Pourquoi apprend-on sur le tas ?

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L'expression "apprendre sur le tas" signifie apprendre par l'expérience ou la pratique. Le tas fait à l'origine référence à l'endroit où l'on taillait les pierres sur un chantier de construction : c'est donc là que l'on apprenait à le faire.

À ne pas confondre cependant avec l'expression "Apprendre sur le tard" qui signifie apprendre lorsque l'on est vieux.


Tous les commentaires (45)

a écrit : Puis en travaillant on se rend compte qu’embaucher des jeunes sortis d’école (pas forcément extraordinaire ou dans les meilleurs), sans expérience mais motivé, finalement c’est super rentable. On n’a pas trop besoin de les tester à part de voir s’ils sont dynamiques.
On les paye pas cher mais en contrepartie il
faut les former. Avantage, ils sont motivés, ont envie de bosser et apprennent super vite. Avec une bonne progression de salaire, on arrive à les faire rester suffisamment longtemps pour compenser largement le coût de formation.
Même en partant au bout de 5 ans, ils ont permis de générer du chiffre. Bref, aujourd’hui on ne regarde plus vraiment le diplôme ou l’expérience mais l’envie de bosser simplement (dans mon domaine en tout cas).
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Je suis tout à fait d'accord et ce que tu décris a été ma logique pendant longtemps. Du jeune motivé, ou du motivé, c'est le principal. Après selon la complexité de la tâche, la durée de formation minimum requise et le niveau d'anticipation tu peux être amené à rechercher de la séniorité, et là, on est plus dans le schéma que je décrivais ci-dessus. Mais normalement plus vieux tu connais ton secteur, le marché, ta valeur.. donc il est plus facile de taper juste.

a écrit : Je te rassure, je ne fais pas de béton précontraint ni de gratte-ciels, je garantis mon travail, je sais faire de la maçonnerie, je ne suis pas ingénieur en structures porteuses (là, j'avoue que je pêche) mais je sais très bien monter des murs en pierres sèches! ;)

Si tu veux un borie, je sais faire..
. payé à l'heure, mais qualité garantie sur deux siècles. Avec un peu de mortier où de pisé, je peux même faire un premier étage. ^^ Afficher tout
Mais je te crois sur parole, je suis plutôt du genre à donner sa chance au gens de bonne volonté, mais malheureusement je ne suis pas un embaucheur, c'est juste un constat que je fais, je suis moi-même autodidacte et je sais que c'est compliqué lorsqu'on on doit démarcher.
Un diplôme est une certaine sécurité (à tord ou à raison) pour les patrons et employeurs.

a écrit : Mais je te crois sur parole, je suis plutôt du genre à donner sa chance au gens de bonne volonté, mais malheureusement je ne suis pas un embaucheur, c'est juste un constat que je fais, je suis moi-même autodidacte et je sais que c'est compliqué lorsqu'on on doit démarcher.
Un diplôme est une certai
ne sécurité (à tord ou à raison) pour les patrons et employeurs. Afficher tout
Mais est-on encore autodidacte aujourd'hui ?

Par exemple, un artiste peintre autodidacte à appris de lui-même. Il s'est acheté de la peinture, à tenté des mélanges, etc. tout tout seul.
Or, aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, les sites internet et autres médias, qu'on peut finalement comparer à de l'enseignement, peut-on encore parler d'autodidactisme ?
Ça ressemble plus à de l'autoformation.

a écrit : C'est loin d'être aussi tranché. Les USA sont grands, la France est grande. Les entreprises sont multiples. Les managers sont tous différents. S'il est vrai qu'il y a des entreprises françaises très rigides et caricaturales dans leurs approches du recrutement il est tout aussi vrai que ça existe également à l'étranger et qu'il y en a de beaucoup plus flexibles et pragmatiques ici comme ailleurs. Comme je disais ci-dessus tout dépend des gens qui évalueront ta candidature. Tout dépend de ton point d'entrée dans l'entreprise, de la pertinence de ta demande et de l'urgence du recrutement. Si ton CV arrive au bon endroit au bon moment tout sera facile. S'il arrive sur le bureau d'une personne pleine de stéréotype, mal guidé par le manager, qu'il n'y a pas d'urgence à recruter ou que tu commets un faux pas.. c'est mort. Bref c'est pas France vs USA, faut juste avoir les codes, faire envie, taper juste, tenir le bon discours et avoir un peu de chance. Afficher tout Alors, je n'ai vraiment pas eu de bol dans ma carrière. Parmi la vingtaine de clients chez qui j'ai bossé (en énorme majorité des grandes entreprises françaises), j'ai toujours vu le même principe de fonctionnement : ton diplôme définit ton boulot et ton salaire, pas tes appétences, ni tes aspirations, ni même tes compétences quelques fois...

a écrit : Alors, je n'ai vraiment pas eu de bol dans ma carrière. Parmi la vingtaine de clients chez qui j'ai bossé (en énorme majorité des grandes entreprises françaises), j'ai toujours vu le même principe de fonctionnement : ton diplôme définit ton boulot et ton salaire, pas tes appétences, ni tes aspirations, ni même tes compétences quelques fois... Afficher tout Je ne vais pas tenter de te faire croire que ça n'existe pas mais c'est plus fonction du secteur d'activité et du type de boîtes que du pays à mon sens. Mais je comprends tout à fait ta vulgarisation parce que je connais aussi pas mal de boîtes qui fonctionnent comme tu le décris.

Dans mon milieu ce qui compte est avant tout le besoin du business donc ta capacité à faire le boulot et le bon état d'esprit. Un diplôme est la garantie que t'as les bases mais si t'as pas le diplôme, que t'as su développer les compétences nécessaires et que t'es en mesure de le prouver t'as tes chances.

Tout repose sur le système et management en place. Les RH s'appuyeront sur les preuves tangibles que tu peux fournir et les directives du management. Le management peut être ouvert d'esprit (compétences avant tout) ou inversement assez fermé (je suis centralien, je recrute que des centraliens). De même les RH peuvent prendre le pas sur le management ou l'inverse.

Bref dans certaines circonstances il est possible de se développer en interne et de faire valoir ses compétences acquises pour briguer un poste plus noble, en interne où auprès d'autres entreprises. Par contre il est clair que tes aspirations n'intéressent pas grand monde. Il faut pouvoir démontrer ses compétences pour prétendre à un poste. Et il faut savoir le faire en utilisant le bon langage, les bons mots clés, la bonne énergie.