Le mobilhome, version 7600 tonnes

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En 1987, un immeuble de 7600 tonnes fut déplacé de 55 mètres à Alba Iulia en Roumanie dans le but de faire place à un boulevard. À l'exception des locataires du rez-de-chaussée, les autres habitants purent rester à l'intérieur pendant les 5 heures et 40 minutes que dura l'opération. Le déplacement s'effectua sur des rails, après avoir découpé l'immeuble en deux. Les services de base (eau, gaz, électricité) ne furent pas coupés.


Commentaires préférés (3)

Apparemment le camarade Ceausescu avait une tendance à vouloir tout détruire pour reconstruire. Et encore plus quand il s'agissait d'édifices religieux ou culturels contraire à son roman national protochronique (super nouveau mot que je viens d'apprendre alors je le case).
C'est l'ingénieur Eugen Iordanescu qui développa cette technique pour déplacer des bâtiments et la proposa la première fois pour l'immeuble de l'anecdote, un immeuble sans valeur historique ou culturelle.
Une fois éprouvée, il l'utilisa par la suite à beaucoup d'autres reprises sur, entre autres, des édifices religieux et/ou historiques qui sinon auraient été détruit par le Conducator.
Un héros de l'ombre donc.

Je n'ai pas trouvé d'information sur les nouvelles fondations de ces bâtiments déplacés, quelqu'un saurait-il ce qu'il en est ? Sont-ils juste posés ? Ont-ils fichés des pitons sur plusieurs mètres de profondeurs ? Où alors ils ont just mis de la super-glue ?

La même chose a été fait vers la gare de Oerlikon, en Suisse, en 2012. Un immeuble de 3 étages, 6200 tonnes, déplacé de 60m en 19 heures.


Tous les commentaires (46)

Apparemment le camarade Ceausescu avait une tendance à vouloir tout détruire pour reconstruire. Et encore plus quand il s'agissait d'édifices religieux ou culturels contraire à son roman national protochronique (super nouveau mot que je viens d'apprendre alors je le case).
C'est l'ingénieur Eugen Iordanescu qui développa cette technique pour déplacer des bâtiments et la proposa la première fois pour l'immeuble de l'anecdote, un immeuble sans valeur historique ou culturelle.
Une fois éprouvée, il l'utilisa par la suite à beaucoup d'autres reprises sur, entre autres, des édifices religieux et/ou historiques qui sinon auraient été détruit par le Conducator.
Un héros de l'ombre donc.

Je n'ai pas trouvé d'information sur les nouvelles fondations de ces bâtiments déplacés, quelqu'un saurait-il ce qu'il en est ? Sont-ils juste posés ? Ont-ils fichés des pitons sur plusieurs mètres de profondeurs ? Où alors ils ont just mis de la super-glue ?

La même chose a été fait vers la gare de Oerlikon, en Suisse, en 2012. Un immeuble de 3 étages, 6200 tonnes, déplacé de 60m en 19 heures.

Je suis surpris par le poids, c'est beaucoup moins que ce je croyais
J'ai fait refaire le crépis de ma maison (très nettement plus petite que ça) Pour 3,5 cm d'épaisseur, "ils" ont déposé 5.6 tonnes d'enduits, plus l'eau, environ 1.5 tonne (en principe évaporée ou liée chimiquement)

a écrit : Je suis surpris par le poids, c'est beaucoup moins que ce je croyais
J'ai fait refaire le crépis de ma maison (très nettement plus petite que ça) Pour 3,5 cm d'épaisseur, "ils" ont déposé 5.6 tonnes d'enduits, plus l'eau, environ 1.5 tonne (en principe évaporée ou liée chimiquement)
C'est sympa ce genre d'anecdote pour s'apercevoir qu'on s'est fait arnaquer.

a écrit : Apparemment le camarade Ceausescu avait une tendance à vouloir tout détruire pour reconstruire. Et encore plus quand il s'agissait d'édifices religieux ou culturels contraire à son roman national protochronique (super nouveau mot que je viens d'apprendre alors je le case).
C'est l'ingéni
eur Eugen Iordanescu qui développa cette technique pour déplacer des bâtiments et la proposa la première fois pour l'immeuble de l'anecdote, un immeuble sans valeur historique ou culturelle.
Une fois éprouvée, il l'utilisa par la suite à beaucoup d'autres reprises sur, entre autres, des édifices religieux et/ou historiques qui sinon auraient été détruit par le Conducator.
Un héros de l'ombre donc.

Je n'ai pas trouvé d'information sur les nouvelles fondations de ces bâtiments déplacés, quelqu'un saurait-il ce qu'il en est ? Sont-ils juste posés ? Ont-ils fichés des pitons sur plusieurs mètres de profondeurs ? Où alors ils ont just mis de la super-glue ?
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Super-glue sans aucun doute.

a écrit : C'est sympa ce genre d'anecdote pour s'apercevoir qu'on s'est fait arnaquer. Pas de soucis, ils ont été livrés chez moi, je les ai compté avant de signer le bon de livraison (7 palettes de 24 sacs et 1 de 20) de chez Weber - c'est une équipe de maçons portugais qui a œuvré, et comme j'habite au fond d'une impasse j'aurai vu s'il y avait des mouvement de véhicules suspects
À ce prix je ne les ai quasiment pas quittés des yeux, et j'ai gardé les 4 sacs "en trop", qui doivent d'ailleurs être périmés quand j'écris ces lignes (même le crépis se périme)

C'est en 2007, au Sud de Leipzig (Allemagne) que l'église de Heuersdorf (13ème siècle) à été déplacée à.... 12 kilomètres de là !

Le village de Heuersdorf, condamné à la disparition de par l'extension d'une mine d'extraction de lignine, à tout de même réussi à obtenir la sauvegarde du monument religieux.

Vidé de tout son mobilier et enserré dans un corset d'acier, l'église de 600 tonnes à tout d'abord été désolidarisée du sol puis surélevée par de puissants vérins, afin d'y glisser deux plates-formes automotrices jumelées.

A une allure d'escargot, la pérégrination de l'ensemble commençait. Huit jours de transport.
Le tortueux trajet devait emprunter deux ponts qui durent être renforcés, ainsi que de traverser une voie de chemin de fer.

Arrivé à destination, elle fut replacée sur une socle aménagé, avant de commencer d'importants travaux de restauration extérieurs et intérieurs.
Tout est ici, montré en vidéo:
youtu.be/PcehCE_A3lc

www.letemps.ch/monde/heuersdorf-village-allemand-sacrifie-lautel-charbon

a écrit : C'est en 2007, au Sud de Leipzig (Allemagne) que l'église de Heuersdorf (13ème siècle) à été déplacée à.... 12 kilomètres de là !

Le village de Heuersdorf, condamné à la disparition de par l'extension d'une mine d'extraction de lignine, à tout de même réussi à obtenir la sauvegar
de du monument religieux.

Vidé de tout son mobilier et enserré dans un corset d'acier, l'église de 600 tonnes à tout d'abord été désolidarisée du sol puis surélevée par de puissants vérins, afin d'y glisser deux plates-formes automotrices jumelées.

A une allure d'escargot, la pérégrination de l'ensemble commençait. Huit jours de transport.
Le tortueux trajet devait emprunter deux ponts qui durent être renforcés, ainsi que de traverser une voie de chemin de fer.

Arrivé à destination, elle fut replacée sur une socle aménagé, avant de commencer d'importants travaux de restauration extérieurs et intérieurs.
Tout est ici, montré en vidéo:
youtu.be/PcehCE_A3lc

www.letemps.ch/monde/heuersdorf-village-allemand-sacrifie-lautel-charbon
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Les plateformes de déplacement d’ouvrages lourds, on appelle ça des kamags dans le milieu du génie civil. Je pense que c’est une antonomase pour le coup.

Pour ton exemple et vu la raison invoquée, ils auraient vraiment du s’abstenir.

Pour moins de 6h de déplacement, je vois pas trop l’intérêt sécuritaire de garder les gens dedans et le gaz connecté, à part peut-être par vantardise…

a écrit : Les plateformes de déplacement d’ouvrages lourds, on appelle ça des kamags dans le milieu du génie civil. Je pense que c’est une antonomase pour le coup.

Pour ton exemple et vu la raison invoquée, ils auraient vraiment du s’abstenir.
J'ai rien compris à ton explication....
Mais laisse tomber.

a écrit : J'ai rien compris à ton explication....
Mais laisse tomber.
Ce que tu appelles des "plates-formes automotrices" qui sont en fait des plateaux avec de nombreuses roues directionnelles pour diriger précisément quelque-chose et répartir le poids d'un objet lourd de type pont, bâtiment, fusée, etc, on appelle cela un "kamag" dans le milieu de l'ingénierie civile.
Kamag est le nom de l'entreprise qui fabrique ces engins, c'est donc une antonomase (un nom propre devenu un nom commun comme Sopalin). www.kamag.com/de/produkte/modulare-fahrzeuge-fuer-den-strassentransport.html

Pour ma dernière phrase, je trouve dommage de déplacer une église pour une extension de mine de lignite qui est vraiment la pire des énergies qu'on puisse utiliser aujourd'hui.

Super impressionnant ! Je me demande comment le "découpage" au sol est possible pour soulever cet immeuble ... Et je trouve ça fou aussi qu'il ait été envisageable de prendre le "risque" de laisser les habitants à l'intérieur (je me dis que par mesure de précaution, on aurait plutôt tendance à évacuer l'immeuble au cas où) et tout ça sans couper l'électricité ! :)

a écrit : Quelqu'un a vu @Nico ? Nous sommes en automne. Il entre en hibernation. :)

J'espère qu'il n'y a rien de fâcheux, car il est de santé fragile.

Mais oui, son silence est assourdissant depuis quelques jours.

a écrit : Ce que tu appelles des "plates-formes automotrices" qui sont en fait des plateaux avec de nombreuses roues directionnelles pour diriger précisément quelque-chose et répartir le poids d'un objet lourd de type pont, bâtiment, fusée, etc, on appelle cela un "kamag" dans le milieu de l'ingénierie civile.
Kamag est le nom de l'entreprise qui fabrique ces engins, c'est donc une antonomase (un nom propre devenu un nom commun comme Sopalin). www.kamag.com/de/produkte/modulare-fahrzeuge-fuer-den-strassentransport.html

Pour ma dernière phrase, je trouve dommage de déplacer une église pour une extension de mine de lignite qui est vraiment la pire des énergies qu'on puisse utiliser aujourd'hui.
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Ah, OK !

Dans la vidéo, on voit clairement la marque de l'entreprise Mammoet, cette entreprise Néerlandaise spécialisée dans ce type de transport.
C'est ici:
www.mammoet.com/

Si tu lis le deuxième lien, tu trouveras la critique envers l'Allemagne de 2007, quant à sa politique d'emploi de la lignine pour produire son énergie.
Je rappelle que ça fait tout de même 15 ans que l'article avait été écrit.

a écrit : Nous sommes en automne. Il entre en hibernation. :)

J'espère qu'il n'y a rien de fâcheux, car il est de santé fragile.

Mais oui, son silence est assourdissant depuis quelques jours.
Je suis la, j'ai juste encore été bloqué de messagerie, et j'avais rien a dire, voila tout, z'inquiétez pas, tout va bien. :)
Désolé pour le pseudo foireux, j'ai trouvé que ça dans le Littré. (c'était ça où Nikosalliagas...^^)

Bon je vais quand même écrire un truc sur l'anecdote sinon on va me traiter de capitaliste, en fait, si on fait ça, c'est soit parce que c'est un bâtiment classé (monument historique où autre) et que le C4 est interdit, soit parce que ca coute moins cher que de virer tout le monde, de casser, et de reconstruire un peu plus loin.

Par contre, garder les gens dedans ainsi que la connexion de gaz, d'eau et de jus, la j'avoue... une performance artistique, peut être?

a écrit : Je suis surpris par le poids, c'est beaucoup moins que ce je croyais
J'ai fait refaire le crépis de ma maison (très nettement plus petite que ça) Pour 3,5 cm d'épaisseur, "ils" ont déposé 5.6 tonnes d'enduits, plus l'eau, environ 1.5 tonne (en principe évaporée ou liée chimiquement)
Tu as donc fait refaire environ 100m2 (sur 3.5cm). Quand à eux, avec un petit calcul rudimentaire on trouve environ 25000m2 de mur, sol et plafonds (de 20cm) pour 7600t. Rien de choquant.