Pourquoi apprend-on sur le tas ?

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L'expression "apprendre sur le tas" signifie apprendre par l'expérience ou la pratique. Le tas fait à l'origine référence à l'endroit où l'on taillait les pierres sur un chantier de construction : c'est donc là que l'on apprenait à le faire.

À ne pas confondre cependant avec l'expression "Apprendre sur le tard" qui signifie apprendre lorsque l'on est vieux.


Tous les commentaires (45)

a écrit : C'est vachement efficace, hein? On lui a pas fait faire une formation de comptable à mon pote, on lui a fait faire une formation d'informaticien alors qu'un autre pote qui LUI est diplômé lui a dit texto qu'il a un niveau BAC+5

Et niveau financement, ben, il a doit a... "tambours&q
uot;
rien. demerdanzizish! ^^
Mais la formation était gratuite (il a les compétences pour apprendre aux profs mais il faut la signature des profs, heureusement qu'il sait faire profil bas et dire: OUI, monsieur, vous avez raison, monsieur), maintenant il est auto-entrepreneur. Il a le droit de signer des contrats d'intervention et de payer des impôts et de cotiser pour sa retraite . Avant il bossait au bl... il avait pas le droit.

Il m'a demandé du fric pour louer des algeco pour en faire ses bureaux et je crois que je vais investir dans sa boite... parce que je connais personne de plus calé et de plus bosseur que lui, forcément, il est passionné! ;)

On a le droit de faire de la publicité ici?
(Phil) -Eeeeeh, NAN. Enfin, ca dépend du pourcentage sur la valeur ajoutée. $$
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Que neni !!!!
Ici. Pas le droit de faire de la pub.... si tu commentes.

Le seul qui en a le droit, c'est le boss.
Relis les anecdotes....
Chaque mois, on a le droit à celle qui parle de Walt Disney, de MacDo ou d'un fabricant de voitures. :)

a écrit : Maintenant peut on vraiment apprendre sur le tas tard ? Vécu: Changement professionnel complet à plus de 55 ans.
Apprentissage sur le tas...
Mais seulement, il y a aussi d'autres connaissances que tu peux apporter à l'entreprise et qui sont universelles: organisation, planification, solutions originales, optimisation, etc...

a écrit : C'est très vrai, d'ailleurs j'ai une question:
Si c'est en forgeant qu'on deviens forgeron, faut il entrer dans la fanfare pour devenir fanfaron?

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Bon sinon, en vrai, apprendre sur le tas, y'a rien de mieux (la pratique)
J'ai appris a soud
er, a maçonner, a planter, a communiquer avec les animaux (pas tous, y'en a qui sont récalcitrants à toute forme de dialog "GNAP" AILLEU! BON les serpents, ca passe pas. ^^) à couper du bois sans me prendre l'arbre sur la gueule, à taper sur le clavier... au clavier, pardon...

Aujourd'hui, il faut un diplôme pour tout, va falloir m'expliquer en quoi connaitre le dessin industriel et savoir jouer au foot m'aidera a conduire des semi-remorque... j'ai beau chercher depuis 25 ans... ^^
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Bah… je dirais que connaitre le dessin industriel ca sert quand on prefere faire du dessin industriel plutot que conduire un semi remorque.

Sans parler de diplome, il y a bien un moment ou on nous forme ou au moins on nous explique les bases du dessin industriel ou meme de la conduite d un semi remorque. Cela n empeche pas bien sur de continuer a apprendre par soit meme ensuite en pratiquant. C est valable pour tout.

a écrit : Bah hé, on se sort les doigts du cul!

Les USA c'est vraiment le meilleur endroit pour faire du fric, ce n'est pas un pays, c'est une machine, il y a 20ans j'ai songé a fonder (ne vous foutez pas de ma gueule, c'est la vérité) un camion qui vendrait des hamburgers, y'avait q
ue des camions a pizza à l'époque, mais quand j'ai vu l'énormité administrative pour avoir le droit de faire cuire un steak haché, j'ai renoncé.

Et pourtant, mes hamburgers, ils sont superbons, meilleurs que ceux des trois grandes enseignes qui polluent les bas cotés de nos voies rapides.

Pour faire un bon hamburger:
Steak haché, cuisson 30 secondes dans l'huile d'olive en le faisant glisser, retourner, saler poivrer
Cuisson 30 secondes en le faisant glissrer, saler poivrer
mettre le jambon a frire dans la meme poêle, une minute
retourner le steak haché, l'aplatir a la spatule pour le rendre plus plat, retourner le jambon et le steak selon demande où envie (peu cuit, cuit, bien cuit, très cuit, semelle, caoutchouc, au choix)
mettre une tranche de fromage industriel sur le pain
sortir la moitié du jambon frit et le poser sur le fromage
retourner le steak haché aplati (la chaleur du jambon frit commencera a faire fondre le fromage)
couper le gaz et retourner le steak haché
boire un coup de vin blanc en regardant la télévision pendant 20 secondes.
Poser le steak, une lichette de ketchup, le jambon frit, le fromage, le pain, bien écraser, 20 secondes au micro onde a pleine puissance
Servir chaud, 1 minute d'attente, et le Macdonnald il va aller se faire voir chez les grecs? ;)
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J adore ! On est partie de l origine d une expression… et quelque commentaire plus bas on tombe sur la recette d un super burger ! Mdr!

a écrit : T’as fait une faute de frappe pour les cuissons: c’est saignant ou mal cuit. C'est une question de goût. La viande rouge, je l'aime bleue. Un bon steak haché (au couteau hummm), je le mange cru.

a écrit : merci tybs tu as touché du doigt une terrible réalité.
@nicontrarié en parle presque tout le temps.
si j'ai appris par mon père a pêcher et que je réalise chaque fois plus de prises avec l'expérience que mes concurrents ou voisins super diplômés en pêche, pourquoi voulez-vous que j'aille étud
ier et devenir diplômé alors que je sais déjà tout de mon métier ?
en soit, ce pourrait même être un sujet d'anecdote, c'est pas seulement la France qui oblige à posséder un ou des diplômes pour exercer.
toutes les anciennes colonies de la France (Afrique)sont aussi soumises à ce problème.
s'il vous plaît, faisons comme les américains.
donnons leur chance à tous !
(sans discrimination "diplomatique".
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J'imagine que la France impose le diplôme pour se déculpabiliser en cas de problème/incident/accident, le diplômé en ayant été averti et éduqué pour les éviter au maximum. En cas de pépin, il en sera tenu pour responsable s'il n'a pas respecté les consignes de sécurité qu'il a pourtant apprises.

a écrit : Si tu peux te relire, tu m'évitera de te contredire. Les oignons, ca se fait frire, saltimbanque!

A moins que tu vive au dessus de Lyon? La je comprendrais. :)
Les oignons ça se mange cru aussi, notamment dans les cheeseburgers.

a écrit : C'est une question de goût. La viande rouge, je l'aime bleue. Un bon steak haché (au couteau hummm), je le mange cru. C’était du second degré (vu écrit dans un restaurant sur le mur : choix de cuissons possibles saignant ou mal cuit).

Chacun fait évidemment ce qu’il veut.

a écrit : J'imagine que la France impose le diplôme pour se déculpabiliser en cas de problème/incident/accident, le diplômé en ayant été averti et éduqué pour les éviter au maximum. En cas de pépin, il en sera tenu pour responsable s'il n'a pas respecté les consignes de sécurité qu'il a pourtant apprises. Il n'y a pas de diplôme ou stage obligatoire pour devenir dépanneur informatique. Il y a encore quelques années un stage de préparation à l'installation en temps qu'artisan ou auto-entrepreneur était obligatoire pour apprendre les bases de la gestion d'entreprise mais ce n'est plus le cas depuis 2019. S'il a dû suivre un cursus obligatoire il aura été imposé pour obtenir des fonds je pense.

a écrit : C'est très vrai, d'ailleurs j'ai une question:
Si c'est en forgeant qu'on deviens forgeron, faut il entrer dans la fanfare pour devenir fanfaron?

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Bon sinon, en vrai, apprendre sur le tas, y'a rien de mieux (la pratique)
J'ai appris a soud
er, a maçonner, a planter, a communiquer avec les animaux (pas tous, y'en a qui sont récalcitrants à toute forme de dialog "GNAP" AILLEU! BON les serpents, ca passe pas. ^^) à couper du bois sans me prendre l'arbre sur la gueule, à taper sur le clavier... au clavier, pardon...

Aujourd'hui, il faut un diplôme pour tout, va falloir m'expliquer en quoi connaitre le dessin industriel et savoir jouer au foot m'aidera a conduire des semi-remorque... j'ai beau chercher depuis 25 ans... ^^
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Pour travailler à son compte il n'y a pas de soucis (sauf parfois pour certaines normes de sécurité qui peuvent avoir des répercussions sur la stabilité des bâtiments ou départ de feu,...) mais les diplômes sont quand même utiles lorsque qu'on veut travailler dans une plus grosse structure. Entre engager quelqu'un qui nous dit qu'il connait et quelqu'un qui peut le prouver avec un diplôme, le choix est souvent vite fait, les patrons n'ont pas souvent le temps pour surveiller si l'ouvrier connaît toutes les ficelles et ne fera pas d'erreur à cause d'une mauvaise habitude.

a écrit : Et pour la portion de frites, c'est comment ?...

Et pour les Vegans de SCMB, c'est comment ?....
(Parce que là, bonjour l'impact carbone.... )

:)
Pour les frites, il faut un autre diplôme.

Friteur professionnel, BAC+-1.

a écrit : Vécu: Changement professionnel complet à plus de 55 ans.
Apprentissage sur le tas...
Mais seulement, il y a aussi d'autres connaissances que tu peux apporter à l'entreprise et qui sont universelles: organisation, planification, solutions originales, optimisation, etc...
Tu a su imposer tes connaissances, leur faire comprendre que sans toi, ils y perdront.

Spez d'animal sauvage! Grrrr... ^^ (c'est pas donné a tout le monde)

a écrit : C’était du second degré (vu écrit dans un restaurant sur le mur : choix de cuissons possibles saignant ou mal cuit).

Chacun fait évidemment ce qu’il veut.
Saignant par ici, sauf dans un sandwiche, et cru pour un carpaccio!

a écrit : Pour travailler à son compte il n'y a pas de soucis (sauf parfois pour certaines normes de sécurité qui peuvent avoir des répercussions sur la stabilité des bâtiments ou départ de feu,...) mais les diplômes sont quand même utiles lorsque qu'on veut travailler dans une plus grosse structure. Entre engager quelqu'un qui nous dit qu'il connait et quelqu'un qui peut le prouver avec un diplôme, le choix est souvent vite fait, les patrons n'ont pas souvent le temps pour surveiller si l'ouvrier connaît toutes les ficelles et ne fera pas d'erreur à cause d'une mauvaise habitude. Afficher tout Je te rassure, je ne fais pas de béton précontraint ni de gratte-ciels, je garantis mon travail, je sais faire de la maçonnerie, je ne suis pas ingénieur en structures porteuses (là, j'avoue que je pêche) mais je sais très bien monter des murs en pierres sèches! ;)

Si tu veux un borie, je sais faire... payé à l'heure, mais qualité garantie sur deux siècles. Avec un peu de mortier où de pisé, je peux même faire un premier étage. ^^

a écrit : C’est un des avantages qu’ont les USA sur la France. Tu peux faire « facilement » de l’argent sans diplôme et sans formation.
En France, difficile de prouver sa valeur sans diplôme et c’est fort dommage.
En France, pour trouver un emploi, on te demande ce que tu as fait
Aux USA, on te demande ce que tu veux faire...

a écrit : En France, pour trouver un emploi, on te demande ce que tu as fait
Aux USA, on te demande ce que tu veux faire...
Je me souviens d'un reportage (il y une quinzaine d'années déjà) où, aux USA, un électronicien se présentait pour un poste dans une grosse boîte. Le patron, qui se fichait de ses diplômes, et un ingénieur ont juste testé ses capacités à résoudre un problème électronique à partir d'un schéma.
Le jeune diplômé a très rapidement trouvé la panne/l'erreur et a immédiatement été embauché.

Bon, c'était un reportage et on sait qu'ils sont souvent romancés. Mais l'un(e) d'entre vous pourrait infirmer/confirmer la pratique.

a écrit : Je me souviens d'un reportage (il y une quinzaine d'années déjà) où, aux USA, un électronicien se présentait pour un poste dans une grosse boîte. Le patron, qui se fichait de ses diplômes, et un ingénieur ont juste testé ses capacités à résoudre un problème électronique à partir d'un schéma.
Le jeu
ne diplômé a très rapidement trouvé la panne/l'erreur et a immédiatement été embauché.

Bon, c'était un reportage et on sait qu'ils sont souvent romancés. Mais l'un(e) d'entre vous pourrait infirmer/confirmer la pratique.
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J'ai eu comme client (j'étais en SSII) HP, au centre de compétences techniques de Grenoble. Ils avaient un projet de migration à réaliser (en 1994). J'étais, à l'époque, Ingé Système avec 4 ans d'expérience. Le projet impactait toute l'Europe. Je dis au responsable du centre que ce qu'il y a à faire est plutôt simple. Il me demande alors combien de temps il faut pour réaliser le projet, à mon avis. Je lui réponds "trois semaines, tests et migration compris". Il me répond "Go ! On se revoit dans trois semaines !". Chez un client français, j'aurais eu comme réponse " Il est gentil le petit jeune, mais il va laisser faire les grands, hein ???"...
Les anglo-saxons n'ont pas le même rapport à l'échec que nous. Pour eux, ça fait partie du boulot. Pas en France...


Ah !!! Pour ceux que ça intéresse, la migration s'est faite sans accroc, sans que les utilisateurs s'en aperçoivent, et largement dans les temps (j'avais prévu large :) ).

a écrit : Je me souviens d'un reportage (il y une quinzaine d'années déjà) où, aux USA, un électronicien se présentait pour un poste dans une grosse boîte. Le patron, qui se fichait de ses diplômes, et un ingénieur ont juste testé ses capacités à résoudre un problème électronique à partir d'un schéma.
Le jeu
ne diplômé a très rapidement trouvé la panne/l'erreur et a immédiatement été embauché.

Bon, c'était un reportage et on sait qu'ils sont souvent romancés. Mais l'un(e) d'entre vous pourrait infirmer/confirmer la pratique.
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Je te confirme que c'est globalement comme ça que se passe un entretien d'embauche. T'arrives à l'entretien parce que sur le papier t'as les compétences requises. On te test plus ou moins bien. Si tu fais bonne impression on te prend. Et c'est valable en France comme à l'étranger. La différence se fait dans le niveau d'a priori du recruteur RH et du manager qui filtrent les candidats.

a écrit : J'ai eu comme client (j'étais en SSII) HP, au centre de compétences techniques de Grenoble. Ils avaient un projet de migration à réaliser (en 1994). J'étais, à l'époque, Ingé Système avec 4 ans d'expérience. Le projet impactait toute l'Europe. Je dis au responsable du centre que ce qu';il y a à faire est plutôt simple. Il me demande alors combien de temps il faut pour réaliser le projet, à mon avis. Je lui réponds "trois semaines, tests et migration compris". Il me répond "Go ! On se revoit dans trois semaines !". Chez un client français, j'aurais eu comme réponse " Il est gentil le petit jeune, mais il va laisser faire les grands, hein ???"...
Les anglo-saxons n'ont pas le même rapport à l'échec que nous. Pour eux, ça fait partie du boulot. Pas en France...


Ah !!! Pour ceux que ça intéresse, la migration s'est faite sans accroc, sans que les utilisateurs s'en aperçoivent, et largement dans les temps (j'avais prévu large :) ).
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C'est loin d'être aussi tranché. Les USA sont grands, la France est grande. Les entreprises sont multiples. Les managers sont tous différents. S'il est vrai qu'il y a des entreprises françaises très rigides et caricaturales dans leurs approches du recrutement il est tout aussi vrai que ça existe également à l'étranger et qu'il y en a de beaucoup plus flexibles et pragmatiques ici comme ailleurs. Comme je disais ci-dessus tout dépend des gens qui évalueront ta candidature. Tout dépend de ton point d'entrée dans l'entreprise, de la pertinence de ta demande et de l'urgence du recrutement. Si ton CV arrive au bon endroit au bon moment tout sera facile. S'il arrive sur le bureau d'une personne pleine de stéréotype, mal guidé par le manager, qu'il n'y a pas d'urgence à recruter ou que tu commets un faux pas.. c'est mort. Bref c'est pas France vs USA, faut juste avoir les codes, faire envie, taper juste, tenir le bon discours et avoir un peu de chance.

a écrit : Je te confirme que c'est globalement comme ça que se passe un entretien d'embauche. T'arrives à l'entretien parce que sur le papier t'as les compétences requises. On te test plus ou moins bien. Si tu fais bonne impression on te prend. Et c'est valable en France comme à l'étranger. La différence se fait dans le niveau d'a priori du recruteur RH et du manager qui filtrent les candidats. Afficher tout Puis en travaillant on se rend compte qu’embaucher des jeunes sortis d’école (pas forcément extraordinaire ou dans les meilleurs), sans expérience mais motivé, finalement c’est super rentable. On n’a pas trop besoin de les tester à part de voir s’ils sont dynamiques.
On les paye pas cher mais en contrepartie il faut les former. Avantage, ils sont motivés, ont envie de bosser et apprennent super vite. Avec une bonne progression de salaire, on arrive à les faire rester suffisamment longtemps pour compenser largement le coût de formation.
Même en partant au bout de 5 ans, ils ont permis de générer du chiffre. Bref, aujourd’hui on ne regarde plus vraiment le diplôme ou l’expérience mais l’envie de bosser simplement (dans mon domaine en tout cas).