée de l'argument des défenseurs de la biodiversité pour ensuite la réfuter. En affirmant que « Sans eux, tu n'aurais pas de beaux légumes », il crée une caricature de l'argument écologiste, en sous-entendant que l'agriculture serait totalement inefficace sans pesticides.

Il crée également une fausse dichotomie en opposant agriculture chimique et effondrement alimentaire, alors que des alternatives comme l’agriculture bio prouvent le contraire.

Pour finir, on a droit à un sacré appel à la peur (sophisme ad metum) sur la dépendance aux importations qui n'est qu'une diversion pour éviter de reconnaître les impacts réels des pesticides sur la biodiversité, notamment les oiseaux.
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Non, pas d'accord, l'agriculture bio, telle que pratiquée dans nos contrées, prouve malheureusement l'impossibilité de nourrir toute une population si on ne se sert pas de toute cette chimie
Un voisin agriculteur (sud Picardie) a son pulvérisateur de cochonneries qui s'est colmaté durant un épandage. Il l'a débouché, et il a reculé son matériel là où il pensait que sa pulvérisation s'était arrêtée. Il s'est trompé de 10 mètres. Et bien au moment de la récolte, il s'est retrouvé avec des pieds de maïs, à l'endroit de la panne, qui ne faisaient que la moitié en hauteur de leurs voisins et avec juste un épi chacun
Je précise qu'il s'agit de faits, pas de jugement de valeur
NON, je ne sais pas quel était ce produit, et non, je ne lui ai pas demandé, et je ne lui demanderai pas. Et non, je ne mange pas de maïs

a écrit : C'est vrai qu'on voit de moins en moins de pigeons. Pourtant les "followers" sont de plus en plus nombreux

Les insectes ne savaient pas non plus ce qu’était son produit et ne le sauront jamais parce ce qu’ils sont partis au paradis des insectes à cause de cet épandage magique

a écrit : Non, pas d'accord, l'agriculture bio, telle que pratiquée dans nos contrées, prouve malheureusement l'impossibilité de nourrir toute une population si on ne se sert pas de toute cette chimie
Un voisin agriculteur (sud Picardie) a son pulvérisateur de cochonneries qui s'est colmaté durant un ép
andage. Il l'a débouché, et il a reculé son matériel là où il pensait que sa pulvérisation s'était arrêtée. Il s'est trompé de 10 mètres. Et bien au moment de la récolte, il s'est retrouvé avec des pieds de maïs, à l'endroit de la panne, qui ne faisaient que la moitié en hauteur de leurs voisins et avec juste un épi chacun
Je précise qu'il s'agit de faits, pas de jugement de valeur
NON, je ne sais pas quel était ce produit, et non, je ne lui ai pas demandé, et je ne lui demanderai pas. Et non, je ne mange pas de maïs
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Vaianuu prend l'exemple de l'homme de paille et tu viens d'en refaire un.

Tu prends un exemple, à un endroit, à un moment et tu le généralises à toutes une pratique en disant que les faits sont la et que in fine cela prouve ta position.

C'est un peu simple et c'est aller bien vite en conclusion.
Que répandait ton voisin ? Comment ? Tout les combiens ?

Si ton voisin est en agriculteur conventionnelle (voir intensive), forcément, ne pas mettre de cochonneries sur son maïs va le rendre fragile et ce pour plusieurs raisons :
- Choix d'une variété très productive (adapté à son modèle) mais très fragile sans produit
- Terre appauvrie par la pratique, donc sans produit, le maïs a du mal à pousser
- Biais en étant bien plus regardant à l'endroit de la panne mais pas ailleurs dans le champ
- 0 produit pour protéger le maïs… même en bio on utilise des produits pour protéger ses produits.

Donc, non, ton voisin ne prouve rien. Par contre, c'est une belle démonstration de l'homme de paille : prendre un argument simple pour contre-argumenter un élément bien plus complexe.

La première source indique que la population de moineaux friquets, espèce agricole, a chuté de 75%, à cause des activités humaines ( en 40 ans ? ). Et ce n'est qu'un exemple...

Je suis assez surprise ( voire indignée) du vocabulaire encore couramment employé, quant aux méfaits des activités humaines sur la biodiversité: espèces menacées, espèces en voie d'extinction, espèces disparues.

Des personnes connaîtraient-elles des mots adaptés, qui définiraient et impliqueraient nos activités dans ces désastres? JMCMB ainsi.

a écrit : Reconnaissons l'habilité du logos, de bien belles figures de style sont employées ici.

On démarre avec une litote : "comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire... Sans eux..." En disant que c'est "aisé" de blâmer les pesticides, l'auteur minimise la complexité du pr
oblème, tout en insinuant que c'est une accusation facile et infondée.

Nous pouvons nommer un joli sophisme de l'homme de paille : L'auteur présente une version simplifiée et déformée de l'argument des défenseurs de la biodiversité pour ensuite la réfuter. En affirmant que « Sans eux, tu n'aurais pas de beaux légumes », il crée une caricature de l'argument écologiste, en sous-entendant que l'agriculture serait totalement inefficace sans pesticides.

Il crée également une fausse dichotomie en opposant agriculture chimique et effondrement alimentaire, alors que des alternatives comme l’agriculture bio prouvent le contraire.

Pour finir, on a droit à un sacré appel à la peur (sophisme ad metum) sur la dépendance aux importations qui n'est qu'une diversion pour éviter de reconnaître les impacts réels des pesticides sur la biodiversité, notamment les oiseaux.
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Amen !

a écrit : Comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire...
Sans eux, tu n'aurais très certainement pas de beaux légumes-oui, on achête d'abord avec les yeux-, et les céréales ayant servi à fabriquer la farine de ta baguette, pourrait être contaminée à l'ergot de seigle, entre autres exemples.

/> Sans les fongicides, herbicides, insecticides... la production Française et Européenne de végétaux comestibles s'effondrerait. Nous deviendrions alors partiellement ou complètement dépendant d'importations, ce qui fragiliserait encore plus notre indépendance alimentaire, tout en creusant encore le déficit de notre balance commerciale.

La chute du nombre d'oiseaux en Europe, n'est pas exclusivement due aux agriculteurs, et tu aurais été plus informé, tant en consultant les sources comme d'autres existant également sur le Net.
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Epoxy, tes commentaires sont toujours un vrai plaisir à lire. Je dois tout de même dire que, sur ce sujet, tu minimises beaucoup et surtout opposes des arguments un peu démagogique.

Personne, avant ton commentaire, n'incrimine les paysans en disant que se sont des monstres, des idiots et des tueurs.
Par contre, oui, les agriculteurs ne sont pas chimistes, ni naturalistes, ni biologistes, ni même "écolo" pour certains. Au FNSEA, tu retrouveras notamment des agriculteurs/chasseurs, plutôt de droite conservatrice et pour qui la nature... pfiou on s'en fiche, du moment que la récolte est bonne.
Je ne tire pas cela de mon imagination, mais de discussion avec des agriculteurs. Je ne leur jette pas la pierre et ne généralise pas non plus. Cependant, dans notre contexte, on forme les agriculteurs à des pratiques dites conventionnelles. Donc intrants chimiques et grosses machines, sans compter que l'UE favorise les grosses exploitations.
Alors oui, beaucoup d'agriculteurs membre du FNSEA/JA ne réfléchissent pas trop sur ce qu'on leur a appris et se contente de refaire.
Je me souviendrai toujours de ce sophisme culotté : "C'est pas vrai que les intrants chimiques tuent l'environnement et que la biodiversité s'écroulent. Moi je mets des produits. Ce matin j'ai vu 4 faisans dans mon pré, c'est donc que tout va bien."
Un agriculteur des Yvelines.
Que veux tu répondre à ça ? Et il ne faudrait rien dire ?

On peut grandement remercier nos agriculteurs pour la nourriture fournies. On peut aussi reconnaitre que nombre d'entre eux ne réfléchissent pas à la question de l'environnement et ne pense qu'à la récolte de l'année. C'est bien dommage car l'environnement et l'écologie portent avant tout sur les récoltes futurs…
Surtout, nous mangeons leurs produits. Dans toutes relations client/fournisseurs, il y a une demande de contrôle sur la qualité. Il est donc normal de demander aux agriculteurs une certaine qualité.

Pour l'anecdote… si tu as lu les sources, tu ne peux nier que l'agriculture est bien le facteur de régression n°1.
Je cite directement la source du CNRS : "Si les populations d’oiseaux souffrent de ce « cocktail » de pressions, les recherches montrent que l’effet néfaste dominant est celui de l'intensification de l'agriculture, c’est-à-dire de l’augmentation de la quantité d’engrais et de pesticides utilisée par hectares."

C'est logique. Quand on sait qu'en France se sont les populations des plaines qui prennent le plus chère (-43% contre 19% pour ceux des forêts !), et que cela va de paire avec l'arrivée d'intrants chimiques encore plus toxique/mortel.
Ces derniers sont tenaces dans le temps, mais impactes la chaine alimentaire sur plusieurs niveaux. Mais ce n'est pas tout ! L'agriculture intensive (ou conventionnelle) impacte la biodiversité via ses pratiques : arrachages de haies, fauche précoce, appauvrissement du sol… Tous ces éléments nuisent grandement à la faune et à la flore.

A l'inverse, dans les villes, les intrants chimiques diminuent et la biodiversité augmente en moyenne. Alors une ville n'est pas un champs, mais tout de même, il y a matière à réfléchir, surtout quand les agriculteurs - personnes au contact de la nature - sont la première source de déclin.

Quant au chiffre de la diminution des oiseaux, c'est aussi l'arbre qui cachent une forêt très variés :
- Les oiseaux très spécialisés souffrent beaucoup
- Hausse quasi générale des oiseaux généralistes
- Hausse des oiseaux qui aiment le chaud
- Arrivée de nouvelle population qui s'établissent en France (l'élanion blanc est un excellent exemple)
- Baisse des oiseaux qui aiment le froid
- Baisse des oiseaux qui aiment nicher dans les cavités des bâtiments en ville. L'architecture change, et il y a moins d'endroit pour nicher. Du coup certaines constructions essaient d'en tenir compte.

a écrit : Reconnaissons l'habilité du logos, de bien belles figures de style sont employées ici.

On démarre avec une litote : "comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire... Sans eux..." En disant que c'est "aisé" de blâmer les pesticides, l'auteur minimise la complexité du pr
oblème, tout en insinuant que c'est une accusation facile et infondée.

Nous pouvons nommer un joli sophisme de l'homme de paille : L'auteur présente une version simplifiée et déformée de l'argument des défenseurs de la biodiversité pour ensuite la réfuter. En affirmant que « Sans eux, tu n'aurais pas de beaux légumes », il crée une caricature de l'argument écologiste, en sous-entendant que l'agriculture serait totalement inefficace sans pesticides.

Il crée également une fausse dichotomie en opposant agriculture chimique et effondrement alimentaire, alors que des alternatives comme l’agriculture bio prouvent le contraire.

Pour finir, on a droit à un sacré appel à la peur (sophisme ad metum) sur la dépendance aux importations qui n'est qu'une diversion pour éviter de reconnaître les impacts réels des pesticides sur la biodiversité, notamment les oiseaux.
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Ok merci Clément Viktorovitch

Aux États Unis les nouvelles génération de pesticides sont beaucoup plus destructrices pour anéantir tout les insectes et j’imagine qu’ils vont bientôt être commercialisés partout dans le monde à des tarifs imbattable

a écrit : Comme il est aisé de désigner un bouc-émissaire...
Sans eux, tu n'aurais très certainement pas de beaux légumes-oui, on achête d'abord avec les yeux-, et les céréales ayant servi à fabriquer la farine de ta baguette, pourrait être contaminée à l'ergot de seigle, entre autres exemples.

/> Sans les fongicides, herbicides, insecticides... la production Française et Européenne de végétaux comestibles s'effondrerait. Nous deviendrions alors partiellement ou complètement dépendant d'importations, ce qui fragiliserait encore plus notre indépendance alimentaire, tout en creusant encore le déficit de notre balance commerciale.

La chute du nombre d'oiseaux en Europe, n'est pas exclusivement due aux agriculteurs, et tu aurais été plus informé, tant en consultant les sources comme d'autres existant également sur le Net.
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Epoxy, ça restera toujours un mystère pour moi... Super cultivé, quasiment toujours très pertinent, bref une des personnes (si ce n'est la première avec Philippe) qui font que je consulte tous les jours cette app ET toujours les commentaires.
Mais parfois capable de sortir ce genre de com qui n'apporte rien, à part un raisonnement simpliste voire fallacieux, sur un ton un poil méprisant...
T'es un mystère toi !

Les néonicotinoïdes (qui sont une classe de produits phytosanitaires) ont une part importante de responsabilité dans le déclin des insectes et de certains oiseaux qui s'en nourrissent.
Heureusement ils sont interdits en France et en Europe depuis 2018, à quelques dérogations temporaires près.
Une amélioration n'est donc pas impossible.