L'effet de la dotation nous concerne tous

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L'effet de la dotation, aussi nommé l'aversion à la dépossession, est un biais cognitif, qui conduit les individus à attribuer à un bien qu'ils possèdent plus de valeur que s'ils ne le possédaient pas. Ce biais est omniprésent dans la vie quotidienne, par exemple dans l'immobilier : un vendeur aura tendance à surévaluer le prix de sa maison, et ne serait pas prêt à mettre ce prix dans celle identique de son voisin.


Tous les commentaires (26)

a écrit : Dans le syndrome de Diogène, il y a tout un pan lié à la propreté personnelle et du logement qui est prépondérant. La personne n'attribue pas plus de valeur qu'il n'en a à un objet, elle est incapable de s'en défaire, et pas forcément par rapport à un attachement excessif. Les personnes touchées peuvent conserver les pubs gratuites arrivant dans la boîte à lettre non lues et encore sous blister, par exemple.
Mon voisin conservait dans un pot toutes les attaches qui permettent de fermer un sachet alimentaire, type brioche ou pain de mie, par exemple...
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Les conséquences peuvent devenir extrêmement graves. Des logements où il n'est plus possible de circuler, d'ouvrir les placards, de se doucher. ..où le risque d'attraper des maladies, le risque d'incendie est décuplé ! De l'importance de prendre du recul sur la valeur des choses par rapport à soi. De se valoriser soi même, de facon saine.

a écrit : On croirait entendre Stéphane ^^.

"On vend pour vendre. Pas pour acheter autre chose"
Au contraire, surévaluer exagérément et sur la durée rend inefficace le ratio temps et liquidité sur la marché.
Si je vends au juste prix du marché, à un acquéreur solvable. Je securiserai mieux mon temps et argent en préparation du prochain achat.
De façon concommitante, ne pas surprojeter sur sa future maison. Lister les critères importants, retenir les 80-85% plus importants qui sont difficilement modifiables. Nos envies et priorités de vie peuvent evoluer.

a écrit : Cela me semble logique de vouloir vendre son bien immobilier plus chère que le prix du marché. Après tout nous vendons avec une partie de notre vie d'où la plus-value. Nos souvenirs nous semblent beaucoup plus importantes à nos yeux que celles du voisin. Nous accordons une valeur aux objets qui sont entrés dans notre vie bien que ce soit totalement subjectif. Afficher tout Oui mais c'est nous qui faisons le prix du marché, si nous vendons notre maison, ou même voiture ou paire de basket, chère, nous faisons augmenté le prix du marché.

Certains objets se vendent même mieux parce qu'ils sont cheres.
Mais contrairement aux bien mobiliers (montres, voitures,...) chaque bien immobilier est unique (la même maison trait pour trait ne pourra pas avoir le meme emplacement, la même vue, le même voisinage...). C'est donc plus compliqué et ça prend plus de temps de faire augmenter le prix des maisons d'un quartier que d'un sac à main ou d'une montre qu'il suffit de produire en petite quantité.

Il y a un quartier près de chez moi à Bruxelles qui est super quoté, plusieurs personnalités françaises y ont notamment déménagées et les prix sont devenu franchement effrayants.
Pourtant si on m'offre d'y habiter ne le ferais pas, toutes les maisons sont à front de rue, collé serré, des jardins de ville arrière en forme de frites, maison de maîtres avec peu de luminosité, trafic, pas de place de parking, sale, pas spécialement de verdure, vie nocturne...
Par contre c'est central, mais à Bruxelles contrairement à de nombreuses capitales, plus on s'éloigne du centre et on va en périphérie, au plus la qualité de vie et les prix augmentent (en général).

Pourtant les prix sont haut et c'est classe d'habiter là, ça a pris du temps, il y a 20-25 ans c'était synonyme de quartier difficile, mais certains ont du vendre un peu plus chère que les prix du marché, sur papier ça a intéressé quelqu'un qui ne connaissait pas la réputation => meilleur voisinage => les prix augmentent un peu pour le suivant => un bar branché ouvre au coin, etc etc...

J'ai connu la même chose dans le centre de Los Angeles (Downtown), d'années en années les sdf étaient repoussé d'une rue à l'autre et par corrélation, les prix augmentaient d'une rue à l'autre... pourtant on me paye, je ne retourne pas habiter là.

Enfin, on dit aussi qu'on n'apprécie quelque chose à sa juste valeur qu'uniquement après l'avoir perdu

Une famille bruyante et négligente vendra toujours sa maison plus chère que celle, identique, de son voisin notaire, calme et célibataire... ;)

a écrit : Oui mais c'est nous qui faisons le prix du marché, si nous vendons notre maison, ou même voiture ou paire de basket, chère, nous faisons augmenté le prix du marché.

Certains objets se vendent même mieux parce qu'ils sont cheres.
Mais contrairement aux bien mobiliers (montres, voitures,...
) chaque bien immobilier est unique (la même maison trait pour trait ne pourra pas avoir le meme emplacement, la même vue, le même voisinage...). C'est donc plus compliqué et ça prend plus de temps de faire augmenter le prix des maisons d'un quartier que d'un sac à main ou d'une montre qu'il suffit de produire en petite quantité.

Il y a un quartier près de chez moi à Bruxelles qui est super quoté, plusieurs personnalités françaises y ont notamment déménagées et les prix sont devenu franchement effrayants.
Pourtant si on m'offre d'y habiter ne le ferais pas, toutes les maisons sont à front de rue, collé serré, des jardins de ville arrière en forme de frites, maison de maîtres avec peu de luminosité, trafic, pas de place de parking, sale, pas spécialement de verdure, vie nocturne...
Par contre c'est central, mais à Bruxelles contrairement à de nombreuses capitales, plus on s'éloigne du centre et on va en périphérie, au plus la qualité de vie et les prix augmentent (en général).

Pourtant les prix sont haut et c'est classe d'habiter là, ça a pris du temps, il y a 20-25 ans c'était synonyme de quartier difficile, mais certains ont du vendre un peu plus chère que les prix du marché, sur papier ça a intéressé quelqu'un qui ne connaissait pas la réputation => meilleur voisinage => les prix augmentent un peu pour le suivant => un bar branché ouvre au coin, etc etc...

J'ai connu la même chose dans le centre de Los Angeles (Downtown), d'années en années les sdf étaient repoussé d'une rue à l'autre et par corrélation, les prix augmentaient d'une rue à l'autre... pourtant on me paye, je ne retourne pas habiter là.
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Downtown LA a énormément changé ces dernières années. C'est hyper cher maintenant, et plutôt propre et sympa.